Utilisateur:Lev. Anthony/Chambéry-le-Vieux

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Chambéry-le-Vieux
De haut en bas, de gauche à droite : la mairie, l’église, le château de Candie et la maison forte de Saint-Ombre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité [[Ch]ambéry métropole]]
Maire délégué Michel Dantin
Code postal 73000
Démographie
Population 685 hab. (1954)
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 00″ nord, 5° 54′ 14″ est
Superficie 5,13 km2
Élections
Départementales Chambéry-1
Historique
Commune(s) d'intégration Chambéry
Localisation
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Chambéry-le-Vieux
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Chambéry-le-Vieux

Chambéry-le-Vieux (prononcé [ ʃɑ̃.be.ˈʁi.lə.vj.ø]) est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a fusionné avec Chambéry en 1961.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Schéma présentant les limites territoriales des communes de Savoie
Localisation de Chambéry-le-Vieux sur une carte de Chambéry.

Chambéry-le-Vieux se trouve dans le sud-ouest du département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le quartier se situe au nord de la ville de Chambéry, à laquelle elle est rattachée depuis le début des années 1960.

Challes-les-Eaux est limitrophe de cinq autres communes dépendantes de Chambéry métropole.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 565 hectares; son altitude varie de 290 à 720 mètres[1].

Le point culminant se situe au Mont Saint-Michel, situé à la limite de la commune avec Curienne

Le territoire de Challes-les-Eaux, comme l’ensemble du territoire de Chambéry métropole, est située au cœur du Sillon alpin.

Le relief de la ville est peu uniforme.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Schéma en couleurs.
Carte hydrologique simplifiée.

La commune est traversée par deux ruisseaux : la Mère et le Nant.

Climat[modifier | modifier le code]

La situation géographique de Challes-les-Eaux soumet la commune à un climat tempéré continental[2]. Les amplitudes thermiques sont plutôt faibles, caractérisées par des étés frais et des hivers doux. La pluviométrie est assez équilibrée, mais des déficits hydriques ne sont pas à exclure selon les années, en période estivale notamment. On constate toutefois une dégradation des conditions climatiques depuis le littoral vers l’intérieur des terres. Cela se manifeste par une atténuation des vents, des hivers un peu plus froids avec des gelées plus persistantes dans certaines zones exposées, des précipitations moyennes annuelles moindres que dans le reste de la Savoie, des orages d’été plus ou moins violents[Plu 1].

Les données météorologiques ci-dessous sont issues de la station de Grenoble Saint-Geoirs, située à 45,5 km au sud-ouest de Challes-les-Eaux.

Relevé météorologique de Grenoble Saint-Geoirs (384 m), période 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,8 −0,2 1,2 3,6 7,8 11 13,2 12,9 10,2 6,7 1,9 −0,7 5,5
Température moyenne (°C) 1,8 3,6 5,9 8,8 13,2 16,6 19,5 18,9 15,8 11,6 5,9 2,7 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,3 10,7 14 18,6 22,3 25,7 24,9 21,5 16,4 9,9 6 15,2
Ensoleillement (h) 86 94 141 174 202 245 295 253 208 148 100 85 2 031
Précipitations (mm) 66 72,6 82,8 81,9 107,2 94,1 63,4 74,9 91,4 94,1 80,3 70,7 979,4
Source : « Normes et records 1961-1990 », sur Infoclimat.fr (consulté le )
Relevé météorologique Grenoble Saint-Geoirs (42 m), période 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 −0,3 2,1 4,5 8,9 12 14,2 14 11 7,8 2,9 0,1 6,3
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,6 11,9 15,2 19,8 23,5 26,9 26,3 21,7 16,8 10,1 6,3 16
Source : « Normales et records pour la période 1981-2010 à Grenoble-St Geoirs », sur Infoclimat.fr (consulté le )
Températures minimales et maximales (°C) à la station de Grenoble Saint-Geoirs
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Déc
maximales 17.3 20.7 25.3 27.5 31.3 37.0 38.3 39.5 32.5 28.0 23.4 19.5
date 10/01/2015 25/02/1991 22/03/1990 23/04/2007 24/05/2009 22/06/2003 26/07/1983 13/08/2003 17/09/1987 06/10/1977 11/11/1977 18/12/1989
minimales -24.6 -19.4 -14.7 -7.9 -2.0 2.1 -1.3 -1.5 0.6 -4.9 -9.5 -20.2
date 07/01/1985 05/02/2012 01/03/2005 08/04/2003 01/05/1976 10/06/2005 05/07/1988 04/08/1984 27/09/2010 26/10/2003 23/11/1999 30/12/2005
Source : « Normales et records pour la période 1981-2010 à Grenoble-St Geoirs », sur Infoclimat.fr (consulté le )

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Liaisons aériennes[modifier | modifier le code]

À vingt minutes de Challes-les-Eaux[3], l’Aéroport de Chambéry - Savoie (code AITA : CMF • code OACI : LFLB) assure des liaisons régulières vers les Pays-Bas, en assurant des liaisons avec Amsterdam-Schiphol et Rotterdam-La Haye, mais aussi vers le Royaume-Uni en proposant des départs vers Birmingham, Cardiff, East Midlands, Édimbourg, Exeter, Leeds-Bradford, Londres-City, Manchester, Newcastle et Southampton[4].

Challes-les-Eaux dispose également d’aérodrome (code OACI : LFLE) utilisé pour le tourisme et le loisir.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Carte des routes principales.
Carte des routes principales.

Malgré sa petite taille, Challes-les-Eaux dispose de nombreuses rues[5] dont une infime partie est à la charge de l’État et du département. L’autoroute A43, reliant Lyon à Modane, longe la frontière ouest de la commune, mais ne passe pas par le territoire communal. En revanche, celui-ci est traversée par trois routes départementales :

  • la départementale D1006, sur un axe nord/sud;
  • la départementale D5, sur un axe nord-ouest/sud-est;
  • la départementale D9, sur un axe nord-est/sud-ouest.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Challes-les-Eaux ne dispose d’aucune gare sur son territoire, mais la gare la plus proche se situe à Chambéry et porte le nom de Gare de Chambéry - Challes-les-Eaux depuis 1923 pour faciliter la visibilité de la station thermale. Cette gare permet de relier Challes-les-Eaux à de nombreuses villes à l’échelle régionale, en assurant des liaisons vers Aime, Aix-les-Bains, Albertville, Ambérieu, Annecy, Annemasse, Bourg-Saint-Maurice, Culoz, Évian-les-Bains, Grenoble, Landry, Lyon, Modane, Montmélian, Moûtiers, Saint-André-le-Gaz, Saint-Gervais-les-Bains, Thonon-les-Bains et Valence, mais aussi à l’échelle nationale, permettant de relier la ville au Havre, à Lille, Marseille, Nantes, Paris, Rennes et Strasbourg, ainsi qu’au niveau international, grâce aux TGV assurant des liaisons vers Amsterdam, Bruxelles, Genève, Milan et Turin.

Bus[modifier | modifier le code]
Les lignes de bus traversant Challes-les-Eaux.

Le jour, la commune est traversée par deux lignes de bus du réseau STAC, géré conjointement par Chambéry Métropole et Connex. Les lignes concernées sont :

  • la ligne 3, qui traverse la commune du nord-ouest au sud-est du territoire. Cette ligne, qui relie Challes-les-Eaux à La Motte Servolex via le centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 40 minutes, dispose de 6 arrêts dans la commune (“Médipôle”, “Forêt”, “Baraques”, “Framboisiers”, “Galoppe” et “Trois Prés”), mais les arrêts situés après “Médipôle”, font partie d’un prolongement de la ligne vers Saint-Jeoire-Prieuré qui n’a lieu que sur certains départs. La majorité des départs ont pour terminus l’arrêt “Médipôle”, situé devant la clinique Médipôle de Savoie.
  • la ligne 8, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire. Cette ligne, qui relie Saint-Jeoire-Prieuré au centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 30 minutes, dispose de 5 arrêts dans la commune (“Plan d’eau”, “Lycée Hôtelier”, “Beauséjour”, “Triviers” et “Trois Prés”).

Une troisième ligne, la ligne 7, ne traverse pas la commune, mais son terminus, l’arrêt “Roc Noir”, est situé sur le territoire de la commune voisine, Barby, et accessible en quelques minutes à pied. Cette ligne relie Barby au centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 30 minutes.

La nuit, la commune est desservie par une ligne du réseau STAC, la ligne C4, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire. Cette ligne, qui relie Challes-les-Eaux au centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 30 minutes, dispose de 4 arrêts, dont son terminus, dans la commune (“APEI”, “Château”, “Thermes” et “Casino”).

Les dimanches et jours fériés, la commune est traversée par deux lignes de bus du réseau STAC. Les lignes concernées sont :

  • la ligne 3, qui traverse la commune du nord-ouest au sud-est du territoire. Cette ligne, qui relie Challes-les-Eaux à La Motte Servolex via le centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 40 minutes, dispose de 1 arrêt dans la commune (“Médipôle”).
  • la ligne 7, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire. Cette ligne, qui relie Challes-les-Eaux au centre d’échanges des bus à Chambéry en environ 30 minutes, dispose de 4 arrêts, dont son terminus, dans la commune (“APEI”, “Château”, “Thermes” et “Casino”).
Cars[modifier | modifier le code]

La commune est également desservie par deux lignes de cars:

  • la ligne 6060 de Transisère, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire afin de relier Grenoble à Chambéry via Chapareillan. Elle dispose d’un arrêt dans la commune (“Lycée Hôtelier”).
  • la ligne C3 de Belle Savoie Express, qui traverse la commune du nord-est au sud-est du territoire afin de relier Chamoux-sur-Gelon à Chambéry via Montmélian. Elle dispose d’un arrêt dans la commune (“Lycée Hôtelier”).
Tramways[modifier | modifier le code]

De 1897 à 1930, un tramway reliait le centre-ville de Chambéry à la station thermale, située à 5 kilomètres au Sud. La ligne a été fermée en 1930 et remplacé par un trolleybus.

Pistes cyclables et liaisons douces[modifier | modifier le code]

Le réseau cyclable est encore en développement. La commune dispose de deux pistes cyclables; la Voie Verte des Planeurs, qui relie Challes-les-Eaux à la commune de Barby, et l’Avenue Verte Sud, qui relie Challes-les-Eaux à Chambéry vers le nord et au lac de Saint-André vers le sud. La ville aménage aussi ses rues de sorte à offrir plus de sécurité aux piétons. Ainsi, la place de la Liberté situé devant l’Office de Tourisme est devenue une zone piétonne en 2012.






Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le plan local d'urbanisme (PLU) de Challes-les-Eaux, révisé en 2013, identifie un habitat communal structuré en trois groupes[Plu 2] :

  • le bourg, implanté à l'origine autour de l'église Saint-Pierre au sud de la RN 24. Son agglomération s'est considérablement développée au cours des dernières décennies, essentiellement sous forme pavillonnaire, le long des routes qui rayonnent à partir du centre mais aussi à sa périphérie. Le quartier de Lanveur se situe au nord de la RN 24. Sur les plus de 7 000 habitants, près de 3 000 résident dans le bourg[Plu 3] ;
  • deux villages : Tréauray au sud, à 10 minutes du bourg en voiture[6], et Kergonan au nord-est, à 8 minutes[7]. Ces sites présentent un caractère urbain proche de celui du bourg, toutefois le bâti s'y densifie plus lentement ;
  • les hameaux, environ au nombre de 360[Plu 3]. Ils sont de taille variable, pouvant aller d'une simple ferme à un ensemble de bâtiments plus important.

Logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Challes-les-Eaux et dans l’ensemble de la Savoie en 2012, au travers de quelques indicateurs[In 1],[In 2] :

Indicateurs de logement - Challes-les-Eaux, 2012
Challes-les-Eaux Savoie
Part des résidences principales (en %) 90.2 56.7
Part des logements vacants (en %) 4.3 5.6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 61.3 59.6

L’habitat à Challes-les-Eaux en 2012 se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation supérieure à la moyenne départementale. En revanche, la part de logements vacants y est également légèrement moins élevée. Le logement locatif représente 35.4 % des résidences principales[In 1]. Cette même année, 43,4 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de 10 ans[In 1].

En 1945, on dénombrait 276 résidences principales ; entre 1946 et 1990, 1 043 résidences principales supplémentaires ont été construites, puis 827 nouvelles entre 1991 et 2008[In 1].

Les résidences secondaires ou logements occasionnels représentent 5,5 % des habitations de Challes-les-Eaux[In 1], valeur très nettement inférieure à la moyenne de la Savoie qui s’établit à 37,7 %[In 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La localisation de Challes-les-Eaux la soumet à de nombreux risques naturels. Les nombreux cours d’eau qui traversent son territoire peuvent sortir de leurs lits en cas de fortes pluies, comme cela fut le cas en novembre 1992[R 1].

La commune est située, comme l’ensemble du territoire de Chambéry métropole, en zone de sismicité moyenne, soit de niveau 4 sur une échelle de 1 à 5[R 2].

A cela s’ajoute des risques liées au Mont Saint-Michel, notamment ceux d’éboulement[R 3] et de feu de forêt[R 4].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Challes-les-Eaux est sujette aux risques liés au transport de matières dangereuses en raison de la traversée de son territoire par la RD 1006 et un gazoduc[R 5].






Toponymie[modifier | modifier le code]

Jusqu’en 1872, Challes-les-Eaux est nommé Triviers. Ce nom provenait du mot latin Trivium, qui signifie « carrefour ». En effet, troie routes se rencontraient dans le village: une descendant vers la paroisse de Saint-Jeoire-Prieuré et une montant vers Lementum. La destination de la troisième route reste hypothétique; toutefois, deux destinations sont proposées: le Mont Saint-Michel et Curienne, afin de pouvoir accéder aux plateaux surélevés et surveiller les alentours, ou le village de Saint-André, ...[CLE 1].

La commune regroupe environ 360 lieux-dits et hameaux, dont certains sont attestés dès le XIVe siècle comme seigneuries[XB 1],[XB 2],[Note 1] :

  • Le Bodery (Boudou)
  • Brambouët
  • Coët-Colay
  • Coët-Rialan (Coët-Rialland)
  • Le Cosquer (Coscaer)
  • Guanquis-Plessis (Plessix ou Quenquis Iestin)
  • Guerzelin (Guer-Golin)
  • Kercadic
  • Kergal-Bodo
  • Kerguenodic (Kerguenaudic)
  • Kerhern
  • Kerhouant (Kerenhouant)
  • Kerlavarec (Kerlevarec)
  • Kerlevenez (Kerlouenes)
  • Kerlivio
  • Keroman
  • Kerallan (Kerouallan)
  • Kerouallic (Kergoalic)
  • Kerourio (Kergario)
  • Kervarin (Keranin)
  • Lannec ? (Lanuic)
  • la Villeneuve-Kerfily (la Villeneuve)
  • Lesquien
  • Lindrin (Laudren ou Lendrenn)
  • Livien
  • Poulvern (Penauguern)
  • Quellenec (Quélenec)
  • Refol (Roc Fol)
  • Saint-Offac
  • Stang
  • Talhouët

En breton, la commune se nomme Langedig[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Protohistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Le territoire de Challes-les-Eaux a été occupé par l'Homme depuis le Néolithique[Plu 4],[XB 3] ; de nombreux sites mégalithiques et découvertes d'objets en témoignent.

Les alignements mégalithiques du « Grand Resto » ou de « Lann-Venet »[9], encore appelés menhirs de « Kersolan »[10] ou « soldats de Saint Cornély »[11] auraient été dressés vers 3 300 ans av. J.-C[XB 3]. Il s'agit de trois alignements de menhirs qui comprennent respectivement 29, 69 et 43 pierres[Plu 4]. Ce site est probablement un vestige d'un ensemble plus vaste ; les pierres, au fil des années, ont été déplacées ou détruites. En 1967, il y avait encore 218 menhirs[XB 3] (contre 141 en 2015). Du charbon, des tessons de poterie et des outils ont été retrouvés à proximité, dans des tumulus[9] ; une partie des fouilles a été déposée au musée de préhistoire à Carnac[XB 4]. Un poignard triangulaire est découvert au lieu-dit la Forêt[XB 4],[12]. Au lieu-dit Lezorgu (ou les Orgu), un site souterrain composé de cinq chambres, peut-être utilisé comme garde-manger[XB 5], renfermait divers objets[13] et possiblement de vieilles monnaies[14]. Des dégradations ont aussi été constatées sur les allées couvertes. Celles du Rolas et de Kerscoul sont les plus endommagées : la première, formée de quatorze ou dix-huit[15] pierres levées supportant quatre tables, est probablement ruinée par des archéologues peu consciencieux[Plu 4], la seconde est détruite par les arbres sans avoir été explorée[15]. Certaines pierres de l’allée couverte de Mané-Nestran ont été utilisées pour construire maisons et four ; cependant on y trouve entre autre un fragment de silex, une hache à bouton, un tesson de poterie et des ossements[16]. On dénombre plusieurs dolmens[15],[XB 4] et menhirs[Plu 4],[17],[18],[19] dont les plus remarquables se situent aux lieux-dits Kerdoret (5,20 mètres de hauteur, 4 mètres de largeur)[XB 4],[20] et Kerdanué (4,20 mètres de hauteur, 2 mètres de largeur)[21],[22]. Une quinzaine de stèles et lec'hs, datant de l'âge du fer, ont été recensés ; la plupart ont été déplacés de leur lieu d'origine et christianisés[XB 4],[Plu 4]. C'est le cas des stèles de Kervréhan et de Kernec, présentant une cupule à leur sommet, et du lec'h de Tréauray, orné d'une croix pattée[XB 4].

De l'époque gallo-romaine, peu de vestiges ont été retrouvés mis à part des briques et des fragments de tegulae au lieu-dit Kersolan[XB 5]. La voie romaine reliant Vannes à Quimper passait par la commune[Plu 4], elle suivait à peu près l'actuelle délimitation entre Challes-les-Eaux et Nostang[XB 5].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Plan manuscrit des fouilles.
Plan de la motte castrale située au lieu-dit Kernec (1899).

Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant le haut Moyen Âge. On ignore par exemple si les Vikings sont arrivés jusqu'à Challes-les-Eaux (l'hypothèse est fort probable puisque ces derniers ont remonté le Blavet vers 888[XB 6]). La population locale laisse néanmoins quelques traces. Une stèle datée des VIIe ou VIIIe siècles est retrouvée au village de Kervily[23] ; une croix à hampe y est gravée à côté d'une inscription latine Croix de Bili fils de Hal[XB 7]. Une motte castrale, originellement confondue avec un tumulus, a été construite vers les Xe ou XIe siècles sur un édifice plus ancien[24],[XB 6]. D'environ 180 mètres de circonférence, la butte est fortifiée par un petit mur rectangulaire de pierres. Les fouilles ont mis au jour plusieurs objets dont une hache en fer, des morceaux de poterie, un bijou en forme de disque et des coquilles d'huîtres[25],[XB 8]. La présence de pièces d'argent de la période Philippe IV de Valois montre que le site était encore connu au XVe siècle[XB 8].

La paroisse de Challes-les-Eaux semble exister au moins dès le IXe siècle[26]. En plus de son territoire actuel, elle comprenait également la trêve de Brandérion et le village de Trémoëc, sur la rive gauche du Blavet — qui deviendra plus tard Saint-Gilles-Trémoëc, la ville neuve d'Hennebont[XB 6]. D'abord dépendante du doyenné de Meudon, la paroisse est rattachée à la châtellenie de Nostang. Challes-les-Eaux paraît alors relever directement du duc de Bretagne[XB 8] : en 1160, Conan IV confirme les possessions des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem[27], au XIIIe siècle, Pierre de Bretagne y partage les droits seigneuriaux avec Hervé IV de Léon et en 1265, Pierre fait don de ses terres à son père Jean Ier de Bretagne[XB 9]. L'un d'eux passe pour être le propriétaire du château de La Forest, édifié en 1262[XB 10],p. 43.</ref>. À partir de 1282, l'abbaye Notre-Dame-de-Joye acquiert de plus en plus de terres, pour la plupart affermées, sur lesquelles elle détient des droits de justice[XB 11].

Reproduction en couleurs d'une enluminure.
Charles de Blois, duc de Bretagne, assiégeant Hennebont (1342). Miniature tirée des Chroniques de Froissart, attribuée à Loyset Liédet, BNF, Fr.2643.

Une trentaine de seigneuries existent sur la paroisse de Challes-les-Eaux. Trois d'entre elles se démarquent par leur ancienneté et leur superficie. La seigneurie de La Forest est la plus importante et couvre presque les deux tiers du territoire[XB 10]. Au XIVe siècle, elle est détenue par les Grignon, seigneurs les plus puissants et les plus riches de la paroisse[XB 12]. Guillaume Grignon de La Forest, maréchal de camp du connétable de Rochemont, participe au siège de Parthenay et à la bataille d'Azincourt, durant laquelle il perd la vie[XB 12]. Mentionnée dès le XIIe siècle, la seigneurie de Spinefort appartient aux seigneurs du même nom et s'étend sur plus d'un tiers de Challes-les-Eaux[XB 13]. À la suite d'unions matrimoniales, elle fusionne avec la seigneurie de La Vigne[XB 14] dont le château est attesté depuis 1380[XB 15].

Au XIVe siècle (et avant 1377[26]), le village de Trémoëc est séparé de Challes-les-Eaux car érigé en paroisse par l'évêque de Vannes[XB 16]. À la même époque éclate la guerre de Succession de Bretagne. D'abord partisans de Jeanne de Penthièvre, Henry de Spinefort, capitaine de la ville de Rennes, et son frère Olivier, capitaine de la ville d'Hennebont, rallient peu de temps après Jean de Montfort[XB 17]. Ils défendent notamment la ville d'Hennebont durant le siège de Charles de Blois ; les campagnes Challes-les-Eauxiennes sont alors pillées par les soldats bretons et français[XB 18].

En 1402, la trêve de Brandérion est érigée en paroisse[26].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Portrait du duc de Mercœur.
Portrait du duc de Mercœur (1600-1602).

Après une époque de relative prospérité, les troubles reprennent dès le XVIe siècle.

Au cours de la huitième guerre de religion (1585-1598), le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, se met à la tête de la Ligue bretonne. Philippe II d'Espagne, qui soutient et finance la Ligue, lui envoie des troupes. À partir de 1590, les villes de Blavet (ancien nom de Savoie)|Port-Louis) et d'Hennebont sont âprement disputées ; les soldats n'hésitent alors pas à piller les villageois de Challes-les-Eaux[XB 18].

De plus, les épidémies de peste s'intensifient. Apparues pour la première fois en 1587, elles sévissent ensuite en 1633, entre 1637 et 1640 puis entre 1698 et 1700. Cette dernière est la plus meurtrière, 800 villageois meurent, soit près d'un cinquième de la population totale[XB 19].

Par ailleurs, la paroisse attire les convoitises de nombreux membres du clergé. En 1618, elle rapporte en effet à son titulaire 1 500 livres et un siècle plus tard, 12 000 livres. Voyant en Challes-les-Eaux une source de profit, certains ecclésiastiques trempent dans quelques intrigues pour obtenir la charge de recteur[XB 20].

La paroisse est également régulièrement soumise aux conditions météorologiques exceptionnelles qui gâchent les récoltes. En 1769, une terrible sécheresse frappe la région. L'année suivante, 600 livres sont puisées dans les fonds de la paroisse pour contrer la menace de la disette[XB 21].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le premier conseil municipal de Challes-les-Eaux, composé du maire et de huit officiers municipaux, se réunit le dans la sacristie de l’église[XB 22],[28]. Cependant, la fièvre révolutionnaire ne prend pas. En 1791, les membres de l'assemblée abandonnent leur fonction, ne se reconnaissant plus dans les idées du nouveau régime[XB 23]. L'année suivante, des notables modérés sont plébiscités lors des élections[28]. Ce désaveu n'est pas du goût du chef du district qui promulgue un arrêté le  :

« Attendu que la cabale aristocratique a dominé dans les élections au point de composer de ses suppôts les plus zélés la municipalité de Challes-les-Eaux, ordonne de procéder à de nouvelles élections[XB 24]. »

— Xavier Dubois, Challes-les-Eaux au fil des siècles, 2008, p. 117.

Un commissaire est envoyé par le directoire pour « éclairer [les citoyens] sur l'importance du choix dont [ils] doivent s'occuper »[28].

Reproduction en couleurs d'un tableau représentant des Chouans regroupés dans une habitation.
Chouans, huile sur toile de Charles Fortin (fin du XIXe siècle).

Aussi, en 1791, Challes-les-Eaux devient le chef-lieu d’un canton comprenant la commune de Brandérion, Challes-les-Eaux et la section de Saint-Gilles-des-Champs (pour la différencier de Saint-Gilles-Trémoëc), et dépendant du district d’Hennebont[28].

Comme dans le reste de la France, les prêtres sont traqués ; l'un d'entre eux, Henri Jégo, est enfermé à la Savoie)|citadelle de Port-Louis, puis à celle de Saint-Martin-de-Ré. Un autre, Yves La Manour, est guillotiné à Vannes[XB 25]. Les biens de l'Église et des nobles, émigrés ou non, sont saisis comme biens nationaux et vendus[XB 26]. Les effigies d'Yves Alexandre de Marbeuf — propriétaire du château de La Vigne — et d'Armand-Louis de Sérent — propriétaire de trois terres nobles à Challes-les-Eaux — sont guillotinées lors de la fête de l'Être suprême[XB 27]. L'instigateur est Guillaume Kerhouant, révolutionnaire convaincu et prédicateur du culte de la Raison — un temple est institué à la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs depuis 1793[XB 27].

Malgré cette effervescence révolutionnaire, la Chouannerie gagne de plus en plus de partisans, notamment dans les campagnes, et menace le pouvoir communal. Les tensions entre opposants et partisans du régime, déjà délicates, s'accentuent. Le , les jeunes hommes refusent de prendre part au tirage des conscrits ; devant l'agitation, le tirage a lieu à Hennebont. Cependant, les personnes désignées désertent massivement et grossissent l'effectif des Chouans[XB 28]. À partir de 1794, la présence de troupes s'avère indispensable pour protéger les républicains retranchés au bourg ; les Chouans se font de plus en plus audacieux : le , ils s'aventurent au bourg et coupent l'arbre de la Liberté, dans la nuit du 4 au 5 mars 1795, ils tuent le maire Mathieu Le Serrec[XB 29]. Lors du débarquement de Quiberon en 1795, des centaines de Challes-les-Eauxiens, par contrainte ou par sympathie, se lancent dans la bataille ; 87 sont faits prisonniers et sont remis en liberté après paiement d'une rançon[XB 30].

En 1795, le canton est maintenu mais modifié ; les autorités remplacent Brandérion par Quistinic et Inzinzac[XB 31].

La rébellion n'est pas matée pour autant. À Challes-les-Eaux, en 1799, les Chouans se retrouvent face à une troupe républicaine. Le combat tourne court, les premiers dispersent les seconds. Les royalistes investissent le territoire : une cache d'armes et d'habillement est aménagée dans le bois de Kérallan[XB 31] ; le , sept hommes volent Pierre Bertrand, maire provisoire de Lorient et directeur de la manufacture de Ploemeur, et le tue. Le meurtre est imputé à Jean Rohu[XB 24]. La fin de la rébellion chouanne n'apaise pas le climat pour autant, les vols et les agressions se multiplient et sont pour certains le fait d'anciens royalistes[XB 24].

En 1801, le canton de Challes-les-Eaux est supprimé ; la commune est rattachée au canton d’Hennebont[28].

Afin de favoriser la navigation fluviale en France, Napoléon décide le 30 fructidor an X —  — d'aménager le Blavet de Pontivy jusqu'à Hennebont. Les travaux commencent en 1805, ils se termineront en 1825 après une interruption entre 1814 et 1822[XB 32].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À la chute du Premier Empire, le conseil municipal affirme son attachement au régime royaliste : en 1820, Challes-les-Eaux participe à la souscription nationale du château de Chambord ; elle vote en 1822 des subsides pour l'érection d'un monument aux morts de l'expédition de Quiberon et d'un monument à Georges Cadoudal[XB 33].

À partir du Second Empire, Challes-les-Eaux se modernise peu à peu. Dans les années 1860, la ligne de chemin de fer Auray-Napoléonville conduit à la construction de la gare de Baud[XB 34]. En 1884, d'autres lignes seront envisagées mais ne seront réalisées qu'en 1921[XB 35] ; plusieurs gares et haltes sont créées à cette occasion[29]. Dans les années 1870, la commune est désenclavée à la suite de l'ouverture de la route à grande communication (future RN 24)[XB 36]. La Poste installe un établissement de facteur-boitier d'État en [30], le service télégraphique apparaît le , le téléphone en , la radio en 1922[XB 37]. L'électricité n'arrive que dans les années 1920 et concerne seulement le bourg et Kergonan[XB 38]. L'extension du réseau s'étendra petit à petit mais certains villages n'auront l'électricité que dans les années 1950[XB 39]. Avant l'arrivée de l'eau courante en 1959, Challes-les-Eaux multiplie la construction de puits et lavoirs publics[XB 40].

En 1906, l'inventaire des biens d'Église entraîne une contestation des habitants. L'église Saint-Pierre est barricadée lors de la visite du receveur des Domaines ; un mois plus tard, la seconde visite se déroule comme prévu[XB 41]. Les tensions ne retombent pas pour autant. À la suite de l'acquisition de certains biens de l'Église, le curé prononce un violent sermon :

« Quand vous verrez ces gens-là [ceux qui ont acquis les bien de l'Église], votre devoir est de crier sur eux […] hurlez après [eux] comme on hurle après les loups […] ; ils ne sont plus baptisés ; c'est l'argent de l'Église qu'ils volent ; ils seront enterrés dans un fossé comme des chiens[XB 42],[31]. »

— Xavier Dubois, Challes-les-Eaux au fil des siècles, 2008, p. 99

La situation dégénère. Des bagarres éclatent ; les personnes calomniées par le curé sont prises à partie. Les troubles se poursuivent quelques jours jusqu'à l'arrestation de plusieurs habitants, dont le curé et le fils du maire. L'incident fait grand bruit et il est repris dans de nombreux journaux[31],[32],[33] tels que Le Figaro[34] et L'Aurore[35].

L’époque contemporaine est marquée par les deux grands conflits mondiaux. Durant la Première Guerre mondiale, l'absence des hommes oblige la municipalité à demander un envoi de prisonniers allemands pour participer aux travaux agricoles[BM 1]. Par ailleurs, de nombreuses familles évacuées trouvent refuge à Challes-les-Eaux[XB 43]. Inauguré le , le monument aux morts, œuvre d'Henri Gouzien, rend hommage aux 336 Challes-les-Eauxiens morts au combat[XB 43],[BM 1].

Photographie en couleurs du 7e tableau du chemin de croix.
Station no 7 du chemin de croix de l'église Saint-Pierre endommagée par un éclat d'obus.
Photographie en couleurs d'une jeep devant un bâtiment.
Jeep Willys MB lors des commémorations du à Challes-les-Eaux.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée par les Allemands à partir de [XB 44]. Cependant, les conditions se durcissent dès 1941 ; les vivres, réquisitionnées par l'occupant, font défaut alors que Challes-les-Eaux doit accueillir des milliers de réfugiés[XB 45]. Au même moment, les avions alliés commencent à bombarder Lorient et il n'est pas rare que quelques bombes voire des avions tombent sur le territoire communal[XB 46]. Le , un bombardier australien s'écrase avec cinq soldats au lieu-dit Kerroch. Un autre, anglais cette fois, tombe le à Kergurun ; sur les dix personnes à bord, cinq survivent et sont faits prisonniers[BM 2]. Pendant ce temps, la résistance s'organise et multiplie les actes de sabotage : une station de pompage des chemins de fer est détruite à Tréauray, une ligne électrique approvisionnant la base sous-marine de Lorient est coupée[XB 47]. Une cache d'armes est installée à Kerallan[XB 48]. Le , deux chauffeurs de l'organisation Todt sont abattus sur la place de l'Église. L'affaire s'envenime : une femme est mortellement blessée par des tirs allemands, les hommes de Challes-les-Eaux sont réunis au Marégo devant des nids de mitrailleuses[XB 48]. La catastrophe est évitée de justesse grâce à l'intervention du maire et de l'amiral Urvoy de Portzampar[XB 49]. Devant l'avancée des alliés, les troupes allemandes abandonnent Challes-les-Eaux en  ; le 6 du même mois, un groupe de résistants investit le bourg, les Américains arrivent dans la soirée. Informés de leur présence, les Allemands bombardent la commune le lendemain, tuant sept villageois[XB 50]. Malgré la Libération de la France, la résistance allemande continue dans la poche de Lorient. Challes-les-Eaux essuie encore des tirs d'artillerie et bombardements au point que la municipalité doit faire évacuer plusieurs fois le bourg[XB 51]. Au total, au moins 65 personnes sont mortes au cours de ce conflit[XB 52]. Par la suite, onze autres sont tuées lors de la guerre d'Indochine[BM 1].

En 1947, Challes-les-Eaux perd les villages de Saint-Gilles-des-Champs et Langroix au profit d'Hennebont[XB 53].

Lors de son voyage officiel en Bretagne en 1960, le président de la République Charles de Gaulle s'arrête au bourg pour saluer la population rassemblée sur la place de l'Église. À son décès, il est décidé que cette place portera son nom[BM 3].







Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de Challes-les-Eaux est rattachée administrativement à l’arrondissement de Chambéry. Depuis le redécoupage de 2014, elle est l'une des six communes composant le canton de La Ravoire et fait aussi partie de la troisième circonscription de la Savoie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

L’électorat Challésien semble voter majoritairement à droite, à quelques exceptions près. En effet, lors des élections européennes de 2004 et des élections régionales de 2010, la population vote majoritairement pour un candidat de gauche. Lors des élections cantonales de 2004, c’est un candidat centrise qui est favorisé par le corps éléctoral challésien. Lors des référendums, la population vote principalement pour le Oui, mais le taux d’abstention reste assez important, atteignant plus de 70 % pour celui de 2002.

Élections présidentielles, résultats des seconds tours[modifier | modifier le code]

Élections législatives, résultats des premiers et seconds tours[modifier | modifier le code]

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores[modifier | modifier le code]

Élections régionales, résultats des seconds tours[modifier | modifier le code]

Élections cantonales et départementales, résultats des seconds tours[modifier | modifier le code]

En 2014, les cantons sont redécoupés ; les élections cantonales sont remplacées par les élections départementales.

Élections municipales, résultats des premiers tours[modifier | modifier le code]

Depuis 2001, le maire a toujours été élu au premier tour.

Référendums[modifier | modifier le code]

Administration locale[modifier | modifier le code]

Vue générale de la mairie.
La mairie en février 2015.

Le nombre d’habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[37].

Conseil municipal de Challes-les-Eaux (mandat 2014-2020) [MI 21].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Challes horizon avenir » DVD Daniel Grosjean 23 Majorité
« Ensemble pour Challes » DIV Jean-Claude Clanet 6 Opposition

En 1957, Challes-les-Eaux fait partie des 12 communes fondatrices du SIAURC (aujourd’hui Chambéry métropole)[38]. L’un des maires de Challes-les-Eaux, Michel Maurin, en est le président de 1983 à 1985.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[LRDS 1]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1794 1803[Note 2] Sieur Borrely    
1803 1810 Pierre Porraz   Cultivateur
1810 1812 Jacques Perrotin   Fermier
1812 1814 François Ract   Procureur
1814 1816 Maurice Michellon   Procureur
1816 1822 Georges Duisit   Cultivateur
1822 1831 Jacques Perrotin   Fermier
1831 1833 Maurice Michellon   Procureur
1833 1840[Note 3] Louis Domenget   Médecin
1840 1841[Note 4] Jean Vanny   Entrepreneur
1841 1845[Note 5] Louis Domenget   Médecin
1845 1851 Hugues Duisit   Cultivateur
1851 1852[Note 6] Louis Domenget   Médecin
1852 1859[Note 7] Jacques Barlet   Menuisier
1859 1860 Pierre Besson   Architecte
1860 1888 Charles Pillet   Régisseur
1888 1892 Antoine Dumollard   Cultivateur
1892 1896 Jean Baptiste Nicoud   Juriste
1896 1904 Paul Raugé   Médecin
1904 1908 Charles Duisit   Cultivateur
1908 1929 Claudius Perrotin   Cafetier
1929 1935 Louis Dumollard   Facteur
1935 1941 Robert Milan   Avoué
1941 1942[Note 8] Antoine Baccard   Entrepreneur battage
1942 1944 Claudius Perrotin   Cafetier à la retraite
1944 1965 Marcel Fournier   Architecte
1965 1977 Roger Dumollard PS Professeur
1977 1993[Note 9] Michel Maurin RPR Cadre commercial[Note 10]
1993[39] En cours Daniel Grosjean UMP Éléctricien

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Challes-les-Eaux relève de la cour administrative d’appel de Lyon, de la cour d’appel de Chambéry, de la cour d’assises de Chambéry, du tribunal administratif de Grenoble. Le conseil de prud’hommes, le tribunal d’instance, le tribunal de commerce, le tribunal de grande instance, le tribunal paritaire des baux ruraux et le tribunal pour enfants sont situés à Chambéry[40].

Une brigade territoriale de proximité de la gendarmerie nationale est implantée à Challes-les-Eaux[MI 22], mais le centre de secours le plus proche se trouve à Chambéry[41].

La commune dispose également d’un policier municipal[M 1] et d’un bureau de poste[42].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Depuis ..., Challes-les-Eaux est récompensé pour son fleurissement. Le tableau ci-dessous indique son niveau selon les années depuis cette date:

Nombres de fleurs accordées à Challes-les-Eaux par année
Année Nombres de fleurs
2005 2[43]
2014 1
2015 1[44]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

La gestion de l’eau et de l’assainissement est gérée par Chambéry métropole[M 2]. L’eau potable provient majoritairement de nappes phréatiques (85 %) de la Leysse, de l’Hyères et de l’Isère ainsi que de captages (15 %)[CM 1].

Le traitement des eaux usées est assuré par la station d’épuration de Chambéry métropole, située dans la zone industrielle de Bissy[CM 2].

Traitement des déchets[modifier | modifier le code]

Au sein de Chambéry métropole, Challes-les-Eaux participe au programme de traitement des déchets ménagers[Plu 5]. Une collecte hebdomadaire des ordures ménagères, des emballages ménagers et des biodéchets est assurée[M 3]. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines sont disposés sur plusieurs sites du territoire communal. Les habitants de Challes-les-Eaux peuvent également se procurer des bacs pour le compostage de leurs déchets végétaux[CM 3] en se renseignant auprès de Chambéry métropole. Challes-les-Eaux ne dispose pas de déchetteries sur son territoire, mais deux sont situées à proximité; l’une situé à La Ravoire et la seconde à Saint-Alban-Leysse[M 4].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Challes-les-Eaux, sur une période de neuf ans. Les données sont exprimées en €/habitant. La strate[Note 11] considérée est celle des communes de 3 500 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé jusqu’à 2008 inclus, puis celle des communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé depuis 2009[46] :

Comptes de la commune de Challes-les-Eaux de 2005 à 2014
Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
financement des investissements
Capacité
d'autofinancement (CAF)
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
2005
277 131 Besoin 236 Capacité 6 293 155
2006
240 132 Besoin 75 Capacité 5 264 159
2007
259 131 Capacité 61 Capacité 1 285 158
2008
216 124 Capacité 451 Capacité 18 251 152
2009
178 127 Besoin 51 Capacité 18 214 163
2010
182 147 Capacité 99 Capacité 8 219 184
2011
174 160 Besoin 279 Capacité 3 206 200
2012
143 149 Capacité 276 Capacité 15 176 190
2013
143 137 Besoin 319 Besoin 28 189 181
2014
123 124 Besoin 193 Capacité 6 172 168

Quelques tendances générales, toujours en comparant Challes-les-Eaux avec la moyenne de sa strate (communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l’examen de ces données[Note 12].

On constate, à l’examen de ces comptes, que la capacité d’autofinancement[Note 13] a tendance à régresser depuis le début de la période de référence. Le même constat peut être fait pour le résultat comptable[Note 14].

La ville a souvent besoin de financement pour ses investissements[Note 15], à l’exception de 2007, 2008, 2010 et 2012, où ses capacités de financement était nettement supérieure à la moyenne de la strate dans laquelle évolue Challes-les-Eaux.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , d’après la base officielle du ministère des Affaires étrangères, Challes-les-Eaux est jumelée avec[48] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Challésiens[49].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

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En 2011, Challes-les-Eaux était la 11e commune commune la plus peuplée de Savoie[DL 1], la 6e de Chambéry métropole et la 2e du canton de La Ravoire.

Après être resté stable pendant plusieurs décennies, Challes-les-Eaux voit sa population doublée en moins de trente ans, entre 1946 et 1975. Cela s’explique par le développement de la commune qui se traduit par l’ouverture d’un lycée hôtelier, la construction de nouveaux quartiers et d’un gymnase ainsi que la création d’une zone artisanale[50]. La tendance se poursuit jusqu’à aujourd’hui, la population ayant été multiplié par 5 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et est favorisée par un solde naturel positif, comme le montrent les données du tableau ci-dessous, sous les effets conjoints d’un taux de natalité relativement stable et d’un taux de mortalité en baisse[In 3].

Soldes de variation annuelle de la population de Challes-les-Eaux
exprimés en pourcentages[In 3]
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2010
Taux de variation annuel de la population + 1.8 + 1.6 + 1.0 + 3.8 + 2.8 + 0.5
Solde naturel + 0.7 + 0.4 + 0.4 + 0.7 + 0.6 + 0.5
Solde migratoire + 1.1 + 1.2 + 0.6 + 3.1 + 2.3 + 0.1

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La pyramide des âges établie pour Challes-les-Eaux en 2012 est sensiblement différente de celle établie pour l’ensemble du département, avec une présence relativement supérieure de résidents compris dans les catégories d’âges entre 15 à 29 ans et de 45 à 59 ans et corollairement une présence nettement inférieure de population de plus de 60 ans et de 30 à 44 ans.

Pyramide des âges à Challes-les-Eaux en 2012 en pourcentages[In 4].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
0,8 
5,7 
75 à 89 ans
8,2 
14,0 
60 à 74 ans
14,0 
22,5 
45 à 59 ans
22,1 
20,3 
30 à 44 ans
21,3 
19,1 
15 à 29 ans
16,8 
18,1 
0 à 14 ans
16,7 
Pyramide des âges en Savoie en 2011 en pourcentages[In 5].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,3 
6,4 
75 à 89 ans
9,6 
14,4 
60 à 74 ans
15,4 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,6 
30 à 44 ans
19,7 
18,1 
15 à 29 ans
16,3 
19,1 
0 à 14 ans
17,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Challes-les-Eaux est rattachée à l’académie de Grenoble. Cette académie fait partie de la zone A pour son calendrier de vacances scolaires.

Elle administre une école maternelle (inaugurée à la rentrée 1997[BM 4]) et une école élémentaire (inaugurée à la rentrée 2003[BM 5]) communales[EN 1] et dispose d’une école privée regroupant une école maternelle et une école élémentaire[51]. Au total, les écoles publiques et les écoles privées se composent respectivement de 17 classes (6 en maternelle et 11 en primaire)[52],[M 5] et 3 classes (2 en maternelle et 1 en primaire)[51] et accueillent 505 élèves en tout (455 en public et 50 en privé).

La commune ne dispose d’aucun collège, mais sept collèges sont dispersés aux alentours, dans un rayon de deux à cinq kilomètres :

Challes-les-Eaux dispose du seul lycée hôtelier[EN 9] du département. Pour l’enseignement général, les lycées publiques les plus proches sont les lycées Monge[EN 10] et Vaugelas[EN 11], tous deux situés à Chambéry.

Santé[modifier | modifier le code]

Vue générale de l'EHPAD.
Entrée de l'EHPAD du Marégo.

En raison de son statut de cité thermale, Challes-les-Eaux dispose de nombreux professionnels de la santé. Y exercent : cinq médecins généralistes, trois chirurgiens-dentistes, quatre podologues, trois orthophonistes, cinq psychologues, un gynécologue, un dermatologiste, trois oto-rhino-laryngologistes, quatre ostéopathes, un homéopathe, un diététicien, cinq chirurgiens orthopédique, trois médecins du sport, vingt kinésithérapeutes, deux audioprothésistes, deux acupuncteurs, deux préparateurs physique, trois prothésistes dentaire, deux sage-femmes, un réflexologue et un sophrologue[M 6]. La commune dispose également d’un cabinet d’infirmiers, d’une pharmacie, de trois ambulances et d’un centre optique.

Un hôpital privé est implanté à l’ouest de la commune. Cet établissement hospitalier a été inauguré en 2011 et peut assurer entre 20000 et 25000 opérations par an dans les domaines suivants: chirurgie générale, cancérologique, urologique, digestive, gynécologique, vasculaire, orthopédique et ligamentaire du membre inférieur, de la main et de l’épaule, réparatrice et spécialisée (ophtalmologie, ORL et gastro-entérologie)[M 7].

Les habitants de Challes-les-Eaux ont également accès au centre hospitalier Métropole Savoie — neuf bâtiments situés à Chambéry et Aix-les-Bains —.

Vie culturelle et associative[modifier | modifier le code]

33 associations sont enregistrées à Challes-les-Eaux[M 8]. Elles organisent régulièrement des manifestations à la médiathèque Samivel.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque semaine, de nombreuses soirées sont organisées par les différentes associations de la commune. Ces soirées prennent la forme de débats, de projections vidéo, de conférence ou de diaporamas et ont des thèmes variées, tels que l’histoire, les questions de société, l’économie, la géographie...

Lors des anniversaires (bicentenaire de la bataille de Waterloo, dix ans de la médiathèque Samivel, ...), diverses activités sont proposées, telles que des jeux, des séances de cinéma,

En été, la mairie organise un concert dans le parc du casino tous les vendredis soirs. Chaque semaine, les musiques changent, passant de la pop jazz aux musiques latines ou russes et permettant de satisfaire tous les goûts musicaux. En cas de pluie, le concert a lieu à la médiathèque Samivel.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Ouvert en 2005, la médiathèque Samivel propose de nombreux livres, CD et revues disponibles à l’emprunt.[53]. Une salle polyvalente est installée au rez-de-chaussée et accueille les conférences proposées par les différentes associations de la commune.

Avant cette date, une bibliothèque était installée à la mairie.

Une école de musique est installée au sous-sol du cinéma de Challes-les-Eaux.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune de Challes-les-Eaux dispose de plusieurs infrastructures permettant la pratique sportive. La salle Beauséjour se compose d’un gymnase, d’une salle de boxe ainsi que d’une salle des fêtes[S 1]. Une piste d’athlétisme[S 2], un plateau sportif[S 3], un parcours de santé[S 4], un mur et six courts de tennis[S 5] sont situés au plan d’eau. La commune dispose aussi de deux terrains de football[S 6], d’un skate park[S 7], d’un stand de tir à l’arc[S 8], d’un court de tennis[S 9] et de deux salles multisports, la salle d’activité des thermes[S 10] et le gymnase municipal du Parc[S 11]. Un complexe sportif, l’Open Club[S 12], se compose de 5 courts de badminton, 4 courts de jorky ball, 5 courts de squash et 1 salle de remise en forme.

14 associations assurent l’encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[M 8]. L’une des plus connues au niveau national était Challes-les-Eaux Basket, régulièrement présente dans les journaux pour ses résultats avant le club ne soit liquidé judiciairement en 2014.

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre souvent un ou deux articles quotidiens à l’actualité du village. Le journal Savoie Mag est distribué gratuitement dans tout le département[54]. CM24, de parution bimestrielle, est un magazine d’informations concernant Chambéry métropole[CM 4]. La mairie publie un bulletin annuel.

Dans le domaine des médias audiovisuels, deux chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Challes-les-Eaux et relaient les informations locales : France 3 Alpes et TV8 Mont Blanc. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer la station de Radio France, France Bleu Pays de Savoie (103.9), ainsi que les radios locales ou régionales telles que Hot Radio Chambéry (98.1) ou RCF Savoie (102.3)[55].

Un compte Facebook, Challes-les-Eaux, relaye également les informations de la commune[56].

Culte[modifier | modifier le code]

Challes-les-Eaux dépend de la paroisse de Saintes Marthe et Marie - La Ravoire. Elle fait partie du doyenné de Saint-Alban-Leysse, au sein du diocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, suffragant de l’archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise[CS 1]. Mgr Philippe Ballot est l’évêque de ce diocèse depuis 2009[CS 2].

En 2015, la paroisse dispose d’un lieu de culte à Challes-les-Eaux, l’église Saint-Vincent, où le culte catholique est célébré en alternance avec d'autres églises du doyenné[57]. Des célébrations ont lieu chaque semaine à l’église de La Ravoire.






Économie[modifier | modifier le code]

Revenus et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 583 , ce qui plaçait Languidic au 14 781e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[In 6].

Cette même année, 44,3 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables[In 7].


73190: En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 209 [In 8].

Cette même année, 44,3 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables[In 9].



Emploi[modifier | modifier le code]

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l’emploi à Challes-les-Eaux et leur évolution[In 10],[In 11] :

Structure de la population active à Challes-les-Eaux
Challes-les-Eaux 2007 Challes-les-Eaux 2012
Population de 15 à 64 ans 3313 3373
Actifs (en %) 74.5 73.9
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 70.0 68.2
Chômeurs (en %) 4.5 5.6
Évolution de l’emploi à Challes-les-Eaux
Challes-les-Eaux 2007 Challes-les-Eaux 2012
Nombre d’emplois dans la zone 1476 2288
Indicateur de concentration d’emploi 63.4 98.7

Durant ces cinq années, la population potentiellement active (habitants âgés de 15 à 64 ans) de Challes-les-Eaux a légèrement augmenté, entrainant une légère baisse du taux d’emploi et, par conséquent, une légère hausse du taux de chômage. Plus de 500 emplois ont été dans la commune, permettant d’augmenter l’indicateur de concentration d'emploi, qui a augmenté de 55.7 %.

En 2012, les actifs résidant à Challes-les-Eaux travaillent en très grande majorité dans une autre commune du département (80.4 %) ; 10.5 % des actifs travaillent hors du département, de la région voire de France[In 12]. Ils sont 19.6 % à occuper un emploi dans leur commune de résidence. La présence du bassin d’emploi de Chambéry métropole draine une importante partie de la population active de Challes-les-Eaux.

Tissu économique[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs à Challes-les-Eaux par secteur d’activité au regard du nombre de salariés[In 13] :

Établissements actifs par secteur d’activité au 31 décembre 2013
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 626 100.0 405 182 18 14 7
Agriculture, sylviculture et pêche 6 1.0 5 1 0 0 0
Industrie 37 5.9 15 16 3 3 0
Construction 72 11.5 40 27 3 1 1
Commerce, transports, services divers 345 54.6 220 109 8 5 0
dont commerce et réparation automobile 59 9.4 32 26 1 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 169 27.0 125 29 4 5 6
Champ : ensemble des activités.

En 2014, quarante-six entreprises ont été créées à Challes-les-Eaux : zéro dans le domaine de l’industrie, six dans celui de la construction, vingt-sept dans celui du commerce, des transports et des services divers et treize dans celui de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale[In 14], dont trente-six par des auto-entrepreneurs[In 15].






Agriculture[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Challes-les-Eaux, observées sur une période de 22 ans[58] :

Évolution de l’agriculture à Challes-les-Eaux entre 1988 et 2010
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 454 228 123
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) 521 278 213
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 6 034 5 999 5 302
Cheptel (nombre de têtes) 34 095 26 716 20 740
Terres labourables (ha) 4 710 5 377 4 767
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 13,3 26,3 43,1

Malgré la constante diminution du nombre de ses exploitations, Challes-les-Eaux demeure une commune très agricole en termes d’activités — 1re commune agricole de Lorient Agglomération — et d’espace — sur plus de 13 000 ha, 6 000 sont dédiés à l’agriculture soit près de 50 % du territoire. Le cheptel tend à diminuer mais reste important ; en 2010, la production animale représente près de 79 % des exploitations. L’élevage de volailles en chair, bien qu’en constant recul, domine (37 %) puis vient la production de lait (34 %) et l’élevage de porcs (10 %). La majorité des productions végétales est directement consommée par les animaux des élevages de la commune.

Photographie représentant au premier plan une gare, au second plan une usine.
L'usine Nutréa (au fond) vue de la gare de Baud.

Originaire de Challes-les-Eaux, le groupe coopératif agricole UKL-Arrée a installé un de ses établissements sur la commune ainsi qu’un magasin[59].

Artisanat et industrie

Challes-les-Eaux regroupe surtout des petites industries, essentiellement implantées sur les six zones d’activités de la commune. Trois des cinq plus grosses entreprises — Socalys, Nutréa et Primex, toutes spécialisées en agroalimentaire — sont installées sur la zone d’activités de la gare de Baud et du moulin du Baudry (d'une superficie de 40 ha). Les deux autres sont situées sur la zone industrielle La Poterie, il s'agit de la Savoie (département)

Chambéry-le-Vieux est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes.

Elle est rattachée à la commune de Chambéry en 1961 en même temps que Bissy[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Chambéry-le-Vieux est une ancienne commune française, située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Avant sa fusion avec Chambéry, elle était située à trois kilomètres et demi au nord-est de cette dernière et avait une superficie de 513 hectares, soit 5,13 km2[2].

La commune comportait, outre son chef-lieu Saint-Ombre aussi appelé « village de l'Église »[3], quatre principaux hameaux : Le Bois, le Carre, Moraz et Putigny[3]. De nos jours, le quartier de Chambéry-le-Vieux compte également des lieux-dits parmi lesquels : la Balme, Candie, le Fromaget, Moraz-Dessus, Moraz-Dessous, Putigny-Dessus, Putigny-Dessous, le Pré Michel ou Roberty[4].

Le territoire de Chambéry-le-Vieux est constitué des reliefs comme la Côte Bastidienne et la Combe Noire[4]. Son ensemble forme une colline dont le sommet prolonge le large plateau de la Croix-Rouge qui débute plus au sud sur l’actuel quartier des Hauts-de-Chambéry et se poursuit au nord vers Sonnaz.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Chambéry-le-Vieux est dérivé du nom latin Camberiacum vetus, où Camberiacum désignait Chambéry et vetus signifiant « vieux »[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention de la commune remonte à 1057, lorsque Ermengarde (veuve de Rodolphe III de Bourgogne) fait don de ce territoire à l’évèque de Grenbole, Artaud.

L'église paroissiale et la mairie-école situées à Saint-Ombre sont respectivement construites en 1860 et 1865[5].

La commune est fusionnée à Chambéry suite au conseil municipal du .

Démographie[modifier | modifier le code]

Les données démographiques les plus anciennes remontent au Moyen Âge et incluent également des comptages en feux fiscaux[Note 1] et en communiants. Ces données sont[2]'[3] :

Année Nombre d'habitants Année Nombre d'habitants
1497 40 feux 1837 737
1561 435 1848 761
1673 210 communiants 1881 654
1687 220 communiants 1891 612
1729 350 1911 509
1804 537 1914 509
1806 531 1936 665
1822 678 1954 685

Depuis la fusion, l'actuel quartier de Chambéry-le-Vieux s'étend sur 560 ha (soit 26 % du territoire de Chambéry) et comptait 1 405 habitants en 1990 et 1 536 habitants en 1999[6].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Notre-Dame de Saint-Ombre[modifier | modifier le code]

Église et presbytère de Saint-Ombre.

Une église existait sur l’actuel hameau de Saint-Ombre en 1340 bien que sans image ni représentation d'un quelconque patron[5]. Pour autant, l’on estime que la paroisse de Chambéry-le-Vieux était pour sa part placée sous le patronage de la Vierge dès le XIIe siècle, un culte souvent invoqué dans les lieux de passage pour protéger les voyageurs[7].

Le nom de Saint-Ombre apparait dans un procès-verbal d'une visite pastorale du 5 novembre 1678, indiquant qu'« on amène ici les enfants qui sont ombrageux et peureux ; et c'est de là qu'on appelle Notre-Dame de Saint-Ombre »[8]. Un peu plus tard, un autre procès-verbal d'une visite pastorale de Mouxy en 1725 ajoute qu'« il s'est introduit un usage d'aller processionnellement à Saint-Ombre, le 4 mai pour la fête du Saint-Suaire »[9].

Cette première église est détruite et remplacée par l’église paroissiale actuelle construite entre à partir de 1859 par l’architecte Fivel[7] et consacrée en 1864[5]. De la première église subsiste néanmoins le chœur, conservé dans la chapelle attenante grâce au cardinal Alexis Billiet. L'église comportait également une statue de bois polychrome de la Vierge de Saint-Ombre de style XVIIe siècle, copie présumée d'une statue plus ancienne, a été cachée par un paroissien à la Révolution française et rendue une dizaine d'années plus tard[8]'[7].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Nom Image Année de construction Localisation
Château de Candie XVIe siècle Route du Bois de Candie
Maison forte de Saint-Ombre Inconnu Rue de Roberty
Lavoirs de Putigny Vers 1900 Chemin du Puits

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le feu fiscal est utilisé au Moyen-Âge et désigne le nombre de foyers fiscaux. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice communale de Chambéry-le-Vieux sur le site de l'EHESS.
  2. a b et c Paillard et al. 1982, p. 126
  3. a b et c Falcoz 1920, p. 4
  4. a et b Institut national de l'information géographique et forestière, « Carte IGN », sur geoportail.gouv.fr
  5. a b et c Falcoz 1920, p. 11
  6. Ville de Chambéry, « Quartier de Chambéry-le-Vieux : en chiffres », sur www.chambery.fr (consulté le )
  7. a b et c Chambéry, Ville d'art et d'histoire, p. 3
  8. a et b Falcoz 1920, p. 12
  9. Falcoz 1920, p. 13

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philibert Falcoz, Notice sur Chambéry-le-Vieux : paroisse de Saint-Ombre, Chambéry, Librairie Perrin, M. Dardel (successeur), , 28 p.
    Don de l’auteur à la Bibliothèque Municipale de Chambéry, conservé au pôle Mémoire et Région
  • Philippe Paillard (dir.), Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs - Le Petit Bugey, t. 1, Roanne, Horvath, , 475 p. (ISBN 2-7171-0229-9), p. 126-128
  • Pour un livre - Mairie de Chambéry-le Vieux (dir.), Chambéry-le-Vieux : La campagne à la ville, Chambéry, Le Génie des Glaciers, , 128 p. (ISBN 978-2-84347-626-6)


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