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INTRODUCTION[modifier | modifier le code]

Le CEPESS (Centre d’Etudes Politiques Economiques et Sociales) est le centre d’études du parti politique belge « centre démocrate Humaniste » (cdH)[1]. La plupart des partis politiques belges disposent d'un centre d'études (Institut Emile Vandervelde pour le Parti socialiste, Centre Jean Gol pour le Mouvement Réformateur, Etopia pour Ecolo).

Selon les informations publiées sur son site web, le CEPESS a pour finalité "d’encourager et d’aider le monde politique et la société dans son ensemble à redonner un visage humain au développement"[2]. Il s’agit d’inscrire l’action politique, économique et citoyenne sur la voie du « DÉVELOPPEMENT HUMAIN », un nouveau projet de société, porté par le cdH, qui place l’être humain, la qualité de vie et le vivre-ensemble, comme finalités ultimes du développement.

HISTOIRE[modifier | modifier le code]

1951-1968 : Création du centre[modifier | modifier le code]

C’est en 1951 que le CEPESS (en français : centre d'études politiques, économiques et sociales – en néerlandais : Centrum voor Economische, Politieke En Sociale Studies) est fondé[3], à l’initiative de Pierre Wigny et Robert Houben, secrétaire national du parti politique CVP-PSC (Christelijke VolkspartijParti Social-Chrétien), un parti alors unitaire. Le CEPESS s’impose rapidement comme le pôle de réflexion, de coordination politique et de publications (notamment la « Revue politique » à laquelle contribueront de nombreux experts, personnalités politiques et professeurs d’universités). Il devient également un centre de référence reconnu dans le monde politique, mais également auprès des partenaires sociaux et du milieu académique[3][4].

1968-2001 : un centre d’étude commun, au service du PSC et du CVP[modifier | modifier le code]

Les vives tensions linguistiques que traverse la Belgique à la fin des années 60 et la première réforme de l’Etat belge qui en résulte amènent les partis politiques à remettre en question leur organisation unitaire et nationale. Le PSC et le CVP deviennent deux partis distincts mais décident de maintenir l’unité du CEPESS, en tant que centre d’excellence commun aux deux partis[5]. PSC et CVP continuent également à partager le même bâtiment, situé à la rue des deux églises à Bruxelles, jusqu’en 1997 où le CVP déménage vers la rue de la loi[6]. Le CEPESS jouera un véritable rôle de passerelle entre les deux partis.

Durant cette période, plusieurs personnalités feront partie de l’équipe du CEPESS : Herman Van Rompuy (ancien Premier Ministre et Président du Conseil européen), Steven Vanackere (ancien Ministre fédéral), Etienne Michel (Directeur général du SeGEC), Tony Vandeputte (ancien administrateur-délégué de la Fédération Belge des Entreprises)…

C’est aussi à cette époque qu’est lancée une autre publication régulière du centre d’étude : « Les Cahiers du CEPESS ».

2001-2011 : Scission du centre d’études et création du cdH[modifier | modifier le code]

En 2001, le CEPESS est finalement scindé en deux centres d’études distincts : l’un francophone, le CEPESS, au service du PSC, l’autre néerlandophone, le CEDER (Centrum voor Democratische Reflectie) au service du CVP (qui devient le CD&V la même année)[5].

En 2002, le PSC fait place à un nouveau parti : le centre démocrate Humaniste (cdH)[7]. Le CEPESS devient le centre d’étude du cdH. Il continue à produire des publications et à mener des travaux de réflexion et de concertation avec les acteurs de terrain, malgré des effectifs resserrés. Il est également en charge de la coordination des programmes politiques du cdH. Christian Léonard (directeur de recherches au Centre Fédéral d’Expertise en Soins de Santé - KCE), Christophe Mincke (‎directeur opérationnel criminologie à l'Institut national de criminalistique et de criminologie), puis  Laurent de Briey, professeur de philosophie à l’Université de Namur, dirigereront le centre d’études jusqu’en 2011.

2011 : Un retour en force[modifier | modifier le code]

En 2011, Benoît Lutgen, nouveau président du cdH, déclare lors de son intronisation à Namur que « le centre d’étude du cdH sera largement renforcé. Le CEPESS doit être cette génératrice d’idées, qui nous met aux avant-postes de l’avenir. Il développera un réseau de ressources, de connaissances et de créativité. Il invitera ceux qui veulent prendre part à son travail »[8].

Dans les mois qui suivent, Jean Hermesse, secrétaire général de la Mutualité Chrétienne prend la présidence du centre et Antoine de Borman, chef de Cabinet-adjoint de Joëlle Milquet, alors Vice-Première Ministre du Gouvernement fédéral, en devient le directeur[9]. Plusieurs conseillers sont recrutés.

Trois études majeures du CEPESS marqueront l’actualité politique entre 2012 2014 : FEPROS, le nouveau modèle fédéral de protection sociale[10], l’étude relative à la création de villes nouvelles en Wallonie[11] et celle consacrée au RECO, le réseau express de covoiturage[12]. Le CEPESS est également au cœur du processus de réflexion et de participation qui aboutit en avril 2013 à l’adoption par les militants du cdH d’un nouveau texte doctrinal : le manifeste du développement humain[13].

LES MISSIONS DU CEPESS[modifier | modifier le code]

Le conseil POLITIQUE[modifier | modifier le code]

Selon les informations publiées sur son site web, le centre d’études assiste le cdH dans son action politique et la réalisation de son projet de société, par exemple en développant, la réflexion interne du parti au travers de la rédaction de documents d’analyse sur lesquels les mandataires peuvent s’appuyer pour définir leur positionnement.

La PROSPECTIVE[modifier | modifier le code]

Le CEPESS explique également qu'il cherche à anticiper l’avenir, identifier les besoins et défis futurs ou imaginer la société dans 10, 25 ou 50 ans, afin d’aider les décideurs publics à agir dès aujourd’hui, et permettre aux êtres humains d’aujourd’hui et de demain de bénéficier d’une meilleure qualité de vie.

La PARTICIPATION[modifier | modifier le code]

Le CEPESS est un centre d’études ouvert sur le monde. Il travaille en étroite collaboration avec toutes et celles et ceux qui souhaitent contribuer au développement humain. De nombreuses organisations (associations, partenaires sociaux, universités, administrations…) et citoyens participent activement aux activités du centre, tout en conservant leur neutralité politique.

PUBLICATIONS RÉCENTES[modifier | modifier le code]

DE BORMAN, Antoine et Laurent DEBRIEY, Mode de gouvernance des compétences de sécurité sociale transférées. Modèle Fépros, Collection CEPESS, 2012, 32p. Lire le document.

DAGNIES, Jeremy, Vers un Réseau Express de Covoiturage (RECO) – Répondre aux problèmes de congestion du trafic routier en créant le plus grand dispositif de covoiturage en Europe, Etude du CEPESS, CEPESS, 2013, 148p. Lire le document.

DAGNIES, Jeremy, Créons les villes les plus humaines d’Europe, Etude du CEPESS, CEPESS, 2014, 125p. Lire le document.

DAGNIES, Jeremy et Maxime GOELFF, L'allongement de la vie: perspectives démographiques et défis pour l'avenir, Séries thématriques du CEPESS: l'allongement de la vie, une opportunité pour le développement humain, CEPESS, 2015. Lire le document.

BARDARO, Eugenia, L'allongement de la vie dans le contexte européen, Séries thématriques du CEPESS: l'allongement de la vie, une opportunité pour le développement humain, CEPESS, 2015. Lire le document.

LIENS EXTERNES[modifier | modifier le code]

www.cepess.be

https://twitter.com/lecepess

https://www.linkedin.com/company/cepess

  1. COPPI, David, « Lutgen lance son projet La Louvière-la-Neuve », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  2. « Le Cepess » (consulté le )
  3. a et b CRISP, « Les bureaux d'études des partis politiques belges », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 161,‎ (lire en ligne)
  4. HEYRMAN, Peter, "De katholieke en christendemocratische partijen", p.776. Lien: http://www.kcgeschiedenis.be/pdf/bronnen/20_3KatholiekeChristendemocratischePartijen.pdf
  5. a et b O.M., « PSC-CVP: feu les études communes », La Libre,‎ (lire en ligne)
  6. DUBUISSON, Martine, « Séparation de corps et de biens entre CVP et PSC. Martens regrettera le laid bâtiment orange », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  7. WYNANTS, Pierre, « Du PSC au cdH. 1981-1999 », Courrier hebdomadaire du CRISP, no 1889,‎
  8. Discours de Benoît Lutgen, Namur, 4 septembre 2011. Lien: http://www.lecdh.be/sites/default/files/pdf/110904-blu-discours-investiture.pdf
  9. WYNANTS, Paul, « L’évolution du CDH (2004-2011) », Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 2133-2134,‎ (lire en ligne)
  10. COPPI, David, « Benoît Lutgen écrit aux présidents pour leur vendre sa créature « Fepros » », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  11. BELGA, « Nouvelles villes wallonnes: le cdH veut créer «La Louvière-la-Neuve» », Vers l'Avenir,‎ (lire en ligne)
  12. BELGA, « Décongestion autour de Bruxelles: le cdH a sa solution », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  13. RTBF, « Congrès cdH "dépasser le développement durable" pour un "développement humain" », RTBF,‎ (lire en ligne)