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La psychologie analytique

" La psychologie humaine dans la psychologie analytique "


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Qu'est ce que la psychologie humaine dans la psychologie analytique ?


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L'âme

Quand vous n'êtes qu'admiration sans interprétation, vous percevez entre l'observateur et l'observé, tout un espace de silence, de tranquillité où vous êtes totalement présent[1]. Jean Klein.

Dans "l'homme à la découverte de son âme", Carl Gustav Jung, nous décrit la structure et le fonctionnement de l'inconscient. Ainsi l'âme a un sens jungien spécifique. Il s'agit ici de la raison, du dialogue, des sensations mais aussi des activités humaines ( entendu ici comme les expression de l'âme). Pour lui, tout cela est structuré et ce qu'il s'est employé ( avec ses continuateurs ) à décrire.

 L'âme au centre de la vie

Pour le pèlerin sur le chemin de soi, entendu ici comme quelqu'un cherche vraiment a se ressentir , a se comprendre, et agir en lien avec son désir ou non, a se parler Carl Jung est l'auteur le plus dense et le plus riche puisque de maniére centrale son oeuvre a été cela : établir une cartographie de l'âme. Toute son oeuvre tante d'élucider les mystères du chemin d'individuation, qui n'est autre que la voie d'un développement personnel authentique, loin des masques et plus près du coeur. Ce developpement personnel là, n'est pas forcément ce que nous aurions rever d'être ni forcément de ceder a ce que la société aurait bien voulu que nous soyons. C'est a cela qu'invite le psychologie jungienne, a un dialogue véritable.

 La vie de l'âme

Il existe des préformes vides qui organisent la vie instinctive et spirituelle, structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves ...). Ces pré-formes se nomment des archétypes. Ils sont présents dans toutes les cultures. C'est ce qui fit que, Carl Gustav Jung, chercha dans toutes les cultures leurs apparitions. Il ne fut pas le seul dans d'autre domaine pensons a Paul Radin.

 La cartographie de l'âme

Mais comment se construisent donc ces archétypes ? Sont ils déja en nous ou sont ils enseignés par la culture ou sont ils revelés par la culture ? La question ne put jamais etre tranchée.

Ainsi ils mis a jour des archétypes façonnnant la cartographie de l'âme :

  • Part de l'âme : personna, anima ( animus dans le cas de la femme),enfant intérieur,ombre
  • Processus de dialogue : dialogue intérieur,ombre,individuation
  • Expression intérieures de l'âme : reve, desir, fantasme mais aussi tension, stress, angoisse
  • Expressions extérieures de l'âme : travail, culture, amour, guerre, quête intérieure,Transfert.

Si l'on veut apprendre a découvrir son âme on ne peut s'attacher a en rester a ce qui en nous nous compose socialement. Evidemment on ne peut en faire l'économie totale car cela nous compose mais cependant chacun peut constater qu'entre ce que l'on est socialement ( ses études, son parcours, sa place sociale, sa profession ) et ce que l'on est fondamentalement il y a une différence. Et pourtant lorsque l'on veut se connaitre l'on doit , l'on se doit de découvrir un peu plus que sonêtre sociale ( ou socialisé) ce que jung nomme la personna pour y décpuvrir plus en profondeur notre âme.

De la même maniére on peut se conter de l'activité sociale de lecture pour se découvrir. En lisant les concepts de jung je ne me découvre pas je met des mots sur les choses. La découverte de soi, passe par le dialogue et un travail sur soi. Dans la perspective jungienne, elle peut se faire avec l'aide d'une psychologue jungien, ce qui permet d'éviter de se "perdre" dans cette quête.

 La vie de l'âme versus Personna

Le mot persona vient du grec (Περσονα) passé au latin (personare, per-sonare : parler à travers) où il désignait le masque que portaient les acteurs de théâtre. Ce masque avait pour fonction à la fois de donner à l'acteur l'apparence du personnage qu'il interprétait, mais aussi de permettre à sa voix de porter suffisamment loin pour être audible des spectateurs.

Dans sa psychologie analytique, Carl Gustav Jung a repris ce mot pour désigner la part de la personnalité qui organise le rapport de l'individu à la société, la façon dont chacun doit plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social. Le moi peut facilement s'identifier à la persona, conduisant l'individu à se prendre pour celui qu'il est aux yeux des autres et à ne plus savoir qui il est réellement.

Dans ce cas la persona de Jung est proche du concept de faux self de Donald W. Winnicott. Il faut donc comprendre la persona comme un "masque social", une image, créée par le moi, qui peut finir par usurper l'identité réelle de l'individu.

Mais attention, il ne s'agit pas là d'une invitation au renoncement de sa place sociale mais bien de l'investir en conaisssance de cause, en connaissnace de soi. Et paradoxalement être en déni de l'existence de la personna conduirait au faux self.

Le dialogue avec soi même

 L'art de se parler à soi-même

« ... il faut se cultiver dans l'art de se parler à soi-même, au sein de l'affect, et d'utiliser celui-ci, en tant que cadre de dialogue, comme si l'affect était précisément un interlocuteur qu'il faut laisser se manifester, en faisant abstraction de tout esprit critique. Mais, ceci une fois accompli, l'émotion ayant en quelque sorte jeté son venin, il faut alors consciencieusement soupeser ses dires comme s'il s'agissait d'affirmations énoncées par un être qui nous est proche et cher. Il ne faut d'ailleurs pas s'arrêter en cours de route, les thèses et antithèses devant être confrontées les unes avec les autres jusqu'à ce que la discussion ait engendré la lumière et acheminé le sujet vers une solution satisfaisante. Pour ce qui est de cette dernière, seul le sentiment subjectif pourra en décider. Naturellement, en pareil débat, biaiser avec soi-même et chercher des faux-fuyants ne nous serviraient de rien. Cette technique de l'éducation de l'anima présuppose une honnêteté et une loyauté pointilleuses à l'adresse de soi-même, et un refus de s'abandonner de façon prématurée à des hypothèses concernant les desidera ou les expressions à attendre de "l'autre côté". » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 174.

 Le dialogue avec l'anima ( Ici, le cas de l'homme. )

"Illustration du dialogue de l'homme avec son anima " : Représentation de psyché et cupidon. ".

« Il faut élever ce dialogue avec l'anima à la hauteur d'une technique. Chacun, on le sait, a la particularité et aussi l'aptitude de pouvoir converser avec lui-même. Chaque fois qu'un être se trouve plongé dans un dilemme angoissant, il s'adresse, tout haut ou tout bas, à lui-même la question (qui d'autre pourrait-il donc interroger ?) : "Que dois je faire ?" ; et il se donne même (ou qui donc la lui donne en dehors de lui ?) la réponse. » « Tout l'art de ce dialogue intime consiste à laisser parler, à laisser accéder à la "verbalisation" le partenaire invisible, à mettre en quelque sorte à sa disposition momentanément les mécanismes de l'expression, sans nous laisser accabler par le dégoût que l'on ressent naturellement vis-à-vis de soi-même au cours de cette procédure qui semble un jeu d'une absurdité sans limite, et sans non plus succomber aux doutes qui nous assaillent à propos de l' "authenticité" des paroles de l'interlocuteur intérieur. » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 171/172.

 Pourquoi ce dialogue est il nécéssaire ?

L'individuation est pour Carl Gustav Jung, caractéristique de la seconde moitié de la vie : quand l'homme a établi sa place dans le monde, une nouvelle exigence peut se faire valoir à lui : celle d'être vraiment lui-même, être ce qu'il est, tout ce qu'il est, et seulement ce qu'il est. C'est l'archétype du soi qui suscite et dynamise ce processus.

«  L'individuation n'a d'autre but que de libérer le Soi, d'une part des fausses enveloppes de la persona, et d'autre part de la force suggestive des images inconscientes. [2]  »

Il arriverait donc qu'à un moment de sa vie , dans ce que Carl Gustav Jung nomme "la seconde partie de sa vie" ou que les psychanalystes nomment "l'age de la maturité", certains être humains cherchent a devenir plus eux-même, à s'assumer plus, à grandir.

Cherchant à rompre par exemple avec leurs faux soi . C'est ce qui pousse parfois ces personnes dans les sociétés occidentales a consulter les psychanalystes ou les psychothérapeutes : rompre avec une vieille douleurs, plus s'assumer, aller mieux etc.

Le "fripon divin" envahit de fausses représentations, d'images, d'allant de soi, chercherait alors a nous ramener sur le chemin de nous même par notre propre médiation.

L'anima ou la femme qui est en l'homme.

L'anima, pour Carl Gustav Jung, est la part féminine de l'homme. Il s'agit d'un archétype, donc d'une formation de l'inconscient collectif, qui a son pendant chez la femme : l'animus. On peut dire que ce sont les archétypes du double hétérosexuel, l'archétype du double homosexuel étant, chez Jung, l'ombre. L'anima apparaît souvent dans les rêves et les fantasmes sous les traits d'une femme séductrice et/ou diabolique qui est porteuse de valeurs féminines souvent très éloignées des valeurs masculines conscientes du rêveur. C'est au cours du processus d'individuation, souvent dans la seconde moitié de la vie, que l'homme se trouve confronté à cette figure de son inconscient.


 La femme présente en chaque homme

« Au Moyen Age, bien avant que les physiologistes aient démontré que notre structure glandulaire confère à chacun de nous des éléments à la fois mâle et femelle, un dicton voulait que "chaque homme porte en lui une femme". Et c'est cet élément féminin dans chaque homme que j'ai appelé l'anima. Cet aspect féminin est essentiellement une certaine façon, inférieure, qu'a l'homme de se rapporter à son entourage, qu'il cache aux autres tout autant qu'à lui-même. Même lorsque la personnalité visible d'un individu paraît normale, il se peut qu'il dissimule aux autres et à lui-même cette "femme qu'il porte en lui" et dont l'état est quelquefois déplorable. » C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 31.

"Apparition de la femme qui est en l'homme". Ici Psyché et éros.

 Comment s'exprime t-elle ?

« De quelle façon l'anima s'exprime-t-elle dans la vie spirituelle intime de l'homme ? C'est ce qui reste incompréhensible aux femmes. L'anima exprime en quelque sorte le désir. Elle représente certains désirs, certaines attentes. C'est pourquoi on la projette sur la personne d'une femme, à laquelle se voient attribuées certaines attentes, des attentes unilatérales, tout un système d'attentes. C'est une forme de l'anima. L'anima, chez l'homme, ressortit toujours à un système de relation. On peut même parler d'un système de relation érotique, alors que l'animus chez la femme ne représente absolument pas cela : il apparaît comme un problème intellectuel, un système de compréhension. L'anima représente un désir, une attente ou une certaine forme de l'attente. » C.G. Jung " Sur l’Interprétation des rêves ", Albin Michel, 1998 p 149.

 Présence de l'anima dans les rêves

« La présence d'une figure de l'anima dans le rêve fait en effet toujours supposer l'existence d'une fonction de relation. L'anima représente toujours chez l'homme la fonction de relation. » C.G. Jung Sur l’Interprétation des rêves Albin Michel, 1998 p 224.

« La présence d'une figure de l'anima dans le rêve fait en effet toujours supposer l'existence d'une fonction de relation. L'anima représente toujours chez l'homme la fonction de relation. »

C.G. Jung Sur l’Interprétation des rêves Albin Michel, 1998 p 224.


 La Tendance séparatrice de l'anima

« ... il semble nécessaire et tout indiqué de rechercher les motifs cachés qui peuvent être à l'origine de la tendance séparatrice de l'anima. Le premier pas de cette recherche consiste en ce que je désire appeler l'objectivation de l'anima, à savoir l'interdiction catégorique de voir dans la tendance à la séparation l'expression d'une faiblesse personnelle du Moi. Ce n'est que lorsque cela est établi que l'on peut en quelque sorte adresser à l'anima la question : "Pourquoi recherches-tu cette séparation ?" Poser la question sur ce mode personnel a un gros avantage : ainsi, en effet, la personnalité de l'anima se trouve reconnue et acceptée et une relation entre le Moi et l'anima devient possible. Plus cette relation se fait intime et personnelle, mieux cela vaut.» C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 170.

 La Confrontation avec l'anima

« Les éléments du monde intérieur nous influencent subjectivement de façon d'autant plus puissante qu'ils sont inconscients ; aussi, pour quiconque est désireux d'accomplir un progrès dans sa propre culture (et n'est-ce pas chez l'individu isolé que la culture commence ?), est-il indispensable d'objectiver en lui les efficacités de l'anima, afin de tenter de découvrir quels sont les contenus psychiques à l'origine des efficiences mystérieuses de l'âme. De la sorte, le sujet acquerra adaptation et protection contre les puissances invisibles qui vivent en lui. »

C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 178.



Animus ou l'homme intérieur de la femme

L'animus est, pour Carl Gustav Jung, la part masculine de la femme. Il s'agit d'un archétype, donc d'une formation de l'inconscient collectif, qui a son pendant chez l'homme : l'anima.

On peut dire que ce sont les archétypes du double hétérosexuel, l'archétype du double homosexuel étant, chez Jung, l'ombre.

L'animus apparaît souvent dans les rêves et les fantasmes sous les traits d'un homme séducteur ou diabolique, macho ou violeur, qui est porteur de valeurs masculines souvent très éloignées des valeurs féminines conscientes de la rêveuse. C'est au cours du processus d'individuation, souvent dans la seconde moitié de la vie, que la femme se trouve confronté à cette figure de son inconscient.



 Animus : une assemblée de péres.

« L'animus est quelque chose comme une assemblée de pères ou d'autres porteurs de l'autorité, qui tiennent des conciliabules et qui émettent ex cathedra des jugements "raisonnables" inattaquables. Mais, à y regarder de plus près, ces jugements prétentieux sont pour l'essentiel un amoncellement de mots et d'opinions qui se sont accumulés dans l'esprit de la petite fille, puis de l'adolescente depuis l'enfance, et qui, recueillis, choisis et collectionnés peut-être inconsciemment, finissent par former un canon, une espèce de code de vérités banales, de raisons et de choses "comme il faut". Cette codification du raisonnable correspond donc à une réserve de préjugés ; et dès qu'un jugement conscient, compétent et valable manque (ce qui, dans les complications de la vie, est souvent le cas), il y est fait appel comme à un arsenal inépuisable d'opinions disparates où l'on trouvera celle qui semblera convenir à la situation donnée. Ces opinions apparaîtront, tantôt sous forme de ce qu'il est convenu d'appeler le bon sens, tantôt sous forme de principes, emblèmes de l'éducation reçue. Et la femme dira par exemple : "C'est ainsi que cela s'est fait depuis toujours", ou encore : "Mais tout le monde dit que ...". » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 182/183

 Les opinions de l'animus


«Les opinions de l'animus ont très souvent le caractère de convictions solides, qui ne sont pas faciles à ébranler, ou de principes d'allure intouchable, de valeur apparemment infaillible. Si nous soumettons ces opinions à l'analyse, nous nous heurtons tout d'abord aux préjugés inconscients qui les motivent et qu'il nous faut inférer : je veux dire que la femme sent et pense les opinions acerbes qu'elle émet comme si ces préjugés existaient réellement. En réalité, ces opinions ne sont ni motivées, ni le fruit d'un acte de pensée; elles existent toutes faites, comme préfabriquées et prêtes à la consommation ; elles sont présentes dans l'être mental de la femme, qui les formule et les répète parce qu'elles ont dans son esprit un tel caractère de réalité et un telle force de conviction immédiate qu'elle n'est même pas effleurée par l'idée de les soumettre à la possibilité d'un simple doute. » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 181.

 Projections de l'animus

« Les hommes sur qui l'animus est le plus susceptible de se projeter, les plus aptes par suite à servir de réceptacle à la projection de l'animus, devront être d'un genre tel que la femme en mal de projection puisse y voir une réédition vivante du Bon Dieu, des hommes qui savent tout, qui comprennent tout ; ou bien il s'agira de novateurs méconnus, disposant de grands charmes rhétoriques où l'humain trop humain ne s'entrelacera que trop fréquemment avec une terminologie pompeuse, du genre "du vécu créateur". Car ce serait en effet caractériser insuffisamment l'animus que de n'y voir qu'une manière de conscience collective conservatrice : l'animus est aussi un novateur qui, tout à l'opposé de ses opinions codifiées par l'usage, témoigne d'une incroyable faiblesse pour les termes inconnus et difficilement compréhensibles, pour les "grands mots" ... » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 183

 L'animus : La confrontation de la femme avec son homme intérieure


« La technique de la confrontation entre le Moi conscient et l'animus est, dans son principe, la même que dans le cas de l'anima, avec cette différence toutefois que ce ne sont plus des fantasmes et des caprices, mais des opinions que la femme doit considérer d'un oeil critique, non, certes, pour les refouler, mais pour étudier leurs origines afin de pénétrer dans leurs arrières plans obscurs, arrières-plans où elle rencontrera leurs images originelles, de façon tout à fait parallèle à ce qui se passe chez l'homme dans sa confrontation avec l'anima. » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 187.

 L'animus : Un homme créateur chez la femme.

« ... l'animus est aussi un être créateur, une matrice, non pas dans le sens de la créativité masculine, mais dans le sens qu'il crée quelque chose que l'on pourrait appeler un logos spermatikos - un verbe fécondant. De même que l'homme laisse sourdre son oeuvre, telle une créature dans sa totalité, à partir de son monde intérieur féminin, de même le monde intérieur masculin de la femme apporte des germes créateurs qui sont en état de faire fructifier le côté féminin de l'homme. C'est là l'origine de la "femme inspiratrice" qui, si elle est mal formée, recèle aussi en elle la possibilité de devenir la pire des viragos ... » C.G. Jung " Dialectique du moi et de l'inconscient ", Idées / Gallimard, 1973 p 187/188.

L'enfant intérieur ( Enfant divin) : L'enfant qui est en nous

Oedipe Enfant. Œdipe enfant rappelé à la vie par le berger Phorbas qui l'a détaché de l'arbre.


 Nous avons tous un enfant en nous même.

  • La perspective Jungienne, au travers de l'ouvrage "le fripon divin : le mythe indien" , envisage l'existence d'un processus.

Le processus renvoit à un archétype présent, dans chaque être humain, quelle que soit sa culture. Le fripon divin est la figure de la petite créature mythique des légendes mais plus encore il est aussi une composante de notre âme.

Paul Radin co-auteur de l'ouvrage le mythe du Fripon écrit :

« Il n'est guère de mythe aussi répandu dans le monde entier que celui que l'on connaît sous le nom de "mythe du Fripon" dont nous nous occuperons ici. Il y a peu de mythes dont nous puissions affirmer avec autant d'assurance qu'ils appartiennent aux plus anciens modes d'expression de l'humanité ; peu d'autres mythes ont conservé leur contenu originel de façon aussi inchangée. (...) Il est manifeste que nous nous trouvons ici en présence d'une figure et d'un thème, ou de divers thèmes, doués d'un charme particulier et durable et qui exercent une force d'attraction peu ordinaire sur l'humanité depuis les débuts de la civilisation. »

Cette figure culturelle renverait donc a l'un des aspects de l'âme humaine.

 L'enfant : Un travail sur soi pour grandir ou arréter de souffrir

Enfant divin au prise avec ces démons intérieurs. william blake

Depuis les années 60, de nombreux psychothérapeutes tels que le Docteur Charles Whitfield ou Donald Winnicott aux Etats-Unis, la psychologue Alice Miller en Europe, ont développé cette approche de l'Enfant Intérieur et on imposé cette notion dans la pratique psychothérapeutique, en particulier, nord américaine ( Canada et Etat-unis ).

La démocratisation de cette notion est due en particuliers à une volonté de venir en aide, aux co-dependants, car elle suggère une prise ou reprise de sa propre prise charge. Ces processus ont été décrit de maniére ludique et active dans des ouvrages psychothérapeutiques a succés, en particulier, dans les pays anglo-saxons.

Pour citer quelques auteur : Lucia Capacchione, Louise Hay, Pia Mellody et aussi Susanna McMahon par exemple avec son "psy de poche" , qui lui a été édité (et réedité) en langue française.

Certains psychothérapeute indique que nous pouvons découvrir l'existence de l'enfant intérieur qui est en nous et ainsi nous prendre en charge ,et que c'est cette découverte qui a valeure de psychothérapie, si elle est accompagnée.

Selon Suzanna Mc Mahon l'enfant intérieur peut être découvert

«  (...) au fait que nous réagissons de façon démesurée à certains évènements. Chaque fois que notre réaction est disproportionnée, on peut être sûr qu'il est en train de faire son numéro. Cela se produit à chaque fois que nos besoins guident aveuglément notre conduite, l'enfant exige qu'on s'occupe de lui. Il hurle son besoin d'attention. (...) Tout le monde abrite un enfant intérieur car nous avons tous autant que nous sommes perçus jadis le monde à travers les yeux d'un enfant. Et nous avons tous quelques souvenirs de ces perceptions. Cet enfant se souvient de son impuissance, de son incapacité à maîtriser le cours des choses. Il garde en mémoire d'innombrables injustices. A tout cela, il n'a de solutions qu'à court terme; il sait crier, pleurer et exiger de l'attention ou au contraire devenir passif, se recroqueviller sur lui même réclamant que l'on vienne à son secours. Si les secours n'arrivent pas, c'est le désespoir. Un enfant intérieur en bonne santé a la certitude que l'on répondra tôt ou tard à ses besoins et il est capable de patienter avant d'obtenir satisfaction, mais nombre d'entre nous hélas n'ont pas un enfant en bonne santé.[3]  »

Cependant cette idée de mise en questionnement et d'age de la maturité présent chez jung, revait un caractére interessant du point de vue des démarches psychothérapeutiques, puisqu'elle indiquerait que tant la capacité de se libérer ( par exemple d'une addiction, d'une habitude, d'un être maltraitant ou d'un passé de maltraité ) mais aussi que le désir de s'autoriser à être plus soi même, peut survenir a un moment de la vie.

Selon Margaret Paul

«  Les thérapies basées sur l'enfant intérieur ont pour objectif de faire de nous des "adultes-enfants capables d'aimer, et donc d'écarter les peurs et fausses volontés qui nous empoisonnent le quotidien et s'opposent à notre épanouissement. ", "il s'agit d'un processus de transformation, ( ... qui ... ) retrace notre parcours depuis l'enfance, source d'équilibre, d'amour, d'intuition, de passion et de légèreté... jusqu'au stade adulte, caractérisé par la prédominance de notre cerveau gauche, qui est orienté vers l'action, le rationnel, et le monde extérieur" [4]  »

C'est finalement une manière ludique et adulte de se prendre en main. "Comme un enfant qui s'amuse à construire avec sérieux et avec énergie une cabane dans le jardin" par exemple.

L'hombre ( en developpement)

L'ombre est un des principaux archétypes décrits par Carl Gustav Jung dans le cadre de sa psychologie analytique. "Éternel antagoniste" il est à l'origine de nombreux conflits psychiques, en même temps qu'il impose au sujet de se confronter à ce qu'il veut ignorer de lui-même.

  • En tant qu'archétype l'ombre est une dynamique psychique inconsciente et autonome à l'origine de mouvements toujours opposés aux mouvements induits par d'autres dynamiques psychiques, archétypiques, pulsionnelles, inconscientes (au sens du refoulé) ou conscientes.
  • En tant qu'image dans les rêves et les fantasmes l'ombre apparaît souvent sous la forme d'un personnage du même sexe, opposé au rêveur par nombre de ses caractères, entraînant souvent une réaction affective de rejet de la part du rêveur.
  • Jung a aussi parlé de l'ombre du soi, en tant que Mal absolu. Il prend ici parti dans le débat antédéluvien sur le mal : le mal est-il l'expression d'un manque du bien (privatio boni), ou a-t-il une existence en soi, a priori ? La réponse de Jung dans ce débat est sans ambiguïté : le mal doit être considéré comme ayant une existence en soi.

Les rusés

1. Le Trickster : Littéralement « farceur », concept de Paul Radin

2. Till l'espiègle : Personnage de saltimbanque malicieux et farceur de la littérature populaire du Nord de l'Allemagne.

3. Le Roman de Renart : Renart : Le renard, le goupil espiègle, personnage principal de ces récits. Complexe et polymorphe, (allant du bon diable redresseur de torts tel Zorro (renard en espagnol), au démon lubrique et débauché) il incarne la ruse intelligente liée à l'art de la belle parole.

La ruse

1. La métis des Grecs. La Métis (en grec ancien Μῆτις / Mễtis, littéralement « le conseil, la ruse »). Elle est une stratégie de rapport aux autres et à la nature.

2. La ruse de guerre . On nomme ruse de guerre le fait :

  • soit d'induire l'adversaire en erreur en le trompant délibérément,
  • soit de l'entraîner à commettre une imprudence, sans qu'il y ait nécessairement tromperie.

.

  1. pages 243 et 257, (fr) Jean Klein, Transmettre la lumière, Editions du Relié, Gordes, 2005, 367 p. (ISBN 2914916469).
  2. Carl Gustav Jung dans Dialectique du Moi et de l'Inconscient (ISBN 2-07-032372-2)
  3. Susanna McMahon , "le Psy de poche", coll. [Psychologie et Bien-être], ED. Marabout, 2000.
  4. Margaret Paul, Interview, in le magazine Passerelles ,1996.