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| Type | |
|---|---|
| Style | |
| Architecte | |
| Construction |
1965-1968 |
| Commanditaire | |
| Hauteur |
28 mètres |
| Propriétaire |
| Pays | |
|---|---|
| Commune | |
| Adresse |
Avenue des Arts,55-56 |
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| Métro |
Modèle:Ligne STIB Trône |
|---|---|
| Autobus |
Modèle:Ligne STIB Trône |
| Coordonnées |
|---|
  |
 |
Le bâtiment Arts 56 est situé sur le boulevard de la petite ceinture, il est relativement bien desservi par les transports en commun se trouvant avenue du Trône ainsi que par l’infrastructure routière de la petite ceinture. Il est le plus visible depuis cet axe très emprunté mais en réalité il est à cheval sur deux rues : l’avenue des Arts et la rue du Commerce.
Localisation[modifier | modifier le code]
L’ancien siège de la Winterthur, aujourd’hui connu sous le nom Art 56 est un bâtiment de bureaux de style moderniste dessiné par les architectes belges Philippe Dumont et José Vandenbossche. Son nom actuel est dû à son emplacement, avenue des Arts au numéro 55-56, sur la commune de Bruxelles.
Historique[modifier | modifier le code]
La compagnie d’assurance Winterthur dont le siège se trouve en Suisse s’est installée dans la capitale Belge au niveau de l’Avenue des Arts. Philippe Dumont a été commandité pour la réalisation de cet immeuble de bureaux. Le siège Wintherthur a remplacé deux bâtiments qui se trouvaient sur l’Avenue des Arts. Ils ont été rachetés puis détruits. C’est pourquoi l’adresse de ce bâtiment comporte deux numéros 55 et 56.
La Winterthur a été racheté en 2007 par la firme internationale AXA. Puis, Befimmo rachète le bâtiment en 2017 et s’occupe de sous louer les locaux, aujourd’hui 11 locataires occupent le bâtiment répartis sur sept niveaux.
Architecture[modifier | modifier le code]
En 1963, la banque suisse rachète deux bâtiments situés sur cette avenue aux numéros 55 et 56 pour les détruire et y implanter le leur. La parcelle est un rectangle inséré entre deux bâtiments et donnant sur deux rues parallèles l’Avenue des arts et l’Avenue du Commerce. La surface au sol est de 5074 m² soit 86 x 59 m. Les deux côtés les plus courts donnent sur l’une ou l’autre rue, la façade la plus active est celle donnant sur l’avenue des arts.
L’avenue des Arts est soumise à un règlement urbanistique. Elle impose une hauteur de gabarit, un espacement avec la chaussée ainsi qu’un décalage du dernier niveau, ceci afin de maintenir une certaine homogénéité sur ce tronçon de la petite ceinture. Les architectes Philippe Dumont et José Vandenbossche ont dû s'adapter au terrain ainsi qu'au gabarit qui leur était imposé. Pour favoriser l’entrée de lumière dans le bâtiment, ils ne pouvaient évidemment pas construire sur l’entièreté des 5074 m². Ils ont, dès les esquisses d’avant-projet, imaginait un jardin qui permet d’articuler le bâtiment en 3 ailes : deux ailes dont les façades donnent directement sur les deux rues et se fondent dans le gabarit environnant, puis la troisième perpendiculaire aux deux dernières et s’ouvrant sur un jardin. Cette articulation leur permet d’augmenter la superficie de surface vitrée et donc de favoriser les apports solaires du bâtiment, pour offrir des espaces intérieurs naturellement éclairés.
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grande allée qui relie les deux ailes principales -
jardin réaménagé en 2019
Le bâtiment se développe sur une hauteur de 28m découpé en 8 niveaux ainsi que 2 niveaux de sous sol pour les parkings et les espaces techniques. En sommes la superficie totale du bâtiment est de 46 505 m², incluant 15 696 m² de parking, un rez-de-chaussée commun de 3221 m², des espaces de bureaux pour 19 374 m², les techniques de 4053 m² et le jardin.
L’immeuble est démonstratif du courant architectural de l’époque. Nous reconnaissons les codes du mouvement moderniste : des lignes géométriques pures, une répartition fonctionnelle et l’emploi de techniques nouvelles. La façade du côté de l’avenue des Arts est celle qui exprime le plus le style moderne. Elle est composée de deux parties : un soubassement qui concerne uniquement le rez de chaussée d’accueil et les étages où l’on trouve les bureaux. Les deux parties se différencient totalement par leur traitement en façade.
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Hall du bâtiments arts 56, années 70' -
Jardin patio, végétation et plans d'eau du bâtiments arts 56, années 70'
Le rez de chaussée en double hauteur est entièrement vitré comme une vitrine publicitaire qui participe à la promotion de cette banque internationale. De grandes colonnes en béton recouvertes d’acier inoxydable donnent un rythme vertical. Au travers, on aperçoit le raffinement des espaces et du mobilier intérieur, l’intelligence spatiale et architectonique du bâtiment. Les 7 niveaux du dessus qui contiennent les espaces de bureaux sont plus fermés à l’extérieur. Un mur rideau composé d’un vitrage clair est doublé par un maillage en acier. Cette double peau marque une distance visuelle entre le dedans et le dehors. Elle est composée d’éléments en « T » qui s’imbriquent les uns avec les autres et forment un motif sur la façade. Ce traitement de la façade donne au bâtiment une image totalement singulière mais cette résille sert aussi à améliorer le confort des employés dans leurs espaces de travail.
Ce nouveau siège, dans la ville de Bruxelles considérée comme capitale de l’Europe, sert de carte de visite pour la Winterthur. Ce bâtiment doit être une traduction de leur pouvoir par la qualité des espaces et le choix des matériaux. Le rez de chaussée de l’immeuble est la première image qu’on se fait du bâtiment, il se doit d’être époustouflant. On arrive dans un espace d’accueil dont les volumes sont amplifiés par la double hauteur sous plafond et par la perspective qui part de l’entrée principale jusqu’à l’autre entrée rue du Commerce. L'espace du rez de chaussée est agrandit par le jardin du fait que tout est vitré. Ce grand volume commun permet d’articuler différents sous espaces qui eux sont plus intimes. Un escalier monumental de part sa matérialité (marbre, acier, verre) permet d’accéder à une mezzanine qui surplombe le hall d'entrée et donne sur une salle de réunion privative. On y trouve un restaurant pour les employés en priorité mais il est aussi accessible au public; puis le jardin qui fait la singularité de ce bâtiment.
La salle de réunion du conseil d’administration est en accès direct avec le rez de chaussée. C’est une pièce qui met en exergue leur pouvoir financier. Elle est de forme carré ce qui symboliquement fait référence à la perfection, la stabilité, la rigueur. Dans cette pièce, ils disposent les tables de la même manière au centre de la pièce. Quatre ouvertures zénithale éclairent le cœur de la pièce. Cette salle de conférence est composée de plusieurs éléments très technologiques pour l’époque avec l’intégration dans les murs des système de ventilation, de chauffage, des dispositifs d’images et de son. Les architectes ont prévus des parois mobiles pour diviser cette grande pièce. Elles se vissent directement dans le sol et compartimentent la salle pour un nouvel usage.
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Espace où se déroule les grandes réunions
La Winterthur a misé sur le choix des matériaux pour rendre tout ceci plus majestueux. Les architectes ont employé des matériaux nobles mais sobres et d’autres matériaux issus des nouvelles technologies qui viennent eux souligner cette transition dans une nouvelle ère du préfabriqué industriel. Nous trouvons à l'entrée la porte à tambour qui à été installée un peu plus tard lors d’une rénovation. Le sol du rez de chaussée est composé de grandes plaques de marbres gris. Des barrettes en inox brossé sont insérées de manière régulière dans les dalles. De grands panneaux en bois massifs sont disposés sur toute la longueur du mur. Le reste des surfaces est entièrement vitré et offre une agréable vue sur le jardin paysagé. Pour se rendre dans la salle de conférence principale, la porte est recouverte d’un maillage en acier, au sol il y a un parquet en chevron. L’escalier donnant sur la mezzanine est un escalier avec une structure champignon, les revêtements choisis (marbre, verre, acier) participent à sa monumentalité.
Références[modifier | modifier le code]
Fonds d’archives[modifier | modifier le code]
- Bibliothèque des Archives d’Architecture Moderne (AAM), adresse : CIVA, 55 rue de l’Ermitage, 1050 Bruxelles.
- Archives de la Commune de Bruxelles, service des archives.
liens externes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
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