Utilisateur:Jean-Louis Hens/Propagande

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Histoire du terme propagande[modifier | modifier le code]

Propaganda Fide[modifier | modifier le code]

De 1572 à 1585, le pape Grégoire XIII réunit assez fréquemment trois cardinaux dans une Congrégation de Propaganda Fide afin de coordonner les efforts contre les hérésies luthérienne et Calviniste. Le néologisme latin propaganda est un dérivé régulier (datif du Gérondif) du verbe propagare[1] et signifie donc littéralement « qui doit être propagé[2] ». Clément VIII Institue cette congrégation et la rend permanante. Au tournant du siècle, la suprémacie espagnole et portuguaise sur les mers s’essouffle au profit des Provinces-Unies réformées et de sa très puissante Compagnie néerlandaise des Indes orientales[3]. En 1622, Grégoire XV renforce les missions. Il canonise Ignace de Loyola, et élargi les compétances de la Congrégation[4].

La Congregatio de Propaganda Fide, assure seulement les moyens de la propagation de la Foi, l’endoctrinement, c’est à dire son enseignement. Mais la matière enseigné, la doctrine, est supervisée par la Congrégation de l'Inquisition romaine et universelle qui assure aussi la censure, notemment la mise à l’index des ouvrages hérétiques.

Ces termes, que ce soi propagande, doctrine et même endoctrinement ou inquisition, ne sont alors absolument pas péjoratif, et jouissent d’un grand prestige dans l’aire d’influence de l’Église Catholique Romaine.

Dictionnaires d'autrefois : Propagande Dictionnaires d'autrefois : endoctriner

Dictionnaire de l'Académie française 1re éd. 1694, 4e éd. 1762, 5e éd. 1798, 6e éd. 1835, 8e éd. 1932

La sécularisation du terme apparaît seulement en 1792


Initialement destinée à combattre les hérésies dans le monde occidental, la Congrégation étend rapidement son action à l’évangélisation des populations d’outre-mer[5]. En cette même année 1622, Grégoire XV, crée l’archevèché de Paris et y place Richelieu, dont l’action politique contre les huguenots sera décisive. Il canonise Ignace de Loyola[6] et renforce le prestige de la Compagnie de Jésus dont l’action d’enseignement et de mission rencontre celle de la Congrégation.


« condamne la propagande destinée ou de nature à provoquer ou à encourager toute menace à la paix, toute rupture de la paix ou tout acte d'agression »

— assemblée générale des Nations Unies, résolution 110 en date du 3 novembre 1947

Un terme devenu infréquentable[modifier | modifier le code]

« Sous prétexte d'assurer la sécurité des individus ou la grandeur de l'Etat, les régimes fascistes, hitlériens ou communistes s'emparent des hommes, de leur activité, de leur esprit, de leur âme.

Embrigadé dans l'économie, endoctriné par la propagande, surveillé par la police, espionné dans ses relations, ses conversations, ses lectures et ses amitiés, poursuivi sans formes, arrêté sans garanties, drogué jusqu'aux aveux spontanés, pendu pour déviationnisme comme il était hier brûlé pour hérésie, l'homme est ravalé par l'Etat totalitaire à l'état de machine ou de numéro. » CONGRÈS DOCTRINAL BRUXELLES, 28 et 29 avril 1951

Définitions de la propagande[modifier | modifier le code]

« la propagande est une statégie de communication de masse ayant pour objectifs l’influence de l’opinion et des actions d’individus ou de groupes au moyen d’informations partiales »

Cette définition simple, et consensuelle, ne permet pas de reconnaître à priori la propagande puisque c’est l’intention, par définition caché, qui est le critère déterminant.

Les critères de la propagande[modifier | modifier le code]

Parmis les figures classiques de la réthorique, cretaines plus que d’autre se prètent à la manipulation des masses.

Psychological Operations Feld Manual 1. Le mythe (Incredible truths), 2. L’argument d’autorité (Appeal to authority), 3. Assertion, 4. Le bon sens (Plain folk or common man). 5. Leffet moutonier (Bandwagon and inevitable victory), 6. Provoquer l’opprobe (Obtain disapproval), 7. Transfert (Transfer), 8. Le faux débat ? (Least of Evils), 9. La peur du changement (Fear of change), 10. Le bouc émissaire (Pinpointing Enemy), 11. Controle sémantique ? (name calling), 12. Les mots magiques (virtue words), 13. Slogans, symboles, logos, 14. La citation (Testimonials), 15. Insinuation, 16. Détourner l’attention ? (Shift of scene).

Réthorique de propagande[modifier | modifier le code]

  1. L’argument d’autorité, permet d’éviter toute argumentation. Cette argument participe à la simplification.

Définitions par les buts[modifier | modifier le code]

Définitions par les moyens[modifier | modifier le code]

La plupart des techniques de conditionement des masses sont commune à la propagande et à la publicité.

  1. Simplicité et répétition. Ne pas s’étendre sur la complexité des problèmes, mais répèter la simplicité des solutions.

A l’arsenal des techniques utilisées par la publicité, la propagande d’état étant au dessus des lois en ajoute d’autres qui sont interdite par la déontologie.

  1. le masque. Présenter la propagande comme une information objective. (la publicité à l’obligation de s’annoncer)

Les media de masse[modifier | modifier le code]

De tout les supports médiatiques permettant de diffuser la propagande, l’affiche est le premier qui vient à l’esprit, suivi des techniques moderne tel que la radio ou la télévision, vient enfin la presse écrite.

Conditions nécessaires mais non suffisante de la propagande[modifier | modifier le code]

  1. Communication de masse (communication à sens unique)
  2. Stratégie, objectifs d’influence
  3. information partiale

Histoire de la propagande[modifier | modifier le code]

La réforme[modifier | modifier le code]


Les illuminati[modifier | modifier le code]

!

La révolution[modifier | modifier le code]

La politique culturelle de l'an II : les infortunes de la propagande révolutionnaire au théâtre

La propagande Napoléonienne[modifier | modifier le code]

Napoléon écrit au lendemain du 18 brumaire : « Si je lâche la bride à la presse, je ne resterai pas trois mois au pouvoir. »[7] Bonaparte fait condamner les journalistes qui l’attaquent, les propriétaires de journaux doivent signer un engagement de fidélité au consulat.

Les utopistes[modifier | modifier le code]

Le Nouveau christianisme de Saint-Simon et le Positivisme d’Auguste Comte

Le Marxisme

Les nationalismes[modifier | modifier le code]

La psychologie des foules de Gustave Le Bon

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Augé, Étienne F., Petit traité de propagande à l’usage de ceux qui la subissent, Bruxelles, Deboeck, 2007, 223 pp. (ISBN 978-2-8041-5580-3)
  • Chase, Stuart, Roads to Agreement: Successful methods in the science of human relations 1951
  • Chase, Stuart, Tyranny of Words, New-York, 1938.
  • Domenach, Jean-Marie, La propagande politique, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 8e éd. 1979, 128 pp.
  • Ellul, Jacques, Propagandes, A. Colin, 1962, (rééd. Paris, Economica, 1990, 364 pp.)
  • Ellul, Jacques, Histoire de la propagande, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 1e éd. 1967, 128 pp.
  • Taylor, (Philip M.) Munitions of the mind: War propaganda from the ancient world to the nuclear age, Patrick Stephens, 1990, 240 pp. (ISBN 185260-052-7)

Affiches de propagande[modifier | modifier le code]

Histoire de la bande dessinée québécoise

voir commons:Category:Propaganda

  1. Le terme propagare à déjà une signification politique à l’époque classique chez Ciceron notamment. « multa saecula rei publicae propagare » ( assurer à la république de nombreux siècles ) Catilinam orat., 2, 11, et « propagare fines imperii » ( étendre les frontières de l’empire) De re publica, 3, 21.
  2. Alain Rey (dir), Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, 1998, p. 2972. Cette forme latine se retrouve par exemple dans agenda « qui doit être fait ».
  3. Catholic Encyclopedia : Sacred Congregation of Propaganda
  4. Bulla Inscrutabili divinae providentiae () Musée du Vatican, Propaganda Fide
  5. Fabrice d’Almeida, « Propagande, histoire d’un mot disgracié », Mots. Les langages du politique, Chroniques, novembre 1999 Chroniques, mis en ligne le 14 mai 2008
  6. Abridged History of Rome The Age of Bernini
  7. cité par Ellul, J., Histoire de la propagande. p 89.