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Qiang Wang (né en 1962 dans la province chinoise de Changchun) est un artiste peintre sino-américain. Il vit à Las-Vegas et y tient sa propre galerie d’art où sont exposées ses œuvres. Bien qu’il ait appris les rudiments et les règles de la peinture, il évolue suivant un style atypique dénommé « librisme » (« Freeism » en anglais).
De l’informatique à la peinture[modifier | modifier le code]
Q. Wang [1] fait ses études supérieures à Guangdong, précisément à l’université de Zhongshan et débute sa carrière professionnelle en tant que programmeur. En 1995, il immigre aux États-Unis où il obtient la résidence permanente. Se promenant en ville précisément sur le boulevard de Venise, il est attiré par la beauté de deux images mises en vente. Il gare sa voiture, les achète et les ramène chez lui. Après quelques recherches, il découvre qu’il s’agit de reproductions de peintures du Français Maurice Utrillo (1883-1955), célèbre artiste peintre autodidacte de l’École de Paris. Les deux œuvres et l’histoire de leur auteur créent un déclic chez cet ingénieur informaticien. Ainsi mordu par l’art, il s’inscrit en cours du soir dans une école de peinture de Los Angeles. Immigrant aux États-Unis, avec un niveau de langue approximatif, il n’arrive pas à suivre correctement les instructions données. Il est obligé de supposer ce qu’enseigne son professeur, Carlos Ramos dont l’accent mexicain est marqué. Sa première peinture sera une reproduction de l’œuvre de cet enseignant. Les nombreuses appréciations reçues d’autres enseignants et d'étudiants réveillent en lui une créativité artistique.
De la peinture à l’huile à la peinture acrylique[modifier | modifier le code]
Q. Wang a appris le dessin et la peinture à l’huile au West Los Angeles College situé à Ladera Heights. S’il est d’avis que l’école ouvre au monde des arts, il retient surtout ce que ne cessent de marteler les grands maîtres à savoir qu’un véritable artiste doit travailler en écoutant son cœur. Déterminé à utiliser la peinture à l’huile, il sera épaulé par Carlos Ramos, son professeur. Tout en l’assurant que le travail avec la peinture à l’huile n’exige pas d’attendre de longues années, ce dernier lui ouvre les portes de son studio pour se faire la main. Mais une fois installé à son propre compte, Q. Wang opte finalement pour la peinture acrylique qui, en plus d’être de bonne qualité artistique, a l’avantage de sécher plus vite et ne nécessite pas beaucoup d’espace.
Le librisme, l’art emprunt de liberté[modifier | modifier le code]
A l’instar d’autres domaines artistiques, la peinture obéît à des règles fondamentales quel que soit le style adopté. Q. Wang les a apprises dans une école spécialisée des Beaux-Arts, les connaît et sait les respecter. Pour preuve, en observant bien son travail, certains critiques d’art classent le style de Q. Wang dans la sphère de la Renaissance[2], car plusieurs de ses œuvres en présentent des éléments caractéristiques indéniables.
Toutefois, pour exprimer pleinement ce qu’il ressent, notamment au cours de certaines phases de sa vie, il opère une cassure avec les fondamentaux et tous les styles qui existent. Attaché à l’usage de couleurs pures et de lignes géométriques, il brise la notion d’espace. Son style de peinture est à cheval entre la 2D et la 3D, entre l’abstrait et le figuratif.
Pour décrire son style, Q. Wang a dû inventer le néologisme Freeism[3], traduit par « librisme » en français, pour expliquer judicieusement l’orientation artistique qu’il adopte. Pour lui, cette notion renvoie à la liberté du cœur et à l’expression de la libre pensée artistique, exprimées à travers des œuvres qui n’obéissent désormais qu’à la seule volupté d’un esprit en paix malgré la discrimination et l’oppression, extérieures, vécues en terre étrangère.
Ses réalisations[modifier | modifier le code]
Son livre[modifier | modifier le code]
Intitulé Spirit, le premier livre de Q. Wang a été édité en mars 2011 et imprimé en Chine. En dehors de la préface écrite par l’auteur lui-même, on n’y trouve aucune description, aucun commentaire. Pour chacune des 43 peintures qui y figurent, seuls sont mentionnés le nom de l’œuvre, la technique employée, les dimensions de la toile originale et la date de réalisation. Ce choix est fait volontairement par l’artiste afin de permettre au public d’apprécier librement chaque œuvre. Dans ce livre, on découvre de prime abord My First Painting (Ma première peinture), un tableau réalisé le 19 septembre 2006. Suivront My First Color Painting (ma première peinture en couleur) fait dix jours plus tard, Overlook datant du 8 octobre 2006, Tree (Arbre) achevé le 9 novembre 2006 et Volcano terminé le 20 décembre de la même année. Ces premières œuvres ont été faites à la peinture à l’huile tandis que les autres seront réalisées à la peinture acrylique.
Ses peintures[modifier | modifier le code]
- Ma première peinture, 19 septembre 2006
- Ma première peinture en couleur, 29 septembre 2006
- Vue panoramique, 08 octobre 2006
- Arbre, 9 novembre 2006
- Volcan, 20 décembre 2006
- Vallée de la mort, 2 mai 2007
- Vie, 8 mai 2007
- Jaune et rouge, 23 mai 2007
- Église, 6 juillet 2007
- Couleurs, 28 juillet 2007
- Hillary Clinton, 28 juillet 2007
- Jardin d’Eden, 25 août 2007
- Pluie rouge, 27 août 2007
- Dialogue, 2 septembre 2007
- Montagne, 3 septembre 2007
- Femme, 3 septembre 2007
- Terre, 8 septembre 2007
- Baiser, 8 septembre 2007
- Enfance, 9 septembre 2007
- Amoureux, 9 septembre 2007
- Terre, 7 octobre 2009
- Soleil bleu, 8 octobre 2009
- Terre, 15 octobre 2009
- Mt. Hollywood, 19 décembre 2009
- Musique, 1er janvier 2010
- MI, 10 janvier 2010
- Hollywood, 19 janvier 2010
- Blvd. d’Hollywood, 21 janvier 2010
- Delta, 22 janvier 2010
- Quebec, 25 janvier 2010
- Time Square, 27 janvier 2010
- Chutes du Niagara, 11 février 2010
- Prune, 26 février 2010
- Lune, 28 février 2010
- Long Beach, 23 mars 2010
- Beverly Hills, 23 mars 2010
- Malibu, 23 mai 2010
- Jiu Zai Gou, 13 décembre 2010
- Jiu Zai Gou, 15 décembre 2010
- Jiu Zai Gou, 21 décembre 2010
- Li Jiang, 2 janvier 2011
- Li Jiang, 4 janvier 2011
- Cadeau d’anniversaire, 9 janvier 2011
Outre ces peintures qui figurent dans son premier livre, Q. Wang fait découvrir des tableaux plus récents au sein de sa propre galerie et dans d’autres espaces professionnelles, notamment à l’occasion d’évènements artistiques.
Sa galerie[modifier | modifier le code]
Ouverte au public dans le cadre des expositions personnelles et située 107 East Charleston Blvd. #105A, Las Vegas, NV 89104, la galerie de Q. Wang accueille de nombreux visiteurs venant d’horizons divers. Plusieurs personnes se montrent enthousiasmées par le génie artistique qui se dégage des tableaux tandis que d’autres n’y voient aucun talent et n’hésitent pas à émettre des critiques acerbes à l’encontre de l’artiste.
Annexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- (en) Mae Merriweather, « Q. Wang, a Renaissance Man », Trendsetters to Trendsetters magazine, , p. 52-53 (lire en ligne)
- (ar) Hazem Ali, « Dans le travail de Q. Wang », sur www.newsabah.com, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (ar) Article de journal P.11
- (ar) Texte biographique sur Qiang Wang
- (zh) Article de journal
- (zh) Document traitant de l'art et des artistes chinois