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Possessions françaises au cours de l’Histoire[modifier | modifier le code]


Étendue de tous les Empires Français, la France métropolitaine, et En vert foncé, le 1er Empire colonial (1534-1815) et Premier Empire (1804-1815), ainsi que les autres territoires européens vassaux. En vert clair, le 2e Empire colonial (1815-1946) + des territoires sous administration française (occupation ou protectorat) tels que Cameroun, Togo, Syrie, Sarre, etc. n'ayant pas fait partie de l'Empire colonial français. En rainuré zones d’influences françaises.

Cet article vise à donner une liste exhaustive de l'ensemble des possessions françaises dans le monde, au cours de l'Histoire, quel que soit leur statut (territoire nationale (métropolitain ou ultra-marin, domaine français à l'étranger) actuel ou passé ; ancien régime (provinces, domaine royale), premier Empire, empire colonial français, colonie, protectorat, mandat de la société des nations, condominium, libre-association, ... ).
Une courte explication sur le territoire (sa situation historique ou actuelle...) peuvent-être données, dans cette liste de recensement des possessions. Pour des données plus complètes sur chaque période ou possession, veuillez consulter les articles détaillés de chaque territoire, ou les articles généraux sur l'Histoire de France, l'évolution territoriale de la France, la formation territoriale de la France, le Premier Empire, le Second Empire, l'Empire colonial français (le premier empire coloniale, le second empire coloniale), la zone économique exclusive française ...

Comme pour les articles de liste, qui sont des récapitulatifs ou un recensement sur un sujet, les « sources » de chaque information donnée dans cette article (années de possession , précision sur l'Histoire... ), le sont majoritairement donné par un lien qui renvoi directement à l'article (vers le territoire ...) avec les sources. Les compléments de sources se trouvent en cliquant sur le lien du renvoi vers la rubrique « liens et références » de ce-même article, comme pour tous les articles.

Extension des possessions territoriales françaises[modifier | modifier le code]

La liste ci-après énumère les terres et territoires qui firent partie, ne serait-ce que brièvement, des possessions françaises au cours de l'Histoire. Si une partie seulement était sous souveraineté française, elle est indiquée entre parenthèses après le nom du pays. Quand il n'y a pas de parenthèse, cela veut dire que tout le pays faisait partie de l'empire. Les informations données entre crochets [ ] concerne le statut des territoires (les DOM, TOM, COM, TAAF ne sont pas des colonies mais la France d'outre-mer). Les pays cités ici sont ceux qui étaient sous souveraineté française effective. La dernière est réservé aux territoires/zones revendiqué par la France au cours de l'Histoire, mais où elle n'en a jamais eu de souveraineté effective.

L'ensemble des possessions territoriales (dont de l'empire colonial) sont partagées en deux périodes :


1er - Le territoire est ou a été possession française à partir de l'Ancien régime, la première République ou le Premier Empire, ce qui veut dire du Ve siècle - jusqu'à 1815. Intégrant la période du premier empire colonial.
2e - Le territoire est ou a été possession française après le Premier Empire, ce qui veut dire après 1815. Intégrant les périodes de la Restauration, de la deuxième République, du Second Empire, du second empire colonial ....


  • Le pavillon de la marine française (de l'ancien régime) représente les possessions territoriales ou provinciales, situées hors Europe et prises sous l'ancien régime (ou vieilles colonies).
  • Le pavillon du gouverneur français représente les possessions prises après l'ancien régime.
  • Et le ou les autres drapeaux ou armoiries qui suivent les drapeaux ci-dessus, sont les drapeaux du territoire, en fonction de son évolution.




Continent européen[modifier | modifier le code]


Le territoire français[modifier | modifier le code]



Anciennes possessions françaises[modifier | modifier le code]

Expansion de l'Empire franc.
évolution des frontières de la France de 985 à 1947.
L'Empire Français à son apogée en 1812 (en bleu foncé : la France ; en bleu clair : les territoires vassaux de la France).


Évolution territoriale de la France sur le continent européen :



Au total, la France a eu 179 départements sur des territoires bien distinct, 154 sous l'Empire (130 en 1811, ainsi que ceux d'Espagne (4), ceux illyriens (7), ceux grecs (3), ceux fusionnés (3) et ceux d'outre-mer de 1797 (7), et plus tard ceux d'Algérie française (15), ceux du Sahara Français (2 et 2 territoires) et ceux d'outre-mer fondés en 1946, 1976 et 2011 (6, ainsi que le territoire de l'Inini).[22]



Domaines nationales français à l'étranger[modifier | modifier le code]



La France dans le monde.
ZEE de la France.

Possessions maritimes françaises dans le monde[modifier | modifier le code]

Pendant la période coloniale, cette forme de possession n'existait pas ou n'était pas reconnu. elle n'a eu une reconnaissance internationale que par une Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1982.

  • Domaines maritimes français, autours des territoires possédés par la France :
    • Eaux intérieures : ce sont des zones où la France en a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique. cette zone sert de ligne de base pour les Eaux territoriales.
    • Eaux territoriales : ce sont des zones de 12 milles marins (22,224 km) où la France en a la souveraineté et où il y a l'exclusivité du droit français qui s'applique.
    • Zones économiques exclusives (ZEE) : ce sont des zones maritimes de 200 milles (370,4 km) où la France n'a que l'exclusivité d'exploitation des ressources naturelles (pêches, fonds marins...), mais pas de pouvoir direct sur la navigation. Aujourd'hui, la zone économique exclusive française représente aujourd'hui la deuxième plus grande étendu, en comparaison aux autres pays du monde.
      • Extension sur les Plateaux continentaux : ce sont des zones maritime, pouvant aller 350 milles (648,2 km), et qui permette potentiellement l'extension de la ZEE (selon certaines conditions). Aujourd'hui, la zone économique exclusive française avec les extensions représente la première plus grande étendu, en comparaison aux autres pays du monde, car les États-Unis n'ont pas encore fait valoir leurs potentialités de leur droit.

Le Domaine maritime français est en très grande partie apporté par les zones entourant les territoires de la France d'outre-mer (les DOM, TOM, COM, TAAF : Guadeloupe · Martinique · Saint-Barthélemy · Saint-Martin · Guyane française · Saint-Pierre-et-Miquelon · La Réunion · Mayotte · Polynésie française · Nouvelle-Calédonie · Wallis-et-Futuna · Archipel Crozet · îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam · Archipel Kerguelen · Terre-Adélie · Île Clipperton · Îles Éparses) ; territoires qui seront traités plus bas, dans les régions géographiques correspondantes.



Possessions particulières[modifier | modifier le code]


Ambassades et Consulats :

Contrairement à une idée répandue, une ambassade n'est pas considérée comme faisant partie du territoire national du pays qu'elle représente. L'extraterritorialité des ambassades est une fiction juridique abandonnée au xixe siècle. Ce qui n'empêche pas que :

  • L'inviolabilité des ambassades soit garantie par l'article 22 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Les agents de l'État hôte n'ont pas le droit d'y pénétrer sans l'accord du chef de la mission. L'État hôte doit prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de la mission. Les locaux de la mission, leur ameublement et les autres objets qui s’y trouvent, ainsi que les moyens de transport de la mission (voitures diplomatiques par exemple), ne peuvent faire l’objet d’aucune perquisition, réquisition, saisie ou mesure d’exécution.
  • Le personnel diplomatique d'une ambassade bénéficie généralement de l'immunité diplomatique, en accord avec la convention de Vienne sur les relations diplomatiques.


Territoire en condominium[modifier | modifier le code]


Zones en co-gestion[modifier | modifier le code]


Territoire avec droits statutaires[modifier | modifier le code]


Continent américain[modifier | modifier le code]

Nouvelle-France en 1750
Forteresse de Louisbourg, Île du Cap-Breton.

Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

Les cartes utilisant le nom « Amérique septentrionale » remontent à 1755, quand la région a été occupée par la France.

Floride française



Autres territoires :





Antilles et Caraïbes[modifier | modifier le code]

Antilles françaises
Baie des Saintes, Guadeloupe.
Roseau, île Dominique
Domaine Fonds Saint-Jacques, Martinique
Île Royale, Guyane




Amérique Centrale :

Amérique du Sud[modifier | modifier le code]

France antarctique (fort Coligny, baie de Guanabara)
Counani
Mairie de Cayenne





Le territoire d'Araucanie et de Patagonie (État éphémère 1860 à 1862)[31], qui est parfois appelé « royaume de Nouvelle-France », n'a jamais été possédé par la France. Même si comme la République de Sonora, la péninsule de Basse-Californie[32] ou l'île de Vancouver, ses territoires ont eu une indépendance éphémère et ont été dirigés par des Français, avec une forte influence de la France sur la politique, sur cette période. De même, l'île Floreana (ou Santa María), qui n'a jamais eu de souveraineté concrète de Barcus, ou l'Expédition du Mexique[33], faite sous le Second Empire, qui n'a pas eu pour but de prendre le Mexique comme possession, mais pour objectif de mettre en place un régime favorable aux intérêts français.




Bassin Indo-Pacifique[modifier | modifier le code]

Les Terres Australes et Antarctique Françaises (TAAF) sont répartis sur le bassin Indo-Pacifique. Et les autres possessions françaises du bassin Indo-Pacifique, correspondent à l'a zone de l'Austronésie.

De 1600, jusqu'en 1896, les îles Mascareignes (île de France, île bourbon, île Rodrigues), les Seychelles et les Chagos, ainsi que les îles Mayotte, Sainte-Marie, Nosy-Be et les territoires de Fort-Dauphin et de Diégo-suarez (sur l'île de Madagascar) étaient regroupés dans la désignation des colonies des Indes orientales. Après 1896, elles ont été mises (ainsi que l'île de Madagarcar) dans la désignation de l'Afrique française.

Océan Indien[modifier | modifier le code]

Madagascar et dépendances en 1930

(Également appelé océan Oriental, ou mer des Indes pendant la période coloniale. Ces possessions étaient gérées par la Compagnie française des Indes orientales, jusqu'en 1795)


Baie Diego-Suarez, prise de la Montagne des Français
Île Maurice, paysage à Montagne Longue.
Cirque de Cilaos, Réunion.

Austronésie Occidentale :


Toutes les anciennes possessions françaises de l'océan Indien, sauf les Chagos, sont membres de la Commission de l'océan Indien (COI) et des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI).


Autre territoire :



Océanie-Pacifique[modifier | modifier le code]

Mont Aorai, Tahiti
Église Saint-Gabriel, sur l'île Taravai, Gambier
Île-des-Pins, Nouvelle-Calédonie

Les quatre principales possessions françaises dans l'océan Pacifique sont en Océanie, et exclusivement en Océanie lointaine, les deux autres étant à l'Est (île de Clipperton) et au sud (Terre Adélie, également désigné au bord de l'océan Antarctique ou océan Austral, depuis 2000[38]).


Océanie lointaine (ou Austronésie Orientale ou océan Pacifique Sud) :

Nord de l'océan Pacifique Oriental :


Les territoires de la France d'outre-mer du Pacifique, continu à utiliser la monnaie française du Franc Pacifique (ou Franc CFP), émis par l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) qui est la banque centrale des territoires français du Pacifique.


Autres territoires :



Antarctique[modifier | modifier le code]



Bassin de l'océan Arctique[modifier | modifier le code]

Rien

Bassin de l'océan Atlantique[modifier | modifier le code]


Océan Atlantique Nord :

Océan Atlantique Sud et Austral :

Malgré son nom initial, l'île Roché (aujourd'hui Géorgie du Sud) n'a jamais été une possession française. Découverte en 1675, son premier nom vient de son découvreur, Anthony de la Roché, né en Angleterre d'un père français huguenot, travaillant dans le commerce pour l'Espagne en Amérique espagnole. Plusieurs jours après la découverte de l'île Roché, Anthony de la Roché découvrira aussi l'île Diego Alvarez dans l'archipel Tristan da Cunha. Archipel dans lequel, en 1767, l'équipage de la frégate française « L'Heure du Berger» est le premier à réaliser des sondages, et plus tard, en 1793, le naturaliste français Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars y réalisera la première exploration scientifique.


Continent africain[modifier | modifier le code]

Vestige de la tour de guet, Bastion de France près de La Calle.
Vue sur Mers el-Kébir, avec la Base navale.
Colonisation de l'Afrique en 1913
Possessions européennes en Afrique, 1930.

L'Afrique française désigne l'ensemble des colonies africaines ayant appartenu à la France. Elle ne doit pas être confondue avec l’Afrique française libre, qui désigne de 1940 à 1944 les colonies françaises d'Afrique successivement ralliées à la France libre ; ni avec la Françafrique, qui désigne l'ensemble des relations exercées par la France avec ses anciennes possessions (principalement mis en place par Jacques Foccart) ; ni même avec l'Afrique francophone, qui désigne tous les pays d'Afrique qui ont pour langue officielle le Français, ou qui ont une forte proportion de leur population qui parle le parle. L'Afrique française désigne :

Afrique du Nord[modifier | modifier le code]





Afrique sub-saharienne[modifier | modifier le code]





Côte Fr de Somalis


Corne de l'Afrique (possessions que l'on pourrait regrouper sous l'appellation Afrique de l'Est française) :


Autres territoires :


Territoires sous mandat de la SdN[modifier | modifier le code]


« Territoires sous mandat » de la Société des Nations octroyés à la France (territoires jamais officiellement intégrés à l'AOF ou l'AEF) :




Moyen-Orient[modifier | modifier le code]

Territoires sous mandat de la SdN[modifier | modifier le code]

Mandat SDN, sur la Syrie et Liban
Cilicie sous le protectorat français


Mandat français en Syrie et au Liban octroyés par la Société des Nations :



Continent asiatique[modifier | modifier le code]

Indes françaises

Asie du Sud[modifier | modifier le code]


Indes françaises (1750-1954)


Expansion territoriale française en Indochine
Grand Palais (Hanoï)
Gare de Hanoï


Extrême-Orient[modifier | modifier le code]


Dans le cadre de l'Union française (à partir de 1946), l'Indochine française a formé trois États associés à la France, celui du Laos, celui du Cambodge, ainsi que l'État du Viêt Nam (1949-1955, composé lui-même de l'Annam, du Tonkin, de la Cochinchine). Un poste de ministre des Relations avec les États associés exista à cet effet dans les différents gouvernements français entre 1950 et 1955. La période de l'Indochine française se termine par la guerre d'Indochine et la bataille de Diên Biên Phu, avec la participation du Corps expéditionnaire français, dont une partie a été fait prisonnier. En 1955, la France participe au transfère de plus de 600 000 des près de 900 000 vietnamiens (majoritairement des Catholiques) fuyant le Viêt-Nam du Nord vers le Viêt-Nam du Sud, ils seront transportées par l'armée française.


Dans le cas des concessions françaises, la France, à l'instar des autres puissances qui s'étaient également vu octroyer des concessions dans certaines villes chinoises, ne détenait pas la souveraineté sur ces parcelles de territoire qu'elle ne faisait qu'administrer et qui demeuraient partie intégrante de la Chine. Elles ne firent donc pas partie de l'empire colonial, tout comme le Yunnan sur lequel la France exerçait par traité certains droits limités (contrôle sur le Chemins de fer français du Yunnan, etc.). De plus la France avait une certaine influence sur une zone de la Chine (celle au nord de l'Indochine française) et sur une zone Est du Siam (devenu la Thaïlande).

Chine :

Taiwan :

Philippine :


La colonie libre de Nouvelle-France bien que plus de 3000 colons français y aient débarqués et ont tentés de la coloniser, ce n'est pas une colonie, mais une escroquerie organisée entre 1877 et 1882. Le territoire correspondait à la Papouasie Nouvelle-Guinée et aux îles Salomon, dont les îles Bougainville, Choiseul, Louisiades et Entrecasteaux, qui portent un nom de personnalité.française, mais qui n'ont jamais étés colonisées par la France.



Anciens États satellites[modifier | modifier le code]

Un État satellite est un État internationale, officiellement indépendant (et donc souverain), mais en fait sous domination direct ou indirect d'un autre État, c'est une forme de possession[54].


Sur le continent européen[modifier | modifier le code]



Contrairement à se que l'on pourrait penser, bien que, en 1574-1575, le roy de France Henri III ait été en même temps roi de Pologne et grand-duc de Lituanie pour la Rzeczpospolita de Pologne-Lituanie, la France n'a jamais été réuni avec ces deux nations (ni possédé ou été possédé par ces dernières). De plus, un roi de Pologne et grand-duc de Lituanie ne jouissaient pas d'autant de pouvoir qu'un roi de France, ce qui a d'ailleurs permit à la Rzeczpospolita de Pologne-Lituanie d'élire un nouveau roi.


Dans le monde[modifier | modifier le code]

La plus part des États satellites hors Europe, sont des anciennes colonies et protectorats. La fin des possessions françaises en Afrique et en Asie passe par la mise en place de l'Union française, puis de la Communauté française. La fin du statut de colonie à lieu après le référendum de 1958, donnant aux anciens peuples colonisés le choix de leur destin (dont le choix du statut de leur territoire). Certains territoires choisissent de conserver leur statut, onze choisissent de devenir des États fédérés au sein de la Communauté Française, et seul un (la Guinée) choisit l'indépendance[56], les autres la choisissent deux ans plus tard ; les DOM, TOM, COM, TAAF ne sont pas des colonies mais la France d'outre-mer.



Organisations internationales françaises :

Le Maroc et la Tunisie refusent d'adhérer à l'Union française et choisissent l'indépendance, la Syrie et le Liban sont déjà indépendants depuis plusieurs années. Et certains États associés quittent l'Union française avant sa dissolution le Viêt Nam du Nord (1954), le Cambodge (1955), le Viêt Nam du Sud (1955), le Laos (1957) et les Établissements en Inde (1954).

La Guinée française, qui refuse la Constitution, devient indépendante dès 1958. Les Nouvelles-Hébrides (condominium franco-britannique, qui deviendra plus tard le Vanuatu) n'adhère pas à la Communauté française. De même, les territoires sous mandat de la Société des Nations (SdN), que sont le Togo français et le Cameroun français, n'adhèrent pas à la Communauté, même si leur statut leur donne un pouvoir d'État internationale, tout en restant sous tutelle française jusqu'en 1960.

Après la période coloniale et après le passage dans la Communauté Française, la majorité des territoires de l'ancien empire colonial, devenus des États, ont gardés d'importantes relations avec la France, passant des accords culturels, militaire, économique... La plupart choisissent de rejoindre dans l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), surtout ceux qui ont gardés le Français pour langue officielle. Une grande partie des États de l'ancienne AOF et l'AEF, sont membre des Francs CFA, ces monnaies sont garanti par rapport à la monnaie nationale française (anciennement le franc français, jusqu'en 2002), Huit États sont membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA ; à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo) et six États sont membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC ; à savoir : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad). Djibouti utilise le Franc Djibouti.


Revendications territoriales françaises[modifier | modifier le code]

Territoires qui n'ont jamais étés réellement contrôlés et administrés par la France :



Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La France métropolitaine désigne le territoire européen de la France, une partie de la République française. Elle comprend son territoire continental et les îles proches de l'océan Atlantique, de la Manche et de la mer Méditerranée, comme la Corse. La France métropolitaine se différencie ainsi de la France d'outre-mer, c'est-à-dire les parties de la République française précisément situées en dehors du continent européen.
  2. La forme géographique de la France métropolitaine continentale (hors Corse) ressemble à un hexagone, ou peut s'inscrire dans un hexagone (3 côtés terrestres et 3 côtés maritimes). C'est la raison pour laquelle l’expression Hexagone est fréquemment utilisée pour désigner le territoire européen de la France (Corse comprise) ou, par extension, le pays (France métropolitaine et France d'outre-mer) proprement dit.
  3. Toponymie du territoire européen de la France très peu utilisé aujourd'hui. Le nom « France » est issu du latin Francia, qui signifie littéralement « Francie », c'est-à-dire « pays des Francs » (conventionnellement écrit « Francie » en histoire mérovingienne et carolingienne). Avant de s'appeler « France », ce territoire était la majeure partie de la « Gaule » (en latin Gallia). Ce nom a d'ailleurs continué d'être employé après l’avènement des Francs et était encore utilisé pendant les règnes de Clovis, de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne. En fait, tant que les lettrés continuèrent à employer quasi exclusivement le latin, l’appellation romaine Gallia a continué de côtoyer celle de France. En 843, le traité de Verdun divisa l'empire carolingien  en trois parties : la Francie occidentale, la Francie médiane et la Francie orientale. Comme la Francie médiane avait elle-même été morcelée et que le nom Francie orientale avait disparu (en 919), on prit l'habitude de se référer à la Francie occidentale sous le seul nom de Francie, de laquelle est dérivé le mot France. Encore aujourd'hui, dans la plupart des langues germaniques, le nom de la France est connu comme « royaume des Francs », à savoir Frankreich en allemand, Frankrijk en néerlandais, Frankrike en suédois et en norvégien, Frankrig en danois et Frakkland (« pays des Francs ») en islandais.
  4. De façon habituelle, la désignation de « France », désigne à la fois la France métropolitaine et la France d'outre-mer. Et à ne pas confondre avec la France continentale. Le mot France (et l'adjectif français) peuvent avoir quatre sens différents qu'il est important de distinguer pour éviter les ambiguïtés ; un sens géopolitique qui, France désigne l'ensemble de la république française ; un sens géographique, France désigne la France métropolitaine ou « Francie » uniquement ; un sens historiques, France désigne plus spécifiquement la province de l'Île-de-France ou désigne seulement le pays de France, l'un des nombreux pays (en latin pagi, singulier pagus) de l'Île-de-France.
  5. Distribution de compétences administratives et non découpage électorale.
  6. Le nombre de commune en France. Considéré comme la base de la démocratie dans l'Esprit Révolutionnaire, pour être au plus proche des volonté des citoyens. A la Révolution le nombre de 44 000 figurant dans les Archives parlementaires contient sans doute ces erreurs repérées par les historiens. Antoine Follain avance pour sa part que 41 000 municipalités ont été créées au départ, dans les limites de 1790. En 1802-1803, la France compte environ 40 200 communes et 30 400 paroisses (ecclésiastiques et 33 400 paroisses au début du Second Empire). En 1870, dans les mêmes limites qu'à la fin de la Révolution, la France contient environ 37 600 communes. 38 014 en 1936, 37 963 en 1921, 36 568 en 2004 et 34 968 en 2019.
  7. Selon les manuels scolaires et une partie des historiens. Par contre, bien que les rois de France..., se revendiquent héritier de l'Histoire de la Gaule et de la civilisation gallo-romaine (comme ont le retrouve aussi dans les livres d'Histoire (scolaire) avec « nos ancêtre les Gaulois »), il n'y a aucun lien d'administration, ou de régime ou d'institution entre les rois de France et les chefs des tributs Gauloises (qui étaient d’ailleurs nombreux et désunis). Les liens principaux qu'il y a entre le régime Francs et l'époque gauloise sont l'héritage culturelle Gallo-romain et le mélange totale dans les familles entre les deux Peuples (principaux) sur le même territoire.
  8. Selon une partie des Historiens
  9. Le partage du Royaume faisant partie des institutions franques ; c'est pour cela que plus tard, il a été possible de faire la reconstitution du Royaume des francs (885-887), avec Charles III le Gros, ou de faire la reconstitution de la Francie occidentale, après Carloman II en 884. En faite les Etats (Francie occidentale, Francie médiane et Francie orientale) issu du partage du Royaumes francs et leur héritiers peuvent se revendiquer de la même origine, et la continuité des Mérovingien. Mais certain ont renonçaient à cette continuité (exemple : A partir de 919, à la fin des dynasties franques remplacées par celle des Ottoniens, la Francie orientale choisi d'utiliser le terme de Royaume teutonique, afin de marquer la différence avec le Royaumes Francs, renonçant de fait à l'héritage des Francs, et marquant ainsi une différence avec le Royaume de France, héritier de la Francie occidentale) ; et d'autre ont perdu le lien de la continuité historique (du choix institutionnelle), car devenu sous possession étrangère, il ont subi un changement de régime et des institutions imposé par l'étranger, entraînant leurs disparitions et la cassure de la continuité.
  10. Bien que la France a eu des occupations étrangères (occupation de 1815-1818, 1870-1873 et 1939-1944), limitant la France dans sa souveraineté, et souvent en faisant temporairement un Etat satellite de l'occupant ; au cours de l'Histoire, la France n'a eu aucune interruption des institutions et gouvernants français, et le régime en place à toujours été choisi par la France (que ça soit par continuité institutionnelle ou par le choix des Français (des grands du Royaume ...) ou du Peuple français). Ce choix français a eu lieu, même lors de la reconstitution du Royaumes francs (885-888, avec Charles III le Gros), ou lors des changements de dynastie ou de régime (exemple à la Révolution de 1789), ou lors de l'occupation 1939-1944 (avec le régime de Vichy 1940-1944 et la France Libre, puis le Comité français de Libération nationale (CFLN) ; bien qu'ils ne se reconnaissent pas entre eux, se sont des institutions misent en place par des Français), ou lors de la Libération de 1944-1945 (avec le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). Les Français refusant catégoriquement le gouvernement militaire allié des territoires occupés, l'AMGOT, qui était un gouvernement militaire d'occupation constitué par des officiers américano-britanniques chargés d'administrer les territoires libérés au cours de la Seconde Guerre mondiale, et s'oppose aussi vigoureusement à la monnaie étrangère des billets drapeau). Cette situation fait que la France a eu une ligne ininterrompue de chefs d'État français depuis le premier roi mérovingien du Royaume francs, jusqu'à l'actuel président de la République française de la Vème République, en passant par les rois de la Francie occidentale et du Royaume de France. La continuité de « l’existence d'un même État » (dans sens pays internationale) ne veut pas forcément dire la continuité de la « légitimité d'un même État » (dans le sens institution), car il n'y a pas forcément le respect du fonctionnement des institutions pour le changement de régime ou des institutions.
  11. Les Francs ont été formés, au début du IIIe siècle, par une confédération sur le cours inférieur du Rhin, à partir de certains Germains (Ampsivariens, Bructères, Chamaves, Chattes, Chérusques, Sicambres, Tenctères, Usipètes...). Le nom vient de Franci, les « hardis, vaillants » ou « hommes libres », et à l'origine du toponyme « France ». Franc (latinisé en francus) désigne plus tard l'homme libre.
  12. Dans le Sud-Ouest de la France, la lettre « v » s'est toujours prononcée « b », en sorte que du point de vue de la linguistique historique Vascon et Basques sont le même mot. La Vasconie, puis Gascogne et Pays basque sont les formes successives du même nom, de même pour l'évolution du peuple Vascons, qui désignaient un peuple connu par la suite sous les noms de Gascons et de Basques.
  13. a et b Comme pour plusieurs territoires, même au pouvoir de 1958 à 1969, De Gaulle exprima en privé des conceptions irrédentistes, dont sur les îles de la Manche, parlant de « territoires barbotés » et insistant pour que la participation insulaire à l'Assemblée parlementaire de la francophonie soit exclusive de toute représentation diplomatique britannique. Les propos contestataires du statu quo à propos de l'archipel sont associées à un ensemble comprenant dans les propos tenus le Canada français, les Seychelles, l'île « de France » (ancien nom de l'île Maurice) et dépendances (sources : Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Paris, Gallimard, 2002, p. 1518. ; et : Jacques Foccart, Journal de l’Élysée 2, Le Général en Mai, 1968-1969, Paris, Fayard/Jeune Afrique, 1998, p. 92.). Position que l'on retrouvera de façon plus officielle dans la phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée en 1967 par Charles de Gaulle, alors président de la République française, en visite officielle au Québec, à la fin d'un discours public à Montréal le 24 juillet.
  14. 1641, Pacte de Péronne. Louis XIII est proclamé comte de Barcelone ; 1643, Louis XIV est proclamé comte de Barcelone.
  15. a b c et d Territoires francophones en Europe : La Wallonie, la Suisse romande (ou Romandie), le Val d'Aoste et Monaco sont des territoires voisin de la France métropolitaine continentale, et sont encore francophones. La région de Bruxelles et le Luxembourg sont majoritairement francophone, et certaines communes flamandes ont des facilités linguistiques francophones. L'archipel Normand (ou îles de la Manche), les vallées arpitanes (dont le Valsoanin), les vallées occitanes (dont le Val de Suse, la vallée de la Stura, le Val d'Aran, le Valcarlos (ou Luzaide, en Navarre, à côté du Pays Quint) et l'Andorre), ainsi que le Pays royasque (avec ses vallées royasques et brigasques, dans le comté de Nice ou l'ancien département Alpes-Maritimes ou la Province d'Imperia) sont des territoires avec des communautés francophones. Il y a aussi quelques reste de francophone dans le Comté de Flandre, dans l'ancienne Marche d'Espagne (dans la Province de Gérone, en Catalogne), dans la bande du versant sud des Pyrénées du duché de Gascogne, dans la région de l'entre le Rhin et la Moselle (autour de Sarrelouis, en Sarre, et de Landau) et dans le Brisgau (dans le Pays de Bade). Le Val d'Aoste a aussi une petite partie haut-valaisanne ou Walser (à côté du Valais et du Valsesia) et la Wallonie a aussi une petite partie germanophone. La Rhodanie (et le bassin de la rive gauche de l'Aar) était un territoire plus latinophone, que uniquement francophone ; et une partie du territoire de la Gaule n'est pas francophone (rive gauche du Rhin, la Suisse et la Décumanie).
  16. François Pernot, « Janvier 1595 : Henri IV veut couper le Camino Español en Franche-Comté », Revue historique des armées, no 222, 2001, p. 13-24
  17. Josef Smets, « Le Rhin, frontière naturelle de la France », Annales historiques de la Révolution française, no 314, 1998, p. 675-698
  18. a et b Dans ses "Mémoires de guerre", il dit : « Quant au Val d'Aoste, nous aurions eu les meilleures raisons ethniques et linguistiques de nous l'assurer. Nous y rencontrerions d'ailleurs, lors de la venue de nos troupes, le désir presque général d'appartenir à la patrie française. Mais, comme pendant huit mois de l'année, les neiges du mont Blanc interrompent les communications entre la France et les Valdôtains dont l'existence est, de ce fait, liée à celle de l'Italie, nous avions pris le parti de ne pas revendiquer la possession de la Vallée. Il nous suffirait d'obtenir que Rome en reconnût l'autonomie. »
  19. Administration par la France le temps de la mise en place de la « République sœur », la République helvétique.
  20. a et b Possession française des territoires avant leur rétrocession ou constitution d'une République sœur ou d'un Etat satellite. Corresponds aux Lands de l'Allemagne du Sud (qui sont Catholique) historiquement et politiquement proche de l’Autriche et de la France (face à la Prusse, avant l'Unification allemande), ainsi que des lands ouest de l'Autriche et les cantons germanique (et Italophone) Suisse.
  21. Correspond à l'intégralité du bassin (Droit) du Rhin autrichien. Jusqu'en 1375, le Vorarlberg était composé d'une multitude de comtés. Lors du référendum organisé en mai 1919, au lendemain du premier conflit mondial, 81 % des habitants du Vorarlberg souhaitèrent leur rattachement à la Suisse, mais du fait de la réticence des Suisses envers un projet promettant, moins d'un siècle après le conflit politico-confessionnel dit du Sonderbund, de bousculer l'équilibre relativement précaire entre Latins (Romands, italophones, romanchophones) et germanophones, catholiques et protestants voire libéraux et conservateurs, les rédacteurs du Traité de Saint-Germain-en-Laye n'en tinrent pas compte. Mais de ce fait le Liechtenstein aurait été enclavé au sein de la Suisse.
  22. Il y a eu aussi une potentialité de deux départements supplémentaires ; entre 1920 et 1940 un Mouvement malgache demande la départementalisation de Madagascar, et en 1958, lors du référendum, s'appuyant sur la Constitution de la Ve République, le Gabon demanda à devenir un département d'outre-mer, mais De Gaulle refuse.
  23. Surnom donné au Canada (Nouvelle-France) : « amas de cabanes », d’après Jacques Cartier, et « quelques arpents de neige » pour Voltaire,
  24. Bordé par la rivière Albany (Fort Sainte Anne), par son affluant la rivière Shekak, et par les rives Sud du lac Nipissing (intégrant le bassin de la Rivière Kabinakagami et de la rivière Moose (dont rivière Abitibi, rivière Mattagami, rivière Groundhog et rivière Française du Nord) et le village Rivière des Français au nord de la rivière des Français ; situé principalement dans le District de Cochrane et le District de Timiskaming).
  25. Comprenant quelques îles de l'archipel Arctique (dont îles Belcher, île Mansel, île Akpatok, île Mill, île Nottingham, île Salisbury, île Big, île dorset, île chamberlain, île Charlton, îles Twin, îles du Cap Chidley, îles Button, île Resolution, île Edgell, île Charles, île Longue, îles Outaouais, îles de l'Arc Nastapoka, île Bear, îles dormeuses (ou sleepper), îles Hopewell, île farmer, île Smith, îles Digges), Belle Isle et Île Saint-Paul.
  26. intégrant le bassin de la Rivière des Outaouais, le Comté de Frontenac et Fort Frontenac, les îles Tonti et la Grande île ; (dont le District de Nipissing et le bassin de la rivière Madawaska ; le Comté de Renfrew ; le Comté de Lanark ; le Comtés unis de Leeds et Grenville ; la Ville d'Ottawa ; les Comtés unis de Prescott et Russell ; les Comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry ; le District de Cochrane et le District de Timiskaming) ; le Comté de Saint Lawrence et le versant Nord des monts Adirondacks, avec les bassins de la Rivière Grasse (à Massena), de la Rivière Raquette et de la Rivière Oswegatchie (fort de La Présentation) ; le Vermont et le bassin du Lac Champlain (bordé à l'Est par le fleuve Hudson, jusqu'à la Rivière Hoosic, avec la présence du fort Carillon ; et bordé à l'Ouest par le fleuve Connecticut, à partir de sa source, les Lacs Connecticut, la Rivière Hall et l'ancienne République de l'Indian Stream)
  27. Le Nord et Est du Maine, délimité par les terres de la rive Nord de la rivière North Branch Dead et du Lac Flagstaff (à partir du Pic Frontière, près du Mont Gosford), ainsi que le bassin du fleuve Pentagouët ou Penobscot (intégrant les bassins versants de la rivière Piscataquis, de la Baie française, du golfe et du fleuve Saint-Laurent) et les îles de la baie de Pentagouët.
  28. Il existe aussi de forts mouvements souverainistes en Acadie , au Vermont et au Québec. Les mouvements autonomistes, fédéralistes, nationalistes et souverainistes, ont donné au Québec le droit à l'organisation de deux référendums. Et dans le monde, ce passé français et l'influence de la culture française de l'Amérique du Nord donne souvent aussi lieu à des positions tranchés, passionnés et clivantes (exemple la phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée en 1967, à la fin d'un discours public à Montréal le 24 juillet, par Charles de Gaulle, alors président de la République française, en visite officielle au Québec ; ou la déclaration de « la souveraineté et la liberté du Québec » par Ségolène Royal lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007 ; ou l'expression « nation québécoise » pour désigner le Québec utilisé le 17 octobre 2008, lors de la première allocution d'un président français en exercice (Nicolas Sarkozy) à l'Assemblée nationale du Québec ; ...).
  29. a b et c Comparé aux autres pays européen, la France a eu relativement peu d'émigration (en 2010, dans le monde, hors France, environ 22 millions de personnes déclaraient avoir une ascendance française, contre 370 millions Anglaise et 180 millions Allemandes). Les principaux territoires ayant eu la quasi totalité des émigrations françaises, sont ceux de Nouvelle-France (vers 1750, elle ne comptent que 60 à 90 000 habitants, alors que Les treize colonies anglaises, regroupées sur une bande côtière plus étroite, possèdent 2 millions d’habitants), avec principalement la région du Québec (~6,2 millions d'origine française (+ ~4 millions pour le reste du Canada, en 2015), majoritairement originaires des provinces françaises du nord-ouest, soit la Normandie, l'Aunis, le Perche, la Bretagne, Paris et l'Île-de-France, le Poitou, le Maine, la Saintonge, l'Anjou, de Picardie et de Touraine. Les Filles du Roi provenaient de l'Orléanais), et la région de l'Acadie (~372 000 d'origine française (en 2006), originaires de l'Ouest de la France : de l'Anjou, de l'ancien Poitou soit Deux-Sèvres et Vendée, de l'Aunis, de la Touraine, de la Saintonge, le Maine ou du Pays basque). Ainsi que les territoires hispanophone, d'Argentine (Entre 1852 et 1920, près de 350 000 français immigrent en Argentine. La majorité des migrants viennent d'Aquitaine (Pays-Basque et Béarn), de la région Midi-Pyrénées, d'île-de-France, de Savoie ou de région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Selon un recensement en 2006, plus de 6 millions (17 %) d'Argentins ont des origines françaises) et du Chili (La majorité des migrants viennent du Pays Basque, de Bretagne et d'Alsace. Plus de 800 000 (5 %) de Chilien ont des origines françaises), l'Argentine et le Chili ont eu une forte influence culturelle Française (de plus l'élite est généralement francophile et souvent aussi francophone). Il y a eu aussi une émigration française non négligeable vers le Brésil (Entre 1850 et 1965, près de 100 000 Français ont immigré au Brésil et Aujourd'hui, 1 million (0,5%) de Brésiliens ont des ascendants français), le Mexique (principalement originaire du Pays Basque et de la Vallée de l'Ubaye) et l'Uruguay. Aux États-Unis ~2,1 millions de personnes sont d'origine Française (~1,5%, en 2015), la plus part des émigrants français viennent des quelques milliers de Français installé en Louisiane française, des huguenots (ayant fui la révocation de l'édit de Nantes de 1685) installé en Nouvelle-Angleterre, des déportés Acadien (les Cadiens) et des réfugiés français de Saint-Domingue.
  30. (fr) « L’Espagne règne, mais la France gouverne » : citation d'Eric Eustace Williams au peuple trinidadien
  31. Araucanie-Patagonie ou Royaume d'Araucanie et de Patagonie (parfois appelé Royaume de Nouvelle-France), est un royaume éphémère du Cône Sud de l'Amérique du Sud. Composé du Sud de l'Argentine et du Chili, actuel (face à l'archipel des îles malouines, et qui est inclut dedans selon l'Argentine), à partir des fleuves Rio Biobío et Rio Negro (limites de la Patagonie (es), intégrant la Patagonie argentine, la Patagonie chilienne (dont les Régions naturelles du Chili et de l'Argentine, Pampa sèche (es), zune Sud (es), zone australe (es), Cordillère de Patagonie), la Terre de Feu et autres archipels). L'indépendance des Mapuches (ou Araucaniens ou Araucans), au sud du fleuve Biobío, avait été reconnue par des traités signés avec les Espagnols, même si la Constitution chilienne de 1833 englobait l'Araucanie dans son territoire national, mais en 1860, la région et ses habitants restaient encore indépendant de l'autorité chilienne. En 1860, le Français, Antoine de Tounens (1825-1878) fonde, avec le le soutien des Mapuches, le royaume d'Araucanie lors d'une assemblée Mapuche, et il dote le nouvel État de la Constitution du Royaume d'Araucanie (es) après avoir été élu roi par les chefs Mapuches. De 1861 à 1883 occupation de l'Araucanie par le Chili, visant à mettre sous sa tutelle intégrale les terres ancestrales du peuple autochtone mapuche. De 1879 et 1881 Conquête du Désert par l'Argentine, afin d'obtenir la domination totale sur les régions du sud de la Pampa et sur la Patagonie orientale, jusqu'alors sous domination de la nation mapuche. En dépit de plusieurs tentatives assujettissement, d’abord par les Incas, puis par les Espagnols, enfin par l'Argentine et le Chili indépendants, les Mapuches avaient su se maintenir de facto indépendants, les fleuves Biobío et Negro faisant office de frontière officieuse plus ou moins stabilisée.
  32. Le territoire de la République de la péninsule de Basse-Californie, partant à l'époque à partir du Sud du fleuve Santa Ana et de l'Ouest de la mer de Salton, ainsi que du désert du Colorado, intégrant les montagnes de San Bernardino, les monts San Jacinto, les Peninsular Ranges et les îles méridionales de la Californie.
  33. a et b Il y a un cimetière militaire français à Mexico avec 450 sépultures individuelles et 194 en ossuaire de soldats morts lors de l'intervention française au Mexique en 1863. En souvenir de la bataille de Camerone, un monument a été érigé (en 1892, sur le lieu du combat) puis plus tard un mausolée à sa mémoire (combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère (62 soldats, assiégés dans une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda) face aux troupes mexicaines (2 000 soldats) le 30 avril 1863).
  34. Premier nom de l'île donné par les européen (les Portugais). Elle est aussi surnommée l'Ile rouge (couleur de la latérite), La Grande île (5e île au monde), l'Ile continent (du fait de sa grande diversité bio-géographique).
  35. Ornella Lamberti, « Le lagon de Mayotte, véritable joyau mondial », dans Glitter – hors-série spécial nouveaux arrivants, Mayotte, .
  36. Marc Allaria, L'afrique bleue : Mayotte, .
  37. Intégrant (en 1772) les îles Heard-et-MacDonald, plus au Sud, selon certain.
  38. L'océan Antarctique ou Austral est une découpe arbitraire, à partir du Sud du 60e parallèle sud, et prenant sur le Sud des océans Atlantique, Oriental et Pacifique.
  39. Ils ont été signalés en 1843, 1878 et dans la notice au marin 164/1122/1902 à Paris et l'Organisation hydrographique internationale l'a notifié le 9 février 1957. Néanmoins, ils figurent dans l'édition du.National Geographic Atlas of the World, 8e édition, 2005, Washington, D.C., National Geographic, plate 93, (ISBN 0-7922-7543-8).
  40. Le continent Antarctide est à tort (par habitude) appelé Antarctique, mais normalement le terme Antarctique désigne l'océan Antarctique. Il y a en faite les mêmes relations qu'entre les désignations « continent Atlantide » et « océan Atlantique ».
  41. Territoire situé dans la province romaine de « Nouvelle Afrique », et dans la Berbèrie pendant le Moyen-Âge.
  42. La cathédrale Saint-Louis de Carthage est élevée au xixe siècle sur la colline de Byrsa, à l'endroit présumé de sa sépulture. Et la chapelle Saint-Louis de Carthage était une chapelle édifiée à Carthage, au sommet de la colline de Byrsa, au cœur du site archéologique de Carthage, et à partir d'une donation d'un terrain au roi de France par le bey de Tunis en 1830.
  43. Il a été avancé que l'émir de Tunis était prêt à recevoir le baptême si une force militaire chrétienne était présente pour lui éviter le courroux de son peuple. Si cela s’était réalisé, l’approvisionnement de l’Égypte, en partie assuré par les Hafsides, aurait été amoindri et Tunis aurait peut-être pu servir de base terrestre pour attaquer l’Égypte. On sait qu’une ambassade tunisienne était venue à la cour de France à l’automne 1269, mais on ne connaît pas la teneur des tractations. Mais, contrairement aux espérances, le sultan de Tunis n'a en fait aucune intention de se convertir, a préparé sa ville à subir un siège et appelle les Mamelouks à son secours. Jean Richard 1983 (réimpr. 1990), Paris, Fayard, p. 558-566. Jonathan Riley-Smith, , Pygmalion, 1987, 327 p. (ISBN 2-85704-313-9), p. 200-201. René Grousset, , t. III, Paris, Perrin, 1936 (réimpr. 2006), 902 p., p. 646.
  44. Abel Hugo, « La conquête d'alger », dans France militaire. Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, vol. 5, (lire en ligne), p. 320
  45. Au xie siècle et le restera jusqu'à la possession française de l'Algérie.
  46. Ce Territoire fait partie des « Places de souveraineté » (Espagnols ou Portugaises), comme le Peñón d'Alger (151029), Bougie (151054), Tripoli (151151), Tunis (153569), ainsi que plusieurs au Maroc et au Sahara occidentale. Il y a deux phases d'occupation portugaise de la ville d'Oran au XVe siècle sont signalées par quelques auteurs : de 1415 à 1437 et de 1471 à 1477. Au début du xvie siècle, les rois catholiques espagnol Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille au sommet de leur puissance, décident de poursuivre la Reconquista (en Afrique du Nord et hors de la péninsule ibérique) jusque sur les côtes maghrébines et vont ordonner la prise de nombreux ports d'Algérie et du Maroc, pour protéger leurs propres côtes. Yves Lacoste et Camille Lacoste-Dujardin [sous la dir. de], L’état du Maghreb, éd. La Découverte, Paris, 1991, p. 46 (ISBN 2707120146) ; la conquête musulmane du Maghreb occidentale (Algérie, Maroc, Tunisie et une partie de la Libye) c'est terminé vers 710.
  47. Autres dénominations en usage à l'époque pour la désigner : « Algérie » ou « province française » ou « départements français » ou « France de l'au-delà des mers ».
  48. A côté du cimetière militaire de Mers el-Kébir, et de la nécropole nationale française du Petit Lac qui est dans la commune d'Oran, ainsi qu'à côté de la base aérienne de la commune de Bousfer et proche de la commune de Arzew-le-Port et Saint-Leu (un des deux Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla, avec Philippeville).
  49. L'Algérie française était considéré comme la « France de l'au-delà des mers » (en comparaison avec la « France d'outre-mer ») ; ou encore était certaine fois même considéré dans la Métropole (en comparaison avec les autres possessions territoriales en Afrique, servant a réaffirmer l'idée d'une Algérie indissociable de la France métropolitaine). Comme on peut le voir avec la distribution de l'Algérie française en départements (depuis 1848), dû à l'importante installation européenne (« pieds-noirs »), on peut aussi le voir dans les discours (dont l'interprétation principale initiale, de celui prononcé par le président Charles de Gaulle : L'ambiguïté du « Je vous ai compris » (le 4 juin 1958, devant des communautés qui fraternisent), et les phrases « Vive l'Algérie française ! », et « La France est ici, avec sa vocation. Elle est ici pour toujours » (proclamées respectivement à Mostaganem et Oran le 6 juin, La même année, les élections de novembre permettent aux départements d'Algérie d'élire leurs députés à l'Assemblée nationale) ; ou dans les politiques menées (Plan de Constantine...), ainsi que certaines motivations de plusieurs actions durant les événements d'Algérie (putsch d'Alger (1958), Comité de salut public (1958), plan Résurrection, Putsch d'Alger (1961), OAS,... et dans certains messages des actions contre-insurrectionnelles : Section administrative spécialisée (SAS), groupes d'autodéfense (GAD), unité territoriale (UT), Centre d'instruction à la pacification et à la contre-guérilla (CIPCG), Service cinématographique des armées (SCA), compagnies de haut-parleurs et de tracts, ainsi que les affiches de propagande insistant sur « 10 millions de Français à part entière »). Par cet situation les militaires, les Pieds-noirs et les Harkis ont le sentiment d'avoir été abandonné et trahi.
  50. « Le pétrole, c'est la France et uniquement la France, le Sahara algérien est une fiction juridique et nationaliste sans fondement historique. On peut accepter beaucoup de choses, on ne peut pas abandonner le Sahara purement et simplement au F.L.N. » Charles de Gaulle, président de la Ve République française, instructions à la délégation française en mai 1961. Cette instruction du président Charles de Gaulle à sa délégation participante à la première conférence d'Évian en mai 1961 peut se comprendre à la lumière de l'analyse contemporaine de la diplomatie française par la Commission de publication des documents diplomatiques français (Documents diplomatiques français, 1961) : « L'organisation des Territoires du Sud, comme leur conquête, fut graduelle ainsi que l'établiront l'analyse des textes qui les concernent et l'examen de leur évolution. Les richesses du Sahara, dès 1936 mais surtout depuis 1950 et 1951, ont provoqué les convoitises du colonialisme, et d'abord du colonialisme français : de là, la tentative de distraire de l'Algérie sa partie saharienne au moyen de quelques subterfuges juridiques inopérants et à l'aide de slogans tel que celui de « Dunkerque à Tamanrasset ».
  51. Certains Pieds-Noirs, estimant l'Algérie française définitivement perdue, mais cherchant à "sauver les meubles" se rangeront derrière l'idée d'une partition territoriale (c'est-à-dire accepter la naissance d'un Etat musulman indépendant s'étendant sur une grande partie de l'Algérie, mais conserver un bout de terre sur une bande littorale en vue d’y regrouper Pieds-Noirs et musulmans francophiles). Parmi eux, le jeune Jean Sarradet (1937-1962), membre de l'OAS, que le général Jouhaud, un des principaux dirigeants de cette organisation présente ainsi. Edmond Jouhaud, Ce que je n'ai pas dit, Sakiet, O.A.S., Evian, Fayard, 1977, p. 254-255.
  52. Les Pieds-Noirs (Algériens européens), les Harkis (aussi appelés FSNA, Français de souche nord-africaine, qui étaient des supplétifs algériens autochtones composant les harkas, dans l'Armée française) et les Juifs d'Algérie ; afin d'éviter l'exode et les massacres d'Oran et des Harkis (30 000 à 150 000, pour leur attachement à la France). En Algérie française, avant 1963, les pieds-noirs sont environ à un tiers d'origine française (en provenance de toutes les régions de la métropole, en particulier des Alsaciens et des Lorrains (fuyant les Allemands, après l'annexion de 1871 et entre 1939-1945), mais aussi Provençaux, Corses, viticulteurs Languedociens, ouvriers Parisiens au chômage, etc) et à ~2/3 d'origine étrangère (principalement d'Espagne, d'Italie, de Malte et Minorque), La politique assimilatrice de la Troisième République (1870-1940) pousse, avec la scolarisation, le taux relativement élevé de mariages mixtes et les multiples contacts spontanés propices à une fusion progressive, à la naissance d’une nouvelle composante de la nation française : le peuple Français d’Algérie, plus tard appelé Pied-Noir ; Avant le début de l'année 1963, environ 800 000 pieds-noirs quittent l'Algérie et ~ 200 000 après 1963, à cela s'ajoute 138 458 Harkis et environ 150 000 Juifs d'Algérie (d’après une enquête de l'IFOP, Français d'origine pieds-noirs sont au nombre de 3,2 millions (en 2012), les Juifs séfarades 300 000 et les Harkis entre 500 000 et 800 000).
  53. Quid, Robert Laffont
  54. Possession directe, si la souveraineté du territoire est la possession d'un autre État (ou organisation) ; ou possession indirectement, si le territoire est un État (et possède donc sa souveraineté), mais est "vassalisé" par un autre État ou Organisation internationale.
  55. Il en est resté, comme désignation, la périphrase « ce paradis terrestre dont la France est l'ange gardien » (sic), pour les îles de Cythère et de Chypre (elles ont aussi comme périphrase les îles d'Aphrodite).
  56. a et b Après 1960, la Communauté française laissera place Françafrique, un réseau d'influence informel, principalement organisé par Jacques Foccart.
  57. La devise de la monarchie britannique est « Dieu et mon droit » (en français dans le texte). Et « Honi soit qui mal y pense » (en français dans le texte) est une devise anglo-normande, elle est la devise de l'ordre de la Jarretière, le plus important ordre de la chevalerie britannique.
  58. Les réalisations des deux canaux inter-océanique, avec le Tunnel sous la manche, font partie des trois grandes réalisations de chantier d'importance mondiale, dont la France a participé.

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