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Utilisateur:Nataliefuchs/Brouillon

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Kalachakra - L'Éveil (film, 2016)

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Kalachakra - L'Éveil

Réalisation Natalie Fuchs
Scénario Natalie Fuchs
Acteurs principaux
Sociétés de production Leelame Production
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Documentaire
Durée 183
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Kalachakra - L'Éveil est un film documentaire français réalisé et produit par Natalie Fuchs, sorti en 2016. Il est basé sur l’initiation bouddhiste tibétaine du Kalachakra enseigné par Sa Sainteté le 14e Dalaï-lama à Bodhgaya en Inde. 

Les images sont uniques, pour la première fois une équipe de cinéma est autorisée de pénétrer dans le monastère privé du Dalaï-lama pour y filmer à la fois la création du mandala de sable et l’intégralité de l’initiation du Kalachakra.

Le nombre de bouddhistes est actuellement estimé à 1 milliard 700 millions et nombreuse de ces communautés bouddhistes soutiennent le film. Le 14e Dalaï-lama a exprimé l’importance capitale de ce film, non seulement pour le maintien de la culture tibétaine, mais surtout dans ce monde violent, le Kalachakra qui traite de la compassion et de la paix intérieur amènera la paix dans le monde.

La voix de Kalachakra est interprétée par Uma Thurman pour la version anglaise.

Le film démarre par une voix off sur les drapeaux colorés de prière qui flottent au vent : "J’avais 8 ans, mes parents rentrent de l’hôpital et nous annoncent : "Dorothée est morte. - Ma sœur est morte". L’écran est noir, la voix off se poursuit : "La lumière s'est éteinte en moi... Il fait nuit noire. Pourquoi la vie ? Comment accepter l’inacceptable ? Ma quête débute."

Natalie a 42 ans aujourd’hui. Elle souhaite assister à la grande initiation de Kalachakra qui sera donnée par le Dalaï-lama à Bodhgaya. Y trouvera-t-elle enfin la paix tant recherchée ?

Pour se préparer à cet événement exceptionnel, elle se rend en Inde du nord, à Dharamsala, ville perchée au pied de l’Himalaya où le gouvernement en exil du Tibet a trouvé refuge avec son chef spirituel Sa Sainteté le Dalaï-lama. Au monastère privé du Dalaï-lama débute le grand rituel annuel de Kalachakra. Six jeunes moines tirés au sort ont le privilège de créer le mandala de sable (figure géométrique construite dans un cercle et remplie minutieusement de sables fins de différentes couleurs à l’aide d’un tube métallique.)

Elle y retrouve Jampa, son ami tibétain, ancien moine ayant renoncé à la vie monastique par amour pour Tenzin qui  hésite entre devenir nonne ou s’engager avec Jampa. Une amitié profonde va lier les deux femmes.

Un jeune moine de 15 ans, Khetsun, suit ce trio avec intérêt ; il partage le même désir de se rendre à l’initiation de Kalachakra et souhaite en apprendre d’avantage sur Natalie. Leur attirance est réciproque et inattendue. Une relation de confiance s’installe entre eux, ouvrant les portes d’une compréhension sur les motivations d’un adolescent à consacrer sa vie au bien de tous les êtres.

Ses amis vont l’introduire auprès des plus grands maîtres du bouddhisme tibétain : l’oracle de Nechung, Thamthog Rinpoché, l’abbé du monastère privé du Dalaï-lama et Jhado Rinpoché, maître éminent de Kalachakra.

Ils répondent aux questions de Natalie avec une simplicité et un humour caractérisant si bien les bouddhistes tibétains, tout en donnant un éclairage sur les principes de base du bouddhisme et de l’initiation de Kalachakra.

La grande surprise reste à venir. Sa Sainteté le Dalaï-lama accorde une audience exceptionnelle à Natalie. Il parle, il rit en lui attrapant les mains tout en délivrant des messages universels de paix. L’humanité est à son paroxysme.

De rencontres en découvertes, Natalie est le guide qui nous permet à la fois d’entrer en douceur dans ce monde insoupçonnable, et de l'accompagner avec pudeur dans sa quête intime.

Fiche Technique

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  • Titre : Kalachakra - L'Éveil
  • Réalisation : Natalie Fuchs
  • Scénario : Natalie Fuchs
  • Acteurs : Tenzin Norzom, Nepal Tamang (Jampa), Tenzin Khetsun, Natalie Fuchs
  • Voix off de Kalachakra (version anglaise) : Uma Thurman
  • Voix off de Kalachakra (version française) : Virgine de Ricci
  • Chef opérateur (Bodhgaya) : Sejal Shah
  • Chef opérateur (Dharamsala) : Pankaj Kumar
  • Monteur : Yves Deschamps
  • Musique originale : Laurent Ferlet
  • Son : Philippe Richard
  • sous-titrage : français, anglais, italien (3 versions)
  • Directrice de production : Sybille Wallon
  • Assistante de production : Valérie Brisse
  • Chargé de post-production : Olivier Lavielle
  • Photographe : Hervé Saint Hélier
  • Mandala 3D : Elizabeth Popolo et Kavita Bala (Cornell University)
  • Productrice déléguée : Natalie Fuchs avec la participation de MCDLR Productions (participation)
  • Producteur exécutif Inde (Bodhgaya) : Ravneet Mahajan (Radical Bombay Production)
  • Producteur exécutif Inde (Dharamsala) : Samir Sarkar (Magic Hours Films)
  • Producteurs associés : Dominique Marzotto, Frédéric Fuchs, Loïc Vecchio, Valérie Brüggemann, Olivier Mercier du Patty de Clam, Dominique Hurtebize, Nepal Tamang Lama, Rosine Lafon, Odile Charpiot, Benjamin Magnard, touscoprod [1](financement participatif)
  • Langue : français, anglais, tibétain
  • Durée : 180 mninutes
  • Dates de tournage : janvier 2012, avril 2013
  • Lieux de tournage : Bodhgaya, Dharamsala

Kalachakra est un rituel d’initiation bouddhiste qui dure trois jours et qui a été dispensé dans le monde par le Dalaï Lama une trentaine de fois depuis 1954. Cette initiation est précédée d’un enseignement préliminaire de sept jours qui prépare et purifie celui qui va recevoir l’initiation. Durant cette phase, le mandala de sable est créée par des moines qui remplissent de sables colorés à l’aide d’un entonnoir métallique les cercles du dessin préalablement tracés à la craie liquide. Le mandala symbolise le palais des divinités. A son achèvement, le 8ième jour, débute l’initiation de Kalachakra. À l’issue de l’initiation et après la prière de longue vie adressée avec ferveur par tous les participants au Dalaï Lama qui clôture ainsi cette cérémonie de 11 jours, les sables sont dispersés dans les rivières, lacs ou mers.

Le déroulement du rituel : 

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Préalablement au rituel, un enseignement de purification et de préparation à l’initiation est donné par le Dalaï Lama. Le thème de ces enseignements invite à développer une motivation altruiste accordant plus d’importance aux autres qu’à soi-même, ce qui est censé ouvrir le cœur à ces 250 000 moines, nonnes et pèlerins rassemblés sous une grande tente construite spécialement pour l’événement à proximité du Stupa (bâtiment réunissant des reliques de Bouddhas) et 150 000 autres personnes assises à l’extérieur de la tente, impassibles malgré le froid et certains jours la pluie battante.

Premier jour : la renaissance : 

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Des centaines de milliers de personnes sont en prières prêtes à vivre une renaissance. Des danses d’offrandes sont réalisées en hommage à Kalachakra par des moines portant des tiares tantriques, des brocards et des parures d’ossements. Ils se visualisent comme des déesses.

Le Dalaï Lama enseigne que chacun est appelé à devenir un Bouddha. L’invitation est de renaître à ce que nous sommes déjà.

Deuxième jour : l’entrée dans le mandala

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Des moines distribuent des bandeaux rouges que les participants se posent sur le front pour symboliser le voile de l’ignorance qui recouvre notre mental dans son état ordinaire et non purifié.

Ils font le vœu de délivrer tous les êtres de la souffrance et de ses causes.

Une fois les négativités purifiées, les moines vont retirer leur bandeau rouge et entrer dans le mandala les yeux ouverts. Ils peuvent ainsi recevoir l’initiation.

Troisième jour : les sept initiations analogues aux événements de l’enfance.

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1) "L’initiation de l’eau" symbolise le premier bain que donne la mère au nouveau-né pour laver des souillures notre enveloppe corporelle ordinaire. Le Dalaï Lama symbolise ce rituel en versant de l’eau dans un récipient consacré.

2) "L’initiation de la couronne" est associée à l’acte de nouer les cheveux au sommet de la tête de l’enfant. Les cheveux sont parfois comparés à des milliers de fils qui nous attachent au samsara et que l’on tranche en prenant les vœux monastiques. En nouant les cheveux au sommet de la tête on se libère de la saisie et de l’appropriation.

3) "L’initiation des rubans de soie" qui purifie les souillures psycho-physiques circulant dans notre système subtil détermine les fonctions neuromotrices telles que l’articulation ou la marche.

4) "L’initiation du vajra" et de la clochette correspond au moment où l’enfant commence à rire et à articuler des sons. Elle est liée à l’énonciation de la pensée par la parole. On voit le Dalaï Lama alors sonner les clochettes.

5) "L’initiation de la conduite" correspond à l’apprentissage de l’enfant découvrant le monde sensible. C’est la réalisation de la vacuité.

6) "L’initiation du Nom" correspond à la cérémonie au cours de laquelle on attribue un nom à l’enfant, elle purifie nos facultés de l’action.

7) "L’initiation de la permission" correspond à la leçon que le père apprend à son enfant. Les leçons que nous reçevons nous rendent aptes à agir ensuite de manière appropriée. Cette dernière initiation permet de faire le bien des autres en enseignant le dharma qui délivre de la souffrance.

Le rituel se conclut par une méditation sur le thème de la vacuité, qui est comparée à un miroir, symbole de la conscience purifiée.

Durant ces 7 étapes, le Dalaï Lama accompagne chacun de ses mouvements par une explication.

Le dernier jour, une cérémonie de longue vie est dédiée au Dalaï Lama. Les fidèles croient qu’un maître spirituel meurt parce que de nombreux êtres, dans d’autres univers, prient afin qu’il vienne leur enseigner. Pour retarder cette échéance, une effigie représentant le Dalaï Lama leur est offerte en substitut du maître. Des danses, des offrandes et des prières lui sont alors adressées. Puis le Dalaï Lama dissout le mandala avant de déverser ses sables dans une rivière clôturant ainsi la cérémonie d’initiation.

  1. « Touscoprod - 1ère plateforme de financement participatif dédiée aux films », sur www.touscoprod.com (consulté le )