Utilisateur:Guy6631/Brouillon Crépuscule1

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Crépuscule
Auteur Juan Branco
Date de parution 2019
Nombre de pages 312
ISBN 9791030702606

Crépuscule est un ouvrage de l'avocat, universitaire, militant politique et journaliste Juan Branco. C'est un réquisitoire politique qui dénonce le système politique de l'intérieur et expose les preuves d'une captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d'intérêts de caste. Il présente la création du personnage politique et l'ascension au pouvoir d'Emmanuel Macron et de quelques affidés. L'ouvrage démontre l'importante liste de personnalités impliquées dans le système de cooptation.

La préface est écrite par le journaliste Denis Robert, auteur avec Catherine Le Gall de l'ouvrage Les prédateurs, ouvrage qui montre comment deux milliardaires (Albert Frère et Paul Desmarais), aidés par les banques d'affaires et les cabinets d'avocats, pillent les États[1].

L'ouvrage a été précédé par la mise en ligne d'un manuscrit sur le blog de l'auteur[2].

L'édition de l'ouvrage a pu être réalisée par deux éditeurs vraiment indépendants et courageux.

Résumé[modifier | modifier le code]

Le bandeau ajoutée au livre porte la mention : « Macron et les oligarques : l'enquête vérité ». Pour l'auteur, les oligarques et les personnalités impliquées dans l'émergence et l'élection d'Emmanuel Macron « [Ils] ne sont pas corrompus, ils sont la corruption ».

Thèmes, constats et critiques[modifier | modifier le code]

Thèmes[modifier | modifier le code]

L'émergence des élites républicaines, le pantouflage entre le service public et le privé, les conflits d'intérêts.

Les fortunes privées construites sur des privatisations douteuses.

La prise de l'information par quelques patrons de grands groupes industriels et les cures d'amaigrissement pour contraindre les rédactions à une autocensure pour devenir les « pions d'une fabrique au consentement mise au service des [.] seuls intérêts [de quelques oligarques] »[3]. « Tentez le mot-compromission, oligarchie - et entendez déjà s'indigner tous les petits soldats du régime, ces journalistes qui qualifient toute mise en doute de leur intégrité de complotisme, eux qui ne cessent de dénigrer la moindre remise en question de leur ordre établi en l'attribuant à on ne sait quelle psychologisation de bazar ou influence de l'étranger »[4]

L'illusion d'une méritocratie : L'appareil éducatif dans certaines grandes écoles parisiennes et de métropoles régionales est réduit à reproduction des privilèges et à la construction du réseau personnel de chaque diplômé.

« [.] L'enquête révèle l'intrication profonde entre [Emmanuel Macron] avec un [.] pan de l'oligarchie du pays : Elle montre l'étendue des influences, [.] l'endogamie de notre élite, mais aussi la pauvreté du système de cooptation... »[5]. « Tous - partis politiques, intellectuels,, experts et médias - se sont tus, car tous se sont trouvés pris dans la nasse de ce qu'il conviendra d'appeler [.] un système oligarchique »[6].

La dépendance de la médiacratie aux différents pouvoirs politiques et financiers en lieu et place d'une pluralité des points de vue.

L'absence de démocratie dans bon nombre de processus institutionnels.

Constats[modifier | modifier le code]

En novembre 2018, l'auteur peaufine son manuscrit alors que la révolte des Gilets jaunes commencée sur les réseaux sociaux va se concrétiser autour des ronds-points sur base d'un refus de la taxe carbone pour les voitures diésel. En décembre 2018, soit dix-huit mois après son élection, un français sur deux a souhaité la démission du président de la république. En janvier 2019, un sondé sur deux réclamait un changement de constitution.[7].

L'approfondissement des inégalités sociales et la paupérisation de couches sociales auparavant épargnées.

La violence de certains Gilets jaunes est sans rapport avec la violence permanente et tous azimuts du système néolibéral.

« Les corps intermédiaires ont été pulvérisés par Emmanuel Macron et sa République en marche »[8].

Critiques[modifier | modifier le code]

L'ouvrage démontre pour quelles raisons le macronisme n'est ni un humanisme, ni une idéologie mais une invention d'oligarques désemparé par la déchéance de la génération des équipes issues des deux précédents mandats présidentiels Nicolas Sarkozy et François Hollande. « La macronisme est une forme de despotisme [.] éclairé »[9]. Il fallait au plus vite, selon le préfacier, remplacer un système oligarchique à bout de souffle qui devait se régénérer via une nouvelle vitrine (Emmanuel Macron) et un nouveau storytelling (En même temps, soit la condensation de toutes les élites partisanes de droite et de centre gauche).[10].

Le financement des campagnes électorales par des grandes entreprises et l'usage des postes ministériels pour réaliser une campagne politique au frais des contribuables.

Le président Emmanuel Macron, qui veut légiférer sur les fake news, est en même temps un produit et un producteur de ces tromperies volontaires et organisées, destinées à manipuler l'opinion. Système récursif qui s'auto-entretient.

« Aveuglé, nié à toute forme de vérité, le peuple de France s'est ainsi vu imposer ses gouvernants par une petite coterie satisfaite de ses manipulations. Le problème démocratique que cela suscite est ontologique : il expose notre régime politique dans sa nature, et retire dès lors à ses dirigeants toute possibilité d'être légitimés »[11].

Institutions critiquées dans l'ouvrage[modifier | modifier le code]

Les maisons d'éditions ne veulent pas prendre de risque pour publier des pamphlets politiques.

L'école alsacienne, comme le Lycée La Providence à Amiens et Le lycée Fermat à Toulouse, etc. « assurant un tri social pour sélectionner les élites de demain »[12] « dans un lieu de concentration de capital culturel, symbolique et économique »[13].

Personnalités évoquées dans l'ouvrage[modifier | modifier le code]

Journalistes[modifier | modifier le code]

Mais aussi :

Proches du pouvoir[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Médias évoqués dans l'ouvrage[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Patrons et chefs d'entreprises évoqués dans l'ouvrage[modifier | modifier le code]

Personnalités politiques évoqués dans l'ouvrage[modifier | modifier le code]

Mais aussi

Accueil, critique, dossier de presse[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les Prédateurs, Cherche Midi, (ISBN 9782749155937)
  2. « Crépuscule », sur Médiapart, (consulté le ).
  3. Branco 2019, p. 34
  4. Branco 2019, p. 205
  5. Branco 2019, p. 268
  6. Branco 2019, p. 31
  7. Branco 2019, p. 25
  8. Branco 2019, p. 9
  9. Branco 2019, p. 12
  10. Branco 2019, p. 16
  11. Branco 2019, p. 54
  12. Branco 2019, p. 74
  13. « Juan Branco désosse Macron », sur Là-bas si j'y suis, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : Les ouvrages utilisés pour la création de la structure de l'article :


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Dans d'autres domaines :


Liens externes[modifier | modifier le code]

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