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Histoire de la femme à la Réunion[modifier | modifier le code]

Les femmes réunionnaises se sont manifestées au 17ème siècle, elles ont été connu à travers le marronnage. Celle-ci étaient des descendantes d'esclaves qui travaillaient dur

La conquête de l'Ile de la Réunion[modifier | modifier le code]

Ile de la Réunion

L’Ile de la Réunion est une île inhabité colonisée par les Français des Indes orientales au XVIIe siècle. Chacun sait que notre belle Ile de la Réunion était vierge d’occupants avant 1663, quand Louis Payen (qui n’est pas notre ancêtre et qui n’est pas né à Bourbon il n’y a pas procrée, il n’est même pas décédé) fut le premier à s’y installer avec un compagnon et une dizaine de domestiques malgaches dont 3 femmes. En 1665, ce sont 20 colons hommes qui s’installent sur l’île sous les ordres d’Étienne Regnault, premier gouverneur de Bourbon.

Quelques femmes ont participé au marronnage : Héva, Marianne, Simangavole et d'autres encore...

L'esclavage a été connu par  Marie Anne Thérèse Ombline Desbassyns connu sous le nom de Madame Desbassyns, (1755 -1846), elle a laissé une image cruelle envers ses esclaves mais elle reste quand même dans l'histoire de la Réunion après avoir ouvert un hôpital pour ses esclaves.[1]

Au XVIII ème siècle, la formation de sage-femme a été inscrite à Saint-Denis dans un registre paroissial. Le rôle des sages-femmes consistaient à empêcher les avortements et les infanticides[2] qui étaient assez nombreux.

En 1904, la première formation officielle de sage-femme a eu lieu, de même pour la maternité coloniale. Mais cette maternité ne faisait pas fureur.

Dans les années 1930, Raymond Vergès qui était docteur et directeur de la santé met en place une seconde formation destinée aux sage-femmes pour pouvoir être dans les endroits les plus isolés de l'île.

En 1970, le manque de médecins et de professionnels de la santé était une contrainte auprès de la période grossesse-naissance-petite enfance. Jusqu'à cette époque, le début de l'accouchement des femmes en maternité était essentielle à l'affaire familiale dans laquelle était associée la matrone ( plus connue sous le nom de sage-femme ) de l'île.[3]

La femme réunionnaise à travers les années[modifier | modifier le code]

1.1    Comportement de la femme réunionnaise[modifier | modifier le code]

Les éléments historiques ont sans doute marqué la place des femmes dans cette île : le métissage est le premier élément, bien qu’interdit par le système esclavagiste, il constitua une donnée importante de l’histoire du peuplement. Il se trouve que les femmes, sont demeurantes, pendant des siècles inférieurs en nombre par rapport aux hommes, elles suscitaient d’âpres rivalités. Les distinctions sociales de la société coloniale, fondées en partie sur la supériorité des blancs dont la couleur de peau en était le signe observable, étaient perçues avec acuité[4].

En 1710, l’inculture des femmes et l’ignorance dans laquelle elles végétèrent était décrit comme « lamentable » pour la majorité d’entre elles, ce qui fut un problème principal pour la population de l’époque.

Huguette Bello, première femme député de la Réunion

Depuis la départementalisation et l’abandon officiel de statut de colonie, la vie réunionnaise est organisée autour de critères de modernité fondés sur l’assimilation républicaine et sur les droits afférents : droits de l’homme et du citoyen, scolarité obligatoire, égalité sociale, de façon à abolir, non plus l’esclavage, mais les disparités qui, depuis cinquante ans, se sont accumulées dans ces domaines entre l’île et la lointaine métropole. Cette modernité s’infiltre dans les modes de vie quotidiens, les images d’homme et de femme, les nouveaux critères d’organisation de vie véhiculées par les médias. La nouvelle économie fondée sur la prééminence du secteur tertiaire, la distribution et les services, apporte de nouvelles images et valeurs qui valorisent considérablement la position des femmes, et qui contribue à déstabiliser davantage l’image masculine par une législation qui renforce les pouvoirs féminins.[5]

A cette époque, les femmes se battaient pour leur droits et leur devoirs : marronnage, révoltes, mouvements abolitionnistes, luttes des libres de couleur.

Depuis les années 2000, la plupart des associations féministe réunionnaises (Femmes Solid’ Air, l’AFAR, UGTRF, UFR …), s’appuient surtout sur la lutte contre les violences conjugales. En septembre 1958, la Réunion crée l’Union des Femmes ou l’UFR qui est la principale organisation féministe de l’Ile de la Réunion dans le sud-ouest de l’océan Indien. Elle est constituée de la première présidente Isnelle Amelin jusqu’en 1978 et de Huguette Bello qui fut la première femme députée de la Réunion.[6]

1.2  Physique de la femme réunionnaise.[modifier | modifier le code]

A la Réunion, le physique des femmes est connu à travers de différents métissages : les Créoles Blancs, les Malbars, les Z’Arabes (Arabes en français), les Chinois, les Cafres et les Z’oreils (les Métropolitains en français) mais aussi par l’élection de Miss Réunion.[7]

L’élection de Miss Réunion a débuté en 1975 et continue d’être réalisé de nos jours. Plus de dizaines de Miss ont été couronnés dont deux élues Miss France. Entre 1977 et 1987, le concours Miss Réunion était considéré comme national, ce qui donnait droit à certaines candidates de concourir directement à Miss Univers. La première Miss Réunion connu sous le nom de Monique Uldaric a été élue Miss en 1975 et a également été Miss France. Actuellement la Miss Réunion 2017 est Audrey Chan Pao Kan qui est aussi 4ème dauphine de Miss France 2017.[8]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Koi vi di ? », Koi vi di ?,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Infanticide », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean-Marie Tremblay, « Laurence Pourchez, La réinterprétation réunionnaise des apports de la biomédecine dans le domaine de la naissance et de la petite enfance. Santé, société et cultures à la Réunion. Anthropologie médicale, psychiatrie », sur classiques.uqac.ca, (consulté le )
  4. Éditions Larousse, « Définitions : acuité - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  5. « les femmes », sur oracle-reunion.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  6. « Union des femmes de La Réunion », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Le métissage de population », Passion Reunion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Les Miss Réunion depuis 1975 », Passion Reunion,‎ (lire en ligne, consulté le )