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Epoch Times est une entreprise médiatique internationale multilingue. Le journal Epoch Times a été publié la première fois en chinois en mai 2000. Le siège est basé à New York et possède des bureaux dans chaque pays pour ses éditions locales et un réseau de journalistes dans le monde entier. Il est vendu ou distribué gratuitement dans environ 35 pays à travers le monde, avec des éditions en anglais, chinois, en français, et huit autres langues pour sa version imprimée, et existe en 21 langues sur internet.

Histoire[modifier | modifier le code]

Selon les sources du journal, après l'arrestation d'un groupe de journalistes en Chine en 2000, Epoch Times a été fondé à New York [1] «dans le sous-sol d’une maison de banlieue avec quelques ordinateurs personnels pour suivre une noble cause et avec une idée claire de son objectif ».


Le 12 août 2002, Epoch Times lance son premier quotidien à Washington DC. En août 2004, la première édition en langue anglaise est lancée à New York, ainsi que Washington DC, Los Angeles, San Francisco, et dans plusieurs autres villes. [2] Il est également distribué à San Diego, San Francisco, Boston, Dallas, New Jersey, et à Chicago. [3] Le journal s’associe avec les services d’autres médias, parmi lesquels la télévision New Tang Dynasty TV et la radio Sound of Hope.


Selon le journal, Epoch Times diffuse des informations sur la Chine et le régime chinois sans le crible de la censure, ce qui serait à la base des valeurs du groupe média initialement : défense des libertés (presse, croyance, expression, association), des droits de l’homme et de la démocratie[4]. En 2006, au moment de la publication d’une enquête sur les prélèvements d’organes forcés en Chine, des locaux du journal ont été vandalisés et des journalistes agressés[5].

Distribution[modifier | modifier le code]

En février 2012, 67 éditions imprimées du journal Epoch Times sont publiées autour du monde[6] [7]. Le journal est disponible en 21 langues et a une distribution de 1.315 million exemplaires par semaine dans 35 pays différents[8]. Selon les éditions, la distribution varie entre le quotidien, l’hebdomadaire, le bi-hebdomadaire et le mensuel.


Yuezhi Zhao, professeur adjoint de la communication à l'Université Simon Fraser au Canada, a écrit en 2003 que le site internet Epoch Times et le groupe Epoch Times avaient « développé un des plus grands réseaux d'informations et groupes de presse en langue chinoise en dehors de la Chine au cours des deux dernières années, avec des éditions locales dans plus de trente états américains, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Indonésie, à Taiwan, à Hong Kong et dans les principaux pays d'Europe occidentale ». [9] Dix ans plus tard (2013), selon le journal, Da Ji Yuan est le plus grand groupe de presse indépendant en langue chinoise dans le monde.


En plus d’une distribution presse multilingue au niveau mondial, Epoch Times est également disponible en 21 langues sur l'Internet pour un cumul total de 49.7 millions de pages vues par mois, 7.797 millions de visites par mois et 4.737 millions de visiteurs uniques.[10]

Date de lancement de la distribution et présentation des différentes éditions[modifier | modifier le code]

Langue [11] Résumé
Anglais L'édition anglaise d’Epoch Times(The Epoch Times) a été lancée en septembre 2003 sur le web, et en version imprimée à New York en août 2004. Il est maintenant publié aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.
Chinois La plus ancienne des éditions Epoch Times, le journal chinois a été créé en août 2000, quand il a lancé à la fois un site web et une édition imprimée à New York. Epoch Times en chinois (Da Ji Yuan) est maintenant le plus grand groupe de presse indépendant en langue chinoise dans le monde, couvrant 35 pays à travers l'Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Australie et en Asie.
Français L'édition française de Epoch Times a été lancée en édition web en janvier 2005 et version imprimée quelques temps après. Epoch Times est distribué en France (Epoch Times France, Paris, Île-de-France) et au Canada (Époque Times, Montréal, province du Québec)
Espagnol Le site espagnol de La Gran Epoca a été lancé au début de 2005. La distribution de l'édition imprimée a commencé en Argentine une semaine avant que le site ne soit entré en service.
Allemand Le site allemand de Epoch Times a été lancé à la fin 2004, au même moment que l'édition française. Il est maintenant imprimé en Allemagne et quelques pays voisins sous le nom de Die Neue Epoche.
Russe L'édition russe de Epoch Times a commencé en décembre 2004 sur le Web, et plus tard, il a été imprimé à Saint-Pétersbourg. Le journal russe est maintenant distribué dans toute la Russie.
Ukrainien Le site ukrainien d’Epoch Times (Велика Епоха) a été lancé en mai 2005. En mars 2006, l'édition russe (www.EpochTimes.com.ua/ru/) du site ukrainien a été créée pour les Ukrainiens parlant le russe.
Bulgare L'édition bulgare de Epoch Times a commencé à sortir à la mi-février 2005 avec une version bulgare des «Neuf commentaires»
Hébreu L'édition hébreu de Epoch Times a commencé à être diffusée en décembre 2005.
Slovaque L'édition slovaque de Epoch Times a commencé à être diffusée le 1er mars 2006.
Tchèque L’édition tchèque de Epoch Times a commencé à être diffusée le 6 octobre 2006.
Turque L'édition turque de Epoch Times a commencé à fonctionner le 9 juin 2011.
Portugais L'édition portugaise de Epoch Times a commencé à fonctionner le 18 avril 2012. L'équipe principale est basée au Brésil, avec une antenne au Portugal.
Italien Le site de l’édition en langue italienne d’Epoch Times a été lancé en décembre 2012
Perse L'édition en persan de Epoch Times a été officiellement lancée le 12 janvier 2013. Cette édition est destinée aux lecteurs parlant le persan en Iran, en Afghanistan, au Tadjikistan, ainsi que dans les autres parties du globe.

Toutes les éditions imprimées[modifier | modifier le code]

Langue Distribution [12] Site internet Régions de Distribution
Chinois 990,850 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.com/http://www.epochtimes.com.tw/http://hk.epochtimes.com/ Asie, Canada, Europe, Océanie, Amérique du sud & États-Unis
Anglais 218,000 exemplaires/semaine http://en.epochtimes.com/ Asie, Canada, Europe, Océanie,

& États-Unis

Français 20,000 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.fr/ Canada & Europe
Allemand 4,075 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.de/ Allemagne
Hébreu 7,500 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.co.il/ Israël
Indonésien 3,500 exemplaires/semaine http://erabaru.net/ Indonésie
Japonais 7,500 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.jp/ Japon
Coréen 12,000 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.co.kr/ Corée
Roumain 1,500 exemplaires/semaine http://www.epochtimes-romania.com/ Roumanie
Russe 5,500 exemplaires/semaine http://www.epochtimes.ru/ Russie
Espagnol 9,775 exemplaires/semaine http://www.lagranepoca.com/ Europe & Amérique du sud

Éditions en ligne[modifier | modifier le code]

Langage [13] Site internet
Bulgare http://www.epochtimes-bg.com/
Italien http://www.epochtimes.it/
Perse http://persian.epochtimes.com/
Slovaque http://www.velkaepocha.sk/
Suédois http://www.epochtimes.se/
Turque http://epochtimestr.com/
Ukrainien http://www.epochtimes.com.ua/
Vietnamien http://vietdaikynguyen.com/v2/

Couverture et contenus[modifier | modifier le code]

Les éditions françaises[modifier | modifier le code]

D’après l’édition francophone, le journal est né à Paris en 2004. Appelé originellement « La Grande Époque » (traduction littérale du journal chinois Da Ji Yuan), le journal a repris le nom du groupe international en 2012, devenant « Epoch Times France » en France et « Époque Times » au Canada.[14]


L’antenne française du journal est située dans le 13ième arrondissement de Paris regroupe les différentes équipes françaises et chinoises. Le journal d’un format berlinois de 16 pages s’intéresse à l’actualité locale sur Paris en Ile de France (Actualités, sorties culturelles, informations pratiques), aux sujets de la société française, à l’actualité internationale, économique et géopolitique, Chine et en deuxième cahier, aux arts et à la culture, aux loisirs, à la culture chinoise traditionnelle, à la santé, au terroir et à la cuisine. Elle est distribuée à Paris et en Ile de France, dans les quartiers du cœur de Paris et dans les quartiers asiatiques[15].


Né au Québec en 2005, le journal Époque Times est distribué à Montréal et en proche banlieue. L’antenne québécoise est située dans le quartier chinois regroupe les équipes françaises et chinoises. Sa ligne éditoriale tournée vers l’actualité locale de Montréal et du Québec, suit de près l’actualité internationale et propose des informations inédites sur la Chine. Le journal d’un format de 12 pages traite de l’art de vivre et de la culture avec des rubriques sur les sorties cinéma et théâtre, la santé et le voyage. "Époque Times" tient son nom de la situation historique et géographique unique du Québec en Amérique du Nord, influencé à la fois par la culture francophone et la culture anglophone.

L’édition de New York[modifier | modifier le code]

L’édition The Epoch Times de New York compte 50 pages, divisée en quatre sections.[16] La section "A" est principalement consacrée à l'actualité, couvrant les nouvelles locales sur New York et la région, l’actualité nationale et les pages du Monde, ainsi que plusieurs pages consacrées aux questions sur la Chine et la politique. La section A comprend également des pages Opinion, Sports, Science et Technologie, Entreprise et Immobilier.


La section "B" comprend principalement les pages consacrées aux arts et à la culture, couvrant les formes classiques d'art, des expositions et des événements qui se produisent à la fois dans le monde et localement dans la région de New York. La section B comprend aussi des pages sur la mode et l’art de vivre, et une page "Essence of China" consacrée à la culture traditionnelle chinoise, aux histoires et aux différentes formes d'art. La section "C" se concentre sur la santé et le fitness avec des articles sur la science moderne, les méthodes alternatives et les traitements de la médecine chinoise. La section "D" est la section axée sur la cuisine et les restaurants locaux.

Les autres éditions anglaises[modifier | modifier le code]

En dehors de New York, les autres éditions anglaises prennent généralement la forme d'un journal grand format de 16 à 24 pages. Leur contenu est une version quelque peu condensée de l'édition de New York, mais dispose d’une couverture locale dans chaque édition. Par exemple, l'édition canadienne contient des articles sur l’actualité canadienne avec une section de nouvelles nationales entièrement composées par les journalistes canadiens.[17]

Les éditions chinoises[modifier | modifier le code]

Selon le journal, Epoch Times en chinois (Dajiyuan) est le journal en langue chinoise le plus largement distribué journal dans le monde, couvrant 35 pays. [18] Les éditions imprimées font de 30 à 80 pages selon la région géographique. L'édition imprimée standard comprend des sections sur les nouvelles locales et nationales, la Chine, le monde, la santé, la science, l'automobile, l'immobilier, les arts et la culture, la mode, la maison, la cuisine et des sections spéciales portant sur la culture et les valeurs traditionnelles chinoises.[19] [20]Selon le Bureau d’audit de la distribution au Canada (CCAB), Epoch Times est le premier et le seul quotidien en langue chinoise au Canada à avoir passer une vérification complète de sa diffusion [21] [22].

Une couverture spéciale et des enquêtes exclusives[modifier | modifier le code]

Lors des élections du contrôleur des finances de New York en 2009, Epoch Times a dévoilé que candidat démocrate, né à Taiwan, John Liu faisait partie de la politique du "Front uni" du Parti communiste chinois (PCC) pour infiltrer les États-Unis et renverser son gouvernement, sa démocratie et les droits humains en général.[23] Le journal a allégué que « le PCC travaillait avec ténacité pour systématiquement placer ses gens [...] à des postes clés des entreprises, universités et dans le gouvernement des États-Unis et des autres pays ».[24] Epoch Times a alors publié une édition spéciale de 8 pages pour dévoiler ces évènements sur son site Internet dans une section axée sur la couverture des liens de John Liu avec les fonctionnaires du PCC[25].


Au cours de la visite de Hu Jintao au Canada en juin 2010, le journal Toronto Star notait qu’Epoch Times avait publié plusieurs articles « percutants » sur la visite de Hu, tels que les allégations sur l'orchestration par de l'ambassade de Chine locale des défilés d’accueil avec la divulgation d’un enregistrement d'une conversation du premier secrétaire de l'éducation chinois Liu Shaohua, dans lequel Liu demande à l'ambassade de fournir un logement et des transports pour faire venir 3.000 supporters chinois à la parade de bienvenue[26].


Les médias canadiens ont indiqué que le bureau de la presse parlementaire avait à ce moment pris des dispositions délibérées en ce qui concerne les apparitions publiques du président chinois Hu limitant l'accès de Epoch Times, même si le journal est un membre accrédité de la Tribune de la presse parlementaire canadienne, avec les mêmes droits d'accès que les autres médias. "Harper helps Hu keep critics away", Fri Jun 25, 2010</ref>. Le journal a également réalisé une interview exclusive avec le membre du Parlement canadien Rob Anders, dans laquelle le parlementaire assure que le gouvernement chinois utilisait des cadeaux et des offres commerciales pour tenter d'influencer les décisions politiques au Canada[27],[28],[29].


Au mois de mars 2006, le journal a publié une série d'articles sur des allégations de prélèvements d’organes en Chine sur les pratiquants de Falun Gong, un des journalistes a reçu le prix Sigma Delta Chi de la Société des Journalistes Professionnels en 2013 pour la couverture de ce sujet. [30]

Position politique[modifier | modifier le code]

Initialement Epoch Times visait les lecteurs chinois vivant à l'étranger pour leur rapporter les différents abus et le fonctionnement interne du Parti communiste chinois (PCC). Les articles sur la Chine sont alors souvent critiques concernant le régime chinois, en particulier envers le parti communiste chinois. Le journal est le seul à couvrir la persécution du Falun Gong, notamment la poursuite en justice de l'ancien président chinois Jiang Zemin en vertu de la législation civile en matière de génocide, que beaucoup de journaux grand public n'ont pas couvert[31].


D’après le journal, les journalistes Epoch Times en Chine relayent des informations de première main de l’intérieur vers l’extérieur de la Chine au sujet de violations des droits de l'homme, des infractions sur les libertés civiles, de corruption au sein du PCC, entre autres. [1] En 2005, le San Francisco Chronicle a rapporté que « les trois nouveaux médias américains en langue chinoise qui fournissaient des articles sur l'oppression du gouvernement et les troubles sociaux en Chine [à savoir Epoch Times, Sound of Hope, et NTDTV] avaient des liens avec le mouvement spirituel Falun Gong ». Lors de l'entretien, les dirigeants de chaque média ont dit qu'ils ne représentaient pas le mouvement du Falun Gong bien qu’ils n’hésitaient pas à en parler, le sujet étant très censuré et galvaudé en Chine[32].


Le journal ajoute trier ce qu'il considère être comme de la propagande du PCC à travers les articles d'opinion venant de Chine. Le journal est une voix pour soutenir les dissidents, les avocats (parmi lesquels, l’avocat des droits de l’homme Gao Zhisheng [33]), les journalistes (parmi lesquels le prix Nobel de la Paix Hu Jia [34]), les artistes (Ai Weiwei [35]et d’autres), les défenseurs de la démocratie, des droits de l’homme et les autres opposants réprimés par le PCC.


Le journal porte sur les questions d'intérêt général en mettant l'accent sur l’actualité en Chine et les droits de l'homme. [36]. En 2004, il publiait les « Neuf commentaires sur le Parti communiste », une étude du régime au pouvoir en Chine. Le journal couvre les causes et les groupes persécutés par la république populaire de Chine (RPC), comprenant les dissidents, les chrétiens, les ouighours, le Falun Gong, les militants et sympathisants du gouvernement tibétain en exil, les avocats, les journalistes, les artistes, les professeurs, les villageois expropriés, les avortements forcés, les intoxications sanitaires, etc. Le site Epoch Times accueille également un service de « démissions du PCC », un mouvement de désobéissance civile encourageant les Chinois à quitter le PCC et ses organisations connexes[37]. Le gouvernement chinois de la RPC bloquent l’accès au site Epoch Times en Chine[38].


Des équipes de journalistes locaux sont basées dans les antennes de chaque pays où une édition est imprimée. A New York et à travers le monde, ils sont présents lors des événements publics, couvrent l’actualité de leur propre pays, générant à une banque d'articles pour les différentes éditions à partager. David Ownby, directeur du Centre d'études est-asiatique à l'Université de Montréal, a écrit que les articles du journal étaient « bien écrits et intéressants, parfois idiosyncrasique dans leur couverture. »[39]


« Epoch Times est un journal avec une mission », explique Ownby qui comprend d’informer « sur les questions portant sur les droits de l'homme partout dans le monde, ce qui résulte que la Chine est beaucoup traitée, ainsi que la question du Falun Gong ». [40]

Les neuf commentaires sur le parti communiste[modifier | modifier le code]

Depuis novembre 2004, la version chinoise de Epoch Times a publié une série d'éditoriaux intitulée les « Neuf commentaires sur le Parti communiste » (Tuidang movement, en chinois traditionnel: 九評共產黨; chinois simplifié :九评共产党). Ces éditoriaux donnent un exposé du parti communiste chinois (PCC) à travers son histoire, de l’ascension au pouvoir de Mao Zedong à sa forme actuelle, ainsi qu’une condamnation du communisme sous toutes ses formes. Les commentaires allèguent que le PCC a « détruit la culture traditionnelle chinoise »[41].


Les « 9 commentaires » ont remporté le prix de la catégorie « Asian American Issues – Online » (Questions américaines d’origine asiatiques) parmi les prix nationaux de l'Asian American Journalists Association (AAJA), lors de la convention qui s'est tenue en août 2005 [42] [36]. Les « 9 Commentaires » ont ensuite été traduits dans plus de 30 langues[43].


Le nombre de personnes qui ont renoncé au parti communiste en Chine ou de ses organisations affiliées, totalisé sur le site internet d’Epoch Times s'élève à plus de 103 millions du 10 Octobre 2011.[44]

Prélèvements d’organes[modifier | modifier le code]

Le journal Epoch Times a été le premier à rapporter publiquement les allégations de prélèvements d'organes généralisés sur les pratiquants de Falun Gong détenus dans des réseaux de prisons, d’hôpitaux et de camps de travaux forcés en Chine.


Au mois de mars 2006, le journal a publié une série d'articles contenant des interviews de témoins oculaires de prélèvement d'organes à l'hôpital de Sujiatun [45] et un rapport international écrit par l’ancien secrétaire d’état canadien David Kilgour et l’avocat international des droits de l’homme David Matas est venu appuyer ces allégations.[46] [47]. L’information a été reprise ensuite en 2009 par d’autres médias comme l’''Express'' [48], le magazine de la santé de France 5[49], Le Monde [50], et a fait l’objet d’une proposition de Loi à l’Assemblée Nationale en 2012 contre le tourisme de transplantations d’organes.[51]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

La société de médias mondiale et multilingue Epoch Times est récipiendaire de plusieurs prix :

  • 2005 National Ethnic Press & Media Council Award - Epoch Times a reçu le prix annuel pour être « un ardent défenseur des droits de l'homme et des valeurs démocratiques ». Le journal a aussi été reconnu à avoir été le premier à publier des articles sur la dissimulation du virus du SRAS par les autorités chinoises en Chine[52].
  • 2005 Asian American Journalists Association National Award - Epoch Times a été récompensé pour « l'excellence dans la couverture des questions américaines d'origine asiatiques » pour sa série éditoriale des « Neuf commentaires sur le Parti communiste ». Selon le journal, les «Neuf commentaires» ont incité des millions de Chinois à démissionner du Parti communiste en fournissant le « premier regard en profondeur sur la vraie nature et l'histoire du Parti communiste chinois (PCC) »[53].
  • 2005 International Society for Human Rights Award - En mai 2005, Die Neue Epoche, l'édition en langue allemande de Epoch Times, a reçu le prix spécial pour les médias, de l'International Society for Human Rights (IGFM) pour des « reportages complets et réguliers sur les violations des droits de l'homme en Chine »[54].
  • 2012 Queen Elizabeth II Diamond Jubilee Medal – Cette médaille commémorative a été décernée à Epoch Times Canada pour rendre hommage aux «contributions importantes et aux réalisations de Canadiens. » [55] L’éditrice canadien Cindy Gu a été nommée pour la médaille par le Centre canadien de sensibilisation aux abus (CCAA) pour la sensibilisation sur les violations des droits de l'homme en Chine et le prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong[56],[57].
  • 2012 National Ethnic Press and Media Council Award - L' édition chinoise d’Epoch Times a reçu ce prix annuel pour « l'excellence dans l’éditorial et la liberté d'expression et pour la meilleure présentation graphique et conceptuelle»[58].
  • 2012 New York Press Association Award (NYPA) - Epoch Times a remporté la première place dans la catégorie « Meilleure Section spéciale - Publicité, Division 2 » pour une section spéciale produite par Asia Week New York en mars 2012. « Une grande section spéciale a cinq fortes composantes : une grande couverture, un design attrayant, une bonne technique, un contenu solide et de la publicité bien conçue. Cette édition présente les cinq », ont déclaré les juges du NYPA. « Au total, c'est l'une des sections les plus agréables que j'ai jamais vu produite par un journal» a déclaré l’un deux[59].
  • 2013 Society of Professional Journalists’ Sigma Delta Chi award (Prix Sigma Delta Chi de la Société des journalistes professionnels)- Le journaliste Epoch Times de la section « Chine », Matthew Robertson a remporté ce prix pour sa couverture des prélèvements d'organes forcés en Chine[60].
  • 2013 Newswomen’s Club Award – La journaliste Epoch Times de l’édition de New York, Geneviève Belmaker a remporté le prix de la « page de Une des femmes journalistes de New York » pour la couverture de l'impact de l'ouragan Sandy, dans la catégorie des journaux avec un tirage de moins de 100.000 par jour[61].
  • 2013 Top Minority Business Enterprise Awards (MBE) – La responsable de l’édition chinoise d’Epoch Times dans la région de Washington, Jenny Jing, a remporté le prix «Business Legends » lors de la décision des Top MBE le 30 octobre 2013.[62]

Notes de bas de page[modifier | modifier le code]

  1. The Epoch Times, "About Us", http://www.theepochtimes.com/n3/about-us/.
  2. The Epoch Times – Advertising with a corporate social responsibility, http://ads.epochtimes.com/
  3. Michael Miner (October 14, 2005). "Down With the Chinese Tyrants! Chicago's latest free weekly has a simple editorial message". Chicago Reader.
  4. Epoch Times, « A propos de nous »
  5. Reporters sans frontières (RSF), Le journal Epoch Times visé par des criminels
  6. World Newspaper Publishing
  7. Archives des éditions multilingues
  8. "Distribution Numbers"
  9. Zhao, Yuezhi, "Falun Gong, Identity, and the Struggle over Meaning Inside and Outside China", pp 209–223 in Contesting Media Power: Alternative Media in a Networked World, edited by Nick Couldry and James Curran (Rowman & Littlefield, 2003)
  10. "Online statistics". Juillet 2013
  11. Autres langues
  12. Distribution dans le monde
  13. Éditions en ligne
  14. Epoch Times Francophone, Au cœur des évènements de demain
  15. Editions en ligne Paris et Montréal
  16. Editions de New York
  17. Les autres éditions anglaises
  18. Our story: The Grand Epoch is here
  19. Editions chinoises dans le monde
  20. Edition chinoise en France
  21. CCAB. Canadian Circulations Audit Board. Ethnic Newspapers
  22. The Epoch Times. Epoch Times Canada's First Audited Daily Chinese Newspaper
  23. "Chinese Communist Party Subverts Democracies and Rights Abroad".
  24. "Editor's Note on Coverage of John Liu: Uncovering a hidden threat". September 10, 2009.
  25. Des politiques américains forcés du suivre le drapeau chinois
  26. Susan Delacourt, "Harper helps Hu keep critics away", Fri Jun 25, 2010
  27. "Rob Anders News on SPEED.com". News.speedtv.com.
  28. Greenaway, Norma (August 3, 2010). "Liberals decry secrecy around CSIS report". Vancouver Sun. Archived from the original on 2010-08—05..
  29. "Chinese-Canadian leader laments spy agency allegations". Vancourier.com. July 29, 2010.
  30. Australian National University Reporter Wins Prestigious Journalism Award
  31. "Global Coalition to Bring Jiang to Justice". Grandtrial.org.
  32. Hua, Vanessa (December 18, 2005). "Dissident media linked to Falun Gong / Chinese-language print, broadcast outlets in U.S. are making waves". San Francisco Chronicle.
  33. Amnesty International - Chine : Gao Zhisheng, avocat enfermé parce qu'il plaide pour la liberté
  34. Le défenseur des droits de l'homme Hu Jia libéré
  35. 100 photos d'Ai Weiwei pour la liberté de la presse
  36. Peter Schworm (December 3, 2007). "Chinese-American activists decry China's communism". The Boston Globe.
  37. "Quitting the CCP"
  38. "Reporters sans frontières – China". Rsf.org.
  39. Morais, Betsy. "The Epoch Times doesn't like to brag", Capital Magazine, Jun. 23, 2010
  40. David Ownby, Falun Gong and the Future of China (2008) Oxford University Press, p. 221
  41. The Epoch Times Dec 26, 2004 (December 26, 2004). "Part 8: On How the Chinese Communist Party Is an Evil Cult". En.epochtimes.com.
  42. "Programs : Awards : AAJA NATIONAL AWARDS 1989 – 2006". AAJA.
  43. "The Epoch Times | "Nine Commentaries" Wins National Journalism Award in U.S". En.epochtimes.com. August 19, 2005.
  44. "E-Paper Archives | 20111010_565A | 1 of 16 | djycaneast_565A_20111010_01.jpg". E-paper.epochtimes.com.
  45. (en français) Worse Than Any Nightmare—Journalist Quits China to Expose Concentration Camp Horrors and Bird Flu Coverup, Epoch Times, March 10, 2006
  46. An Independent Investigation Into Allegations of Organ Harvesting of Falun Gong Practitioners in China
  47. Rapport Prélèvements meurtriers, David Kilgour et David Matas
  48. L’Express, 2009, Prélèvements sauvages d’organes sur des opposants chinois
  49. Magazine de la santé de France 5
  50. Le Monde, 2009, http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/08/28/la-chine-veut-edicter-des-lois-pour-lutter-contre-le-trafic-d-organes_1232832_3216.html
  51. Assemblée Nationale Française, Proposition de loi visant à lutter contre le tourisme de transplantation d’organes
  52. "Epoch Times" Epoch Times Wins National Award in Canada
  53. The Free Library. AAJA Recognizes Excellence in News Coverage
  54. "The Epoch Times Wins Prize for Human Rights Reporting". En.epochtimes.com. May 10, 2006.
  55. The Governor General of Canada: Diamond Jubilee Medal
  56. Shopper Marketing Forum
  57. Epoch Times Publisher Awarded Diamond Jubilee Medal
  58. Epoch Times Wins Ethnic Press Media Award
  59. Free-i-News. Epoch Times Wins Newspaper Excellence Award
  60. The Epoch Times. Epoch Times Reporter Wins Prestigious Journalism Award
  61. West, Ananda. "Epoch Times Reporter Wins Newswomen’s Club Award for Hurricane Sandy Coverage", The Epoch Times, October 10, 2013.
  62. Top 100 MBEs, honoring minority and women entrepreneurs.

Liens externes