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Augustine Gottis (d · h · j · )


Alexandrine Gottis[modifier | modifier le code]

A peut-être comme premier nom de plume "Alexandrine Gottis" (en 1816, au temps de François Ier et Madame de Chateaubriand)

Catalogue Eymery 1826[modifier | modifier le code]

  • ici, faire rech avec Gottis
    • 5e éd de François Ier et Chateaubriand
    • description Contes à ma nièce

Réception, influence et postérité[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

  • montée du roman
  • avant Walter Scott, monde du roman dominée par les femmes auteurs
  • Catherine Mariette, Qu’est-ce qu’un roman pour femmes de chambre ?
  • La Littérature en bas-bleus. Romancières sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Textes réunis par Andrea Del Lungo et Brigitte Louichon, actes du colloque international de Toulouse (mars 2009), Paris, Garnier, 2010 (dispo UL)
    • sommaire
    • aucune mention direction de Gottis, mais excellent pour le contexte


Romanciers les plus populaires dans les cabinets de lecture à Paris, 1815-1830
Rang Romanciers
1
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3
4
5
6
7

"en tête, Mme de Genlis et Walter Scott ; puis, Mmes de Montolieu, Guénard de Méré, de Flahaut de Souza et Cottin ; MM. Pigault-Lebrun et August Lafontaine ; Mme Barthélemy-Hadot et Anne Radcliffe ; Fenimore Cooper, Ducray-Duminil, Mme Gottis, le comte d’Arlincourt ; MM. Victor Ducange, de Dinocourt, Paul de Kock, Picard ; enfin, Mme de Choiseul-Meuse" (Françoise Parent-Lardeur, Les Cabinets de lecture. La lecture publique à Paris sous la Restauration, Paris, Payot, 1982, p. 157, note 1.)


Cette popularité d'Augustine Gottis dans les cabinets de lecture parisiens se confirme aussi en province, par exemple en Bretagne[1] et en région bordelaise[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Francesco Schiariti, La Nostalgie de la civilisation : Les représentations de l’Ancien Régime dans les romans sensibles, les romans historiques, les vies romancées et les vies édifiantes (1789-1847) (thèse de doctorat en langue et littérature françaises), Paris, Université Paris-Est, (SUDOC 192735780, résumé, lire en ligne).
  • Joseph-Marie Quérard, « Mme Augustine Gottis », dans La France littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles, vol. 3 : E-G, Paris, Firmin Didot frères, (lire en ligne), p. 415.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Patricia Sorel, La Révolution du livre et de la presse en Bretagne (1780-1830), Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 9782753525276, lire en ligne), chap. V (« Le livre entre tradition et modernité »), p. 210-215.
  2. Danielle Constantin, « "...Nous autres pauvres femmes...". L'inscription des lectrices dans Séverine de Camille Bodin et dans Pauline de Georges Sand », dans Graham Falconer (dir.), Autour d’un cabinet de lecture, Toronto, Centre d’études du XIXe siècle Joseph Sablé, (ISBN 9780772789075, lire en ligne), p. 103-104, note 3.

Notes de recherche[modifier | modifier le code]

Augustine Gottis / Augustine Gotti / Madame Gottis / A. Gottis / de Gottis... / Mad. Gotis



  • Augustine Degotty/Degotti, actrice, Mlle, Mademoiselle Degotty /Degotti, auteur de Marie de Valmont et de la pièce Mathilde
  • Mathilde
  • ici, première de Mathilde
pension gouvernementale


  • Heta Aali, Merovingian Queenship...
    • "This group of quasi forgotten historians includes women such as Adélaïde Celliez,. Laure de Saint-‐Ouen, Sophie de Maraise, Augustine Gottis, Amable Tastu, Joséphine Amory de. Langerack and Caroline"
  • compte rendu Marie de Valmont, mention de la carrière d'actrice de l'auteur
  • Marie de Valmont



éditions en ligne

État - civil[modifier | modifier le code]

  • filae.com
  • Jean-Baptiste sur Wikitree
  • État civil de Paris, Fichiers de l'état civil reconstitué, Fiche de décès, V3E/D 665
    • Gottis, Augustine Elisabeth, décès le 26 novembre 1857, 12e arrondissement (arrondissement ancien)
      • lien (acte 45 de 51)
    • ou Acte de décès, GOTTIS Augustine Elisabeth, Le 26 décembre 1857 , Paris 12e (75), selon Filae
  • http://archives.paris.fr/s/5/etat-civil-reconstitue/? rech. avec naissance + Gottis, V3E/N 1041
  • Fiches des actes de naissance des Gottis
    • 28 de 101 : Jean-Baptiste Gottis, 24(?) juin 1779
    • 30 de 101 (et 31 de 101) : Alphonsine Anna Caroline Louise Gottis, née 22 juin 1812, 10e arrondissement
    • 32 de 101 : Virginie Joséphine Gottis, née 22 juin 1824, 11e arrondissement
    • 34 de 101 : Marie Elisabeth Gottis, née 1771 (flou, p.e. 1er octobre 1771 ? /1er août 1771) paroisse difficilement lisible : des Champs?
      • une soeur aînée d'Augustine et Jean-Baptiste ?? : inventaire après décès ici : Inventaire après décès de Marie-Elisabeth Gottis, veuve de Martin-Pierre Crussière, rue du Puits de l'Ermite, n° 9, le 24 mars 1837
      • Non, fille Pierre Gottis et Marie notice My heritage ici : "Marie Elisabeth Crussaire was born in 1772, at birth place, to Pierre gottis and Marie - Rose gottis. Marie married Martin Pierre Crussaire on month day 1792, at age 20 at marriage place. They had 11 children: Louis- François- Joseph crussaire, Marie- Antoinette crussaire and 9 other children. Marie passed away in 1837, at age 65 at death place."
    • 37 de 101, une Augustine Gottis, née dans le 12e le 21 juillet 1854(?) - flou, non relié
    • notre Augustine Gottis n'apparaît pas dans la notice.

Famille[modifier | modifier le code]

Notes sur l'oeuvre[modifier | modifier le code]

Réception, influence et postérité[modifier | modifier le code]

Certaines des œuvres d'Augustine Gottis ont fait l'objet de traductions en allemand, en néerlandais, en italien et en suédois[1]



Liste des oeuvres[modifier | modifier le code]


  • Le Jeune Loys, prince des Francs, ou Malheurs d'une auguste famille, Paris, A. Eymery, 1817, 4 vol. (BNF 30525758)
    • Attribué à J.-B. Brès selon Quérard
  • La Jeune fille, ou Malheur et vertu, suivie du Sultan et l'Arabe, nouvelle, Paris, Vve Lepetit, 1818, 2 vol. (BNF 30525757)


  • Contes à ma petite nièce, suivis de : Paresse et travail, Précipitation et lenteur, contes par Miss Edgeworth. Dédiés à Mademoiselle Alphonsine Gottis. Paris, A la Librairie d'éducation de A. Eymery, 1821, 2 vol. (OCLC 603703502) (BNF 30525750)
    • contenu du vol. 2 : "La petite Thérèse" - "La Paresseuse et la petite ouvrière" - "La Petite fille perdue, et retrouvée" - "Le Frère et la sœur" - "Le Fils ingrat" - Walter et Herbert, ou Précipitation et lenteur (traduit de l'anglais de miss Edgeworth) [s'applique uniquement au conte Walter...]" ref
    • ico : ico, table des matières, etc.***
    • ici
    • 2e édition augmentée (Paris, Eymery et Fruger, 1831) (ou 1830) notice bnf pour la 2e édition de 1829 (ref)
  • Marie de Clèves, princesse de Condé : suivie de Valentine de Milan : anecdote du XVe siècle (1821)
    • pas à BNF
  • L'Abbaye de Sainte-Croix, ou Radegonde, reine de France (1825)
  • Robert de France, ou l'Excommunication (1826)
  • Morale des jeunes princes, ou Pensées de Marie Leczinska, reine de France, Paris, Eymery, 1828, 2 vol.[2]
    • réédition : Morale des jeunes princes, ou Pensées de Marie Leckzinska, reine de France, Paris, Eymery et Fruger / imprimerie de C. Farcy, 1829, 2 vol.(OCLC 458056192) (BNF 30525759)
    • réédition[3] : Contes à mon neveu, tirés d'un choix des plus belles maximes de morale, Paris, Eymery, Fruger & Cie, Paris 1829, 2 vol.
      • ico : images ici - ici - ici
      • commentaire : « Ces contes conviennent peu à la jeunesse. Les pensées, qui y sont développées, roulent toutes sur les rois et les princes »[4]
  • Isabella, ou les Maures en France (1835)
  • Nouveaux contes à ma petite nièce, dédiés a mademoiselle Virginie Gottis, Paris, Fruger et Brunet, 1836 (OCLC 491623903)
    • commentaire : « Peu convenable pour les jeunes personnes. L'histoire d'une petite fille extrêmement malheureuse, et qui passe entre les mains des Bohémiens, ne peut former pour elles aucune instruction. »[5]
    • ico : ici - ici**
  • Une maîtresse de François Ier (1838)
    • Cherbuliez, Joël. «Une maîtresse de François 1er», Revue critique des livres nouveaux, 1838, 162-164 (critique). lire ici (signalé ici)
  • Un ange, stances (1841)
  • Le Tasse et la princesse Eléonore d'Est [sic] (1841)

Traductions[modifier | modifier le code]

traductions allemandes
  • voir viaf
  • Tasso und die Prinzessin Eleonora von Este (Kollmann 1842) [Le tasse et la princesse Eléonore d’Este; Berquet et Pétion 1841]
    • traduction allemande par Emilie Wille (Norbert Bachleitner, "From Scholarly to Commercial Writing : German Women Translators in the Age of the 'Translation Factories', Oxford German Studies, 2013, vol. 42, no 2, p. 173-188, ici p. 184-185)
  • Der Kirchenbann oder der unglückliche König von Frankreich : aus dem Franz. der Gottis (Ulm : Ebner, 1827) (OCLC 634849694 et 311542691)
    • traduction allemande de Robert de France ou l'excommunication.
    • Bibliothèque d'État de Bavière : version en ligne
    • Google Livres (source : Bibliothèque d'État de Bavière]
  • Sammlung (allemand ou néerlandais ?)
traductions néerlandaises
traductions italiennes
  • Torquato Tasso e la principessa Eleonora d'Este. Romanzo della Signora Gottis. Prima versione italiana. Firenze, Batelli, 1842
  • Il Tasso e la principessa Eleonora d'Este. Romanzo storico. Versione di Alessandro Magni, Milan, Pirotta, 1842, 2 volumes [lire en ligne]
  • Torquato Tasso e la principessa Eleonora d'Este romanzo storico della signora de Gottis, Naples, 1852, 2 vol.
    • Google Livres : 1 - 2
    • Internet Archive (source Google Books) : 1 - 2
  • autre édition en 1863

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

  • a traduit de l'anglais des contes de Maria Edgeworth
    • ce serait :
      • Paresse et travail
        • sans doute : Idleness and industry exemplified in the history of James Preston, and Lazy Lawrence (variantes du titre : Lazy Lawrence, ou Lazy Lawrence : or, Industry and idleness contrasted
      • Précipitation et lenteur (Walter et Herbert, ou Précipitation et lenteur)
  • identité entre l'auteur d'Amélie de Valmont et Augustine Gottis
    • ici (dans une édition de Ermance de Beaufremont, l'auteur de François Ier et Madame de Chateaubriand, Madame Gottis, est présenté comme l'auteur d'Emilie de Valmont [sic] [aucune autre Emilie de Valemont attribuée à Gottis ailleurs]
    • ici

présence dans Cabinets de lecture / circulating libraries / lending libraries[modifier | modifier le code]

  • Parent-Lardeur Françoise, Lire à Paris au temps de Balzac. Les cabinets de lecture à Paris 1815-1830, Paris, Éd. de L’ Ehess, 1981 (dispo UL - accès indirect)
  • Parent-Lardeur Françoise, Les Cabinets de lecture. La lecture publique à Paris sous la Restauration, Paris, Payot, 1982 (réé.d de l'ouvrage précédent). (dispo UL : DC 256.8 P228 1982)
  • FALCONER, Graham. Provincial Circulating Libraries In Nineteenth-Century France: A Preliminary Survey. Australian Journal of French Studies, 2016, vol. 53, no 3, p. 190-204. mention de Gottis, pas accessible
  • Mme Gottis : "romancière licencieuse, irréligieuse", d'après Les mauvais livres, les mauvais journaux & les romans, 1842, p. 137
  • Margaret Cohen. "Flaubert lectrice : Flaubert Lady Reader." MLN, 122, no. 4 (2007): p. 746-758. (dispo JSTOR)
    • p. 751-752 : "Before printing technologies lowered the cost of printing and put novels within reach of middle class budgets around the middle of the 1830s, private lending libraries offered economical access to fiction. However, there is also a polemic in his chronicle. Flaubert does not name the most read novels in private lending libraries during the first decades of the Restoration. Before Walter Scott, and indeed even contemporary with him, these novels were sentimental novels by women writers. Other celebrated writers of sentimental fiction besides Genlis in these decades included Germaine de Staël, Sophie Cottin, Isabelle de Montolieu, Madame de Souza, and Sophie Gay (mother of Delphine Gay, who published articles in the mass press of the July Monarchy under the pen name of the Vicomte de Girardin). A second tier of [End Page 752] sentimental novelists, not as famous, but also figuring prominently in lending libraries in the Empire and Restoration, were Madame Barthélemy Hadot, whom Balzac satirizes in La Muse du Département, Madame Gottis, Amélie de Candeille, and Madame de Choiseul-Meuse. Some of their novels were historical; some however, dealt with contemporary history, albeit discretely. The Revolution itself figured in the sentimental fiction of de Staël. Genlis wrote a novel set during the Revolution as well, Les Parvenus, ou les Aventures de Julien Delmours écrites par lui-même (given Stendhal's explicit hostility to Genlis, it is noteworthy that Genlis names her parvenu Julien, in a novel published in 1819, 11 years before Le Rouge et le noir). Another example of a novel with a contemporary focus is Sophie Cottin's Claire d'Albe (1799). In this novel, Cottin stages an adulterous love triangle between a provincial industrialist, his wife, and the industrialist's young cousin, who oversees the husband's workshop even as he is the children's tutor and falls in love with the wife...."

Mlle Degotty actrice / Mathilde[modifier | modifier le code]

  • faire rech. dans Google Livres avec Degotty / Degoty / Odéon / Mlle Degoty... Dégoty / Dégotty...
  • aussi rech. avec Matilde
  • voir quand elle cesse de figurer dans les almanachs comme membre de la troupe du théâtre de l'Impératrice
  • en 1810, elle habite rue du Pot-de-Fer[6].


Distribution, dans la pièce imprimée


  • actrice au Théâtre de Sa Majesté l'Impératrice et Reine / Théâtre de l'Odéon
  • Cecilia Beach, French Women Playwrights Before the Twentieth Century: A Checklist (Bibliographies and indexes in women's studies, no 22), Greenwood Press, 1994 (ISBN 0313291748 et 9780313291746), p. 102 :
    • "DEGOTTY (Mlle Augustine) (or DEGOTTI). (c. 1785 - ?) Actress, novelist." seule pièce listée : "Matilde (drame, 3 acts, prose). Adaptation of a novel by Mme Cottin. Odeon, 8-9-14. [AN F18 597A]."


p. 267 : insuccès de Mathilde


À faire[modifier | modifier le code]

  • Dépouiller Internet culturale avec Gottis ou De Gottis
    • retracer Amours de François Ier et Amours d'Ermance, publiés Paris, Hippolyte Souverain, v. 1840-1841-1842
    • ici, ici
  • Dépouiller Petite Bibliographie Biographico-Romanciere ou Dictionnaire des Romanciers ex., diff. Numéros ?
  • Voir si le Dictionnaire de bibliographie française (source de BNF ?) et le dict des belles lettres - XIXe s. contient une notice
  • Consulter François Ier de Didier Le Fur, chapitre XLIX. « Autopsie d’un roman amoureux » : « Françoise de Châteaubriant ne disparut pas pour autant du souvenir du règne de François Ier et ce fut encore un roman, en 1816, rédigé par Augustin Gottis et intitulé... » (p.e. p. 475 de l'édition Perrin, 2015 sur cairn)
    • pas à BdQ, ni à BAnQ en ligne, dispo papier (Perrin, 2015, 1016 p., à demander en PEB ?
    • UL : François Ier, prince de la Renaissance (Paris : Le Figaro : L'Express : Garnier, [2011], 379 p. ) : DC 113 L495 2011 (pas sûr que ce soit le même bouquin, l'édition 2015 de BAnQ fait plus de pages et pas le même ISBN)
  • Lucia Omacini, Le roman épistolaire français au tournant des lumières, Champion, 2003 (dispo UL : PQ 648 O54 2003)
    • contient une notice biographique d'Augustine Degotty, l'auteur de Marie de Valmont, p. 248 : « DÉGOTTY Augustine, mademoiselle (1785-?) Actrice, auteur dramatique, née à Versailles. Elève de M. Dupuis des Hets, elle s'essaie d'abord à Versailles dans le rôle de Monime. Elle débute ensuite à la Comédie-Française en 1807, dans le rôle principal d'Adelaïde Duguesclin. Elle joue plus tard les grandes coquettes, à l'Odéon, dans l'Entrée dans le monde et les Jeux de l'amour. En 1810, elle joue le rôle d'Œnone au Théâtre Français. Elle écrit, en 1812, Marie de Valmont, roman épistolaire et donne à l'Odéon un drame en cinq actes, en prose, Mathilde, qui n'a pas de succès.// (fin ?) » (tout semble venir du Dict. des comédiens français
  • exploiter : Mlle Dégotty dans Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie, Bibliothèque de la Revue universelle internationale illustrée (Genève), T. 1. A-D, p. 467-468, avec bibliographie
    • élève de Dupuis des Hets... rien trouvé à ce sujet dans le Dictionnaire des comédiens français...
rech Gallica Degotty
rech. avec "Gottis" entre guillements à continuer
ico

Lettre autographe signée Augustine Gottis (1776 - 1857), femme de lettres.

"Intéressante correspondance, le destinataire étant le fils du Comte Siméon qui d'après ses dires fut son premier appui en littérature ; Augustine Gottis y sollicite une pension.

Lettre datée du 9 mars 1829.

Texte complet de la lettre :

"Monsieur,

Il y a peu de temps j'eus l'honneur d'obtenir une audience de son excellence Monsieur de Martignac : je luis remis une note dans laquelle je sollicitais une pension, à laquelle mes nombreux travaux, et peut être quelques succès me donnent quelques droits ; son excellence daigna me donner la certitude de prendre ma demande en considération : depuis j'espère et j'attends avec espoir et confiance en la promesse de son Excellence. J'ose vous rappeller, monsieur, que je dus mes premiers encouragements littéraires à Monsieur Le Comte Siméon votre père ; déja depuis que vous êtes au ministère vous avez appuyé ma demande d'une gratification ; dans la circonstance ou je me trouve aujourd'hui, je réclame de nouveau votre appui auprès du ministre : daignez lui rappeller combien déjà j'ai travaillé : que je n'ai aucune espèce de fortune ; que les ressorts de l'imagination s'usent par le travail, qu'enfin, j'attends tout mon avenir de sa bonté et de sa (?). C'est à voter bienveillance, Monsieur, que je devrais la sureté de mon existence, ainsi vous pouvez vous dire que votre famille et vous aurez fait le bonheur d'une personne, qui n'a pour elle ni intrigue, ni d'autre protection que celle que vous voudrez bien lui accorder. Faites moi la grace, Monsieur, de ne pas oublier ma demande et de la placer incessamment sous les yeux de son Excellence, et en même temps, veuillez recevoir l'hommage de mon dernier ouvrage, présenté et reçu par Mademoiselle. Agréez, Monsieur, les assurances de ma considération respectueuse, Votre très humble et très obéissante servante, A. Gottis

9 mars 1829" rue St Claude au Marais, no 12 [adresse de Siméon ou de Gottis ?]

Autres notes[modifier | modifier le code]

  1. (sv) Augustine Gottis, Augusta eller Hittebarnet : af fru Augustina Gottis. Öfwersättning från fransyskan, Uppsala, Bruzelius, , 140 p. (OCLC 186923578); (en) « Notice du livre », sur LIBRIS, Bibliothèque nationale de Suède (consulté le ). Source française non identifiée.
  2. Adrien-Jean-Quentin Beuchot, dir. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, Paris, Cercle de la librairie / Pillet aîné, 1828, volume 17, p. 872, no 7087 (1er tome) [lire en ligne] et p. 912, no 7420 (2e tome) [lire en ligne].
  3. réédition de Morale des jeunes princes, selon Quérard 1829
  4. Jean-François Rolland, Conseils pour former une bibliothèque, ou Catalogue raisonné de tous les ouvrages qui peuvent entrer dans une bibliothèque chrétienne, t. 2, Lyon, J.-F. Rolland, (lire en ligne), p. 417, no 5162.
  5. Jean-François Rolland, Conseils pour former une bibliothèque, ou Catalogue raisonné de tous les ouvrages qui peuvent entrer dans une bibliothèque chrétienne, t. 2, Lyon, J.-F. Rolland, (lire en ligne), p. 504, no 6089.
  6. Mémorial dramatique ou Almanach théâtral pour l'an 1810, Paris, Hocquet et Barba, 1810, p. 74 ([lire en ligne]