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Fischer was a charter inductee into the United States Chess Hall of Fame in Washington, D.C. in 1985.

Place dans l'histoire[modifier | modifier le code]

Gary Kasparov a qualifié Bobby Fischer de « perhaps the most mythologically shrouded figure in chess »[1], ce que l'on peut traduire par "probablement la personnalité du monde des échecs la plus empreinte de mythologie".

Place dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

  • La comédie musicale Chess relate l'histoire de deux champions d'échecs, désignés seulement comme "L'Americain" et "Le Russe". Elle est librement inspirée du Championnat du monde de 1972 entre Fischer et Spassky[2]. Dans des versions ultérieures du spectacle, "L'Américain" est dénommé "Freddie Trumper" et "Le Russe" est "Anatoly Sergieveski"[3].
  • Lors du Match de championnat du monde de 1972 entre Fischer et Spassky, le compositeur soviétique Vladimir Vysotsky écrivit un cycle ironique "En l'Honneur de la Couronne des Ëchecs" composé de deux chansons. La première est au sujet de la préparation pour le match contre Fischer d'un travailleur soviétique de base; la seconde chanson est au sujet du jeu. De nombreuses expressions issues de ces chansons sont devenues des phrases fétiches dans la culture russe[4].
  • Le film daté de 1993 Searching for Bobby Fischer emploie le nom de Fischer dans son titre, alors qu'il a en fait pour sujet la vie de Joshua Waitzkin[5]. Le titre fait référence à la recherche d'un successeur pour Bobby Fischer, après le retrait de la compétition de ce dernier. Dans le livre dont est inspiré le film, le narrateur est à la recherche de Bobby Fischer pendant un court moment, et imagine ce qu'il lui dirait s'il le rencontrait. Dans un manuscrit resté inédit de 1997, Fischer s'est plaint de cette exploitation de son nom[6].
  • Le nom de Bobby Fischer est mentionné dans le roman de Milan Kundera Le Livre du rire et de l'oubli.
  • Un épisode de Law & Order: Criminal Intent daté de 2005 et intitulé "Gone" est basé sur Bobby Fischer.
  • Un épisode de Hey Arnold! (sur Nickelodeon) comportait un personnage dénommé Robbie Fisher doué pour le jeu de dames chinoises, soit une parodie évidente de Bobby Fischer.
  • La chanson de Prefab Sprout intitulée "Cue Fanfare", tirée de l'album Swoon, comporte les paroles: "When Bobby Fischer's plane touches the ground/He'll take those Russian boys and play them out of town/Playing for blood as grandmasters should."
  • Le groupe de metal progressif OSI a enregistré la chanson "OSIdea 9", laquelle met en avant des extraits de l'interview aux propos décousus de Bobby Fischer par une station de radio après son arrestation au Japon. Dans cette interview, Fischer affirme que le gouvernement des États-Unis le torturera et le tuera dès qu'il aura été extradé là-bas.
  • La chanson A Rook House For Bobby du groupe Post-rock iLiKETRAiNS est au sujet de la fuite de Fischer par rapport au système judiciaire des États-Unis.
  • Dans l'épisode intitulé "End Game" de la série télévisée Arli$$, Arliss et Stanley tentent de persuader un ancien champion d'échecs vivant dans la solitude dénommé Bobby Salmon (une référence évidente à Bobby Fischer) d'effectuer son retour[7].
  • Un documentaire inédit intitulé Bobby Fischer Against the World, réalisé par Liz Garbus pour le groupe HBO fut diffusé le 6 juin 2011[8].
  • Un documentaire inédit de quatre-vingt-dix minutes intitulé 64 cases pour un génie: Bobby Fischer, réalisé par Liz Garbus a été diffusé sur Arte le 6 décembre 2011.
  • Un épisode de la série canadienne Fin de partie montre le héros principal en train de rejouer tout seul la Partie du siècle. Il essaie d'améliorer le jeu des Blancs[réf. nécessaire]. Lorsqu'il modifie un coup de Donald Byrne, il en arrive à la conclusion que même s'il (Donald) avait changé de tactique, il aurait perdu, d'où son admiration pour Bobby Fischer, ce jeune joueur de 13 ans[réf. nécessaire].

Place dans le panthéon échiquéen[modifier | modifier le code]

Il y a débat sur le fait de savoir si, comme Garry Kasparov l'a déclaré, « Fischer peut tout simplement être considéré comme (...) le plus grand joueur d'échecs de tous les temps[9] ». Le grand rival de Fischer, Mikhaïl Tal, l'encensa comme « le plus grand génie descendu des cieux des échecs »[10]

Kasparov lui-même écrivit que Fischer « devint le catalyseur d'une avalanche de nouvelles idées, un révolutionnaire dont la révolution est toujours en marche »[11]. Cependant, Leonard Barden est d'avis que « La plupart des experts le placent en seconde ou troisième position, après Gary Kasparov mais probablement avant Anatoly Karpov. »[12].

De fait, sur le plan des ouvertures, Gary Kasparov - qui jouait aussi la défense est-indienne et la défense Grünfeld - est à l'origine de beaucoup plus d'innovations que Bobby Fischer, et Kasparov laisse aussi un héritage plus conséquent pour le monde des échecs[13], d'autant plus que Fischer s'est retiré très tôt.

Selon Anthony Saidy[14], le monde des échecs attendait monts et merveilles de Fischer, et le monde des échecs a été frustré par sa retraite anticipée.

Some leading players and some of his biographers have ranked Bobby Fischer as the greatest player who ever lived.[15] Other writers have said that he was arguably the greatest player ever, without reaching a definitive conclusion.[16] Brian Carney opined in The Wall Street Journal that Fischer's victory over Spassky in 1972 left him nothing to prove, except that perhaps someone could someday beat him, and he was not interested in the risk of losing. Fischer's refusal to recognize peers also allowed his paranoia to flower: "The world championship he won ... validated his view of himself as a chess player, but it also insulated him from the humanizing influences of the world around him. He descended into what can only be considered a kind of madness."[17]

American grandmaster Arthur Bisguier, who won his first tournament game against Fischer, drew his second, and lost the remaining 13, wrote "Robert James Fischer is one of the few people in any sphere of endeavour who has been accorded the accolade of being called a legend in his own time."[18]

In January 2009, reigning world champion Viswanathan Anand described him as "the greatest chess player who ever lived. He was a very special person, and I was fortunate to meet him two years ago."[19].

German grandmaster Karsten Müller wrote:[20]

Fischer, who had taken the highest crown almost singlehandedly from the mighty, almost invincible Soviet chess empire, shook the whole world, not only the chess world, to its core. He started a chess boom not only in the United States and in the Western hemisphere, but worldwide. Teaching chess or playing chess as a career had truly become a respectable profession. After Bobby, the game was simply not the same.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Kasparov, 2004, p. 207
  2. William Hartston, Chess: The Making of the Musical, Pavilion Books, 1986, p. 10, (ISBN 1-85145-006-8).
  3. Harold C. Schonberg, [1], The New York Times, May 8, 1998. Archivé le 15-11-2009.
  4. (ru) Chess Problems (about chess songs of Vladimir Vysotsky).
  5. Searching for Bobby Fischer review, Roger Ebert, Chicago Sun-Times, August 11, 1993. Retrieved 2009-11-04.
  6. DeLucia, 2009, p. 252.
  7. Épisode End Game de la série Arli$$. Visionner l'épisode en ligne
  8. « hbo.com », hbo.com (consulté le )
  9. « Bobby Fischer sur la diagonale du fou », Le Monde, .
  10. Saidy & Lessing, 1974, p. 226.
  11. The Chessman, TIME, 26 January 2008
  12. [2]
  13. On peut notamment citer ses trois séries de livres sur les échecs : My Great Predecessors (2003–2006), Garry Kasparov on Modern Chess (2007–2010) et Garry Kasparov on Garry Kasparov (2011).
  14. Conclusion de la section consacrée à Fischer dans La lutte des idées aux échecs, éd. Hatier/Jeux, 1989, (ISBN 978-2-218-01837-4). Le livre d'Anthony Saidy se clôt avec l'évocation de Gary Kasparov. Anthony Saidy est le spécialiste (Maître International) qui a été choisi par Ľubomír Ftáčnik, Danny Kopec et Walter Browne pour écrire le prologue de leur livre sur les champions d'échecs du XXIe siècle Champions of the New Millenium (ed. Quality Chess, 2009, (ISBN 978-1-906552-02-2).
  15. Greatest player ever:
    • Waitzkin, 1993, p. 275 (quoting Kasparov).
    • Böhm & Jongkind, 2003, pp. 47 (Hans Ree interview), 91 (Jan Timman interview), 113 (Nigel Short interview).
    • Müller, 2009, p. 23.
    • Hartston, 1985, p. 157.
    • Levy, 1975, p. 9.
  16. Arguably greatest player ever:
    • Euwe, 1979, p. ix.
    • Soltis, 2003, p. 9.
    • Mednis, 1997, p. xiii.
    • Kasparov, 2004, p. 490.
    • Golombek, 1977, p. 117.
    • Divinsky, 1990, p. 67.
    • Böhm & Jongkind, 2003, pp. 133–34.
  17. "Victim of His Own Success: The Tragedy of Bobby Fischer", Wall Street Journal, January 22, 2008, p. D8.
  18. Wade & O'Connell, 1972, p. 43.
  19. « The Telegraph – Calcutta (Kolkata) | Sports | Fischer is greatest ever, says Anand », Telegraphindia.com, (consulté le )
  20. Müller, 2009, p. 23.