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Grotte du Rond-du-Barry[modifier | modifier le code]

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Grotte du Rond-du-Barry
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Région
Département
Commune
Vallée
vallée de la Borne
Voie d'accès
route des Estreys
Caractéristiques
Altitude de l'entrée
850 m
Cours d'eau
la Borne
Occupation humaine
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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • [Debard & Moser 1976] Évelyne Debard et François Moser, « Evolution climatique de la fin du Würm récent et du Post-glaciaire d'après les remplissages des grottes et abris sous basaltiques du Velay », Quaternaire, vol. 13, no 2,‎ , p. 87-93 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Aajane 1986] Ahmed Aajane, Contribution à l'étude des faunes du Würm récent en Haute-Loire. Les niveaux magdaléniens du Rond-du-Barry (thèse de doctorat en Géologie du Quaternaire), Université Bordeaux-1, , 286 p..
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  • [Bayle des Hermens 1969a] Roger de Bayle des Hermens, « La Grotte du Rond du Barry, à Sinzelles, commune de Polignac (Haute-Loire) », Bulletin de la Société préhistorique française Année, vol. 64, no 1 « Études & Travaux »,‎ , p. 155-174 (lire en ligne [sur persee]).
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  • [Bayle des Hermens 1972] Roger de Bayle des Hermens, « Le Magdalénien final de la grotte du Rond-du-Barry, commune de Polignac, Haute-Loire » (Compte-rendu de la XIXe session du Congrès Préhistorique de France, Auvergne, 06–14 juillet 1969 (Henri Delporte éd.)), Société préhistorique de France, Paris,‎ , p. 71–98.
  • [Bayle des Hermens 1974a] Roger de Bayle des Hermens, « Vue d'ensemble sur les niveaux préhistoriques de la grotte du Rond-du-Barry. Fouilles 1966–1973 », Bulletin de la Société Préhistorique Française, no 71,‎ , p. 130–132.
  • [Bayle des Hermens 1974b] Roger de Bayle des Hermens, « Note préliminaire sur le Magdalénien ancien de la couche F2 de la grotte du Rond-du-Barry », Anthropologie, no 78,‎ , p. 17–36.
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  • [Bayle des Hermens 1974d] Roger de Bayle de Hermens, « Le Magdalénien ancien de la couche F2 de la grotte du Rond du Barry », L'Anthropologie, vol. 78, no 1,‎ , p. 16-37.
  • [Bayle des Hermens 1978] Roger de Bayle de Hermens, « Campagnes de fouilles 1977 et 1978 dans la grotte du Rond du Barry, Polignac, Haute-Loire », Publications du musée des Confluences, no 16,‎ , p. 17-22 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Bayle des Hermens 1979] Roger de Bayle des Hermens, « Les niveaux supérieurs du Magdalénien de la grotte du Rond-du-Barry, Polignac, Haute-Loire », dans Denise de Sonneville-Bordes, La fin des temps glaciaires en Europe : chronostratigraphie et écologie des cultures du Paléolithique final (Congrès de Talence, 24–28 mai 1977), Paris, CNRS, , p. 601–611.
  • [Bayle des Hermens 1986] Roger de Bayle des Hermens, « Découverte d'un nouveau bâton perforé dans la grotte du Rond-du-Barry », Bulletin de la Société Préhistorique Française, vol. 83, no 2,‎ , p. 36–46.
  • [Bayle des Hermens 1987] Roger de Bayle des Hermens, « Le Moustérien de la grotte du Rond-du-Barry, Polignac, Haute-Loire », Anthropologie, vol. 91, no 1,‎ , p. 321–328.
  • [Bayle & Heim 1989] Roger de Bayle des Hermens et Jean-Louis Heim, « Découverte d'un crâne humain dans une sépulture secondaire du Magdalénien I de la grotte du Rond-du-Barry, Polignac, Haute-Loire », Comptes-rendus de l'Académie des Sciences de Paris, t. 309, série II,‎ , p. 1349–1352.
  • [Costamagno 2004] « Exploitation des ressources animales au Rond-du-Barry (Haute-Loire) », Actes du colloque « 1904-2004. Cent ans de Préhistoire dans le Massif Central, bilans et perspectives », 22-24 septembre 2004, Le Puy,‎ (résumé).
  • [Delvigne 2012] Vincent Delvigne, « Étude pétroarchéologique de l'unité archéo-stratigraphique F2 de la grotte du Rond du Barry (Polignac, Haute-Loire), premiers résultats », Comptes-Rendus Palevol, vol. 11, no 4,‎ , p. 293-304 (lire en ligne [sur sciencedirect.com], consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Delvigne et al. 2014] Vincent Delvigne, Audrey Lafarge, Paul Fernandes, Maurice Piboule et Jean-Paul Raynal, « Un exemple de gestion des géoressources au Paléolithique supérieur en moyenne montagne : le Badegoulien de la grotte du Rond-du-Barry (Sinzelles, Polignac, Haute-Loire) », Anthropologie,‎ (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ).
  • [Lafarge et al. 2012] (en) Audrey Lafarge, Vincent Delvigne, Delphine Rémy, Paul Fernandes et Jean-Paul Raynal, « Ancient Magdalenian of the French Massif Central revisited: a reapraisal of unit F2 of the Rond-du-Barry Cave (Polignac, Haute-Loire, France) », dans éds. Karen Ruebens, Iza Romanowska et Rachel Bynoe, Unravelling the Palaeolithic. Ten years of reasearch at the Center for the Archaeology of Human Origins (CAHO, University of Southampton), Oxford, Royaume-Uni, BAR International series 2400, , p. 109–129. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lafarge 2016] Audrey Lafarge (responsable d'opération), « Polignac – La grotte du Rond-du-Barry. Fouille programmée (2016) », AdlFI,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  • [Lafarge 2016] Audrey Lafarge, « Polignac – La grotte du Rond-du-Barry. Fouille programmée », AdlFI,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lafarge et al. 2017] Audrey Lafarge, Vincent Delvigne, Marc Aulanier, Daniel Chomette, Emmanuelle Defive, Emmanuel Desclaux, Paul Fernandes, Jean-Luc Guadelli, Jeanne-Marie Le Pape, René Liabeuf, Maurice Piboule, Delphine Rémy et Jean-Paul Raynal, « La grotte du Rond-du-Barry (Sinzelle à Polignac, Haute-Loire) », Actes de Journées régionales de l'Archéologie, DRAC Auvergne Rhône-Alpes, juin 2017, Clermont-Ferrand, France,‎ (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Moser 1973] François Moser, « Des problèmes que soulève l’étude sédimentologique de la couche « E » du gisement du Rond-du-Barry - 43 Polignac », Revue Archéologique du Centre France, vol. 12, nos 3–4,‎ , p. 209–220.
  • [Mourer-Chauviré 1974] Cécile Mourer-Chauviré, « Étude préliminaire des oiseaux de la grotte du Rond-du-Barry (Magdalénien et Post-glaciaire) », Anthropologie, vol. 78, no 1,‎ , p. 37–48.
  • [Raynal 1988] Jean-Paul Raynal, « Une longue séquence de grotte en contexte basanitique : Le Rond du Barry à Sinzelles (Polignac, Haute-Loire) » (séance décentralisée, Le Puy en Velay, 8-9 octobre 1988, livret-guide des excursions), Société préhistorique française « Les peuplements paléolithiques du Massif central »,‎ (lire en ligne [PDF] sur halshs.archives-ouvertes.fr, consulté en ).
  • [Raynal et al. 2014] Jean-Paul Raynal, Audrey Lafarge, Delphine Rémy, Vincent Delvigne, Jean-Luc Guadelli, Sandrine Costamagno, Olivier Le Gall, Camille Daujeard, Dominique Vivent, Paul Fernandes, Muriel Le Corre-le Beux, Gérard Vernet, Frédéric Bazile et David Lefèvre, « Datations SMA et nouveaux regards sur l'archéo-séquence du Rond-du-Barry (Polignac, Haute-Loire) », Comptes-Rendus Palevol, no 13,‎ , p. 623-636 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Rémy 2013] Delphine Rémy, Caractérisation techno-économique d’industries en bois de cervidés du Badegoulien et du Magdalénien. Le cas du Rond-du-Barry (Haute-Loire) et de Rochereil (Dordogne) (thèse de doctorat, dir. Frédéric Bazile), université Paul-Valéry – Montpellier III, (résumé, présentation en ligne, lire en ligne [PDF] sur tel.archives-ouvertes.fr).
  • [Rémy & Bayle 2011] (en) Delphine Rémy et Roger de Bayle des Hermens, « Reindeer antler industry in the upper Magdalenian from le Rond-du-Barry, Polignac, Haute-Loire, France », dans Naomi Sykes (en), Karis Baker & Ruth Carden (éds.), Deer and People: Past, Present and Future (Handbook of the International Conference, 8–11 September 2011), University of Lincoln, .
  • [Torti-Zannoli 1985] Christine Torti-Zannoli, « Les matières premières lithiques du Magdalénien ancien et terminal de la grotte du Rond du Barry (Haute-Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 24, no 2,‎ , p. 135-143 (lire en ligne [sur persee]).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Aquis Segete de Moingt[modifier | modifier le code]

Aquis Segete
Aquae Segetae
Localisation
Pays Drapeau de l'Empire romain Empire romain
Province romaine Gaule lyonnaise
Région Auvergne
Département Loire
Commune Montbrison
Type Vicus
Protection Logo monument historique Classé MH (1981, 1992)
Coordonnées 45° 35′ 41″ nord, 4° 04′ 20″ est
Superficie 15 ha
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
(Voir situation sur carte : Empire romain)
Aquis Segete
Aquis Segete
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Aquis Segete
Aquis Segete
Histoire
Époque Antiquité (Empire romain)

Aquis Segete est un site essentiellement gallo-romain situé à Moingt dans le département de la Loire. Il a livré des thermes, un amphithéâtre, un temple et des habitations. C'est l'un des cinq grands ensembles thermaux en Gaule notés sur la table de Peutinger.

Ne pas confondre avec Aquis Segeste, aussi appelé Aquae Segetae, un autre de ces cinq grands ensembles thermaux en Gaule de la table de Peutinger, et situé à Sceaux-du-Gâtinais dans le Loiret.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le site est sur l'ancienne commune de Moingt (autrefois épelé « Moind »), environ 1,5 km au sud du centre de Montbrison, à 1,3 km au sud du Vizézy et à moins de 100 m au nord du cours d'eau Moingt[1],[2].

Forum Segusiavorum (Feurs) est à 21 km au nord-nord-est, Lugdunum (Lyon) à environ 70 km à l'est, (Clermont-Ferrand)[1].

L'endroit est sur la bordure ouest de la plaine du Forez, avec à l'ouest les coteaux des monts du Forez, à une altitude moyenne de 400 m[1]. À l'époque gauloise et gallo-romaine, c'est le territoire des Ségusiaves[3],[4]. La Loire traverse la plaine du Forez à 12 km à l'est[1].

Géologie[modifier | modifier le code]

Le sous-sol est une formation tertiaire de sable et d'argile sableuse, caractéristique des bordures de la plaine du Forez. Plusieurs sources minérales y jaillissent[5].

Les principales voies romaines en Gaule.

Les voies antiques à proximité[modifier | modifier le code]

Une voie nord-sud

La Loire, à 12 km à l'est de Moingt[1], forme un important couloir de circulation orienté nord-sud[6], dont Roanne au nord[7]. Cette voie n'est pas représentée sur la table de Peutinger.

Une voie est-ouest

Feurs est à l'intersection de ce couloir avec un autre passage, celui-là transect orienté est-ouest qui traverse la plaine du Forez et pousse au-delà[6]. Cette voie est indiquée sur la table de Peutinger[8].

En rive droite de la Loire (côté est), elle suit la vallée de la Loise et rejoint Lyon[6],[9].

En rive gauche de la Loire (côté ouest), elle suit la vallée du Lignon puis continue vers Augustonemetum (Clermont-Ferrand). Avec la vallée de la Loise, elle forme une partie de la voie Agrippa reliant Lyon à Saintes par Clermont-Ferrand[10].

Une voie vers le sud-ouest

Toujours en rive gauche de la Loire se trouve la vallée du Vizézy, affluent de rive droite (côté sud) du Lignon, qui vient du sud-ouest et passe à Moingt et Montbrisson. Cette voie se dirige vers Saint-Paulien (près du Puy) et Rodez puis, plus loin, vers Toulouse d'une part, la via Aquitania et Bordeaux d'autre part[11],[7]. Une partie de cette voie est appelée la voie Bolène : de Lyon à Usson-en-Forez selon Faure[12], de Feurs à Rodez selon Lavendhomme[13], de Feurs à Ruessio (Saint-Paulien) selon d'autres[14].

Le site se trouve aussi à proximité d'une voie antique importante reliant Lyon au sud-ouest de la Gaule (dont Toulouse d'une part et Bordeaux d'autre part) à travers la Haute-Loire et le Massif Central via Feurs (Forum Segusiavorum) et Rodez[15],[14]. Un tronçon de cette voie est la voie Bolène reprise au Moyen-Âge ; Aquis Segete en fait partie[14].



La table de Peutinger indique une distance de 21 km (9 lieues gauloises) entre Feurs et Moingt[16],[8]. Cette longueur est parmi les distances notablement fréquentes entre les sites et leurs chefs-lieux de civitas et correspond à une journée de marche[17].

La borne leugaire trouvée à Moingt en 1858 (maintenant au musée de la Diana à Montbrison) est datée de la première moitié du IIIe siècle grâce à deux noms d'empereurs gravés sur elle (règne de Caius Julius Verus Maximin, 235-238). Elle mentionne une distance, neuf en chiffres romains[18] ; la même distance figure sur la table de Peutinger entre Feurs (noté Foro Segusiavorum) et Aquis Segete.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plusieurs inscriptions antiques ont été trouvées sur le site et dans les environs, mentionnant la déesse Segeta. La plupart sont soit tronquées soit écrites en abrégé, ce qui ouvre les débats sur leur transcription. Ainsi, comme souvent dans le cas des anciens textes, on arrive à la détermination du nom Aquis Segetae plus par un faisceau d'indices que par des indications nettes.

L'inscription de Sainte-Eugénie

Une inscription votive[n 1] mutilée : « Aqui…[19] », a été trouvée près des thermes antiques, dans les ruines de l'église Sainte-Eugénie. Le texte est rétabli par Holder[20], donnant le nom d'Aquae Segetae ; ce qui permet d'identifier le lieu dans la carte de Peutinger en donnant le nom que Moingt portait à l'époque gallo-romaine[21].

Le poids de Feurs

Ce poids romain en bronze a été trouvé à Feurs[18] en 1525. Daté du IIe ou IIIe siècle[22], il a appartenu à M. de la Mure, de Montbrison ; puis à l'abbé Campion de Tersan[n 2] ; il passe ensuite dans la première collection Durand[n 3], qui devient la propriété du musée du Louvre en 1825. L'abbé Jean-François Diguet a écrit en 1707 une monographie inédite sur la ville de Feurs, dans laquelle le médecin Duverney a porté en marge la mention suivante : « le poids romain […] qui se voyait chez le châtelain de Feurs, était de 7 livres 3 quarts ou 10 livres romaines ». Selon La Mure il pesait 7 livres et demie, poids de roi. Villefosse lui donne un poids de 3,081 kg. Il porte sur un côté une inscription incrustée en argent[23] :

DEAE • SEG • F
P • X

L'interprétation du « SEG » fait controverse. La Mure[24], Jacob Spon[25] et Auguste Bernard[26] y voient l'abréviation du nom des « Seg(usiavi) » ; Orelli[27] et l'abbé Roux[28] le transcrivent du nom de la déesse « Deae Seg(etiae) ».
Villefosse pense que cette dernière transcription est confirmée par la plaque gravée trouvée à Bussy-Albieux puisque celle-ci « nous fournit en toutes lettres le nom divin inscrit en abrégé sur le poids du Louvre ». D'où on a la transcription[29] :

Deae Seg(etae) F(ori)
P(ondus) X

soit, traduit :

à la déesse Segeta de Feurs
poids dix (livres)[18],[29]

dix livres correspondant à 3,81 kg[18].

L'inscription de Bussy-Albieux

Bussy-Albieux est à 23 km au nord-ouest du site d'Aquis Segete. Un site de cette commune a livré une plaque gravée (maintenant au musée de la Diana) mentionnant en deuxième ligne[18] :

DEAE SEGETAE

La déesse Segeta[modifier | modifier le code]

Originellement, Segeta a vraisemblablement été la déesse tutélaire des Segusiavi (« les victorieux »), dont Forum Segusiavorum (Feurs) est la ville principale pendant les temps gallo-romains. La linguistique suggère qu'elle a pu être invoquée en tant que déesse martiale, pour la protection et pour assurer la victoire lors de guerres. L'archéologie à Sceaux (Aquis Segeste) et à Moingt l'associe avec les eaux thermales et suggère qu'elle présidait aux eaux curatives et était aussi invoquée pour la guérison. La mythologie comparée incite à penser que Segeta était similaire à la Segesta/Segetia ou Segeste romaine,une déesse mineure agricole protégeant les récoltes et amenant la prospérité. Cet ensemble de considérations rappelle que les fonctions d'un dieu ou d'une déesse peuvent changer selon l'époque, le lieu et les besoins des populations[22],[30].

Aquis Segete sur la table de Peutinger (section 1 : Gaule narbonnaise et Nemausus)
Symbole de la table de Peutinger utilisé pour les sites thermaux (le nombre d'ouvertures varie).

Mention de la cité sur la table de Peutinger[modifier | modifier le code]

Moingt apparaît dans la table de Peutinger sous le nom Aquis Segete[31],[32], connu aussi comme Aquae Segetae (ne pas confondre avec Aquis Segeste près de Sceaux-du-Gâtinais dans le Loiret, autre haut-lieu similaire). Ce site est sur la voie antique reliant Forum Segusiavorum (Feurs) à Segodunum (Rodez) — une voie fort importante qui relie Lyon à l'Aquitaine.

J.-F. Bradu fait remarquer que sur la table de Peutinger figurent cinq stations thermales en Gaule, représentées par le sigle ci-contre mais avec plus ou moins d'ouvertures selon leur importance. Les deux plus grandes, représentées avec 8 ouvertures, sont Aquae SegesteSceaux) et Aquis Calidis (Vichy). Les deux sites représentés avec 7 ouvertures sont Aquis Borgonis (Bourbon-l'Archambault) et Aquis Segete (Moingt). Aquis Nisinaeï (Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre) n'a que 6 ouvertures[33].

Histoire du site[modifier | modifier le code]

Époque gauloise[modifier | modifier le code]

Le nom suggère une occupation antérieure à l'époque gallo-romaine : la déesse Segeta est une des nombreux dieux et déesses celtiques. De plus, les vestiges d'occupation gauloise sont nombreux dans les environs. Noter l'existence de Chézieux[34] à 3 km au sud-est (sur Saint-Romain-le-Puy[1]), l'un des quatre[n 4] habitats de plaine ségusiaves de La Tène finale[3], fouillé en 2000-2001[34], 2009 et plusieurs fois auparavant[35]. Également Précieux[36] à 6 km à l'est[1], où l'on trouve le silex de Ruffieux (voir l'article « Précieux », section « Géologie » et section « Préhistoire ») et où les abords de la Curraize ont fourni des indices de l'existence de nombreux sites, qui n'ont pas (encore) été étudiés — ces gisements potentiels couvrent toutes les époques, avec une prépondérance pour l'âge du bronze mais aussi des périodes peu représentées jusqu'à présent dans la plaine du Forez ; parmi celles-ci, le campaniforme et l'antiquité tardive (monnaie de l'empereur Magnence, milieu du IVe siècle et céramique sigillée luisante)[36].

Cependant, aucun artéfact gaulois n'a été retrouvé sur le site même d'Aquis Segete[34].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Vallat souligne que Aquis Segete — de même que Feurs, c'est-à-dire Forum Segusiavorum — est créée par les romains[4].

Les Ier et IIe siècles sont la période faste de l'agglomération antique[34].

Puis celle ci est abandonnée vers le milieu du IIIe siècle[34] et le site semble oublié pendant plusieurs siècles.


Les occupations ultérieures[modifier | modifier le code]

À partir du XIe siècle le site fait partie d'une seigneurie féodale et un bourg, alors appelé Modonium, Modonio, Modonii[34], se construit sur les ruines des monuments antiques[38].

Au cours du XIIIe siècle, à proximité de la cité moyenâgeuse édifiée sur les ruines des monuments antiques, l'abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu achète à des laïcs la « seigneurie du Palais », qui se résume essentiellement à une grange dîmière comportant des vignes pour moitié. Ce même XIIIe siècle[34], l'abbaye construit à l'emplacement des thermes[38] un prieuré qui a le statut de « grange dîmière » jusqu'à la Révolution[34]. Au XIVe siècle une chapelle, dédiée à Sainte-Eugénie, y est adjointe[38]. La première mention connue de l'église (Sainte-Eugénie) date de 1340 ; le nom « Sainte-Eugénie » est mentionné en 1553 et 1671[34]. Après la révolution, les bâtiments sont occupés par des religieuses clarisses chassées de leur monastère du centre de Montbrison. Puis, en 1851, le prieuré est occupé par un atelier de tissage qui ne perdure que quelques années. Il devient ensuite une maison d'habitation[38].

Chapelle Sainte-Eugénie et bâtiments conventuels

Les bâtiments sont abandonnés et tombent en ruine au cours du XXe siècle[39]. En 2016, d'importants travaux engagés par la ville de Montbrison permettent de restaurer la chapelle et reconstruire l’aumônerie qui y est accolée[40].

Lieux souvent mentionnés :

Clos Saint-Julien, auparavant clos Vissaguet[41]

Il inclut l'église Saint-Julien, qui se trouve à 350 m au sud-est de la chapelle Sainte-Eugénie[42]

Durand en parle lors de la séance précédant celle de la ref, à voir.

Ce clos est au nord et à l'est des fossés du château, qui eux-mêmes ont peut-être été creusés sur l'emplacement de constructions antiques : en 1886 le clos est encore limité au nord par l'ancien chemin dit de Saint-Maurice qui le sépare d'un terrain occupé autrefois par l'église Saint-Maurice et son cimetière. En 1885 ou 1886, le défoncement superficiel du terrain Vissaguet sur 12 000 m en vue d'y planter une vigne, a mis au jours des vestiges sur presque toute sa surface[43] : pavements en mosaïques de cubes en basalte et en verre de plusieurs nuances de bleu, débris d'enduits peints de plusieurs couleurs, briques d'hypocauste, tuiles, fragments de poteries fines et de verrerie… indiquent une habitation luxueuse[44]. Plus à l'est, un grand groupe de constructions se présente comme un parallélépipède qui n'a été fouillé à l'époque que sur 4 000 m2. Au centre se trouve une grande cour bptdée sur trois côtés par des salles carrées ou rectangulaires. Les murailles du pourtour sont parfois très épaisses et construites de façon soignée en moellons de granite appareillés assez régulièrement. Les murailles intérieures sont épaisses d'environ 50 cm et se présentent comme peu soignées, mais il semble qu'elles étaient recouvertes de stuc peint de motifs variés et de quelques placages et moulures de marbre[44].

L'aire des bâtiments était formée principalement d'un pavement en opus signinum composé de chaux vive, granit et brique pilés. Mais quelques pièces ont en plus des morceaux assez gros de marbre, peut-être récupéré de bâtiments plus anciens. D'autres pièces ont un dallage en carreaux noirs, blancs ou de couleur brique, en schiste ou en calcaire lithographique (voir Micrite)[45].

Les salles étaient chauffées par hypocauste et raccordées à un égout[45].

L'ensemble de ce bâtiment était entouré d'un grand nombre de vestiges d'animaux : chevaux, boeufs, sangliers, porcs et moutons, pour la plupart des variétés qui ont disparu du pays. Avec ces os se trouvaient un grand nombre de vestiges de poteries de toutes natures[n 5]. Comme la culture dans le pays est traditionnellement peu profonde, l'éparpillement est resté relativement faible et un certain nombre de ces poteries ont pu être reconstituées. Ces poteries et ces animaux indiqueraient moins un édifice public qu'une vaste habitation privée ou une hôtellerie[45].

Recherches et fouilles[modifier | modifier le code]

Les fouilles depuis le XIXe siècle ont mis au jour nombre d'artéfacts et de structures ; il existait bel et bien une ville à Moingt. Mais les questions remontent à plusieurs siècles.

  • 1674 : le chanoine La Mure (Histoire universelle et ecclésiastique du païs de Forez, Lyon, 1674) signale l’origine antique des murs de St-Eugénie et y voit un temple de Cérès[46].
  • 1876 : l'architecte J.-B. Dulac, chargé des travaux de transformation des bâtiments, met en évidence l'existence des thermes et en dresse le premier état des lieux[47].
  • De 1878 à 1888 Thomas Rochigneux, de la Société de la Diana, fait des fouilles et recueille des vestiges : plaques, moulures, stucs, enduits peints, ossements, pièces de monnaie et même des inscriptions ; il découvre aussi un aqueduc voûté[46].
  • 1882 : le théâtre est sommairement fouillé[47].

L'ancien village de Moingt est connu de longue date pour ses sources thermales[47]

et d'abondantes découvertes de substructions monumentales et de fragments de décors en marbre[47]. Dès le milieu du 19e siècle, le site est identifié par Vincent Durand à l'antique station thermale d´Aquae Segetae figurée sur la table de Peutinger, le long d´une des branches d'Aquitaine[47].

  • 1950 : fouilles de G. Brassard dans le clos Saint Julien[46].
  • 1970 : synthèse de J. Renaud[46].
  • 1976 : synthèse de J-P Grand[46].
  • années 1980 : projet de mise en valeur des vestiges gallo-romains[46].
  • 1981 : le théâtre est classé monument historique[46].
  • 1990 : les Thermes sont classés «au titre des monuments historiques» (arrêté du 6 septembre) [46].
  • 1991: une première évaluation archéologique est publiée dans La revue du centre de la France, tome 30[46].
  • 1991-1992 : fouilles du clos Sainte-Eugénie[47],[48], sondages effectués en 1992 au 15 av Thermale par le GRAL[46], sondages et opérations d'évaluation d’O. Blin, C.L Barrier, P. Thirion[46].
  • 2005[46] ou 2007 : fouilles préventives / sondages avant la réalisation d'un bassin d'orage au nord-est des thermes antiques[18].
  • 2007 : la fouille au nord du bâtiment des thermes (rapport de Th. Argant) révèle une activité artisanale[46]
  • hiver 2009-2010 : fouilles préventives (dirigées par Mme le Nezet) avant la construction d'une villa au 6 rue Neuve[18] : découverte d'une rue et d’un îlot d’habitation (5 bâtiments) daté des Modèle:S mii-, IIe et début du IIIe siècles.[46],[49].
  • 2016 : sondages réalisés dans le "Clos Vissaguet"[18] (Eric Thévenin)[46] ; fouilles de sauvetage avant l'aménagement d’une gendarmerie rue du Repos[50]
  • 2015-2017 : une quinzaine de chercheurs collaborent dans un projet collectif de recherche (PCR) sur le sujet des « Habitats agglomérés en pays ségusiave : les formes du fait urbain dans la cité ségusiave du Ier au IIIe siècle apr. J.‑C. ». L'intention est de reprendre la documentation existante (encore en grande partie inédite) issue d’opérations récentes sur les sites de La Pacaudière, Roanne, Feurs, Moingt, Chézieu (sur Saint-Romain-le-Puy) et Usson[51],[n 6].

Description[modifier | modifier le code]

Le site du clos Sainte-Eugénie (donc hormis les vestiges environnants, notamment ceux du bourg) couvre environ 15 ha, comprenant essentiellement des édifices publics qui forment un vaste ensemble cultuel et thermal, sanctuaire inclus[47].

Deux sources d'eau minérale se trouvent sur le site[34].

L'architecte et historien Jean-Claude Golvin, spécialiste des reconstitutions de sites antiques, a réalisé en 2013 une remarquable aquarelle montrant Aquis Segete basée le plus précisément possible sur les découvertes archéologiques jusqu'à cette date. Il y dépeint un habitat dense entourant le quadrilatère des thermes et du temple, longeant la voie antique sur le côté Est du site[52].

La ville antique[modifier | modifier le code]

Une inscription découverte en 1878 près des anciens thermes indique un culte à l'empereur et prouve l'existence d’un sanctuaire[18] :

« L PRISCO
INI AVG
VSI »

Vincent Durand en donne la lecture suivante[18] :

« (Tiberio Jv)l(io) prisco
(Flam)ini avg(vsti)
(Civitas Seg)vsi
(avorvm pvblice) »

Traduction :

« À Tiberius Julius Priscus,
Prêtre d’Auguste
La cité des Ségusiaves[18] »

Les thermes[modifier | modifier le code]

La partie des vestiges conservée en élévation forme un bâtiment allongé de 59 × 12 m[47] ; la chapelle Sainte-Eugénie construite plusieurs siècles après se trouve à l'extrémité ouest[47]. La partie connue de l'emprise générale couvre 1 488 m2[47] mais atteint peut-être 1 850 m2 avec les vestiges enfouis sous la route[47].

Les fouilles ont mis au jour l'hypocauste, des bassins et des ouvertures diverses dans les parties en élévation[47].

Le théâtre gallo-romain[modifier | modifier le code]

Le théâtre mixte antique (ruiné) est construit au Ier siècle.

Il est à environ 400 m au sud-ouest des thermes, vers le cul-de-sac de l'allée de Monplaisir. (vu les coordonnées données pour la location de la prise de photos)


Habitat[modifier | modifier le code]

6 rue Neuve[49]

Impasse du 8 Mai : pas d'infrastructures antiques ni médiévales ; semble donc être uniquement voué à une activité agricole, comme l’atteste le cadastre napoléonien, au moins depuis la fin du XVIII[53].

Protection[modifier | modifier le code]

Le théâtre mixte antique est classé monument historique le [54].

La chapelle et les bâtiments du prieuré sont classés au titre des monuments historiques le [55].

Dans https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/presentation-de-la-commune-de-moingt-associee-a-montbrison/b812df15-1d0b-4b2b-b624-dfca8c9a9079 :

Plans, notes et références[modifier | modifier le code]

Plans[modifier | modifier le code]

Valette 2011 donne plusieurs plans et photos, dont :

  • Plan d'Aquae Segetae (Moingt), d'après J.-P. Grand, 1976 (fig. 9, p. 18)
  • Plan de Forum Segusiavorum, d'après Valette 1999[56] (fig. 3, p. 7)
  • Les sites gallo-romains dans les environs proches de Feurs (Aquis Segete / Moingt-Montbrison est hors carte), d'après Lavendhomme 1997, Carte archéologique de la Loire (fig. 6, p. 11)
  • Carte des sites de la fin du Ier siècle av. J.-C. dans le département, d'après Lavendhomme 1997, Carte archéologique de la Loire (fig. 7, p. 12)
  • Typologie des sites découverts dans le lit majeur de la Loire entre Andrézieux et Montrond et établie selon le mobilier archéologique, d'après J. Verrier 2001 (fig. 8, p. 14)
  • Carte des trésors du IIIe s., d'après Lavendhomme 1997, Carte archéologique de la Loire (fig. 11, p. 26)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. D'autres inscriptions votives ont été trouvées dans le village de Moingt, reproduites dans Villefosse 1889, p. 410 :
    • Iulio Prisco flamini Augusti Segusiavorum publice… (voir Holder (Alfred Holder (en) ?), t. II, col. 1454. Cité dans Dufour 1946 / 2006, p. 577).
    • Nerva Caesat Aufustus Pontifex maximus… (voir A. Bernard, Description du pays des Ségusiaves, p. 89. Cité dans Dufour 1946 / 2006, p. 577).
    Et une autre sur une borne milliaire :
    • Imperatori Caesari Caio Julio Veri… leuga CIII (voir A. Bernard, Description du pays des Ségusiaves, supplément. Cité dans Dufour 1946 / 2006, p. 576).
  2. La collection de l'abbé de Tersan (Charles-Philippe Campion de Tersan, 1737-1819) est mise en vente par Grivaud de la Vincelle. Voir [La Vincelle 1819] Grivaud de la Vincelle, Catalogue des objets d'antiquité et de curiosité, qui composaient le cabinet de feu M. l'abbé Campion de Tersan… dont la vente publique aura lieu le lundi 8 novembre 1819, et jours suivans… à l'Abbaye-aux-bois…, Paris, impr. Nouzou, , 140 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 26, no 200.
  3. Pour la collection Durand, voir [Detrez 2014] Louise Detrez, « Edme Antoine Durand (1768-1835) : un bâtisseur de collections » (dossier), Les Cahiers de l'école du Louvre, no 4,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  4. Les quatre habitats de plaine ségusiaves de la Tène finale sont Feurs, Goincet (18 km au nord, sur Poncins), Chézieu (sur Saint-Romain-le-Puy) et Roanne ; plus trois oppida : Essabois à Chambles, Crêt-Châtelard à Saint-Marcel-de-Félines et Joeuvre à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Voir Lavendhomme 1997, préface (lien de présentation).
  5. Autour du grand bâtiment du clos Vissaguet, ont été trouvés de gros vases à panse ronde ; de rares amphores ; des coquelles à trois pieds ; des vases en forme de buires au col étroit et aux lèvres curieusement plissées — l'un d'eux semble avoir été muni d'un couvercle à charnière — ; des cruches aux anses couvertes de feuillages palmés ou pennées, de fleurs radiées, etc., imprimés par poinçon , des terrines aux formes élégantes ; des urnes à couverte micacée ; coupes à reflets métalliques ornées d'enroulement végétaux ou de dessins à la roulette ; poteries samiennes (bols, tasses et assiettes) dont plusieurs sont décorées de sujets en relief (personnages, rinceaux, chasses, etc) (Rochigneux 1886, p. 311-312).
  6. Les participants au PCR « Habitats agglomérés en pays ségusiave : les formes du fait urbain dans la cité ségusiave du Ier au IIIe siècle apr. J.‑C. » sont Thierry Argant (Éveha), Philippe Bet (Inrap), Sylvie Bocquet (Inrap), Hervé Delhoofs (Éveha), François Dumoulin (SRA), François Eschbach (Archeodunum), Daniel Frascone (Inrap), Sébastien Freudiger (Archeodunum), Monique Le Nézet-Célestin (retraitée de l'Inrap), Jean-Marc Lurol (Inrap), Severine Mayoud (ancienne responsable d’opérations à Archeodunum, actuellement en disponibilité), Sylvain Motte (Inrap), Sophie Nourissat (Inrap), Éric Thévenin (Inrap), Brigitte Mortagne-Thévenin (Inrap) et Christine Vermeulen (Inrap). Voir Dumoulin et al. 2015.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Aquis Segete de Moingt, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  2. « Les anciens bâtiments conventuels, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
    La vue "caméra de rue mobile" ("street view") de Google maps montre le paysage le long de la plupart des routes circulables en voiture. Depuis la carte, elle est accessible par l'icône représentant une silhouette, sous la barre verticale du zoom en bas à droite de l'écran : cliquer dessus avec la touche gauche de la souris et maintenir la touche enfoncée, puis l'amener sur la carte : les routes parcourues par la caméra s'éclairent en bleu. Placer l'icône sur un trait bleu (= une route), relâcher le bouton de souris ; la vue en caméra de rue apparaît. Tourner la vue en cliquant sur la fenêtre et en faisant glisser à gauche ou à droite de l'écran. On peut faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en cliquant sur un trait bleu dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre.
  3. a et b [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Loire, 42, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 305 p. (présentation en ligne), préface.
  4. a et b [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4,‎ , p. 187-199 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  5. Thierry Monnet, « Présentation de la commune de Moingt (associée à Montbrison) », Dossier no IA42001387, sur patrimoine.auvergnerhonealpes.fr, Service Régional d'Archéologie Rhône-Alpes (consulté en ).
  6. a b et c Lavendhomme 1997, p. 132.
  7. a et b [Antoine 1883] M. Antoine, Histoire du Forez de l'époque gauloise à nos jours, Saint-Étienne, libr. Chevalier / impr. Theolier & Cie, , 245 p., sur gallica (lire en ligne), p. 19.
  8. a et b « Partie Est de la section 1 de la carte de Peutinger, représentant entre autres Aquis Segete (Moingt, au centre, légèrement décalé vers la droite) et Foro Segustiavoro (Feurs, à droite de Aquis Segete) », sur euratlas.net (consulté en ).
  9. « Confluence de la Loise avec la Loire » sur Géoportail.
  10. [Valette & Guichard 1991] Paul Valette et Vincent Guichard, « Le forum gallo-romain de Feurs (Loire) », Gallia, t. 48,‎ , p. 109-164 (voir p. 110) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  11. Lavendhomme 1997, p. 132.
  12. [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p.,‎ , p. 3 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr).
  13. Lavendhomme 1997, p. 138.
  14. a b et c « La voie Bolène », sur moingt-antique.fr (consulté en ).
  15. Blin, Le Barrier & Thirion 1991, p. 179.
  16. [Dumasy 1974] Françoise Dumasy, « Les théâtres ruraux des Carnutes et des Sénons : leur implantation et leurs rapports avec la Civitas », Revue archéologique du Centre de la France, t. 13, nos 3-4,‎ , p. 195-218 (voir p. 212) (lire en ligne [sur persee]).
  17. Dumasy 1974, p. 211.
  18. a b c d e f g h i j et k « La ville antique », sur moingt-antique.fr (consulté en ). Dont photos du poids de dix livres de Feurs, de la plaque de Bussy-Albieux, de l'inscription de Moingt et de la borne leugaire de Moingt.
  19. [Villefosse 1889] Antoine Héron de Villefosse, « Notice sur quelques inscriptions antiques du Forez », dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, impr. A. Waltener et Cie, , 451 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 410. Cité dans Dufour 1946 / 2006, p. 577.
  20. Alfred Holder (en) ? t. II, col. 1441. Cité dans Dufour 1946 / 2006, p. 577.
  21. Dufour 1946 / 2006, p. 577.
  22. a et b [Beck 2009] (en) Noémie Beck, Goddesses in Celtic Religion. Cult and Mythology: A Comparative Study of Ancient Ireland, Britain and Gaul (thèse de doctorat d'Études Anglophones, Neil Davie et Daithi O'Hogain dir.), Université Lumière Lyon 2 / University College of Dublin, , 245 p., sur theses.univ-lyon2.fr (lire en ligne), « III (« Gallo-British War-Goddesses? »), sous-chapitre D (« Divine Goddess-Names related to Protection and War »), section 3 (« Goddesses of Victory »), sous-section a (« Segeta (‘Victory’ ») », p. 125.
  23. [Villefosse 1889] Antoine Héron de Villefosse, « Notice sur quelques inscriptions antiques du Forez », dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, La Diana / impr. A. Waltener & Cie, , 451 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 405-411 (voir p. 405). Cité dans [Rémy 1978] Bernard Rémy, « Une monnaie de Micipsa à Feurs », dans Mélanges en l'honneur de Étienne Fournial, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Annales de l'unité d'enseignement et de recherche des lettre et sciences humaines de l'université de Saint-Étienne » (no 1), , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 301-303 (voir p. 303).
  24. [La Mure 1674] Jean-Marie de La Mure, Histoire universelle, civile et ecclésiastique du pays de Forez, Lyon, chez Jean Poisvel, , 483 p. (lire en ligne), p. 85. Cité dans Villefosse 1889, p. 406, note 2.
  25. [Spon 1673] Jacob Spon, Recherche des antiquités et curiosités de la ville de Lyon, Lyon, impr. Jacques Faeton, , 234 p., sur gallica (lire en ligne), p. 36-37. Et le même, édit. L. Renier, p. 41 (cités dans Villefosse 1889, p. 406, note 3, de même que le suivant) ;
    [Spon 1676] (fr + la) Jacob Spon, Ignotorum atque obscurorum quorundam deorum arae, Lyon, impr. Jacon Faeton, , 119 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 62.
    [Spon 1685] (la) Jacob Spon, Miscellanea eruditae antiquitatis, Lyon, Somptibus Fratrum Huguetan & Soc., , sur books.google.fr (résumé, lire en ligne). Villefosse commente que « L'inscription est très inexactement reproduite », peut-être parce que le « F. » est supposé être sur la même ligne que le « SEG » ?
    Il précise aussi que Raffaello Fabretti (Inscriptions antiques, p. 527, n° 373) la donne d'après Spon.
  26. [Bernard 1835] Auguste Bernard, Histoire du Forez, vol. 1 (2 vol.), Montbrison, impr. Bernard Aîné, , 346 p. + preuves 42, sur books.google.fr (lire en ligne), p. 6-7 ;
    [Bernard 1846] Auguste Bernard, Mémoire sur les origines du Lyonnais (dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. XVIII), Paris, impr. E. Duverger, , 127 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 45 ;
    [Bernard 1858] Auguste Bernard, Description du pays des Ségusiaves (+ suppléments), Paris, libr. Dumoulin, , 171 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 12.
    Cités dans Villefosse 1889, p. 406.
  27. Orelli, no 2044 (vol. 1, p. 357 et vol. 2, p. 470. Cité dans Villefosse 1889, p. 406, note 5. Villefosse précise qu'Orelli hésite cependant entre les deux transcriptions.
  28. Abbé Joseph Roux, Recherches sur le Forum Segusiavorum, p. 67. Cité dans
  29. a et b Villefosse 1889, p. 406.
  30. [Nony 1979 / 1982] Daniel Nony, « À la recherche de Segeta » (séance du 23 mai 1979), Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France « 1978-1979 »,‎ , p. 244-246 (lire en ligne [sur persee]).
  31. « Aquis Segete ou Aquae Segetae », extrait de la carte de Peutinger, section 1 : Gaule narbonnaise et Nemausus, sur euratlas.net (consulté en )
  32. [Blin et Thirion 1991] Olivier Blin (responsable d'opération) et Philippe Thirion, « Montbrison – Sainte Eugénie » (fouille préventive d'urgence), AdlFI,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 1.
    Note : Blin et Thirion donnent l'église comme située le long de la voie d'Aquitaine (Via Aquitania), ce qui n'est pas exact : cette voie passe à la pointe extrême-sud du Massif Central et relie Narbonne à Toulouse et Bordeaux.
  33. Jean-François Bradu, « Aquae Segetae sur la Table de Peutinger », sur jfbradu.free.fr (consulté en ).
  34. a b c d e f g h i et j « Histoire du site des thermes », sur moingt-antique.fr (consulté en ).
  35. « Saint-Romain-le-Puy », sur archeogral-loire.asso.fr, Groupe de recherches archéologiques de la Loire (consulté en ).
  36. a et b « Précieux », sur archeogral-loire.asso.fr, Groupe de recherches archéologiques de la Loire (consulté en ).
  37. a et b [Rochigneux 1886] M. Rochigneux, « Découvertes archéologiques à Moingt », Bulletin de la Diana, t. 3, avril-juillet,‎ , p. 308-317 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  38. a b c et d Joseph Barou, « 1851 : les métiers battent à Sainte-Eugénie de Moingt », sur forezhistoire.free.fr, (consulté en ).
  39. « A (la) Sainte-Eugénie, tout est fini ? », sur forez-info.com, (consulté en ).
  40. Louis Thubert, « Sainte-Eugénie se redresse », L'Essor, (consulté en ).
  41. Thévenin 2016, paragr. 1.
  42. « Rue Saint-Julien à Moingt-Montbrison, carte », sur google.fr/maps (consulté en ).
  43. [Rochigneux 1886] Th. Rochigneux, « Découvertes archéologiques à Moind » (lu à la réunion du 14 septembre 1886), Bulletin de la Diana, t. 3, no 8,‎ , p. 308-317 (voir p. 309) (lire en ligne [sur gallica]).
  44. a et b Rochigneux 1886, p. 310.
  45. a b et c Rochigneux 1886, p. 311.
  46. a b c d e f g h i j k l m n et o « Historique des recherches », sur moingt-antique.fr (consulté en ).
  47. a b c d e f g h i j k et l [Guibaud & Monnet 2006-2013] Caroline Guibaud et Thierry Monnet, « Site archéologique de Sainte-Eugénie », dossier no IA42003623, sur patrimoine.auvergnerhonealpes.fr, 2006 (enquête) - 2013 (dernière mise à jour) (consulté en ).
  48. Blin et Thirion 1991, paragr. 3.
  49. a et b [Le Nézet-Célestin 2009] Monique Le Nézet-Célestin (responsable d'opération), « Montbrison-Moingt – 6 rue Neuve » (notice archéologique, fouille préventive), ADLFI. Archéologie de la France - Informations,‎ (ISSN 2114-0502, DOI 10.4000/adlfi.3376, lire en ligne, consulté en ).
  50. [Thévenin 2016] Éric Thévenin (responsable d'opération), « Montbrison – Rue du Repos » (Opération préventive de diagnostic), AdlFI,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  51. [Dumoulin et al. 2015] François Dumoulin (responsable d'opération) et al., « Habitats agglomérés en pays ségusiave : les formes du fait urbain dans la cité ségusiave du Ier au IIIe siècle apr. J.‑C. » (Projet collectif de recherche), ADLFI. Archéologie de la France - Informations,‎ (lire en ligne, consulté en ).
  52. [Golvin 2013] Jean-Claude Golvin, « Restitution d'Aquae Segetae, aquarelle », dans Jean-Claude Golvin et Catherine Salles, Le théâtre romain et ses spectacles (aquarelle réalisée à l'occasion de l'exposition « Aquae Segetae, une étape en pays ségusiave », 2013), Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , sur moingt-antique.fr (lire en ligne), p. 85.
  53. [Bouvier 2008] Alegria Bouvier, « Montbrison-Moingt – Impasse du 8 Mai » (notice archéologique, Opération de diagnostic), ADLFI. Archéologie de la France - Informations,‎ (lire en ligne, consulté en ).
  54. « Théâtre mixte gallo-romain », notice no PA00117531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  55. « Chapelle Sainte-Eugénie, à Moingt », notice no PA00117518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. [Valette 1999] Paul Valette, Forum Segusiavorum. Le cadre urbain d'une ville antique (Ier s. - IIIe s.), Paris, diff. De Boccard, coll. « Mémoires de la Société des amis de Jacob Spon », , 244 p. (ISBN 2-909142-03-5, EAN 9782909142036, ISSN 1159-4322).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Argant et al. 2007] Thierry Argant, Catherine Argant, Julien Bohny, Guillaume Maza, Bertrand Moulin et Laudine Robin, Montbrison-Moingt, Avenue thermale. Bassin de rétention des eaux pluviales - Panorama, vol. I/III : Textes (Rapport d'Opération d'Archéologie Préventive), Archeodunum SA / D.R.A.C. Rhône-Alpes – Service Régional de l'Archéologie Syndicat Intercommunal Montbrisonnais pour l'Environnement, les Loisirs et le Tourisme (simelet), , 141 p. (lire en ligne [PDF] sur archeodunum.ch), p. 33, section "Les sources thermales".
  • [Blin, Le Barrier & Thirion 1991] Olivier Blin, Christian Le Barrier et Philippe Thirion, « Les thermes d'Aquae Segetae, Montbrison-Moingt (Loire) : première évaluation archéologique », Revue archéologique du Centre de la France, no 30,‎ , p. 179-188 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Dufour 1946 / 2006] Jean-Étienne Dufour et Marguerite Gonon, Dictionnaire topographique du département de la Loire [« Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire »], Mâcon, impr. Protat frères, (réimpr. 2006, publications de l'université de Rennes), 1184 p., sur books.google.fr (OCLC 406721067, lire en ligne), p. 575-577. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Durand 1872] Vincent Durand, « Aquae Segetae et la voie Bolène en Forez », Recueil de mémoires et documents sur le Forez, Société de la Diana, t. 2,‎ , p. 103-135 (lire en ligne [sur gallica]).
  • [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4,‎ , p. 187-199 (lire en ligne [sur persee]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Valette 2011] Paul Valette, « Le Forez avant le Forez. Le temps des Ségusiaves » (conférence du 13 novembre 2015 à La Diana), Cahier de Village de Forez, série Printemps de l'Histoire no 86 « Contributions à l'histoire du Forez »,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Villefosse 1889] Antoine Héron de Villefosse, « Notice sur quelques inscriptions antiques du Forez », dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, La Diana / impr. A. Waltener & Cie, , 451 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 405-411. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • J. Verrier, Sondages pratiqués 15 avenue Thermale à Moingt, commune de Montbrison, Bulletin du GRAL, n° 4, 1993, p. 1-46. Cité dans Valette 2011, p. 15.

Articles connexes[modifier | modifier le code]


tumulus brouillon[modifier | modifier le code]

Tumulus de Vielle-Aubagnan

[1]

http://www.archeolandes.com/documents/0megalith40.pdf

Ces inscriptions difficiles à déchiffrer furent par la suite interprétées comme des patronymes.( anbailku, anbaikar, anbaikar, binbaikar selon les différents spécialistes sur la première, et betiteen, jtiteeki, jkutiteegi sur la seconde)[2].

La deuxième coupelle, plus petite et très fragmentaire, était par ailleurs décorée dans sa partie centrale d'une tête de lion, et on y distinguait également une jambe humaine et un chien, interprétés comme un chasseur et son lévrier[2].

Il s'agissait là sûrement du tombeau d'un grand chef aquitain ou celtibère, ou du moins d'un personnage important ou un guerrier assez riche pour être détenteur d'objets aussi prestigieux que ces phiales d'argent, indices d'une classe dominante et guerrière[2].

Tout à coté, une urne voisine contenait un fragment de diadème orné en relief et bijoux en bronze.qui fit désigner ces sépultures comme celle d'un roi et d'une reine. Puis la découverte d'autres nombreuses urnes lors de ces fouilles puis plus tard en 1925 fait penser à un cimetière collectif ou tribal[2].

Était il un Aquitain ou un Ibère, et, dans la seconde hypothèse, pourquoi et comment a t-il pu se trouver à Aubagnan, y mourir et s'y faire ensevelir avec armes et bijoux ? S'il s'agit bien d'un chef ibère , cela pourait laisser supposer que ce coin de l'Aquitaine était lui-même une terre ibère où du moins que des Ibères s'y seraient installés[2].

Sauf que la coupe ornée de ces inscriptions peut n'être qu'un objet étranger au pays et venu ici par échange, voire être le fruit d'un butin. On peut supposer qu'avant l'occupation celte et et la conquête romaine, les Aquitains avaient subi réellement l'influence des Ibères d Espagne ( Catalogne ou Navarre ?) et entretenaient des contacts du moins ponctuels avec ce peuple voisin, si ce n'est plus étroitement apparentés.En effet, pourquoi un Aquitain, s'il n'était pas Ibère, se serait-il fait enterrer avec des objets contenant des inscriptions ibériques ?

Xabier Artiagoitia, Patxi Goenaga & Joseba A. Lakarra

[Gorrochategui 2002] Joaquín Gorrochategui, {{Article}} : paramètre « titre » manquant, Anuario Del Seminario De Filología Vasca "Julio De Urquijo" (Annales du séminaire de philologie Basque),‎ , p. 299-301 (présentation en ligne, lire en ligne [PDF] sur ojs.ehu.eus/index.php, consulté en ). , otsailak,

Erramu Boneta : Festschrift for Rudolf P. J. de Rijk, Bilbao, universidad del País Vasco, 2002

Cité dans

Pièce 2

Nos Landes. Vision d'Ensemble sur le Pays Landais.

1927
Mont-de-Marsan
librairie David Chabas 

XII + 374 p.

|ean= 2000085194821 

[3].

Catégories wkmedia : Military equipment of Ancient Iberians Iberian inscriptions Vielle-Tursan

Celtic artefacts in France


Fig. 5. Bijoux adhérant à la cotte de mailles trouvée dans le tumulus 3 de la lande Mesplède, à Aubagnan (Landes). (Nos 1 à 5, d'après Nos Landes.) Musée de Mont-de-Marsan. séparés par des cavités contenant une matière blanche (corail, émail ou bronze) (fîg. 3, 6). Fragment d'axe de fibule en bronze portant de petits disques de même métal (fig. 3, 5).


  1. Hébert 1990, p. 16 du compteur pdf, page de droite (le pdf montre la plupart des pages du document en pages doubles).
  2. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ikerketak
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Voie Bolène[modifier | modifier le code]

La voie Bolène, ou « chemin romieu » au Moyen-Âge est le nom moyenageux d'une voie antique[1] indiquée sur la table de Peutinger qui joint le nord-est et le sud-ouest du Massif Central, passant à Forum Segusiavorum (Feurs, Loire), Ruessio (Saint Paulin, près du Puy-en-Velay, Haute-Loire) et (Rodez, Aveyron). Elle contribue ainsi à relier Lugdunum (Lyon) et le Forez à l'Aquitaine protohistorique et gallo-romaine et à la Narbonnaise.

Voie importante militairement et économiquement, elle a été très fréquentée[2]. Elle fait partie des grands axes qui traversaient les pays des Ségusiaves (Forez), des Vellaves (Velay) et des Gabales (Gévaudan).

Pour Dacko, son inventeur est Auguste Aymard (1808-1889), archiviste départemental, membre de la Société agricole et scientifique de la Haute-Loire et traditionnellement considéré comme le fondateur de l'archéologie vellave[3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La signification du nom « Bolène » est incertaine : voie des « bornes » ou voie des « bœufs » c’est-à-dire des attelages ou voie des « hauteurs »[1] ? Ce toponyme est fréquemment retrouvé sous plusieurs variantes pour désigner des lieux le long de la voie.

Au Moyen-Age, de nombreuses mentions qualifient la Bolène de « chemin romieu »[2]. On trouve aussi le nom de « grand chemin du Forez »

Son début et sa fin[modifier | modifier le code]

Ses points de départ et d'arrivée ne font pas l'unanimité :

Pour son extrémité nord, la prolonger jusqu'à Lyon est la faire empiéter sur la voie Agrippa reliant Lyon à Saintes, une transversale est-ouest que la voie Bolène rejoint à Feurs. Il faut donc prendre Feurs, Forum Segusiavorum, comme son extrémité nord.

Au sud, la carte de Peutinger indique qu'elle va jusqu'à Segodunum (Rodez), où elle rencontre une autre voie importante. Cette autre voie se dirige :

Faute d'indications plus probantes, il semble logique de mener la voie Bolène jusqu'à Segodunum (Rodez).

La voie sur la table de Peutinger[modifier | modifier le code]

La voie est indiquée sur la carte de Peutinger, avec les distances entre les étapes. Les débats sont nombreux sur les valeurs des diverses mesures anciennes, qui de plus varient selon les régions et les époques[8],[n 1].

La carte de Peutinger donne une distance de 9 lieues gauloises entre Forum Segusiavorum (Feurs) et Aquis Segete (Moingt). Du Mesnil, qui donne 2 415 m à la lieue, trouve la distance exacte : 9 x 2 415 = 21 735 m. la distance judiciaire de Montbrison à Usson est de 43 km, dont il faut retrancher la distance de Moingt à Montbrison ; c'est donc encore exact[9].

Les étapes et distances, indiquées en lieues gauloises, sont :



De Lugduno (Lyon) à Furo Segusianaru[n 2], lire Foro Segusianorum (Feurs) : la carte marque « XVI » soit 38,640 km mais si l'on tient compte d'une erreur de scribe (relativement fréquentes dans cette table aussi), en rétablissant le « X » pour le « V » on a alors une distance de « XXI » au lieu de « XVI », ce qui donne la distance exacte : 21 x 2 415 m = 50 715 m[9].

Itinéraire[modifier | modifier le code]

carte[modifier | modifier le code]

La Voie Bolène
La Voie Bolène
F. Segus.
Aqu.Segete
Iciomago
Ruessio
Chaspuzac
Segodunum

Symboles carte[modifier | modifier le code]

wikipédia[modifier | modifier le code]

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C Feurs - Aqu. Segete {{Cartouche route texte|FR|C|8}}

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File:Carte topographique du Massif Central.png

De Forum Segusiavorum / Feurs à Aquis Segete / Moingt[modifier | modifier le code]

F. SEG., Forum Segusiavorum, Feurs

traverse la Loire par un gué[10].

Poncins
  • « la Pierre » selon Faure (probablement le hameau les Pierres) : la voie se tourne vers le sud-ouest et suit le trajet rectiligne repris par la D60 qui fait la limite de commune entre Poncins et Chambéon[10].
Chambéon
  • l'Orme Premier[10], sur la D60 à environ 2 km sud-ouest du bourg[c 1].

Certaines redevances dues au luminaire de Chambéon étaient acquittées, le mercredi des Rogations, à l'Orme de Chambéon, sur le chemin de la Bolène[11]. Chambéon est à 6 km au sud-ouest de Feurs, en rive gauche de la Loire[c 1].

Selon V. Durand, Louis-Pierre Gras faisait arriver la voie à Vizelles, hameau ou lieu-dit de Magneux-Haute-Rive, mais il hésite au-delà. Vincent, lui, la prolonge jusqu'à Feurs mais il reconnaît que les textes sur lesquels il s'appuie la font passer à Cleppé[12], 4,2 km au nord-ouest de Feurs en rive gauche (il s'agit donc probablement d'une autre voie).

Magneux-Haute-Rive
  • La Boulène et la Petite Boulène[10], environ 2 km sud-ouest du bourg[c 2].

Sur le territoire actuel de la commune de Magneux-Haute-Rive, il existait une église Saint-Nicolas de la Bolène, mentionnée dans un pouillé du XVIe siècle sous le nom d'ecclesia de Saint Caliaus parmi les paroisses de l'archiprêtré de Montbrison. C'était un prieuré relevant de Montverdun et bâti au bord de la voie Bolène. En 1893, Vincent Durand dit qu'« il est détruit depuis longtemps et une pièce d'eau avait été établie sur son emplacement qui dépend aujourd'hui de la commune de Magneux-Haute-Rive »[13].

Savigneux et Chalain-le-Comtal
Savigneux et Grézieux-le-Fromental
  • Font-Genty, lieu-dit cité par Faure comme étant lui aussi sur la limite des communes de Savigneux et de Chalain-le-Comtal[10] ; il se trouve en réalité à la limite de communes entre Savigneux et Grézieux-le-Fromental[c 4].
  • La Bolène longeait le terrritoire de Grézieu-le-Fromental où elle est cotée comme limite en 1301 et appelée chemin Romieu en 1674[14]
Savigneux et Moingt-Montbrison
Moingt-Montbrison et Précieux
  • Sainte-Agathe[10] sur la limite de communes entre Moingt et Précieux[c 4].
  • A Champdieu les pèlerins n'étaient plus qu'à une heure de Montbrison où ils entraient après avoir franchi, au Moupas, le ruisseau de Furan, que un pont près duquel s'élevait une recluserie[14].
AQU.SEGETE, Aquis Segete, Moingt

borne milliaire de Moingt, VIIII lieues de Feurs sur la table de Peutinger.

De Aquis Segete / Moingt à Iciomago / Grangeneuve sur Usson-en-Forez[modifier | modifier le code]

À partir de Moingt (Montbrison) jusqu'à Usson-en-Forez, la voie Bolène traverse les monts du Forez[5].

Saint-Romain-le-Puy
Verrier (1998)[16] la fait passer de Treve-Paillet à Chézieu et de Cheyzieux (sic) à Margerie-Chantagret[17],[c 6].
Saint-Georges-Haute-Ville

Sur cette commune la D5 a repris le tracé de la voie Bolène :

  • la Roche, au croisement avec la D107[18] à 800 m au nord-ouest du centre du bourg, sur le cours de la Vidrésonne (affluent de la Curraize)[c 7].
  • les Gravières (selon Faure[18] ; lire les Graviers) : sur le cours de la Curraize, immédiatement à l'ouest du bourg[c 7]
  • Poteau Bleu[18], à l'ouest de la D5 en face du Champ Blanc[c 7]
  • Champ Blanc[18], à l'est de la D5 en face du Poteau Bleu[c 7]
  • Monsupt, où la voie longe la colline de ce hameau[18], toujours suivant la D5.
  • les Peyrons (D5)[19]
Margerie-Chantagret[17]
  • longe le cimetière de Margerie-Chantagret[18] à l'est du bourg[c 6].
  • le Brêt[20], 700 m au sud du bourg[c 6].
Soleymieux
  • le Pont, 650 m à l'est du bourg[c 8] : la voie traverse le cours d'eau la Mare par un gué ; de nos jours il y a là un pont moyenâgeux[20].
Saint-Jean-Soleymieux
  • la Cruzille[20],[c 8]
  • le Queret[20], après quoi elle passe le ruisseau de la Crouzille[c 8]
  • Sauvazoux[20],[c 8]
  • gué du ruisseau de la Gueule d'Enfer, à cheval sur Saint-Jean-Soleymieux et Marols ; de larges pierres y sont encore visibles[18].
Marols
  • le Villard[18] à 1,6 km ouest-nord-ouest de Marols[c 9].
  • la Citre à 2 km au sud-ouest de Marols[c 9]. Vieux prieuré du XIVe siècle ; il y avait là (au Moyen-Âge) une porte fermée la nuit, avec un péage pour le passage de Forez (en Velay?)[21].
Montarcher
  • Pied du Bon Dieu[22], à 1,6 km au nord-est du bourg et à cheval sur un tripoint reliant les communes de Montarcher à l'ouest, Marols au nord-est et Estivareilles au sud[c 10]. Ce lieu est un carrefour avec la voie remontant de Vienne par Saint-Just-sur-Loire et se dirigeant vers l'Auvergne en suivant la crête des monts du Forez[23].

Ensuite la voie se perd dans le bois de Bigorre à 1 135 m d'altitude[22].

Estivareilles
  • entre Montbuzac et la Chabany[22] dans le nord de la commune[c 11].
  • Égarande, 2,75 km nord-ouest d'Estivareilles (equa randa en vieux gaulois, « limite d'eau »)[22].
    Passe l'Andrable au gué d'Égarande[22].
  • au nord du hameau les Villards[24] (voie visible[25]) ; trajet repris par le « GR 765 Ouest » jusqu'à Boulaine sur Usson-en-Forez[c 12].
Apinac
  • le Crozet, pointe nord de la commune[24] (voie visible un peu avant le Crozet[25])[c 12].
ICIOMAGO, sur Usson-en-Forez (Loire)
  • Chalenconnet, au nord d'Usson[24] (voie visible peu après Chalenconnet[25])[c 12].
    Entre Chalanconnet et Boulaine, On peut voir sur environ 7 km les pierres d'une voie large de 2 m à 2,5 m et de grosses pierres posées des deux côtés[25].
  • Boulaine, nord d'Usson[24] (voie visible[25])[c 12].
  • Grangeneuve, probable Icidmago sur la table de Peutinger, lire Iciomago, 500 m au nord d'Usson[24], XVII lieues de Moingt sur la table de Peutinger.
  • Jouanzecq, 3 km au sud-ouest d'Usson[26].

De Iciomago / Grangeneuve sur Usson-en-Forez à Ruessio / Saint-Paulien[modifier | modifier le code]

La voie Bolène devait aller tout droit sur Pontempeyrat. On peut la deviner vers Jouanzecq (commune d'Usson) et, à partir de la cote 905, se diriger vers Pontempeyrat par une descente abrupte en empruntant un petit vallon. Elle rejoint la D. 498 un peu avant l'agglomération[26],[26].
Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire)

Passage de l'Ance

emprunte le chemin de César actuel. Ce chemin a été déblayé sur certains points et il est très praticable jusqu'à Mondoulioux (Mondouilloux)[26].

Beaune-sur-Arzon
Chomelix[26]

Voir aussi : quatre bornes retrouvées ; et fontaine aménagée au croisement de deux voies, entre Breuil sur Chomelix et Mondouilloux sur Beaune-sur-Arzon[27]

RUESSIO, Saint-Paulien (Haute-Loire)

capitale des Vellaves avant le Puy-en-Velay (d'où partait la Via Podiensis)

Château de la Rochelambert sur Saint-Paulien
la voie Bolène est tellement bien conservée dans son état d'origine au voisinage du château de la Roche-Lambert (commune de Saint-Paulien) qu'elle est classée monument historique[28].

De Ruessio / Saint-Paulien à Segodunum / Rodez[modifier | modifier le code]

Chaspuzac

[...]

Saint-Jean-Lachalm
  • carrefour près de Champ Vestri à environ 2,6 km à l'est de Saint-Jean-Lachalm[c 14] : la voie Bolène venant du nord rencontre le chemin de l'Estrade (selon la carte IGN), et tourne sur sa droite (vers l'ouest-sud-ouest) et vers l'Allier. Une borne milliaire s'y trouvait jusqu'en 2018, qui valide le passage de la voie à cet endroit[29].
  • Arzac[29] à 2,3 km sud-sud-ouest de Saint-Jean-Lachalm[c 15]
Alleyras

passage de l'Allier au Pont de Vabres[29],[c 15]
Condate (? voir Condate (Lozère) à Chapeauroux[n 4], 18 km en amont, 10 km à vol d'oiseau)

« Inventaire de quelques vestiges gallo-romains à Alleyras » (présentation de l'hypothèse d’un habitat gallo-romain à Alleyras : découvertes d'objets aux 19e et 20e siècles par des habitants. Ces trouvailes étaient ignorées jusqu'alors bien qu'elles aient été transférées au musée Crozatier du Puy en Velay)[30]

Condate est mentionné sur la table de Peutinger à XII lieues de Revessio (Saint-Paulien) et XXII lieues de Anderitum (Javols), chefs-lieux respectifs des civitates des Vellaves et des Gabales.

De nos jours, la convention veut que le Condate local, lieu de franchissement de l'Allier par la voie Bolène, soit à Chapeauroux[n 4] sur le côté Lozère de la limite de département entre Lozère et Haute-Loire. D'où l'article sur Wikipédia : Condate.

Anderitum, Javols

capitale des Gabales, à XXII lieues de Condate

Ad Silanum

à XVIII lieues de Anderitum

Segodum, lire Segodunum, Rodez

à XXIIII lieues de Ad Silanum (53,5 km)


traversait l'Allier entre Chapeauroux[n 4] et Monistrol-d'Allier[29].

Le passage de l'Allier : un point de contention[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

  • 1868
    • Louis-Pierre Gras, archiviste de la Diana, travaille à une carte des estrades ou voies antiques du Forez[31].
    • L. Chabannes, maire de Vorey, donne aux archives départementales un texte où l'on trouve une des plus anciennes mentions de l'estrade du Puy à Saint-Bonnet[32].
    • M. Aymard : il existait une estrade du Puy à saint-Bonnet, et ce grand chemin offrait dans son parcours diverses ramifications sont plusieurs constituaient, d'après des textes anciens, d'autres estrades. La principale de ces bifurcations était vers les confins du Velay, où elle donnait naissance à deux routes bien distinctes : l'une conduisant directement à Feurs, l'autre allant par Saint-Bonnet à Saint-Rambert[32]. Aymard signale la ligne de continuation de la même route, sous le nom d'Estrade du Puy à Saint-Haond, avec bifurcations sur différents points de son parcours, qui ajoutaient à son importance dans cette partie méridionale du Velay. M. André, archiviste du déprtement de la Lozère, lui a fourni de vieux documents relatant, sous le nom de Bolène, d'autres estrades qui se reliaient à celle-ci confondue, au passage de l'Allier, avec notre voie dite via Bolena allant du Forez en Gévaudan, par Saint-Paulien.

dans le Forez les dénominations des vieilles routes rappellent leurs directions vers le Puy et le souvenir des relations commerciales de jadis entre ce pays et (le nôtre), ainsi que le pèlerinage de Notre-Dame du Puy[31].

De nos jours, la convention veut que le Condate local, lieu de franchissement de l'Allier par la voie Bolène, soit à Chapeauroux[n 4] sur le côté Lozère de la limite de département entre Lozère et Haute-Loire. D'où l'article sur Wikipédia : Condate.

Les divers érudits locaux ne mentionnent aucune trouvaille de vestiges antiques sur Alleyras et Vabres. Pourtant : ruines romaines, tegulae découvertes dans la zone des Sergets, au sud du bourg d'Alleyras et déposées en 1861 au musée Crozatier par Raoul Gazanion. Il existe en ce lieu une légende d'habitat antique, selon l'instituteur d'Alleyras de l'époque. Des débris gallo-romains éfalement sur le chemin du moulin d'Hilaire près du Malaval. Au point de guet à 1072 m d'altitude, ses substructions paraisentantiques, tegulae trouvées. Mickael Savy a recueilli ces dernières années des monnaies anciennes près de Gourlong[30]

Les bornes[modifier | modifier le code]

musée de Feurs, musée de la Diana à Montbrison [33]

borne milliaire de Moingt

Une borne milliaire portant le nom de l'empereur Maximin (235-238)[34] a été trouvée à proximité, au hameau de Grangeneuve sur Saint-Bonnet-le-Château au nord d'Usson ainsi que des monnaies de Trajan, Néron, Domitien[35]

Borne de Mondouilloux

Borne milliaire trouvée à Mondouilloux (3 km au nord-est de Beaune-sur-Arzon[c 13])[26].

Saint-Chély-d'Aubrac

Borne des Enfruts sur Saint-Chély-d'Aubrac, entre Javols (capitale des Gabales) et Rodez[36]

Beaune-sur-Arzon (1853), Vergezac (1864), Chaspuzac (peu avant 1864)[37]

borne de Saint-Jean-Lachalm[38]

Au carrefour de deux chemins ruraux à 2,3 km au nord-est du bourg[39], un morceau de borne milliaire est longtemps resté « caché en pleine vue », servant de socle à une croix de chemin. Marion Dacko la signale dans son inventaire des bornes miliaires en Auvergne comme une borne possible mais ne comprend pas son emplacement. Cette borne marque la 16e lieue depuis Saint-Paulien[40].

Cette borne routière valide le passage de la voie Bolène par Arzac (sur Saint-Jean-Lachalm), Gourlong et Pont de Vabres (ces deux derniers sur Alleyras)[c 15] tel que décrit notamment par Roger Gounot, conservateur du musée Crozatier du Puy en Velay pendant 33 ans et décédé en 1979, et par l'historien Patrick Rossi dans son opuscule « Voie Bolène, Chemin de César. À la recherche de Condate »[29],[41],[42].

Rodez

milliaire de Trébonien Galle et de Volusien (251-253) trouvé vers 1880 dans les ruines de l'église Saint-Vincent de Rodez[36]

Toponymies à replacer[modifier | modifier le code]

« le Pavé » à Courzieu

« la voie romaine » à Tassin et Pollionnay

Les abus[modifier | modifier le code]

pour annoncer les travaux de restauration sur le pont de la Chartreuse à Brives-Charensac (faubourg du Puy-en-Velay côté est), le Conseil régional annonce que le pont est « édifié sur une ancienne voie romaine, connue sous le nom de voie Bolène »[43]. Non. La voie Bolène passe à Chaspuzac[44], 14 km à l'ouest (à vol d'oiseau). Mais d'autres suivent, comme le site monumentum[45]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sur la valeur de la lieue selon les auteurs, du Mesnil (1881, p. 53) fait le récapitulatif suivant :
    • Walkenaër : 2 208 m
    • D'Anville : 2 209,50 m
    • De Caumont : 2 211,16 m
    • De Boissieu : 2 211,50 m
    • Vincent Durand, Guigne, baron de Rostaing : 2222
    • Pistollet de Saint-Ferjeux : 2 415 m
    • Bergier, Du Mesnil : 2 475 m
    Voir les articles « Unités de mesure romaines section « La lieue gauloise » » et « Lieue » pour plus de détails.
  2. La voie de Lyon à Feurs
    par Saint-Irénée, les pont d'Alais, Vaugneray, Saint-Bonnet-le-Froid, Courzieu, Chamousset et Saint-Martin-l'Estrat (du Mesnil 1881, p. 55).
    La voie antique quitte Lyon par la porte d'Aquitaine (aujourd'hui rue de la Favorite, avenue du Point-du-Jour et rue Joliot-Curie (Faure 1997, p. 5),[c1]). Elle se dirige vers l'ouest et le pont d'Alaï (Faure 1997, p. 5),[c2] (sur le ruisseau de Charbonnières à Tassin-la-Demi-Lune), puis Craponne (D489) et Grézieu-la-Varenne (D489 jusqu'au rond-point du Tupinier). À Grézieu se trouve le premier relais (Faure 1997, p. 5). L'urbanisation du grand Lyon a oblitéré toute trace de la voie (Faure 1997, p. 5).
    À L'ouest de Grézieu, elle va presque jusqu'au hameau des Gaches[c3] (toujours sur Grézieu) puis rejoint le Recret (sur Vaugneray) : elle est signalée par un petit panneau lorsqu'elle croise la D24[c4]. Faure la fait passer « près du réservoir d'eau de Vaugneray », puis elle suit le GR89 qui marque la limite de commune entre Vaugneray et Pollionnay jusqu'à Saint-Bonnet-le-Froid (hameau au quadripoint joignant Pollionnay, Vaugneray, Chevinay et Courzieu[c5]) où se trouve un deuxième relais ; Faure indique qu'à Saint-Bonnet-le-Froid les moines de l'abbaye de Savigny fondent au Moyen Age un hospice pour les voyageurs ; et que cette route a été très fréquentée (Faure 1997, p. 5).
    La voie passe de Saint-Bonnet-le-Froid[c5] au col de Malval par la D113, ensuite par la D50 jusque vers les Verchères (Faure 1997, p. 5) et par le GR89 dans le vallon de Longecombe jusqu'aux Hôtelleries (hameau à 300 m au nord de Courzieu) où se trouve un troisième relais (de nos jours une auberge) (Faure 1997, p. 6).
    À Courzieu elle est reprise par la D50 sur environ 350 m puis prend à gauche une petite route prolongée par un chemin de terre pour rejoindre le GR89 au Pavé, jusqu'à la Giraudière où elle traverse la Brévenne par un gué ; puis elle remonte l'autre versant de la vallée vers Brussieu (Faure 1997, p. 6).
    À Brussieu, Faure fait passer la voie antique à la zone industrielle du Pin puis aux Alouettes (Faure 1997, p. 6) (800 m au nord-ouest de Brussieu) ; ensuite la D636 par Le Grand Chemin et les Brosses[c6] jusqu'à Vers le Bois[c7], (Faure 1997, p. 9), chemin de terre jusqu'à la Poste (Faure 1997, p. 8, carte) (sur Saint-Laurent-de-Chamousset)[c8],(Faure 1997, p. 9) ; et 500 m plus loin la Bourdelière (Faure 1997, p. 9). La Poste est, comme son nom l'indique, un ancien relais de poste mentionné comme associé à la Bourdelière par Montaigne en 1581 dans son récit de son voyage en Italie : il passe une nuit à la Bourdelière « où il n'y a que deux maisons » (Michel de Montaigne, Journal de voyage de Michel de Montaigne en Italie, par la Suisse et l'Allemagne en 1580 et 1581 (Nouvelle édition avec des notes par le prof. Alexandre d'Ancona), Castello, impr.-éd. S. Lapi, , sur gallica (lire en ligne), p. 558. Cité dans Faure 1997, p. 9).
    La voie poursuit à Chevaléron, D101 jusqu'à Laprat, chemin de terre pour rejoindre l'ancien lavoir de Saint-Clément-les-Places (au nord du bourg) (Faure 1997, p. 10, carte) et un ruisseau au nom intéressant : le ruisseau du Pont Lyonnais[c9], ainsi que la D101E qui suit le ruisseau pendant plus de 1 km[c9] ; puis c'est le carrefour de Trève Milan où la voie quitte très peu après le département du Rhône pour passer dans celui de la Loire — et la D101E devient la D116. Passage à Bouchala — une ancienne dépendance de la commanderie des templiers de Chazelles-sur-Lyon —, les Roches, le Melly (après quoi la voie quitte la D116 et poursuit le GR89) et le Fay pour arriver à Saint-Martin-Lestra où elle rejoint la D89 (Faure 1997, p. 11).
    Cette route D89 a repris l'ancienne voie jusqu'à Feurs. Mais avant Feurs la voie rejoint la plaine du Forez au hameau le Pavillon. Le Pavillon se trouve à 500 m au sud de Salt-en-Donzy qui est l'ancienne Aquis Salientes, une station thermale ségusiave près de la rivière Loise, où il y avait une source thermale chaude et où ont été trouvés un puits cimenté gallo-romain.
    Le parcours de Lyon à Feurs est rappelé par les noms de Saint-Martin-l'Estra, Saint-Barthélemy-l'Estra, avec la terminaison tirée de stratum, route pavée, chose aplanie et étendue (voir [Antoine 1883] M. Antoine, Histoire du Forez de l'époque gauloise à nos jours, Saint-Étienne, libr. Chevalier / impr. Theolier & Cie, , 245 p., sur gallica (lire en ligne), p. 22-23).
    Cartes
  3. Les quatre habitats de plains ségusiaves de la Tène finale sont Feurs, Goincet (sur Poncins), Chézieu et Roanne ; plus trois oppida : Essabois à Chambles, Crêt-Châtelard à Saint-Marcel-de-Félines et Joeuvre à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Voir Lavendhomme 1997, préface (lien de présentation).
  4. a b c et d Chapeauroux est un hameau à la confluence du Chapeauroux et de l'Allier, dans la pointe nord de la commune de Saint-Bonnet-Laval, proche des communes de Saint-Christophe-d'Allier (à l'ouest) et de Saint-Haon (à l'est).
    Il serait le Condate mentionné sur la table de Peutinger entre Revessio (Saint-Paulien) et Anderitum (Javols), chefs-lieux respectifs des civitates des Vellaves et des Gabales.

Cartes et plans[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chambéon, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  2. « La Boulène et la Petite Boulène sur Magneux-Haute-Rive, carte interactive » sur Géoportail.
  3. « Montazy sur Chalain-le-Comtal, carte interactive » sur Géoportail.
  4. a b et c « Font-Genty entre Savigneux et Grézieux-le-Fromental, la Loge entre Savigneux et Moingt, et Sainte-Agathe entre Moingt et Précieux, carte interactive » sur Géoportail.
  5. « Chézieu sur Saint-Romain-le-Puy, carte interactive » sur Géoportail.
  6. a b et c « Monsupt (Saint-Georges-Haute-Ville) et le Brêt (Margerie-Chantagret), carte interactive » sur Géoportail.
  7. a b c et d « La Roche, les Graviers, Champ Blanc et le Poteau Bleu, le long de la D5 sur Saint-Georges-Haute-Ville, carte interactive » sur Géoportail.
  8. a b c et d « Le Pont, la Cruzille, le Queret et Sauvazoux (Soleymieux), carte interactive » sur Géoportail.
  9. a et b « Le Villard et la Citre sur Marols, carte interactive » sur Géoportail.
  10. « Montarcher, carte interactive » sur Géoportail.
  11. « Monbuzac et la Chabanie sur Estivareilles, carte interactive » sur Géoportail.
  12. a b c et d « Les Villards (Estivareilles), le Crozet (Estivareilles et Apinac), Chalanconnet et Boulaine (Apinac), carte interactive » sur Géoportail.
  13. a et b « Mondoulioux sur Beaune-sur-Arzon, carte interactive » sur Géoportail.
  14. « Saint-Jean-Lachalm et le carrefour de rencontre de la voie Bolène et du chemin de l'Estrade, carte interactive » sur Géoportail.
  15. a b c d et e « Arzac (Saint-Jean-Lachalm), Gourlong et Pont de Vabres (Alleyras), carte interactive » sur Géoportail.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c La voie Bolène, sur moingt-antique.fr.
  2. a et b Verrier 1998.
  3. a et b Dacko et Lamoine 2010, paragr. 1.
  4. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, « L'occupation du sol de la plaine du Forez (Loire) à la fin du second Âge du Fer et dans l'Antiquité : données préliminaires », Revue archéologique du Centre de la France, t. 36,‎ , p. 131-144 (voir p. 138) (lire en ligne [sur persee]).
  5. a et b Faure 1997, p. 3.
  6. « Gourd de Randan à Feurs, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  7. [Guigne 1877] C. Guigne, « Les voies antiques du grand Pagus Lugdunensis », Mémoires de la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon, t. (année 1876),‎ , p. 233-291 (voir p. 288) (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ). Voir notamment :
    • p. 288 : « Voie de Montbrison à Roanne, par le pont de Piney. Rive gauche de la Loire ».
    • p. 278 : « Voie de Forus Segusiavorum à Icidmagus »
    • p. 261 : « Route de Lyon à Montbrison et au Puy »
    • p. 266 : « Route de Montbrison à Roanne par Saint-Germain-Laval ».
  8. du Mesnil 1881, p. 53.
  9. a b c et d du Mesnil 1881, p. 55.
  10. a b c d e f g h i et j Faure 1997, p. 15.
  11. « Questions proposées à l'occasion de la visite faite par les membres de la Société historique et archéologique du Forez à Montverdun et à La Bâtie », Recueil de mémoires et documents sur le Forez, Société de la Diana,‎ , p. 125-130 (voir p. 128) (lire en ligne [sur garom.fr], consulté en ).
  12. Gardon 2000, p. 82, note 81.
  13. [Durand 1893] Vincent Durand, « Les anciennes paroisses de Forez supprimées » (communication du 19 septembre 1893), Bulletin de la Diana, t. 7, no 3,‎ , p. 109-135 (voir p. 129) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  14. a et b Valla 1964, p. 228.
  15. [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, La Loire, 42, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 305 p. (présentation en ligne), préface.
  16. Verrier 1998, p. 47 et 61. Cité par Gardon 2000, p. 82.
  17. a et b Gardon 2000, p. 82, note 83.
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  21. Faure 1997, p. 17, 19 et carte p. 20.
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  29. a b c d e f et g Rencontres de la Bolène 7 et 8 mai 2018, sur voie-bolene.info, p. 1.
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  31. a et b Best et Aymard 1869, p. 128.
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  34. « Milliaire (Usson-en-Forez, rue du Stand) », notice no IA42000414, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. J.-E. Dufour, Dictionnaire topographique de la Loire, 1007-1008, Publications de l'université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2006 (ISBN 978-2862724126).
  36. a et b [Labrousse 1980] Michel Labrousse, « Un milliaire de Philippe l'Arabe à la frontière des Rutènes et des Gabales », Gallia, t. 38, no 2,‎ , p. 247-251 (voir p. 249) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  37. Dacko et Lamoine 2010, paragr. 2.
  38. Rencontres de la Bolène 7 et 8 mai 2018, sur voie-bolene.info.
  39. « Saint-Jean-Lachalm, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  40. « "Condate" à Pont de Vabres / Alleyras ? Où était situé le passage de l'Allier sur la route administrative & gallo-romaine Lyon Rodez Bordeaux ? 7 arguments pour Pont de Vabres », sur voie-bolene.info (consulté en ).
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  42. « L'antique voie Bolène Lyon Toulouse passe à Alleyras : P. Rossi l'explique » [vidéo], sur alleyras.capitale.dulibre.net, (consulté en ).
  43. « Commune de Brives-Charensac. Pont de la Chartreuse, 15e siècle, classé M.H. le 21/02/1914 », sur hauteloire.fr (consulté en ).
  44. [Dacko & Lamoine 2010] Marion Dacko et Laurent Lamoine, « Redécouverte d’un milliaire romain. La borne de Chaspuzac (Haute-Loire), cité des Vellaves (province d’Aquitaine) » (validation du passage de la voie Bolène et des travaux du IIIe siècle sur la voie), Revue archéologique du Centre de la France, t. 49,‎ , paragr. 1 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  45. « Pont de la Chartreuse à Brives-Charensac », sur monumentum.fr (consulté en ).

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Aymard 1856] Auguste Aymard, « Système des voies romaines du Velay », Congrès scientifique de France, 22e session, Le Puy-en-Velay, t. 1,‎ , p. 630-650.
  • [Aymard 1868] Auguste Aymard, « Ancienne route ou Estrade du Puy au Forez », Annales de la Société d’agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, t. 29,‎ , p. 587-755 (lire en ligne [sur books.google.fr]).
  • [Bernard 1846] Auguste Bernard, « Mémoire sur les origines du Lyonnais - Des grandes routes qui traversaient le territoire des Ségusiaves, sous les Romains », Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, vol. 18,‎ (lire en ligne [sur books.google.fr], consulté en ).
  • [Bernard 1858] Auguste Bernard, Description du pays des Ségusiaves (+ suppléments), Paris, libr. Dumoulin, , 171 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 171.
  • [Best & Aymard 1869] Best et Aymard, « Explications par MM. Best et Aymard au sujet d'une ancienne route dite l'estrade du Puy à Saint-Bonnet-le-Château » (résumé des séances - séance mensuelle du jeudi 2 juillet), Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, t. 29, année 1868,‎ , p. 128-129 (lire en ligne [sur google.cat], consulté en ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Dacko & Lamoine 2010] Marion Dacko et Laurent Lamoine, « Redécouverte d'un milliaire romain. La borne de Chaspuzac (Haute-Loire), cité des Vellaves (province d’Aquitaine) » (validation du passage de la voie Bolène à Chaspozac et des travaux du IIIe siècle sur la voie), Revue archéologique du Centre de la France, t. 49,‎ (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
  • [du Mesnil 1881] Clément-Edmond Révérend du Mesnil, « La lieue gauloise de la table de Peutinger » (Procès-verbal de la réunion du 12 septembre 1881), Bulletin de la Diana, t. 2 (mai 1881 - août 1884),‎ , p. 51-57 (voir p. 55) (lire en ligne [sur gallica], consulté en ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p.,‎ (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Ferdière, Marot, Trintignac et al. 2009] Alain Ferdière, Emmanuel Marot, Alain Trintignac et al., « Une petite ville romaine de moyenne montagne, Javols/Anderitum (Lozère), chef-lieu de cité des Gabales : état des connaissances (1996-2007) », Gallia, t. 66, no 2 « Archéologie de la France antique »,‎ , p. 171-225 (lire en ligne [sur persee]).
  • Gabriel Ferrand, « La voie Bolène entre Forez et Saint-Paulien »[1]
  • [Gardon 2000] N. Gardon, « En Forez faut-il relire la table de Peutinger ? », Bulletin de la Diana, t. 59, no 1,‎ , p. 53-88 (voir p. 82, note 81) (lire en ligne [sur gallica]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Imberdis 1928] F. Imberdis, « Une route Lyon-Bordeaux à travers les monts d'Auvergne, antérieure au XVIIIe siècle », Revue de Géographie Alpine, t. 16, no 1,‎ , p. 169-177 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Pisani 2007] Pierre Pisani, « Quelques remarques à propos des voies de communication rutènes » (Colloque de Rodez et Millau (Aveyron), les 15, 16 et 17 novembre 2007), Aquitania, no Supplément 25 « Les Rutènes. Du peuple à la cité. De l'indépendance à l'installation dans le cadre romain. 150 a.C. – 100 p.C. ; dir. Philippe Gruat, Jean-Marie Pailler, Daniel Schaad »,‎ , p. 333-354 (lire en ligne [PDF] sur aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr).
  • [Romain et Vanginot 1874] Romain et Vanginot, « Tracé sur la carte de Cassini des anciennes voies romaines », Mémoire de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, t. 10,‎ , p. 272-282 (voir p. 275) (lire en ligne [sur gallicca]).
  • [Rossi 2004] Patrick Rossi, Voie Bolène, Chemin de César. À la recherche de Condate, Le-Puy-en-Velay, , 160 p. (ISBN 2952231206, OCLC 420041859).
  • Patrick Rossi, « Découverte d'une borne milliaire à Chambarel », en amont de Saint-Paulien / Ruessium[1]
  • [Verrier 1998] Jacques Verrier, La Bolène, voie romaine et chemin romieu en Forez, GRAL (Groupe de recherches archéologiques de la Loire), , 126 p. (présentation en ligne).
  • [Valla 1964] Maurice Valla, « Chemins du Puy et de SaintJacques (suite) », Bulletin de la Diana,‎ , p. 214-252 (voir p. 228) (lire en ligne [sur gallica]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • « La Table de Peutinger, fausse et imprécise en Velay ? » (démonstration du placement de Condate à Gourlong Vabres par les cartes anciennes)[1]
  • Alain Ferdière, « Le passage à Javols/Anderitum de la voie romaine de Lyon/Lugdunum à Rodez/Segodunum et Toulouse/Tolosa »[1]
  • « D'Anglard à Poutès un territoire aux 12 passages de l'Allier » (énumération des moyens de franchissement de l'Allier au cours des siècles pour montrer que la plaine de Vabres Gourlong a toujours constitué un passage capital quelque soit l'époque)[1]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]


  1. a b c d et e Voie Bolène : tracé historique précisé en Velay, sur "alleyras-capitale.info".