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Maison Festina lente, rue Retoryka 7, Cracovie, Pologne, 1887
Maison Pod pająkiem, rue Karmelicka/Batorego, Cracovie, Pologne, 1889
Maison Pod pająkiem (détail), rue Karmelicka/Batorego, Cracovie, Pologne, 1889
Maison Pod śpiewającą żabą (détail), rue Retoryka 1-2, Cracovie, 1889-90
Eglise Saint-Casimir, Nowy Sącz, 1912
Rue Retoryka 15, Cracovie, 1888
Rue Retoryka 3, Cracovie, 1891
Rue Długa 54, Cracovie, 1891
Viaduc, rue Lubicz, Cracovie, 1897-8

Teodor Talowski (né le 23 mars 1857 à Zassów, mort le 1er mai 1910 à Lviv) – architecte polonais.

Talowski est considéré aujourd'hui comme l'un des plus importants architectes polonais à la charnière du XIXe et XXe siècles[1]. Dans ses nombreux œuvres (des maisons, des villas, des églises et des chapelles), il a utilisé des éléments propres à l'éclectisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Zassów (actuellement Zasów, Voïvodie des Basses-Carpates), il a fréquenté un lycée à Cracovie[2]. En 1877, après deux années d'études en architecture à Vienne, Talowski a déménagé à Lviv, où il a obtenu son diplôme d'architecte. En 1881, il est retourné à Cracovie. Embauché à l'École supérieure d'industrie (Wyższa Szkoła Techniczno-Przemysłowa), et puis à l'École Polytechnique de Lviv, il travaillait sur des projets des maisons, églises etc. Il est mort à Lviv en 1910.

Architecture[modifier | modifier le code]

Architecte Talowski était actif pendant 15 dernières années du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les constructions selon ses projets ont été réalisées presque uniquement en Pologne, notamment en Galicie. Il a dessinée plus de 70 églises[3], plusieurs maisons (dont au moins 16 à Cracovie), chapelles, villas, manoirs, hôpitaux, tombeaux, un viaduc (à Cracovie), centrale électrique (aussi à Cracovie) et d'autres. Ses œuvres intègrent plusieurs styles architectoniques : des formes gothiques, celles de la renaissance et du maniérisme; des éléments de l'art nouveau, de l'expressionnisme, du modernisme et dy symbolisme. Enfin, Talowski est considéré comme un représentant du picturesque eclecticism – tendance ainsi nommée par C.V. Meeks[4]. Les façades de ses bâtiments sont souvent asymétriques, construites en brique et en pierre, décorées par des inscriptions et des éléments sculptés.

Le regroupement le plus important de ses bâtiments se trouve à Cracovie, rue Retoryka.

Liste d'œuvres[5][modifier | modifier le code]

Eglises:

Maisons à Cracovie:

  • Pod śpiewającą żabą, rue Retorka 1 et 2, 1889-90[9]
  • rue Retoryka 3, 1891[10]
  • Festina lente, rue Retoryka 7, 1887[6]
  • Faber est suae quisque fortunae MDCCCXCI (Pod Osłem), rue Retoryka 9, 1891
  • Długo myśl prędko czyń, rue Retoryka 15, 1888[6]
  • Pod Pająkiem, rue Karmelicka/Batorego, 1889
  • rue Długa 54, 1891[6]
  • rue św. Jana 3, 1896-7[6]
  • rue Batorego 26, 1885[10]
  • rue Smoleńsk 18, 1887[10]
  • rue Rottera przy ul. Smoleńsk 20, 1888-89[10]
  • rue Pędzichów 19, 1897[10]
  • rue Garbarska 7a (n'existe plus), 1886-87[11]

Villas, manoirs, palaces

Chapelles:

Hôpitaux

Tombeaux

Autres

  • le siège de la société "Sokół" (Polskie Towarzystwo Gimnastyczne "Sokół"), Jarosław, ?[6]
  • reconstruction du siège de la société "Sokół", Cracovie, 1894[11]
  • école, Okocim, 1900[6]
  • reconstruction d'un hôtel de ville, Jarosław, ?[6]
  • mausolée de Potoccy, Łańcut, ?[6]
  • viaduc, rue Lubicz, Cracovie, 1897-98[10]
  • épitaphe de Wincenty Jabłoński, Cracovie[14].
  • centrale électrique, rue Łobzowska, Cracovie, ?[10]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ M. Gutowski, B. Gutowski, Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001, p. 23; W. Bałus, Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", XXIV (1988), p. 117.
  2. ↑ M. Gutowski, B. Gutowski, Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001, p. 23.
  3. ↑ W. Bałus, Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", T. XXIV (1988), p. 117).
  4. ↑ Z. Beiersdorf, Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, p. 208.
  5. ↑ La liste n'est probablement pas complète. Les points d'interrogation indiquent la date de construction inconnues.
  6. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as et at S. Łoza, Architekci i budowniczowie w Polsce, Warszawa 1954.
  7. ↑ a et b http://www.diecezja.rzeszow.pl
  8. ↑ http://www.kolejowa.pl/index.php?id=dzieje/1
  9. ↑ Z. Beiersdorf, Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, p. 199-214.
  10. ↑ a b c d e f et g Z. Beiersdorf, Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, s. 199-214.
  11. ↑ a et b J.Purchla, Jak powstał nowoczesny Kraków, Kraków 1990, p. 130.
  12. ↑ W. Bałus, Pałace, dwory i wille Teodora Talowskiego, "Teka Komisji Urbanistyki i Architektury" 21, 1987, p. 223
  13. ↑ J. Sepioł, Talowski fecit, "Architektura" nr 5-6, 1977, p. 57.
  14. ↑ J. Samek, Ze studiów nad oeuvre architekta krakowskiego Teodora Talowskiego, "Krzysztofory", nr 12 1985, p. 44.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bałus W., Dom - przybytek - "nastrój dawności". O kilku kamienicach Teodora Talowskiego, Klejnoty i sekrety Krakowa, Kraków 1994, s. 215-238.
  • Bałus W., Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", XXIV (1988), p. 117-138.
  • Beiersdorf Z., Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, p. 199-214.
  • Gutowski M., Gutowski B., Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001.
  • Łoza S., Architekci i budowniczowie w Polsce, Warszawa 1954.
  • Purchla J., Jak powstał nowoczesny Kraków, Kraków 1990.
  • Samek J., Ze studiów nad oeuvre architekta krakowskiego Teodora Talowskiego, "Krzysztofory", 12/1985.
  • Sepioł J., Talowski fecit, "Architektura" 5-6/1977, p. 57-60.

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