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Liste des chansons et versions[modifier | modifier le code]

Toutes les chansons sont écrites et composées par Poison Ivy Rorschach et Lux Interior sauf indication contraire.

Format vinyle[1]
No TitreAuteur Durée
A1. TV Set (inspirée par Sundown, de Don & The Galaxies) 3:12
A2. Rock On The MoonJimmy « Burden » Stewart 1:53
A3. Garbageman (inspirée par Boss, de The Rumblers) 3:37
A4. I Was a Teenage Werewolf (inspirée par Strolling After Dark, de The Shades) 3:03
A5. Sunglasses After DarkDwight « Whitey » Pullen / Link Wray (chanson Ace of Spades réinterprétée) 3:47
A6. The Mad Daddy 3:48
B1. Mystery Plane 2:43
B2. Zombie Dance 1:55
B3. What's Behind the Mask? (inspirée par Tornado , de Dale Hawkins) 2:05
B4. Strychnine (interprétée à l'origine par The Sonics)Gerry Roslie 2:24
B5. I'm Cramped (inspirée par Bust Out, de The Busters)The Cramps : Ivy/Interior/Gregory/Knox 2:37
B6. Tear It Up (interprétée à l'origine par Johnny Burnette et The Rock and Roll Trio)Johnny Burnette, Dorsey Burnette, Paul Burlison 2:32
B7. Fever (interprétée à l'origine par Little Willie John)John Davenport (Otis Blackwell), Eddie Cooley 4:17



Duster
Description de cette image, également commentée ci-après
Duster en concert à New York en 2023.
Informations générales
Autre nom Valium Aggelein
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Rock indépendant, lo-fi, slowcore, space rock, shoegazing
Années actives Depuis 1996
Labels Up Records
The Static Cult
Skylab Operations
Mudd Guts
The Numero Group
Site officiel unrecovery.org
Composition du groupe
Membres Clay Parton
Canaan Dove Amber
Anciens membres Jason Albertini

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et premiers enregistrements (1996-1997)[modifier | modifier le code]

Le groupe se forme en 1996 à San Jose, en Californie, de l'association de Clay Parton et Canaan Dove Amber[2]. Les deux multi-instrumentistes ont une passion commune pour le thème de l'espace et les classiques du slowcore et du post-hardcore tels que Slint et Bedhead[3]. Pour composer, ils utilisent du matériel analogique bon marché, qu'ils accumulent dans leur home studio nomade qu'ils appelent le Low Earth Orbit[2].

Leurs premières parutions sont les cassettes autoproduites Christmas Dust en 1995, et On the Dodge l'année suivante.

Duster signe ensuite avec le label de Seattle Up Records qui compte dans ses rangs des groupes tels que Modest Mouse, Built to Spill et Quasi.

En 1997, le groupe publie son premier EP officiel, nommé Transmission, Flux[4].

Stratosphere et Contemporary Movement (1998-2000)[modifier | modifier le code]

Le , le groupe publie le single Apex, Trance-Like, via Skylab Operations, puis son premier album, Stratosphere, le 24 février[3]. Le magasine Pitchfork lui attribue la note de 8,610, et établit des comparaisons avec Galaxie 500 « en plus sale, et avec un sens de la mélodie moins prononcé », et My Bloody Valentine « qui émettrait depuis un satellite »[5]. Produit par Phil Ek, l'album introduit le batteur Jason Albertini sur une poignée de chansons. Ce dernier intègre ensuite le noyau créatif de Duster sur l'EP 1975 de 1999[6].

Le trio sort un deuxième album, Contemporary Movement le 22 août 2000, avant de retirer le nom de Duster en 2001 faute d'avoir trouvé son public[7].

Post-séparation (2001-2017)[modifier | modifier le code]

Amber et Albertini déménagent ensuite à Seattle, où ils fondent le groupe Helvetia. Parton lance un projet solo appelé Eiafuawn, et le label The Static Cult pour sortir les œuvres des deux groupes. Les trois musiciens se réunissent lors du dixième anniversaire d'Up Records en 2004. Albertini intègre par la suite Built to Spill en tant que bassiste, de 2012 à 2018.

Entre-temps, la réputation de Duster commence à grandir, lorsque que de plus en plus de jeunes musiciens découvrent les disques du groupe grâce aux réseaux sociaux et aux services de streaming. Alors que la demande pour leurs albums épuisés monte en flèche, le label Numero Group contacte le groupe en vue de leur réédition en coffret.

Le coffret anthologique Capsule Losing Contact est ainsi publié en mars 2019[4]. Il rassemble leurs deux albums, l'EP 1975, des singles, des chansons de compilations et des inédits. Le coffret se vend rapidement et l'influence de Duster s'étend à une nouvelle génération d'artistes comme Snail Mail, Alex G et Girlpool. https://www.stereogum.com/1984421/the-low-key-legacy-of-duster-your-favorite-indie-bands-favorite-indie-band/columns/sounding-board/ https://www.npr.org/2019/03/22/705591894/the-old-disappearing-reappearing-band-trick

Le trio décide à ce moment de reformer Duster en vue de nouveaux enregistrements. https://www.lapresse.ca/arts/musique/2019-12-16/duster-l-heure-de-gloire

Retour et nouveaux albums (depuis 2018)[modifier | modifier le code]

En avril 2018, ils commencent à enregistrer un EP et, fin 2018, donnent trois concerts de retrouvailles à Brooklyn.

Leur troisième album, l'homonyme Duster est publié par Muddguts Records fin 2019. Il est enregistré dans les conditions du live, dans le garage de Parton.

L'année suivante, Numero Group édite Black Moon qui compile les enregistrements que le groupe avait réalisés sous le nom de Valium Aggelein juste avant la sortie de Stratosphere en 1998. https://www.allmusic.com/album/black-moon-mw0003388867

Le groupe donne ensuite peu de signes d'activité jusqu'à la sortie soudaine de leur quatrième album, Together, en avril 2022.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Cramps – Songs The Lord Taught Us », sur discogs.com (consulté le ).
  2. a et b (en) Brian Coney, « The Slow Return of Duster, the Lo-Fi Trio Who Secretly Changed Indie Rock », sur Vice, (consulté le )
  3. a et b (en) « Duster Biography, Songs, & Albums », sur AllMusic (consulté le )
  4. a et b (en-US) Condé Nast, « Duster: Capsule Losing Contact », sur Pitchfork (consulté le )
  5. « Duster: Stratosphere: Pitchfork Review », sur web.archive.org, (consulté le )
  6. (en-US) Condé Nast, « Duster: 1975 EP », sur Pitchfork (consulté le )
  7. Philippe Beauchemin, « Duster : l’heure de gloire ★★★½ », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]