Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Flavia Domitilla

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Dans le Martyrologe romain, publié par le pape Grégoire XIII en 1583, sainte Domitilla est mentionnée à cinq reprises[1]:

  • 7 mai : martyre de Flavia Domitilla, nièce du consul Flavius Clemens et vierge consacrée, qui après un longue exil dans l'île de Pontia a été emmenée à Terracina où on l'a tuée en encendiant la chambre où elle dormait avec les vierges Euphrosyne et Théodora
  • 15 avril : martyre de Eutychès, Victorin et Maron, qui avaient été exilés avec Flavia Domitilla à Pontia
  • 20 avril : martyre de Sulpice et Servilien, qui avaient été convertis par la prédication et les miracles de la vierge Domitilla
  • 12 mai : martyre de Nérée et Achillée, eunuches de Flavia Domitilla, qui avaient été exilés avec elle à Pontia
  • 20 mai : mort paisible de sainte Plautilla, mère de Flavia Domitilla, qui avait été baptisée par saint Pierre

Dans la révision du Martyrologe romain publiée par le pape Benoît XIV on mentionne à la date du 22 juin la translation des reliques de Flavius Clemens sans nommer sa nièce Domitilla[2]

Dans l'édition 2001 du Martyrologe romain, révisée selon le décret du IIe concile œcuménique du Vatican dans le but de mettre les récits du martyre ou de la vie des saints en accord avec la réalité historique[3], on ne trouve plus aucune mention de Domitilla[4].

De très nombreux textes chrétiens mentionnent que Nérée et Achillée, les chambellans de Flavia Domitilla, ont été martyrisés. À part les martyrologes on trouve aussi le nom de Flavia Domitilla associée à ses deux chambellans à la date de leur fête 12 juin dans des calendriers et notamment ceux directement établis sous l'autorité des Papes. Ainsi dans le calendrier romain tridentin publié par la pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[5]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[6],[7]. Toutefois, à la suite des découvertes archéologiques de l'Église catholique a supprimé cette mention dans la

Dans le calendrier romain tridentin établi par le pape Pie V le 12 juin est la fête de « Nérée, Achillée et Pancrace martyrs[8],[9],[10]. La révision publiée par la pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[11]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[12],[13], dont l'utilisation est encore permise dans les modalités indiquées par le motu proprio Summorum Pontificum. En considération des difficultés historiques[14] on a supprimé la mention de Domitilla dans l'actuelle Calendrier romain général. Le 12 juin on peut choisir de célébrer les saints Nérée et Achillée comme mémoire facultative ou saint Pancrace comme mémoire facultative alternative.

Évidemment l'omission du nom de sainte Domitilla n'est pas une déclaration de non existence, mais seulement une constatation de l'insuffisance de la preuve historique.

Les différents articles[modifier | modifier le code]

Histoire du culte (2)[modifier | modifier le code]

La plus ancienne mention d'un culte adressé à une Flavia Domitilla se trouve chez Jérôme de Stridon[15] (saint Jérôme) qui au IVe siècle raconte la visite sur l'île de Pontia d'une certaine Paula pour voir la cellule qui avait été convertie en un lieu de pèlerinage chrétien en l'honneur de Domitilla où elle était censée avoir passée son exil[16],[17],[15]. Eusèbe de Césarée, citant des auteurs païens — parmi eux vraisemblablement Bruttius Præsens, un auteur du IIIe siècle[18] — atteste aussi de la relégation de cette Flavia Domitilla « dans l'île Pontia en punition de ce qu'elle avait rendu témoignage au Christ[19] » qui est la formule pour dire qu'elle était considérée comme « martyr »[20], au moins par certains chrétiens. À l'époque « martyr » signifie « témoin »[21],[22]. Toutefois, le même Jérôme de Stridon qui mentionne le culte qui lui était rendu dans l'île de Pontia ne fait pas figurer Flavia Domitilla dans son Martyrologe[23],[24], ce qui peut signifier qu'il existait des difficultés pour la reconnaître officiellement martyr de l'Église. On peut remarquer que Titus Flavius Clemens n'y figure pas non-plus, ni même l'évêque Clément de Rome[23], un parent de Flavia Domitilla selon les sources chrétiennes. Pourtant cette qualité de « martyr » est attribuée à Clément par Rufin d'Aquilée et implicitement par Jérôme de Stridon lui-même dans son Apologia contra Ruffinium (II, 17)[25]. Le premier Martyrologe qui mentionne Flavia Domitilla semble être le Martyrologe de Florus[24] (mort en 860). Sa mémoire a été fixée au le même jour que ses chambellans Nérée et Achillée qui eux figuraient dans les martyrologes dès celui publié par Jérôme de Stridon au IVe siècle. Entretemps, l'église Santi Nereo e Achilleo a été consacrée à ces deux saints[26] et en 814 les reliques de ces deux martyrs y ont été transférés depuis leur sépulture de la catacombe de Domitilla. Les cérémonies qui s'y tenaient dans la basilique semi-enterrée sont alors abandonnées. En 867, les supposées reliques de l'évêque Clément ont été ramenées de Crimée à Rome par saints Cyrille et Méthode[27],[25]. Elles ont été déposées dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran[27], qui lui est dédiée depuis sa construction au IVe siècle. Il est dit — notamment pas saint Jérôme — que cet édifice a été érigé à l'emplacement de la maison du saint à Rome[25]. C'est aussi à cette époque carolingienne que l'évêque Clément de Rome semble être entré dans le martyrologe.

Selon le père Jean Éracle, la fête de Flavia Domitilla n'a été instituée « qu'au XVIe siècle sur l'instigation de Barionus[24]. »


Il y a peu de chose à dire sur son culte jusqu'à Clément VIII, pape de 1692 à 1705.

En 1725, au cours de travaux effectués dans la basilique, le cercueil que l'on pense être celui de Titus Flavius Clemens est redécouvert dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran. « Après une cérémonie solennelle, il a été replacé au même endroit[28]. »

Le Vetus Martyrologium Romanum indique à la date du 22 juin:

« À Rome, transfert [des restes du corps] de Saint Flavius Clémens, homme de niveau consulaire et martyr, le frère de la Sainte Plautilla et oncle de la martyr et Vierge Flavia Domitilla, avec qui elle a été mise à mort par l'empereur Domitien, à cause de la foi du Christ. Son corps a été retrouvé dans la Basilique du pape Saint Clément, après une cérémonie solennelle, il a été replacé au même endroit[28]. »


Cette attribution non conforme à la tradition chrétienne telle qu'elle existe aujourd'hui a vivement été contestée, notamment par E. Junyent dans les années 1930[29].

À part

De Rossi[modifier | modifier le code]

Eusèbe de Césarée, citant des auteurs païens — parmi eux vraisemblablement Bruttius Præsens, un auteur du IIIe siècle[30] — atteste aussi de la relégation de cette « fille d'une sœur de Flavius Clémens, alors un des consuls de Rome[19] »

La basilique des saints Nérée et Achillée, parfois aussi appelée « Basilique Petronilla » car la sépulture de sainte Pétronille s'y trouvait aussi, atteste d'un culte à ces trois personnages au IVe siècle, mais très probablement antérieur d'un ou deux siècles, car la basilique mis au jour est selon les archéologues la troisième phase structurelle de cette construction[31]. Le fait qu'elle soit disposée selon un modèle juif[32],[33] suggère que la première construction date au plus tard du milieu du IIe siècle. La disposition juive de cette basilique correspond au caractère judéo-chrétien de l'église de Rome[34] à la fin du Ier siècle[35], à une époque où le judaïsme et le christianisme ne sont pas encore séparés[36] et correspond particulièrement à ce que l'on sait du christianisme des membres de la famille flavienne qui y avaient adhéré[35],[37]. Toutefois une partie des critiques — souvent des auteurs confessionnels — estiment que les Nérée et Achillée honorés ici n'étaient pas les chambellans de Domitilla. Les archéologues regrettent que les deux précédentes phases structurelles de cette basilique n'aient pas fait l'objet de fouilles jusqu'à présent[31].

De même, la construction de la Basilique Saint-Clément-du-Latran dès la prise du pouvoir de l'empereur Constantin sur un supposé titulus clementis, c'est-à-dire sur le lieu d'une église domestique nommée suivant le nom du propriétaire de la demeure dans laquelle elle se trouvait[38] est évoqué par Jérôme de Stridon. Pour lui, au Ier siècle à cet endroit se trouvait la demeure de l'évêque Clément de Rome que le Liber Pontificalis situe sur le mont Cælius, ce qui est compatible avec le site du Latran, placé plus précisément dans vallée entre le Cælius et l'Esquilin[25]. Ce titre de martyr apparaît aussi dans les fragments épars d'une inscription lithique dans laquelle le pape Sirice (IVe siècle), dédie la Basilique Saint-Clément-du-Latran au « saint martyr Clément »[25]. Selon les sources chrétiennes antiques le père de l'évêque Clément, un personnage de rang sénatorial[39] et Plautilla, la mère de la sainte Flavia Domitilla étaient tous deux des demi-frère et demi-sœur d'un consul Clémens, souvent identifié à Titus Flavius Clemens.

Sur le site de la Basilique Saint-Clément-du-Latran, située à Rome, a été mis au jour un complexe de bâtiments sur trois niveaux, dont le niveau archéologique le plus bas est une insula du Ier siècle, rattachée au IVe siècle au Titulus Clementis[40],[41], alors que juste à côté on trouve un lieu de culte destiné à Mithra[41]. Lors de fouilles, un collier d'esclave aujourd'hui perdu, a été retrouvé. Il porte une inscription qui mentionne « dominicu Clementis[42] », accompagné d'une croix chrétienne[25].

En 867, les supposées reliques de Clément ont été ramenées de Crimée à Rome par saints Cyrille et Méthode[27],[25]. Elles ont été déposées dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran[27], édifice dont il est dit qu'il a été érigé à l'emplacement de la maison du saint à Rome[25]. Cette attribution non conforme à la tradition chrétienne telle qu'elle existe aujourd'hui a vivement été contestée, notamment par E. Junyent dans les années 1930[43]. C'est aussi à cette époque carolingienne que l'évêque Clément de Rome semble être entré dans le martyrologe.

POV d'Alessandro Carletti[modifier | modifier le code]

Eusebius, dans l'Histoire Ecclésiastique (III, 18, 4) écrit: « que dans la quinzième de Domitien, Flavia Domitilla, nipote, per parte della sorella de Flavius Clemens, qui était alors l'un des consuls de Rome (95 AD), ainsi que plusieurs autres personnes ont été déportés dans l'île de Ponza avoir confessé le Christ. " À son tour, Dio Cassius, l'Histoire romaine (LXVII, 13-14), affirme que l'empereur Domitien "a pris sa propre vie, avec beaucoup d'autres, même Flavius Clemens, bien qu'il était son cousin et avait pour femme Flavia Domitilla, elle bien son consanguine. Ils ont tous deux été accusés d'athéisme, et quels autres, sviatisi derrière les coutumes des Juifs, avaient condamné, celles de la mort, ceux qui confiscation. Domitilla ne fut relégué à l'île de Pandataria ".

Par les étapes mentionnées ci-dessus des deux historiens, par conséquent, que, à la fin du premier siècle, deux matrones, avec l'un et l'autre le nom de Domitilla et sans rapport l'un à l'autre avec la famille impériale Flavian, étaient condamnés pour leur adhésion à la foi chrétienne. Dion Cassius, pour être exact, parle contre le Domitilla relégué à Pandataria (aujourd'hui Ventotene), pas le christianisme, mais de «l'athéisme», mais on sait que ce fut l'accusation par les idolâtres aux premiers disciples du Christ.

Certains chercheurs, dont Mommsen, l'Aubé et Styger, ont estimé être en mesure d'identifier les deux Domitille à une seule personne, en supposant des erreurs ou de la confusion, mais les historiens comme De Rossi ont fait valoir à juste titre la diversité des deux personnages, la restauration de la généalogie leurs familles. Et cela confirme que Domitilla cité par Eusèbe, était la nièce de Flavio Clemente, tandis que celui mentionné par Dio Cassius était la femme du consul qui est un martyr chrétien, avec qui elle a eu sept enfants. À cet égard, une grande importance est l'inscription mutilée trouvée en sec. XVIII dans le cimetière de la Via Ardeatina et qui est donnée ici avec les ajouts proposés par Mommsen: "tatia baucyl (le ... nu) / trix lib septem (erorum pronepotum) / divi vespasian (i filiorum FI Clementis et.) Flaviae DOMiTiL (lae uxoris eius, divi) / urinoirs Neptis à (site ccepto et) / bénéfice ius hocSEPULCHRU (m I) / MEIS LIBERTIS lIBERTABUSpo (de eorum sterisque)[44]. L'inscription, conservée maintenant dans la paroi arrière de la Basilique des SS. Nérée et Achille dans ce cimetière, précise, alors que Tazia Baucilla, nourrice de sept enfants de Flavio et Flavia Domitilla, obtenus par celle-ci sur le terrain pour une tombe. Dans l'inscription épigraphique, il est indiqué, par ailleurs, que Flavia Domitilla était "neptis" c'est-à-dire la nièce de Vespasien, le père de Domitien, confirmant ainsi la déclaration de Dio Cassius, selon laquelle la femme a été Flavius Clemens 'consanguin » de ce Domitien.

A propos, puis, la «confusion» dans lequel les historiens auraient engagés pour indiquer les lieux de détention des deux Domitille, Umberto Fasola souligne que les îles de Ponza et Ventotene étaient trop connues pour être confondues l'une avec l'autre. À Ponza, en fait, ont été relégués des filles de Caligula et un fils de Germanicus et à Ventotene ont été confinées Julia, fille d'Auguste, Agrippine, femme de Germanicus, et Octavia la femme de Nero.

La vénération pour Flavia Domitilla reléguée à Ponza est ancienne: s. Jérôme (Ep. pour Eustoch. 108) dit que la veuve Paola, lors de son voyage à l'Est, il a visité l'île le lieu où le saint 'longum martyrium duxerat ". En outre, le nom de Domitilla ne figure ni dans Depositio Martyrum ni le martyrologe Geronimiano:. La fête de celui-ci, à 12 Maj, est pas plus tôt que le neuvième siècle. et il a été introduit dans les livres liturgiques influence de Floro martyrologe, qui a inclus dans sa liste probablement par erreur, échangeant un Flavian (nous) rappelé en Geronimiano en date du 7 majeur.

(. V-VI cent) Les nouvelles de Flavia Domitilla répertoriés dans passio légendaires ont pas confiance: entre autres choses, en elle, nous parlons de deux "eunuques", Nérée et Achille, qui aurait Domitilla converti à la foi chrétienne tandis que le poème damasiano dédié aux deux martyrs savoir qu'ils étaient avant la conversion du persécuteur au service militaire. L'existence, cependant, les deux Domitille et leur bannissement pour avoir embrassé le christianisme sont des faits incontestables, comme le montre clairement par les documents. Le corps d'un Flavia Domitilla est vénéré dans le titre SS. Nérée et Achillée, traslatovi S. Adriano de Baronio.

Histoire du culte[modifier | modifier le code]

IVe siècle[modifier | modifier le code]

La plus ancienne mention d'un culte adressé à une Flavia Domitilla se trouve chez Jérôme de Stridon[15] (saint Jérôme) qui au IVe siècle raconte la visite sur l'île de Pontia d'une certaine Paula pour voir la cellule qui avait été convertie en un lieu de pèlerinage chrétien en l'honneur de Domitilla où elle était censée avoir passée son exil[45],[46],[15]. Eusèbe de Césarée, citant des auteurs païens — parmi eux vraisemblablement Bruttius Præsens, un auteur du IIIe siècle[47] — atteste aussi de la relégation de cette Flavia Domitilla « dans l'île Pontia en punition de ce qu'elle avait rendu témoignage au Christ[19] » qui est la formule pour dire qu'elle était considérée comme « martyr »[48] au moins par certains chrétiens. À l'époque « martyr » signifie « témoin »[49],[50]. Toutefois, le même Jérôme de Stridon qui mentionne le culte qui lui était rendu dans l'île de Pontia ne fait pas figurer Flavia Domitilla dans son Martyrologe[23],[24], ce qui peut signifier qu'il existait des difficultés pour la reconnaître officiellement martyr de l'Église. On peut remarquer que Titus Flavius Clemens n'y figure pas non-plus, ni même l'évêque Clément de Rome[23], un parent de Flavia Domitilla selon les sources chrétiennes. Pourtant cette qualité de « martyr » est attribuée à Clément par Rufin d'Aquilée et implicitement par Jérôme de Stridon lui-même dans son Apologia contra Ruffinium (II, 17)[25]. Toutefois, ce martyrologe nous a été transmis sous des formes très confuses et corrompues (avec des listes de noms mutilées, tronquées, interpolées, etc.)[51], par des manuscrits dont les trois plus anciens (de Berne, Echternach et Wissembourg[52]) remontent au VIIIe siècle. De même, la construction de la Basilique Saint-Clément-du-Latran dès la prise du pouvoir de l'empereur Constantin sur un supposé titulus clementis, c'est-à-dire sur le lieu d'une église domestique nommée suivant le nom du propriétaire de la demeure dans laquelle elle se trouvait[53] est évoqué par Jérôme de Stridon. Pour lui, au Ier siècle à cet endroit se trouvait la demeure de l'évêque Clément de Rome que le Liber Pontificalis situe sur le mont Cælius, ce qui est compatible avec le site du Latran, placé plus précisément dans vallée entre le Cælius et l'Esquilin[25]. Selon les sources chrétiennes antiques le père de l'évêque Clément, un personnage de rang sénatorial[54] et Plautilla, la mère de la sainte Flavia Domitilla étaient tous deux des demi-frère et demi-sœur d'un consul Clémens, souvent identifié à Titus Flavius Clemens, alors que d'autres critiques proposent de l'identifier au Clément mentionné sous le nom de Kelomenos dans le Talmud qui pourrait-être Marcus Arrecinus Clemens.

IXe siècle[modifier | modifier le code]

Le premier Martyrologe qui mentionne Flavia Domitilla semble être, au IXe siècle, le Martyrologe de Florus[24] (mort en 860). Sa mémoire a été fixée au le même jour que ses chambellans Nérée et Achillée qui eux figuraient dans les martyrologes dès celui publié par Jérôme de Stridon au IVe siècle. Entretemps, l'église Santi Nereo e Achilleo a été consacrée à ces deux saints[26] et en 814 les reliques de ces deux martyrs y ont été transférés depuis leur sépulture de la catacombe de Domitilla. Les cérémonies qui s'y tenaient dans la basilique semi-enterrée sont alors abandonnées. En 867, les supposées reliques de l'évêque Clément ont été ramenées de Crimée à Rome par saints Cyrille et Méthode[27],[25]. Elles ont été déposées dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran[27], qui lui est dédiée depuis sa construction au IVe siècle. Il est dit — notamment pas saint Jérôme — que cet édifice a été érigé à l'emplacement de la maison du saint à Rome[25]. C'est aussi à cette époque carolingienne que l'évêque Clément de Rome semble être entré dans le martyrologe.

À partir du XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle, dans la La Légende dorée de Jacques de Voragine, la sainte Domitilla associée à Nérée et Achillée ses « eunuques chambellans[55] » est présentée comme « la nièce de l'empereur Domitien[55] », alors qu'à la même époque dans des textes chrétiens plus officiels comme les martyrologes par exemple, la sainte Domitilla est toujours la nièce du consul Clémens. Cela signifie que l'assimilation de la sainte chrétienne à la femme de Titus Flavius Clemens dont parle Dion Cassius était déjà intervenue à cette date dans la tradition chrétienne vivante. Selon le père Jean Éracle, la fête de Flavia Domitilla n'a été instituée « qu'au XVIe siècle sur l'instigation de Barionus[24]. » En 1725, au cours de travaux effectués dans la basilique, le cercueil que l'on pense être celui de Titus Flavius Clemens est redécouvert dans la Basilique Saint-Clément-du-Latran. « Après une cérémonie solennelle, il a été replacé au même endroit[28]. »

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Archéologie et flaviens chrétiens[modifier | modifier le code]

Le débat chez les catholiques[modifier | modifier le code]

Décisions et position actuelle[modifier | modifier le code]

Flavia Domitilla avec Nérée et Achillée[modifier | modifier le code]

De très nombreux textes chrétiens mentionnent que Nérée et Achillée, les chambellans de Flavia Domitilla, ont été martyrisés. Flavia Domitilla étaient associée à ses deux chambellans (eunuques cubiculaires) à la date du 12 mai dans les Martyrologes depuis la publication de celui d'Adon au IXe siècle. Toutefois, cela n'est plus le cas dans les martyrologes actuels depuis une décision prise en 1969. À part dans les martyrologes on trouve aussi le nom de Flavia Domitilla associée à ses deux chambellans à cette même date dans des calendriers et notamment ceux directement établis sous l'autorité des Papes. Ainsi, le calendrier romain tridentin publié par la pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[56]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[57],[58]. Il en est de même, dans le calendrier romain tridentin établi par le pape Pie V[59],[60],[61]. La révision publiée par la pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[62]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[63],[64], dont l'utilisation est encore permise dans les modalités indiquées par le motu proprio Summorum Pontificum. En considération des difficultés historiques[65] on a supprimé la mention de Domitilla dans l'actuelle Calendrier romain général. Le 12 juin on peut choisir de célébrer les saints Nérée et Achillée comme mémoire facultative ou saint Pancrace comme mémoire facultative alternative.

Évidemment l'omission du nom de sainte Domitilla n'est pas une déclaration de non existence, mais seulement une constatation de l'insuffisance de la preuve historique.

Martyrologes[modifier | modifier le code]

Flavia Domitilla[modifier | modifier le code]

  • Martyrologe romain de 1584, p. 128-129 [7 mai] (la vierge consacrée par l'évêque Clément et martyr Flavia Domitilla fille de la sœur du consul Flavius Clemens est bien tuée à Terracina en même temps que les vierges Ephrosyme et Théodora (et Nérée et Achillée "eunuques" de Flavia Domitilla le 12 mai)
  • Martyrologe romain de 1635, p. 145 idem l'édition de 1584 + célébré ensemble avec les saint martyrs Nérée et Achillée (aussi le 12 mai)
  • Martyrologe romain de 1690, p. 121 idem l'édition de 1635 (avec les saint martyrs Nérée et Achillée) (aussi le 12 mai)
  • Martyrologe romain de 1784, p. 84 idem l'édition de 1690 (avec les saint martyrs Nérée et Achillée) (aussi le 12 mai)
  • Martyrologe romain de peut-être 1856 idem l'édition de 1784 (15 avril avec Maron, Vitorinus et Etychetis d'abord avec la beata Flavia Domitilla lorsqu'elle a été exilé dans l'île de Pontia, puis livré sous Nerva et enfin exécuté sous Trajan sur ordre du juge Valeriano ; (avec les saint martyrs Nérée et Achillée) (aussi le 12 mai, avec Nérée et Achillée)
  • Martyrologe romain de 1874, p. 85-86 idem l'édition de 1784 (avec les saint martyrs Nérée et Achillée) (aussi le 12 mai)

Nérée et Achillée[modifier | modifier le code]

  • Martyrologe d'Adon 12 mai avec Nérée et Achillée ; 7 mai martyr à Terracina
  • Martyrologe romain de 1584, p. 133-134, le : Les frères Nérée et Achillée, via Ardeatina, saints et martyrs, d'abord exilés avec Flavia Domitilla, dont ils étaient des eunuques, d'abord exilé sur l'île Pontia, consul Memnio Rufo... Il avaient été baptisé par l'apôtre Pierre. <fin> Via Aurelia, saint Pancrace, martyrisé sous Diocletien....
  • Martyrologe romain de 1635, p. 152 idem l'édition de 1584
  • Martyrologe romain de 1690, p. 126-127 idem l'édition de 1635 (et aussi : « Horum sacra reliquiae, simulque, Flavia Domitilla, ex diaconia sancti Hadriani in antîquum eôrum Tiulum, ubi olim reconditae asservabàntur, nuc restaurâtum, jussu clementis papae Octavi solemniter translatae sunt, pridie hujus diéi », traduction ? : « Parmi ces saintes reliques et, en même temps, Flavia Domitilla, dans le hors original de l'engagement du diaconat de Saint-Adrien, afin d'assurer que, lorsque dans les temps passés ont été stockés, et maintenant restauré par la substitution, ont été solennellement transférés par ordre du pape Clément VIII, le quatorzième jour de ce [mois] » : « Flavia Domitilla, des ministères de Hadriani l'engagement initial »
  • Martyrologe romain de 1784, p. 87-88 idem l'édition de 1690
  • Martyrologe romain de 1874, p. 89-90 idem l'édition de 1784

Plautilla[modifier | modifier le code]

Sulpitius et Servilianus[modifier | modifier le code]

  •  : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus furent convertis à la foi chrétienne par Domitille[66],[67] ;

Sulpice se convertit au christianisme sur les conseils de sainte Domitille, vers la fin du 1er siècle, à Rome. Devant son refus de sacrifier aux idoles, il est arrêté et décapité sur l'ordre du préfet de la ville, pendant les persécutions de l'empereur Trajan. Trois autres saints Sulpice sont mentionnés au catalogue des saints dont l'un vécut au IVème siècle, Sulpice Sévère, ami de saint Martin de Tours, de saint paulin et de saint Jérôme. Fêté le 29 janvier. Read more at http://www.prenoms.com/prenom/signification-prenom-SULPICE.html#Hae4JdzozlwE1syI.99

  • Pour Sulpice et Servilien toutes les sources les lient à Flavia Domitilla et les fait mourir sous Trajan (perfois la dernière année de Trajan (117)), donc on ne comprend pas ce que veut dire Éracle

Titus Flavius Clemens[modifier | modifier le code]

Pudentis, Thimothée, Pudentiana & Praxedis[modifier | modifier le code]

Évêque Clément (23 novembre)[modifier | modifier le code]

 : « Clement, qui a été le troisième à occuper le siège épiscopal du bienheureux apôtre Pierre, et après les événements les plus célèbres de la persécution de Trajan, il a été relégué dans la ville insulaire de Lycie en Chersonèse, où il a été jeté à la mer avec une ancre attachée à son cou, recevant la couronne du martyre : son corps a été transféré par le pontife romain Nicolas Ier (mort le ), dans l'église, qui avait auparavant été construite à son nom, enterré avec honneur[68]. »

À noter[modifier | modifier le code]

30 avril

Apud Santonas, in Gallia, beati Eutropii, Episcopi et Martyris, qui, a sancto Clemente Papa, ordinis pontificalis S gratia consecratus, in Galliam directus est, ibique, peracta diu praedicatione, tandem, ob Christi testimonium, colliso capite, victor occubuit.

A Saintes, en Gaule, le béat Eutrope, évêque et martyr, qui a été chargé par le pape saint Clément, ordonné évêque par la grâce de sa vie consacrée en Gaule, et là, s'est achevé, la prédication d'une longue période, et enfin, à cause du témoignage de Jésus-Christ, colliso capite (frappé à la tête ?), gagnant ainsi sa mort.

Dans les martyrologes chrétiens (2)[modifier | modifier le code]

Sainte Domitille en compagnie de St Achille et St Nérée, huile de Niccolò Pomarancio (1598-99) pour l'église Santi Nereo e Achilleo, à Rome

Bien que Jérôme de Stridon (saint Jérôme) mentionne l'existence au IVe siècle du culte qui était rendu à une Flavia Domitilla sur l'île de Pontia, où les cellules qu'elle était censée avoir occupées pendant son exil avait été converties en un lieu de pèlerinage chrétien en son honneur[15],[45],[46], ni Domitilla, ni les autres Flaviens chrétiens supposés, ne figurent dans le Martyrologe qui est traditionnellement attribué au même Jérôme[69],[23],[24]. Pour certains critiques comme Paul Kerestzes, l'absence des Flaviens chrétiens dans les listes de martyrs des « documents officiels » de l'Église montre que les autorités ecclésiastiques auraient préféré omettre ces noms volontairement[69]. Toutefois Philippe Pergola estime étonnante ce qu'il appelle une « prise de position dans les études les plus récentes[69] », car selon lui « à l'exception des apôtres Pierre et Paul, aucun martyr antérieur au IIIe siècle ne figure dans les calendriers les plus anciens[69]. » En revanche, Nérée et Achillée qui sont présentés comme les chambellans de Flavia Domitilla dans les Actes écrits en grec un siècle plus tard et qui ont été exilés avec elle avant d'être exécutés à Terracina, y figurent bien à la date du [23].

Le premier Martyrologe qui mentionne Flavia Domitilla semble être le Martyrologe de Florus au IXe siècle[24]. Au moins à partir du Martyrologe d'Adon de Vienne, lui aussi du IXe siècle, sa mémoire est mentionnée le , mais aussi le 12 mai le même jour que ses chambellans et elle leur est associée[70]. En 1964, Jean Éracle notait que Domitilla, vierge et martyre, était mentionnée à six reprises dans le Martyrologe romain[71] :

  •  : martyre de Flavia Domitilla, exilée dans l'île de Pontia par la suite emmenée à Terracina où on l'a tuée avec les vierges Euphrosyne et Théodora[71],[72],[73] ;
  •  : Domitilla célébrée en même temps que Nérée et Achillée[71] qui avaient été exilés avec elle à Pontia[74],[75] ;
  •  : mémoire de sainte Plautilla, femme consulaire, mère de la sainte Flavia Domitilla et baptisée par l'apôtre saint Pierre[71],[76] ;
  •  : martyre des saints « Eutychès, Victorin[us] et Maro[n] », alors qu'ils étaient exilés avec Domitilla[71].
  •  : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus convertis à la foi chrétienne par Domitilla sont exécutés[71],[77] ;
  •  : Domitilla est mentionnée à propos de son oncle, le saint consul martyr Flavius Clemens, dont on célèbre la translation des reliques[71] (cette mention du consul Flavius Clemens à la date du est entré très tardivement dans le martyrologe, probablement en 1748 et son association avec Domitilla est encore plus tardive puisqu'elle date de la fin du XIXe siècle, après les découvertes archéologiques de De Rossi et les conclusions qui montraient que de nombreux Flaviens avaient probablement été chrétiens) ;

Dans les différentes éditions des martyrologes antiques, à l'exception de la mention du , on retrouve Flavia Domitilla sans discontinuer à ces dates[78], jusqu'à ce que l'Église catholique prennent, en 1969, la décision d'un très important remaniement concernant Flavia Domitilla et les personnages qui lui étaient associés au moins jusqu'à cette époque[79]. (Voir à ce sujet le § Histoire du culte et notamment les sous sections : Le débat chez les catholiques et Décisions et position actuelle).

C'est probablement à la suite de la redécouverte du cercueil que l'on pense être celui de Titus Flavius Clemens en 1725[28] que sa mémoire a été ajoutée dans le Martyrologe romain à la date du . Il semble que cette révision a été opérée par Benoît XIV en 1748[80]. Domitilla ne semble lui avoir été associée à cette date seulement après l'édition de 1874.[réf. nécessaire]

Dans les martyrologes chrétiens[modifier | modifier le code]

Sainte Domitille en compagnie de St Achille et St Nérée, huile de Niccolò Pomarancio (1598-99) pour l'église Santi Nereo e Achilleo, à Rome

Bien que Jérôme de Stridon (saint Jérôme) mentionne au IVe siècle, le culte qui était rendu à une Flavia Domitilla sur l'île de Pontia, où la cellule qu'elle était censée avoir occupé pendant son exil avait été convertie en un lieu de pèlerinage chrétien en son honneur[15],[45],[46], ni Domitilla, ni l'évêque Clément de Rome — son parent selon les sources chrétiennes antiques, lui aussi considéré comme un saint et martyr par Jérôme dans d'autres textes — ni Titus Flavius Clemens qui pour une partie de la critique pourrait être le « consul Clemens » mentionné dans ces sources, ne figurent dans le Martyrologe écrit par le même Jérôme[23],[24]. En revanche, Nérée et Achillée qui sont présentés comme les chambellans de Flavia Domitilla dans les Actes écrits en grec un siècle plus tard et qui ont été exilés avec elle avant d'être exécutés à Terracina, y figurent bien à la date du [23].

Le premier Martyrologe qui mentionne Flavia Domitilla semble être le Martyrologe de Florus au IXe siècle[24]. Sa mémoire y est fixée le même jour que ses chambellans et leur est associée. En 1964, Jean Éracle notait que Domitilla, vierge et martyre, était mentionnée à six reprises dans le Martyrologe romain[71] :

  • 7 mai : martyre de Flavia Domitilla, exilée dans l'île de Pontia a été ensuite emmenée à Terracina où on l'a tuée avec les vierges Euphrosyne et Théodora[71],[73] ;
  • 12 mai : Domitilla célébrée en même temps que Nérée et Achillée[71] qui avaient été exilés avec elle à Pontia[81] ;
  • 20 mai : mémoire de sainte Plautilla, mère de Domitilla et disciple des apôtres[71]. L'expression les apôtres désigne Pierre et Paul, les supposés fondateurs de l'Église de Rome selon la tradition chrétienne;
  • 20 mai : mort paisible de sainte Plautilla, mère de Flavia Domitilla, qui avait été baptisée par saint Pierre
  • 22 juin : Domitilla est mentionnée à propos de son oncle, le saint consul martyr Flavius Clemens, dont on célèbre la translation des reliques[71] ;
  • 20 avril : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus furent convertis à la foi chrétienne par Domitilla[71] ;
  • 20 avril : martyre de Sulpice et Servilien, qui avaient été convertis par la prédication et les miracles de la vierge Domitilla
  • 15 avril : Domitilla est exilée avec les saints « Eutychès, Victorin[us] et Maro[n] », dont on commémore le martyre à cette date[71].
  • 15 avril : martyre de Eutychès, Victorin et Maron, qui avaient été exilés avec Flavia Domitilla à Pontia


On la retrouve sans discontinuer dans les martyrologes à cette date, jusqu'à ce que l'Église catholique prennent, en 1969, la décision d'un très important remaniement concernant Flavia Domitilla et les personnages qui lui étaient associés au moins jusqu'à cette date. (Voir à ce sujet le § Histoire du culte). Dans le Martyrologe romain de 1584 elle est associée à Nérée et Achillée le [82], mais elle possède aussi une date où elle figure seule le [83]. Sainte Plautilla, identifiée comme la mère de Flavia Domitilla y figure aussi à la date du [84].

 : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus furent convertis à la foi chrétienne par Domitille[66],[85]


[15]


Dans les Martyrologes romains anciens, Domitille, vierge et martyre, est mentionnée à six reprises, ce qui peut sembler étonnant[66]:

  • 7 mai : jour du martyre de Flavia Domitilla, nièce du consul Flavius Clemens[66] et vierge consacrée, qui après un long exil dans l'île de Pontia a été emmenée à Terracina où on l'a tuée en encendiant la chambre où elle dormait avec les vierges Euphrosyne et Théodora[73] ;
  • 12 mai : Domitille célébrée en même temps que Nérée et Achillée[66] ;
  • 20 mai : mémoire de sainte Plautille ou Plautilla, mère de Domitille et disciple des apôtres[66] ;
  • 22 juin : Domitille est mentionnée à propos de son oncle, le saint consul martyr Flavius Clemens, dont on célèbre la translation des reliques[66] ;
  •  : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus furent convertis à la foi chrétienne par Domitille[66],[86] ;
  •  : Domitille est exilée avec les saints « Eutychès, Victorin[us] et Maro[n] », dont on commémore le martyre à cette date[66],[87].


À la date du 20 mai, le Martyrologe, publié par le pape Grégoire XIII en 1583, précise que « sainte Plautilla, mère de Flavia Domitilla, qui avait été baptisée par saint Pierre[73] » a connu une « mort paisible[73] ». En revanche, selon le même martyrologe, Flavia Domitilla, nièce du consul Clemens a bien été exécutée, contrairement à la femme de Titus Flavius Clemens[73].

Dans le martyrologe romain[modifier | modifier le code]

Sainte Domitille en compagnie de St Achille et St Nérée, huile de Niccolò Pomarancio (1598-99) pour l'église Santi Nereo e Achilleo, à Rome


Dans le Martyrologe romain, publié par le pape Grégoire XIII en 1583, sainte Domitilla est mentionnée à cinq reprises[88]:

Depuis la première édition de 1584 des Martyrologes romains anciens, Domitille, vierge et martyre, est mentionnée à six reprises[89], ce qui semble étonnant à Jean Éracle qui estime que la plupart des personnages avec laquelle elle est associé n'ont pas existé[71] :

  • 7 mai : jour du martyre de Flavia Domitilla, nièce du consul Flavius Clemens[71] et vierge consacrée, qui après un long exil dans l'île de Pontia a été emmenée à Terracina où on l'a tuée en encendiant la chambre où elle dormait avec les vierges Euphrosyne et Théodora[73] ;
  • 12 mai : Domitille célébrée en même temps que Nérée et Achillée[71] ;
  • 20 mai : mémoire de sainte Plautille ou Plautilla, mère de Domitille et disciple des apôtres[71] ;
  • 22 juin : Domitille est mentionnée à propos de son oncle, le saint consul martyr Flavius Clemens, dont on célèbre la translation des reliques[71] ;
  • 20 avril : les saints martyrs Sulpitius et Servilianus furent convertis à la foi chrétienne par Domitille[71] ;
  • 15 avril : Domitille est exilée avec les saints « Eutychès, Victorin[us] et Maro[n] », dont on commémore le martyre à cette date[71].

À la date du 20 mai, le Martyrologe, publié par le pape Grégoire XIII en 1583, précise que « sainte Plautilla, mère de Flavia Domitilla, qui avait été baptisée par saint Pierre[90] » a connu une « mort paisible[73] ». Ce qui veut probablement dire qu'elle a été martyre du fait de son témoignage devant les tribunaux romains, mais qu'elle n'a pas été exécutée et est morte de mort naturelle, comme on le trouve pour d'autres martyres avant 150. En revanche, selon le même martyrologe, Flavia Domitilla, nièce du consul Clemens a bien été exécutée, contrairement à la femme de Titus Flavius Clemens[73].

Il semble que pendant les premiers siècles du christianisme, Flavia Domitilla, sa mère Plautilla, Nérée et Achillée et les autres martyrs ou convertis aient été des personnages largement mis en avant, au moins pour prouver la prédication à Rome de l'apôtre Pierre qui manque cruellement d'attestations. Flavia Domitilla fut considérée comme une sainte par l'Église catholique jusqu'à 1969, année où il fut décidé que cet honneur n'était pas fondé[91]. Après avoir hésité à la faire disparaître totalement, l'édition de 2001 du Martyrologe romain, révisée selon le décret du IIe concile œcuménique du Vatican, on ne trouve plus aucune des cinq mentions de Domitilla en lien avec d'autres saints[92]. Sa mère Plautilla disparaît totalement, ainsi que les vierges Euphrosyne et Théodora qui ont été tuées avec elle et les martyrs « Eutychès, Victorin[us] et Maro[n] » qui ont été exécutés pour avoir refusé de la convaincre d'abandonner son vœu.

De même, pour Nérée et Achillée le 12 mai, l'Église catholique privilégie deux autres saints portant les mêmes noms, morts en 304, mais au sujet desquels on ne sait quasiment rien et qui n'ont bien entendu rien à voir avec les deux chambellans de Plautilla puis de Flavia Domitilla, exécutés vers 97-98. De très nombreux textes chrétiens mentionnent que Nérée et Achillée, les chambellans de Flavia Domitilla, ont été martyrisés. À part dans les martyrologes, on trouve aussi le nom de Flavia Domitilla associée à ses deux chambellans à la date de leur fête le 12 juin dans des calendriers et notamment ceux directement établis sous l'autorité des Papes. Ainsi le calendrier romain tridentin publié par le pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[93]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[94],[95]. La suppression du nom de Domitilla, associé à Nérée et Achillée, montre la préférence de l'église catholique pour que les chambellans de Domitilla ne soient plus célébrés et qu'à leur place soit célébrés les deux personnages mort en 304, dont on ne sait quasiment rien. Ainsi, les écrits provenant directement de cette institution ne parlent plus à la date du 12 juin que des Nérée et Achillée mort en 304, en mélangeant parfois cela avec la mention que « selon une autre version de la légende[96] » « ils auraient été exilés en même temps que Flavia Domitilla[96]. »

Actes[97]

Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle

Variations Dans le CALENDARIUM ROMANUM (1969)[modifier | modifier le code]

VARIATIONES IN CALENDARIUM ROMANUM INDUCTAE : MAIUS 12 Ss Nerei, Achillei et Domitillae, atque Pancratii Memoria Ss. Nerei et Achillei, et memoria S. Pancratii separatim celebrantur cum formulariis propriis secundum antiquam traditionem romanam. Memoria vero S. Domitillae anno 1595 in Calendario romano ascripta, expungitur, cum eius cultus nullum habeat fundamentum in traditione.

12 mai: Nereus, Achillée, Domitilla et Pancrace,
La mémoire des saints Nérée et Achillée, et la mémoire de Pancrace, célébrés séparément selon l'ancienne tradition romaine célébrer séparément avec leurs propres listes. Mais la mémoire de S. Domitilla de l'année 1595, est effacée, car elle n'a aucun fondement dans la tradition du culte.

Éditions[modifier | modifier le code]

Dans les éditions antérieures, au moins jusque 1874, Domitille n'était pas mentionnée le 22 juin. Même Flavius Clemens n'y figurait pas avant la revision opérée par Benoît XIV en 1748[98]. Après 1748 jusqu'au moins 1874, on mentionne le 22 juin la translation des reliques de Flavius Clemens (qui a eu lieu en 1725) (FAUX ce qui a eu lieu d'est la "redécouverte" dans la cathédrale elle-même des reliques de Flavius Clemens et elles ont été remises au même endroit après quelques travaux) mais pas Domitille. Même l'édition publiée en 1874 continue à dire que la découverte des reliques a eu lieu nuper (récemment)[99].

À la date du 20 mai, la première édition du Martyrologe romain, publié par le pape Grégoire XIII en 1583, précise que sainte Plautilla, mère de Flavia Domitilla, qui avait été baptisée par saint Pierre[73] a connu une mort paisible[73]. En revanche, selon le même martyrologe, Flavia Domitilla, nièce du consul Clemens, a bien été exécutée[73].

Le décret du 29 juin 2001 par lequel la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements declare officielle une nouvelle édition du Martyrologe romain affirme : Vu que, selon la constitution Sacrosanctum Concilium du Second Concile du Vatican « les Passions ou vies des saints seront rendues conformes à la vérité historique »[100], « il faut soumettre au jugement de la discipline historique et traiter avec plus de diligence que dans le passé les noms et les éloges des saints inscrits dans le Martyrologe »[101]

Les seules informations qu'on donne dans l'edition de 2001 du Martyrologe romain sur la sainte nommée Domitilla (non pas Flavia Domitilla) est qu'elle est martyre, fille de sœur du consul Flavius Clemens et que, pendant la persécution de l'empereur Domitien, elle a été accusée de nier des dieux étrangers[102] et déportée, en raison du témoignage rendu au Christ, avec d'autres à l'île de Pontia, où elle a mené un long martyre[103].

On ne mentionne plus ce que disaient les éditions antérieures de sa consacration comme vierge au mains de Clément de Rome et de sa mort par incendie à Tarracina en compagnie des vierges Euphrosyne et Théodora. Et on ne trouve plus les mentions d'elle dans cinq fêtes d'autres saints. Sa mère Plautilla (20 mai) disparaît totalement, ainsi que Maro, Eutychès et Victorin, ses compagnons à Pontia (15 avril). On ne dit plus que Sulpice et Servilien ont été convertis par elle (20 avril), et de Nérée et Achillée (12 mai), on ne dit plus qu'ils étaient ses eunuques, qu'ils menèrent un long exil à Pontia et que, torturés, ils déclarèrent que, comme baptisés de l'apôtre Pierre, ils ne pouvaient d'aucune maniere sacrifier à des idoles.

En 1969, il fut décidé d'effacer la mémoire de Flavia Domitilla du Calendarium Romanum[104].}}

De même, pour Nérée et Achillée le 12 mai, l'Église catholique privilégie deux autres saints portant les mêmes noms, morts en 304, mais au sujet desquels on ne sait quasiment rien et qui n'ont bien entendu rien à voir avec les deux chambellans de Plautilla puis de Flavia Domitilla, exécutés vers 97-98. De très nombreux textes chrétiens mentionnent que Nérée et Achillée, les chambellans de Flavia Domitilla, ont été martyrisés. À part dans les martyrologes, on trouve aussi le nom de Flavia Domitilla associée à ses deux chambellans à la date de leur fête le 12 juin dans des calendriers et notamment ceux directement établis sous l'autorité des Papes. Ainsi le calendrier romain tridentin publié par le pape Clément VIII en 1604 indique comme saints du jour « Saints Nérée, Achillée, Domitilla vierge, et Pancrace martyrs[105]», indication que donne encore le calendrier romain général 1960[106],[107]. La suppression du nom de Domitilla, associé à Nérée et Achillée, montre la préférence de l'église catholique pour que les chambellans de Domitilla ne soient plus célébrés et qu'à leur place soit célébrés les deux personnages morts en 304, dont on ne sait quasiment rien. Ainsi, les écrits provenant directement de cette institution ne parlent plus à la date du 12 juin que des Nérée et Achillée morts en 304, en mélangeant parfois cela avec la mention que « selon une autre version de la légende[96] » « ils auraient été exilés en même temps que Flavia Domitilla[96]. »

Ascétisme et long exil[modifier | modifier le code]

En parlant du long exil de Flavia Domitilla, Jérôme de Stridon la présente comme une proto-ascète chrétienne et ajoute ainsi une nuance qui est absente du récit de base de sa passio préservée dans sa traduction de la Chronique (en) d'Eusèbe de Césarée[108]. De plus sa caractérisation d'une Domitilla acétique « martyre » du fait de la longue durée de son exil est incompatible avec la réalité historique[108]. En 96, peu de temps après son accession au pouvoir Nerva a publié un rappel général de ceux que son prédécesseur avait condamné à l'exil[108]. Ce qui veut dire que la sentence contre Domitilla a probablement été levée dans les mois qui ont suivi son bannissement[108].

« Dans les Actes de Nérée et Achillée composés au VIe siècle, la martyre Domitilla d'une légende ecclésiastique antérieure est aussi remaniée en ascète[108]. » Les critiques ne parviennent pas à déterminer s'il existe un rapport entre la description ascétique de Jérôme et celle trouvée par la suite dans les Actes[109]. De même, on ne sait pas si cette réinterprétation était présente dans les sources de Jérôme ou si c'est le résultat de l'influence de la tradition chrétienne un brin ascétique en cours à la fin du IVe siècle[109].

« La mise en œuvre du mot cellulae par Jérôme pour décrire le mode de vie de Domitilla renforce l'impression qu'il crée une proto-ascéte de sa propre initiative. En latin classique une cellula est une petite chambre (e. g. les domiciles d'esclaves), mais à partir du VIe siècle ce diminutif acquiert, dans le discours monastique chrétien le sens spécifique de cellule d'ermite , il peut se référer aussi aux chambres individuelles dans un monastère[109]. »

La théorie de Jean Éracle[modifier | modifier le code]

Pour le père Jean Éracle, il n'y a qu'une seule Flavia Domitilla qui est la femme de Titus Flavius Clemens. Pour lui tous les textes antiques contiennent au moins une erreur. Eusèbe de Césarée aurait mal interprété ses sources et fait d'une cousine du consul Flavius Clémens la fille de sa sœur[110]. Jérôme de Stridon aurait « traduit faussement la Chronique à cause du texte parallèle de l'Histoire ecclésiastique[111]. » Dans le texte de Dion Cassius deux îles pontiques « assez proches » auraient été confondues par le moine Jean Xiphilin lorsqu'il a résumé l'Histoire romaine[111]. Philostrate se serait trompé en disant qu'une sœur de Domitien avait épousé un « consul Clément » exécuté en 96[112]. Pour lui le consul Clément ne peut être que Titus Flavius Clemens et la sainte Flavia Domitilla ne peut être que sa femme, la fondatrice du cimetière de la voie Ardéatine[113]. En construisant un arbre généalogique simplifié de l'ascendance de Titus Flavius Clemens, il montre que si la mère de Flavia Domitilla est une sœur de Titus Flavius Clemens, elle ne peut pas être Domitilla la Jeune. Pour autant il estime que Plautilla n'est pas non-plus la mère de Flavia Domitilla[113], car il part du principe qu'il ne peut y avoir qu'une seule Flavia Domitilla qui ait été chrétienne, alors que le contraire est non seulement supposé possible en général, mais même soutenu par certains historiens qui défendent l'existence de deux Flavia Domitilla. Par ailleurs, il omet d'exposer les thèses de ceux qui estiment que celui qui est appelé « consul Clément », ou « consul Flavius Clemens », n'est peut-être pas Titus Flavius Clemens.

De plus, selon Jean Éracle aucune des douze associations de Flavia Domitilla avec d'autres saints que l'on trouvait dans les Martyrologes n'a de réalité historique. Pour lui, les saints qui sont mentionnés dans les Actes n'ont été associés que dans l'esprit de l'hagiographe qui a écrit ce récit[114] et cette association « s'appuie seulement sur quelques données topographiques[114]. » Il imagine que l'auteur a inventé les liens entre ces personnages en voyant leurs sépultures à Rome[114]. Au moment où les Actes ont été écrits, les Catacombes de Domitilla n'auraient été qu'un vieux cimetière[114]. « Un passage d'Eusèbe qui mentionne l'exil à Pontia de Flavia Domitilla, fille d'une sœur du consul Flavius Clemens, va fournir la trame du récit. Le nom du consul entraînera l'intervention du pape saint Clément, et sa sœur deviendra Plautilla[114] », une matrone qui apparaît dans les Actes de Paul[114]. Pour lui, le fiancé de Domitilla « tire son nom d'un prince persécuteur du IIIe siècle, l'empereur Aurélien[114]. » Nérée et Achillée, des soldats selon une inscription du pape Damase, seraient devenus « les eunuques chambellans de Flavia Domitilla[114] » à cause de la basilique qui mentionnait leurs noms située dans le cimetière appelé Domitilla. Comme on conservait au même endroit le sarcophage, d'Aurelia Petronilla, l'auteur des Actes l'aurait associée à cette histoire en la faisant faussement mourir dans son lit[114]. Il estime qu'on la croyait vraiment fille de saint Pierre — et pas une descendante de Titus Flavius Petro — et que ce n'est qu'à cause de la proximité de ce nom que l'inventeur des Actes en profite pour mentionner l'apôtre[114]. Pour lui la présence dans ce récit des saint Sulpice et Servilien ne repose que sur la fantaisie de l'auteur qui d'après lui se serait inspiré du cimetière qui porte leurs noms[24]. Euphrosyne et Théodora, les compagnes de Domitilla, ne sont aussi que le fruit de l'imagination de l'inventeur des Actes. Il en donne pour preuve que ces noms ne sont d'après lui connus nulle-part ailleurs[115]. Le nom d'Euphrosyme pourrait suggérer que l'hagiographe romain « voulait créer comme un pendant chrétien au mythe des trois grâces[115]. » La mort violente de Flavia Domitilla elle-même serait une invention[115]. Il n'explique toutefois pas comment par la suite, ces histoires sorties de l'imagination de l'auteur des Actes se seraient substituées aux traditions qui accompagnaient le culte de chacun de ces onze « martyrs » au point de se retrouver dans les documents officiels chrétiens, comme les Calendriers, les itinéraires aux tombes des martyrs et les Martyrologes.

La thèse de Jean Éracle n'a pas rencontré de réception chez les historiens. En revanche, ce type de raisonnements a eu suffisamment de succès auprès des autorités vaticanes pour que la totalité des douze personnages associés à Domitilla dans les Actes dont Jean Éracle nie l'existence au Ier siècle soit disparaissent des documents officiels chrétiens comme le Martyrologe et les Calendriers, ou soient transformés en personnages mourant vers le IVe siècle.



Il est tellement sûr que le consul Clemens mentionné dans les Actes est Titus Flavius Clemens qu'il ne mentionne pas que des historiens ont proposé Marcus Arrecinus Clemens ou Kelomenos (père d'Onqelos) comme posible consul Clemens p. 117. Il est persuadé que le Clemens à qui Domitien avait donné sa sœur en mariage est le même que Titus Flavius Clemens

De même, le martyre de Domitilla lui semble invraisemblable p. 131. Pour lui « la manière dont il se déroule relève de la pure imagination et ne correspond guère aux habitudes de la procédure romaine p. 130. »

Les personnages des Actes

Pour lui les saints qui sont mentionnés dans les Actes n'ont été associés que dans l'esprit de l'hagiographe qui a écrit ce récit[114] et cette association « s'appuie seulement sur quelques données topographiques[114]. » Il imagine que l'auteur a inventé les liens entre ces personnages en voyant leurs sépultures à Rome[114]. Au moment où les Actes ont été écrits, les Catacombes de Domitilla n'auraient été qu'un vieux cimetière[114]. « Un passage d'Eusèbe qui mentionne l'exil à Pontia de Flavia Domitilla, fille d'une sœur du consul Flavius Clemens, va fournir la trame du récit. Le nom du consul entraînera l'intervention du pape saint Clément, et sa sœur deviendra Plautilla[114] », une matrone qui apparaît dans les Actes de Paul[114]. Pour lui, le fiancé de Domitilla « tire son nom d'un prince persécuteur du IIIe siècle, l'empereur Aurélien[114]. » Nérée et Achillée, des soldats selon une inscription du pape Damase, seraient devenus « les eunuques chambellans de Flavia Domitilla[114] » à cause de la basilique qui mentionnait leurs noms située dans le cimetière appelé Domitilla. Comme on conservait au même endroit le sarcophage, d'Aurelia Petronilla, l'auteur des Actes l'aurait associée à cette histoire en la faisant faussement mourir dans son lit[114]. Il estime qu'on la croyait vraiment fille de saint Pierre — et pas une descendante de Titus Flavius Petro — et que ce n'est qu'à cause de la proximité de ce nom que l'auteur des Actes en profite pour mentionner l'apôtre[114].

Comme on la croyait fille de saint Pierre, à cause de son nom,

 elle  

est une occasion de mentionner l'Apôtre  : pour cela, on

Erreurs des auteurs

Pour lui tous les textes antiques contiennent au moins une erreur, Eusèbe aurait mal interprété ses sources et fait d'une cousine du consul Clémens la fille de sa sœur p. 124-125

Le texte de Dion Cassius aurait confondu deux îles pontiques « assez proches », en mettant cela sur le compte du moine Xiphilin p. 125

Philostrate s'est trompé en disant qu'une sœur de Domitien avait épousé le consul Clément exécuté en 96, puisque pour lui le consul Clément ne peut être que Titus Flavius Clemens et la sainte Flavia Domitilla sa femme p. 118-119.

Saint-Jérôme aurait « traduit faussement la Chronique à cause du texte parallèle de l'Histoire ecclésiastique p. 125 »

Le texte d'Eusèbe, repris par Jérôme, « pose un problème : n'y a-t-il pas deux personnes différentes : d'un côté, la fille de la sœur de Domitien, femme de Clemens, exilée à Pandataria ; de l'autre, la fille de la sœur de Clemens, exilée à Pontia ? Cela ne peut se soutenir. Regardez un peu le tableau généalogique des Flaviens : le nom de Domitille apparaît pour la première fois dans la famille avec la femme de Vespasien.p. 123 »

  • données topographiques p. 112
  • Description de l'inspiration topographique de l'auteur p. 112s| | |

Autres et ailleurs[modifier | modifier le code]

se rattachant aux familles Arria et Aurélia. Comme ces deux noms appartenaient à l'empereur Antonin († 161), et que le praedium Domitillae a servi plus spécialement à la sépulture de gens attachés à la maison impériale,

sous l'église de Saint-Sébastien ad Catacumbas


Argument d'Éracle[modifier | modifier le code]

 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus I
(env. 20 av. J.-C. - fl Ier siècle av. J.-C.)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus II
 
empereur Vespasien
( – † )
 
 
 
Domitilla l'Aînée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus III
 
empereur Titus
(30 déc. 3913 sept. 81)
 
Domitilla la Jeune
 
 
empereur Domitien
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Clemens
 
 
 
soror
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Flavia Domitilla III

p. 124

Argument d'Éracle 2[modifier | modifier le code]

 
 
Vespasia Polla (en)
 
Titus Flavius Sabinus I
(env. 20 av. J.-C. - fl Ier siècle av. J.-C.)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus II
 
empereur Vespasien
( – † )
 
 
 
Domitilla l'Aînée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus III
 
empereur Titus
(30 déc. 3913 sept. 81)
 
Domitilla la Jeune
 
 
empereur Domitien
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Clemens
 
 
 
soror
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Flavia Domitilla III

Une des possibilités[modifier | modifier le code]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus II
 
empereur Vespasien
( – † )
 
 
 
Domitilla l'Aînée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus III
 
empereur Titus
(30 déc. 3913 sept. 81)
 
Domitilla la Jeune
 
Kelomenos[116],[117]
Clemens
(exécuté en 96)
 
empereur Domitien
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titus Flavius Sabinus IV
marié à Julia Flavia, fille de Titus
 
 
 
Titus Flavius Clemens
(exécuté en 95)
 
 
 
Flavia Domitilla III
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sept enfants
dont une fille

Flaviens selon Brian Jones[modifier | modifier le code]

En 61, Lucius Caesennius Paetus, marié à la première cousine de Domitien Flavia Sabina, est un des deux consuls ordinaires, l'autre étant le supporter des Flaviens: Publius Petronius Turpilianus[118]

Lucius Caesennius Paetus est consul ordinaire en 61, avec Publius Petronius Turpilianus pour collègue[a 1]

Procula - Procla - Proculus[modifier | modifier le code]

Trouvé via une recherche sur "Flavia Sabina"

Reste[modifier | modifier le code]

Elle l'est à nouveau[119], et cette décision concerne aussi bien l'Église catholique[120] que l'Église orthodoxe[121] qui continuent à la fêter le 7 mai.

Adama

« Nous n’étions pas encore sûrs qu’il était vraiment inconscient et qu’il ne simulait pas. » Lorsque les pompiers arrivent sur place, contrairement aux déclarations des gendarmes Adama n'est pas en "position latérale de sécurité". Il est sur le ciment face contre terre et menotté dans le dos. Le pompier doit insister à plusieurs reprises pour que les gendarmes acceptent de lui enlever les menottes, car selon eux, il est en train de simuler. Tout ce qu'ont raconté les gendarmes est donc absolument faux. On comprend donc pourquoi entre autre scandaleuse irrégularité le procureur a fait en sorte que le rapport des pompiers ne soit pas transmis au juge d'instruction. Le permis d'inhumer et le refus de la contre-autopsie ont donc été fait alors que des éléments essentiels à l'enquête ont été illégalement cachés. http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/09/14/adama-traore-le-pompier-qui-contredit-les-gendarmes_4997787_1653578.html#k84XbMqkh8vAzQbH.99

  1. : Martyrologium Romanum ad novam Kalendarii rationem, et Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorii XIII. Pont. Max. iussu editum (Romae Ex Typographia Dominici Basae 1583)
  2. Martyrologii Romani Gregorii XIII iussu editi Urbani VIII et Clementis X auctoritate recogniti nova editio a Sanctissimo Domino Nostro Benedicto XIV Pontifice Maximo aucta et castigata (Romae 1749)
  3. Sacrosanctum Concilium, 92 c
  4. Martyrologium Romanum ex decreto sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum (Typis Vaticanis. 2001. (ISBN 978-88-209-7210-3))
  5. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  6. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  7. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  8. Breviarium Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Apud Paulum Manutium, Roma 1568. Facsimile: Achille Maria Triacca, Breviarium Romanum. Editio princeps (1568), Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1999, (ISBN 978-88-209-2868-1)
  9. Missale Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii V. Pont. Max. editum Apud haeredes Bartholomaei Faletti, Ioannem Varisei et socios, Roma 1570. Facsimile: Manlio Sodi, Antonio Maria Triacca, Missale Romanum. Editio princeps (1570), Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1998, (ISBN 88-209-2547-8).
  10. Missale Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilij restitutum et Pii V. Pont. Max. iussu editum (Venetiis MDLXXIIII, Ex Bibliotheca Aldina)
  11. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  12. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  13. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  14. Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123
  15. a b c d e f et g Andrew Cain, Saint Jerome, 2013, Jerome's Epitaph on Paula: A Commentary on the Epitaphium Sanctae Paulae, Oxford University Press, Oxford, 2013, p. 197. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Andrew Cain » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  16. Jérôme de Stridon, Ep. 108.7.1.
  17. Peter Lampe, Christians at Rome in the First Two Centuries: From Paul to Valentinus, T & T Clark International, 2003, Mohr Siebeck, Tübingen, p. 204, note no 12.
  18. La famille de Bruttius Præsens semble d'ailleurs avoir possédé une propriété confinant à celle de Domitilla, femme de Clemens (Catacombes de Domitilla) Giovanni Battista De Rossi, Bull. arch. crist., 1865,p. 24 ; 1875, p. 74.
  19. a b et c Eusèbe de Césarée, Historia Ecclesiae, III, 18; Chron. ad an. Abrahami, 2110.
  20. Pour Aviad Kleinberg, le martyre permet de « témoigner de la puissance de sa foi » ; cf. Aviad Kleinberg (trad. de l'hébreu), Histoire des saints : leur rôle formateur dans l’Occident, Paris, Gallimard, , 360 p. (ISBN 2-07-076786-8), p. 30.
  21. Voir Alison A. Trites, The New Testament Concept of Witness, (ISBN 0-521-60934-8) et (ISBN 978-0-521-60934-0).
  22. Selon Claudio Moreschini et Enrico Norelli, dans les premiers temps du mouvement créé par Jésus, on est « martyr » (témoin) si on a maintenu sa croyance au Christ et que l'on a refusé de sacrifier aux idoles, ce qui explique que certains soient plusieurs fois martyrs, car relâché après un premier procès cf. Claudio Moreschini, Enrico Norelli, Histoire de la littérature chrétienne ancienne grecque et latine, p. 258-259.
  23. a b c d e f g et h Jérôme de Stridon , Martyrologe hiéronymien.
  24. a b c d e f g h i j et k Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 130.
  25. a b c d e f g h i j k et l (it) Francesco Scorza Barcellona, «Clemente I, santo» ; Enciclopedia dei Papi, Treccani, Enciclopedia italiana, 2000, Consulté le 4 octobre 2015.
  26. a et b (it) Chiesa dei Santi Nereo e Achilleo sur le site Romasegreta.it.
  27. a b c d e et f Boyle 1976, p. 6-9
  28. a b c et d « Item Romae Translatio sancti Flavii Clementis, viri Consularis et Martyris; qui, sanctae Plautillae frater ac beatae Virginis et Martyris Flaviae Domitillae avunculus, a Domitiano Imperatore, quocum Consulatum gesserat, ob Christi fidem interemptus est. Ipsius porro corpus, in Basilica sancti Clementis Papae inventum, ibidem solemni pompa reconditum est. », (la) Vetus Martyrologium Romanum, à la date du 22 juin.
  29. (it) E. Junyent, Il titolo di San Clemente in Roma, 1932, Rome
  30. La famille de Bruttius Præsens semble d'ailleurs avoir possédé une propriété confinant à celle de Domitilla, femme de Clemens (Catacombes de Domitilla) Giovanni Battista De Rossi, Bull. arch. crist., 1865,p. 24 ; 1875, p. 74.
  31. a et b Mathijs Lamberigts, Peter van Deun, La pluralité, p. 63.
  32. Jewish Encyclopedia, article Flavia Domitilla qui cite N. Müller, in Herzog-Hauck, "Real-Encyc." 3e éd.,X.863.
  33. Robert Eisenman, James the Brother of Jesus And The Dead Sea Scrolls, The Historical James, Paul as the Enemy, and Jesus' Brothers as Apostles, tome II, éd. GDP, Nashville, 2012, p. 401, note no 102.
  34. Selon Simon Claude Mimouni, Paul dans son Épître aux Romains semble s'adresser à des judéo-chrétiens fort attachés au respect de la Torah et à des chrétiens d'origine grecque qui veulent s'en détacher totalement. cf. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 754.
  35. a et b Selon Simon Claude Mimouni, l'évêque Clément de Rome est un judéo-chrétien, probablement de stricte observance juive « tout autant fortement messianiste que stoïcien ». cf. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 754.
  36. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Cerf, (ISBN 978-2-204-06215-2), p. 278.
  37. Dion Cassius dit que Flavius Clemens, sa femme et Manius Acilius Glabrio ont été condamnés pour les mêmes motifs par Domitien: « ne pas adorer les dieux » et avoir « embrassé la religion des juifs ». Or les découvertes archéologiques effectuées par Giovanni Battista De Rossi dans la Catacombe de Priscilla conduisent à penser qu'Acilius Glabrio était chrétien et qu'il en était donc de même pour Titus Flavius Clemens et sa femme (cf. Giovanni Battista De Rossi, Bullettino di archeologia cristiana, 1888-1889, p. 15s; cf. de Wahl, Römische Quartalschrift, IV, 1890, p. 305s). D'ailleurs, Titus Flavius Clemens figure au martyrologe romain à la date du 22 juin : « Item Romae Translatio sancti Flavii Clementis, viri Consularis et Martyris; qui, sanctae Plautillae frater ac beatae Virginis et Martyris Flaviae Domitillae avunculus, a Domitiano Imperatore, quocum Consulatum gesserat, ob Christi fidem interemptus est. Ipsius porro corpus, in Basilica sancti Clementis Papae inventum, ibidem solemni pompa reconditum est. », cf. (la) Vetus Martyrologium Romanum, à la date du 22 juin.
  38. Victor Saxer, « Charles Pietri et la topographie paléochrétienne de Rome », Mélanges de l'Ecole française de Rome, Antiquité T. 111, N°2, 1999, p. 602-603 ; en ligne sur Persée.
  39. Dans la littérature pseudo-clémentine, Clément est le fils d'un personnage de rang sénatorial dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustinianus (cf. Actes des martyrs, Actes de saint Clément, pape et martyr ; Frédéric Amsler, Les citations évangéliques dans le roman pseudo-clémentin. Une tradition indépendante du Nouveau Testament ? in Frédéric Amsler, Gabriella Aragione, Eric Junod, Enrico Norelli, Le canon du Nouveau Testament: regards nouveaux sur l'histoire de sa formation, 2005, Éd. Labor & Fides, Genève, p. 149). On trouve ce même nom dans les Reconnaissances, dans les Actes du martyr de saint Clément et dans plusieurs traditions de l'église de Metz, dont un des oncles de Clément de Rome est censé avoir été le premier évêque. Ce nom de Faustinianus est abrévié en Faustus dans les Homélies (cf. Frédéric Amsler, ibidem, p. 149).
  40. Léonard Boyle, Petit guide de Saint-Clément, Rome, Collegio San Clemente, 1976, p. 12.
  41. a et b Churchs of Rome, San Clemente.
  42. CIL XV, 7192. Le texte complet était : « tene me quia fugi et reboca me Victori acolito a dominicu Clementis »
  43. (it) E. Junyent, Il titolo di San Clemente in Roma, 1932, Rome
  44. « tatia baucylla...nutrix septem liberorum pronepotum divi vespasiani filiorum FIavius Clementis et flaviae DOMiTiLlae uxoris eius, divi vespasiani neptis accepto loco eius beneficio hoc sepulcrum feci Meis libertis libertatus posterisque eorum » ; « Tatia baucylla ... nourrice de sept enfants, petits-fils du divin Vespasien enfants de Flavius Clément et de Flavia Domitilla, son épouse, petite-fille de l'empereur Vespasien, recevant l'avantage de ce tombeau, m'a rendu ma liberté et l'a conférée à mes descendants ».
  45. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées JS 108.7.1
  46. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Lampe p204
  47. La famille de Bruttius Præsens semble d'ailleurs avoir possédé une propriété confinant à celle de Domitilla, femme de Clemens (Catacombes de Domitilla) Giovanni Battista De Rossi, Bull. arch. crist., 1865,p. 24 ; 1875, p. 74.
  48. Pour Aviad Kleinberg, le martyre permet de « témoigner de la puissance de sa foi » ; cf. Aviad Kleinberg (trad. de l'hébreu), Histoire des saints : leur rôle formateur dans l’Occident, Paris, Gallimard, , 360 p. (ISBN 2-07-076786-8), p. 30.
  49. Voir Alison A. Trites, The New Testament Concept of Witness, (ISBN 0-521-60934-8) et (ISBN 978-0-521-60934-0).
  50. Selon Claudio Moreschini et Enrico Norelli, dans les premiers temps du mouvement créé par Jésus, on est « martyr » (témoin) si on a maintenu sa croyance au Christ et que l'on a refusé de sacrifier aux idoles, ce qui explique que certains soient plusieurs fois martyrs, car relâché après un premier procès cf. Claudio Moreschini, Enrico Norelli, Histoire de la littérature chrétienne ancienne grecque et latine, p. 258-259.
  51. Il « nous a été transmis dans une confusion si étrange et tellement bouleversé et corrompu, qu'il semble défier les efforts de la critique la plus patiente et la plus sagace » (J.-B. de Rossi, art. cit.).
  52. Codex Bernensis 289 ; manuscrit d'Echternach : actuellement Paris. lat. 10837, ff. 2-33 ; manuscrit de Wissembourg : actuellement à la Wolfenbüttel Herzog August Bibliothek, Codex Guelf. 81 Weiss., Annales Weissenburgenses.
  53. Victor Saxer, « Charles Pietri et la topographie paléochrétienne de Rome », Mélanges de l'Ecole française de Rome, Antiquité T. 111, N°2, 1999, p. 602-603 ; en ligne sur Persée.
  54. Dans la littérature pseudo-clémentine, Clément est le fils d'un personnage de rang sénatorial dont nous ne connaissons qu'un des trois noms du tria nomina : Faustinianus (cf. Actes des martyrs, Actes de saint Clément, pape et martyr ; Frédéric Amsler, Les citations évangéliques dans le roman pseudo-clémentin. Une tradition indépendante du Nouveau Testament ? in Frédéric Amsler, Gabriella Aragione, Eric Junod, Enrico Norelli, Le canon du Nouveau Testament: regards nouveaux sur l'histoire de sa formation, 2005, Éd. Labor & Fides, Genève, p. 149). On trouve ce même nom dans les Reconnaissances, dans les Actes du martyr de saint Clément et dans plusieurs traditions de l'église de Metz, dont un des oncles de Clément de Rome est censé avoir été le premier évêque. Ce nom de Faustinianus est abrévié en Faustus dans les Homélies (cf. Frédéric Amsler, ibidem, p. 149).
  55. a et b Jacques de Voragine, La Légende dorée, Nérée et Achillée et Flavia Domitilla.
  56. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  57. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  58. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  59. Breviarium Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Apud Paulum Manutium, Roma 1568. Facsimile: Achille Maria Triacca, Breviarium Romanum. Editio princeps (1568), Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1999, (ISBN 978-88-209-2868-1)
  60. Missale Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii V. Pont. Max. editum Apud haeredes Bartholomaei Faletti, Ioannem Varisei et socios, Roma 1570. Facsimile: Manlio Sodi, Antonio Maria Triacca, Missale Romanum. Editio princeps (1570), Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1998, (ISBN 88-209-2547-8).
  61. Missale Romanum ex Decreto Sacrosancti Concilij restitutum et Pii V. Pont. Max. iussu editum (Venetiis MDLXXIIII, Ex Bibliotheca Aldina)
  62. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  63. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  64. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  65. Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123
  66. a b c d e f g h et i Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Jean Héracle p114
  67. Martyrologe romain de 1584, p. 109, le « À Rome les saints martyrs Sulpitius et Servilianus, que la prédication et les miracles de la vierge béatifiée Domitilla ont converti à la foi au Christ, refusant de sacrifier aux idoles, durant la persécution de Trajan, le gouverneur de la ville (prefecto urbis) Aniano les a fait décapiter. »
  68. Martyrologe romain de 1584, p. 348, le .
  69. a b c et d Philippe Pergola, La condamnation des Flaviens chrétiens sous Domitien : Persécution religieuse ou répression à caractère politique ?, Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité Année 1978, Volume 90, Numéro 1, p. 419.
  70. Martyrologe d'Adon, Martyrologe d'Adon mémoire de sainte Domitilla le 12 mai avec Nérée et Achillée ; le 7 mai martyr à Terracina.
  71. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 109-110.
  72. Martyrologe d'Adon de Vienne, Martyrologe d'Adon 7 mai martyr à Terracina.
  73. a b c d e f g h i j k et l : Martyrologium Romanum ad novam Kalendarii rationem, et Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorii XIII. Pont. Max. iussu editum (Romae Ex Typographia Dominici Basae 1583)
  74. Martyrologe romain de 1584, p. 133-134, le .
  75. Martyrologe d'Adon de Vienne, Martyrologe d'Adon mémoire de sainte Domitilla le 12 mai avec Nérée et Achillée.
  76. Martyrologe romain de 1584, p. 143, le « Rome sainte Plautilla, femme consulaire, mère de la sainte Flavia Domitilla et baptisées par l'apôtre saint Pierre, brillant de toutes les vertus dans la paix et la tranquillité. »
  77. Martyrologe romain de 1584, p. 109, le « À Rome les saints martyrs Sulpitius et Servilianus, que la prédication et les miracles de la vierge béatifiée Domitilla ont converti à la foi au Christ, refusant de sacrifier aux idoles, durant la persécution de Trajan, le gouverneur de la ville (prefecto urbis) Aniano les a fait décapiter. »
  78. Voir les éditions de 1584, p. 128, 1635, p. 145, 1690, p. 121, 1784, p. 84, 1874, p. 86.
  79. Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123.
  80. Voir les éditions de 1584, p. 176–177, 1635, p. 203–204, 1678, p. 179–180
  81. Martyrologe romain de 1584, p. 133-134, le .
  82. Martyrologe romain de 1584, p. 133-134, le .
  83. Martyrologe romain de 1584, p. 128-129, le .
  84. Martyrologe romain de 1584, p. 143, le « Rome sainte Plautilla, femme consulaire, mère de la béatifiée Flavia Domitilla et baptisées par l'apôtre saint Pierre, brillant de toutes les vertus dans la paix et la tranquillité. »
  85. Martyrologe romain de 1584, p. 109, le « À Rome les saints martyrs Sulpitius et Servilianus, que la prédication et les miracles de la vierge béatifiée Domitilla ont converti à la foi au Christ, refusant de sacrifier aux idoles, durant la persécution de Trajan, le gouverneur de la ville (prefecto urbis) Aniano les a fait décapiter. »
  86. Martyrologe romain de 1584, p. 109, le « À Rome les saints martyrs Sulpitius et Servilianus, que la prédication et les miracles de la vierge béatifiée Domitilla ont converti à la foi au Christ, refusant de sacrifier aux idoles, durant la persécution de Trajan, le gouverneur de la ville (prefecto urbis) Aniano les a fait décapiter. »
  87. Martyrologe romain de 1584, p. 105, le .
  88. : Martyrologium Romanum ad novam Kalendarii rationem, et Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorii XIII. Pont. Max. iussu editum (Romae Ex Typographia Dominici Basae 1583)
  89. Voir les éditions de 1584, p. 128, 1635, p. 145, 1690, p. 121, 1784, p. 84, 1874, p. 86.
  90. : Martyrologium Romanum ad novam Kalendarii rationem, et Ecclesiasticae historiae veritatem restitutum. Gregorii XIII. Pont. Max. iussu editum (Romae Ex Typographia Dominici Basae 1583)
  91. Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123.
  92. Martyrologium Romanum ex decreto sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum (Typis Vaticanis. 2001
  93. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  94. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  95. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  96. a b c et d Nominis, Saints Nérée et Achillée : Frères, soldats, martyrs (✝ v. 304).
  97. Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée, in Les Martyrs : Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle, Tome I, Les Temps Néroniens et le Deuxième Siècle, traduit par le père H. Leclerq, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1903, Volume 64 Numéro 1, republié en 1920 (4e édition), présentation sur persee.fr.
  98. Voir les éditions de 1584, pp. 176–177, 1635, pp. 203–204, 1678, pp. 179–180
  99. Voir les éditions de 1784, p. 116, 1846, p. 115, 1874, p. 119.
  100. Sacrosanctum Concilium, 92c
  101. Décret Victoriam paschalem Christi du 29 juin 2001, pp. 5–6 du Martyrologe romain 2001 ; [traduction italienne]
  102. En latin, deos alienos, comme dans le Livre de l'Exode, 20.3
  103. Martyrologium Romanum ex decreto sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum (Typis Vaticanis. 2001), p. 259 (7 mai)
  104. Calendarium Romanum (Libreria Editrice Vaticana), p. 123.
  105. Missale Romanum ex decreto sacrosancti Concilii Tridentini restitutum Pii Quinti Pontificis Maximi iussu editum et Clementis VIII auctoritate recognitum (Romae Ex Typographia Vaticana 1604
  106. Acta Apostolicae Sedis 1960, pp. 686–698
  107. Missale Romanum : editio typica 1962, pp. XLV–LIII
  108. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Andrew Cain p196
  109. a b et c Andrew Cain, Saint Jerome, 2013, Jerome's Epitaph on Paula: A Commentary on the Epitaphium Sanctae Paulae, Oxford University Press, Oxford, 2013, p. 197.
  110. Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 124-125.
  111. a et b Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 125.
  112. Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 118-119.
  113. a et b Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 117.
  114. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 112.
  115. a b et c Jean Éracle, Une grande dame de l'ancienne Rome: Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, p. 131.
  116. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées JP Osier p151
  117. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Manns p64
  118. Brian Jones, The Emperor Domitian, 1993, Routledge, Londres, p. 10.
  119. (it)Voir Santa Flavia Domitilla,sur Santi, Beati e Testimo,i
  120. Voir sainte Flavia Domitilla sur Nominis.
  121. Saints pour le 7 mai du calendrier ecclésiastique orthodoxe


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