Utilisateur:Amélie Pataud

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RETIRÉ


Cet utilisateur s'est définitivement retiré de Wikipédia en français.


Motifs :

1)- Pour continuer, il faudrait désormais :

  • privilégier les sources secondaires grand public, même si elles diffusent de grosses omissions ou erreurs et même si elles adoptent des points de vue exclusifs, partisans (on doit éviter les sources primaires même si elles signalent les faits omis ailleurs ou rectifient les points de vue partisans, car si on cite des sources primaires, c'est du « travail inédit » ou pire, de la « recherche originale ») ;
  • éviter les liens tous azimuts élargissant les perspectives et renforçant la transdisciplinarité (on doit resserrer l'article sur son « cœur de sujet » en supprimant le contexte élargi considéré comme « hors sujet »).

2)- Le point de vue artistique, individuel et commercial s'étant généralisé dans Commons au point de faire disparaître le point de vue scientifique, collectif et non-commercial, donc il n'est plus possible de :

  • photographier des panoramas, rues, immeubles, monuments et même graffitis (la liberté de panorama disparaissant progressivement );
  • compléter, enrichir en détails, corriger des erreurs sur ces cartes, diagrammes, schémas (désormais considérées comme des œuvres d'art inviolables, non-modifiables) ;
  • scanner et actualiser en Photoshop des travaux de jeunesse d'avant l'ère numérique comme des photos argentiques, panneaux didactiques, cartes imprimées sur papier (documents désormais considérés comme « travaux dérivés au copyright incertain »...) ;
  • créer des reconstitutions d'espèces préhistoriques, des portraits de scientifiques, des cartes, diagrammes, schémas scientifiques ou techniques (désormais considérées comme violant le copyright des sources ayant servi à les créer).

3)- Des absurdités de toute sorte et des ruses pour se débarrasser des documents « gênants » pour le point de vue officiel de telle ou telle puissance politique, religieuse, idéologique ou commerciale, rendent le bénévolat wikipédien de moins en moins motivant :

  • au Carnaval de Cologne, la photographie d'un char festif portant une peluche géante rose de Tyrannosaure mais brocardant l'Église catholique (le dinosaure symbolisant la papauté, et régnant sur des moutons) a été cataloguée « reconstitution de dinosaure inexacte, ou dont l'exactitude est disputée » pour pouvoir être supprimée ;
  • des cartes historiques (parfaitement sourcées) des conséquences territoriales et démographiques du pacte germano-soviétique, où figuraient aussi les déportations staliniennes vers le Goulag, ont été cataloguées « travaux dérivés dont les sources ont un copyright incertain » (en effet, on ne crée pas une telle carte à partir de rien, et le copyright des sources est leur ISBN) pour pouvoir être supprimées.

Désormais, tout document doit obtenir un OTRS ce qui complique et alourdit les procédures d'enregistrement. Partager n'est plus une facilité mais une charge de travail. Même une carte hydrographique non commerciale de la Marine turque (n° 2342 « Ege Adalari - Türkiye-Yunanistan », Harta Genel Müdürlüğü, Ankara 1956) est devenue une œuvre créative copyrightée. Pour citer Jean-Luc Porquet dans son article Contre la beauté (« Le Canard enchaîné » n° 5095 du 20 juin 2018, p. 5) ces pratiques … neutralisent, détournent, pervertissent, voire annihilent tout nouveau langage, toute nouvelle expression qui pourrait s'opposer à la rationalité marchande. N'en déplaise à Jean-Marie Cavada, aux « paranos du copyright » et aux pratiquants de la « suppressionnite aigüe » dans Commons, nous ne trouvons pas cela légitime, même si c'est parfaitement légal.

En plus, trois ou quatre d'entre nous ont été bloqués Commons comme « marionnettes » les uns des autres pour avoir collaboré ensemble à partir des terminaux des sociétés savantes "Mer Nature" [www.mer-nature.org] et "Centre archéologique du Var [1], et pas moyen de s'expliquer puisque sur Commons il n'y a pas d'avocat et le juge est aussi le procureur. --Amélie Pataud (discuter) 25 décembre 2020 à 17:50 (CEST)