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Ursula K. Le Guin

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Ursula K. Le Guin
Ursula K. Le Guin en 2009.
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Portland, Oregon
Sépulture
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ursula Kroeber
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Période d'activité
À partir des années 1960Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Karl Kroeber (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles Le Guin (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Genre artistique
Influencée par
Site web
Distinctions
Prix Hugo du meilleur roman ()
Prix Hugo du meilleur roman court ()
Prix Hugo du meilleur roman ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Liste détaillée
Prix Nebula du meilleur roman (, , et )
Prix Hugo du meilleur roman ( et )
Prix Locus du meilleur roman ( et )
Newbery Honor (en) ()
Prix Hugo du meilleur roman court ()
National Book Award ()
Prix Hugo de la meilleure nouvelle courte ()
Prix Nebula de la meilleure nouvelle courte ()
Prix Locus de la meilleure nouvelle courte (, et )
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Prix Janet-Heidinger-Kafka ()
Prix Hugo de la meilleure nouvelle longue ()
Prix World Fantasy du meilleur roman court ()
Prix Pilgrim ()
Prix Locus du meilleur roman de fantasy ( et )
Prix Prometheus ()
Prix Prometheus - Temple de la renommée (d) ()
Prix Otherwise (, et )
Prix Nebula de la meilleure nouvelle longue ()
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Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès ()
Prix Locus du meilleur roman de science-fiction ()
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Prix World Fantasy du meilleur roman ()
Damon Knight Memorial Grand Master Award ()
Prix Margaret Edwards ()
Grand prix de l'Imaginaire ()
Prix Le roi est nu ()
Ken Kesey Award for Fiction (d) ()
Hugo Award for Best Related Work (en) ( et )
Ignotus Award for Best Non-Fiction Book ()
Prix Ditmar (en)
Prix Rhysling (en)
Bourse FulbrightVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature d'Ursula K. Le Guin
Signature

Ursula K. Le Guin (en anglais : Ursula Kroeber Le Guin [ˈɝsələ ˈkroʊbər lə ˈɡwɪn][1]), née Ursula Kroeber le à Berkeley en Californie et morte le à Portland en Oregon[2], est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy.

Autrice de romans, de nouvelles, de poèmes, de livres pour enfants et d'essais, elle est surtout connue à partir des années 1960 pour ses nouvelles et romans de fantasy et de science-fiction, genres dans lesquels elle se distingue par son exploration de thèmes liés aux sciences humaines et sociales (anthropologie, ethnologie, psychologie, sociologie), au féminisme, à l'utopie, à l'anarchisme et au taoïsme.

Elle remporte un grand nombre de prix littéraires pour ses romans, nouvelles et recueils, dont aux États-Unis huit prix Hugo, six prix Nebula, 24 prix Locus et un National Book Award pour l'ensemble de son œuvre. En France, elle reçoit notamment le Grand prix de l'Imaginaire. Elle est plusieurs années mentionnée dans la liste des potentiels lauréats du prix Nobel de littérature.

Le père d'Ursula, Alfred Louis Kroeber, avec Ishi, « le dernier Yahi », en 1911.
Ursula K. Le Guin en 1984, à la convention Westercon, à Portland, au côté de l'écrivain Harlan Ellison.

Née à Berkeley, Ursula Kroeber Le Guin est la fille des anthropologues Alfred Louis Kroeber et Theodora Kroeber, spécialisés dans les cultures amérindiennes[3]. Son père est considéré comme le premier diplômé en anthropologie aux États-Unis. Sa mère eut sa propre carrière littéraire.

Elle vit à Portland en Oregon à partir de 1958. Son intérêt pour la littérature se déclare très tôt, puisqu'à onze ans elle soumet déjà une première histoire (refusée) au magazine Astounding Science Fiction. Ses études d'ethnologie et de littérature[4] se déroulent au Radcliffe College, à l'université Columbia de New York puis en France où elle rencontre son mari, Charles Le Guin. Elle présente en 1952 une thèse sur Les idées de la mort dans la poésie de Ronsard[5]. Ses premiers écrits ne concernent pas l'histoire fantastique de contrées imaginaires mais ce sont ces derniers qui lui permettront de publier régulièrement à partir des années 1960. Son premier roman remarquable est Le Monde de Rocannon en 1966. Ursula Le Guin est devenue célèbre à partir de la publication en 1969 de son roman La Main gauche de la nuit qui reçoit les prix Hugo du meilleur roman et prix Nebula du meilleur roman. Elle remporte à nouveau ces deux prix en 1974 avec Les Dépossédés.

Elle revient à la littérature de fiction et de fantasy dans les années 1990, donnant des continuations au Cycle de Terremer, avec Tehanu et Le Vent d'ailleurs, et au Cycle de l'Ékumen avec Quatre chemins de pardon et Le Dit d'Aka.

Entre 2004 et 2007 elle publie la trilogie Chronique des rivages de l'Ouest, dont Pouvoirs qui reçoit le prix Nebula.

En 2010, à l'âge de 81 ans, elle commence un blog, dans lequel elle publie jusqu'en [6]. Certains de ses articles seront réunis dans la collection d'essais No Time to Spare: Thinking about What Matters (2017).

Ursula K. Le Guin a été traduite en quarante langues[7]. On la considère politiquement comme marquée à gauche[7] et même anarchiste[8]. Elle s'est elle-même décrite comme une « anarchiste petite-bourgeoise », une « taoïste incohérente et une non-chrétienne cohérente »[9].

Analyse de l'œuvre

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Ursula Le Guin à Albuquerque (Nouveau-Mexique) le .
une femme âgée en dédicace avec lunettes, cheveux gris courts, une écharpe
Ursula Le Guin en 2013.

Ursula Le Guin a abordé et parfois mêlé plusieurs genres littéraires : romans et nouvelles de science-fiction, fantasy, littérature jeunesse[4], poésie et essais[10].

Sa science-fiction n'est pas tournée vers la technique[11] : la plupart de ses écrits se distinguent par l'importance qu'ils accordent aux sciences sociales comme la sociologie ou l'anthropologie. Ses œuvres délivrent souvent un message sur notre époque par le biais des cultures extraterrestres inhabituelles qu'elle invente. Un exemple typique est l'étude de l'identité sexuelle dans La Main gauche de la nuit.

Par ailleurs, l'autrice est connue pour sa capacité à créer des mondes crédibles, des utopies « réalistes et pragmatistes »[10]. À ce titre on l'a souvent comparée à Jack Vance[10]. Pour Gérard Klein, « c’est en réintroduisant l’utopie dans la science-fiction, qui avait surtout cultivé l’anti-utopie, qu’elle affirme son ambition : faire ou plutôt refaire de la science-fiction une littérature expérimentale sur le terrain social et renouer par là avec la tradition de H. G. Wells[7]. »

Ses utopies sont profondément humaines[10] : ainsi ses œuvres dans le domaine de la fantasy (Cycle de Terremer) sont beaucoup plus centrées sur la condition humaine que celles d'autres auteurs comme J. R. R. Tolkien.

Même si la question du féminisme apparaît de temps à autre dans ses œuvres, certains critiques ne la considèrent pas entièrement comme une autrice féministe en tant que telle[10]. On note d'ailleurs que ses premiers romans sont situés dans des mondes d'hommes, exprimant un point de vue masculin[10]. Elle avoue avoir dû faire un certain cheminement pour « prendre la plume à la première personne du singulier féminin[10] », à partir de L'Œil du héron en 1978. Son dernier roman, Lavinia aborde la vie d'une femme, celle d'Énée : à ce titre il est possible que cela explique en partie qu'elle le considère comme son meilleur roman[10].

Elle est également une très grande styliste, la forme reflétant le fond, comme dans la nouvelle introductive de son premier roman publié (Le Collier de Semlé, qui alterne un style lyrique et poétique, dans la partie inspirée de la mythologie nordique, avec un style plus techniciste typique de la science-fiction, dans la partie sur le voyage extra-planétaire)[12],[13],[14], dans le cycle de Terremer ou dans Les Dépossédés.[réf. souhaitée]

Son travail reste malgré tout particulièrement atypique, sans vraiment d'équivalent, de par la précision de ses écrits, leurs foisonnements et les réflexions qu'ils nourrissent[10]. Elle reconnaît dans la genèse de son œuvre l'influence de Charles Darwin, pour la pureté de son raisonnement, ainsi que de Virginia Woolf (en particulier Une Chambre à soi et Trois Guinées) et de Charles Dickens[10]. Elle avoue une grande admiration pour l’œuvre de Philip K. Dick avec qui elle entretint une correspondance très importante[10]. Elle a, en revanche, en partie fait l'impasse sur les œuvres de « l'âge d'or » de la science-fiction, qu'elle trouvait archétypales, ce qui a préservé à la fois son originalité et lui a permis de trouver des portes éditoriales.

Elle ne s'est réclamée en outre d'aucun genre : « je doute que science-fiction soit le meilleur terme possible, mais c’est celui dont nous disposons. Pour ma part, je peux devenir susceptible et agressive si l’on me qualifie uniquement d’auteure de SF. Chose que je ne suis pas. Je suis romancière et poétesse. Ne me mettez pas dans une fichue case, où je ne rentrerai pas d’ailleurs car j’en déborde[10]. » Son œuvre, à la frontière du réalisme et de la fantasy, a pu ainsi inspirer un certain nombre d'auteurs américains[7] même si elle a pu s'agacer que quelques-uns d'entre eux se réclament de la littérature de l'imaginaire mais publient en littérature générale, comme Don DeLillo ou encore Cormac McCarthy avec La Route[10].

Regrettant le manque de reconnaissance de la fantasy et de la science-fiction[10], elle a ainsi défendu ardemment ces genres, notamment lorsqu'on lui a remis le National Book Award : « les écrivains qui ont été exclus de la littérature pendant si longtemps, mes camarades auteurs de fantasy et de science-fiction, les écrivains de l'imaginaire qui au cours des cinquante dernières années ont regardé les grands prix décernés aux soi-disant « réalistes » »[10].

Réception critique

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Le Guin a été rapidement reconnue après la publication de La Main gauche de la nuit en 1969, et dans les années 1970, elle comptait parmi les écrivains les plus connus dans ce domaine[15]. Ses livres se sont vendus à plusieurs millions d'exemplaires et ont été traduits dans plus de 40 langues ; plusieurs d'entre eux sont encore édités plusieurs décennies après leur première publication[16]. Son œuvre a fait l'objet d'une attention particulière de la part des universitaires ; elle a été décrite comme le « premier écrivain de fantasy et de science-fiction » des années 1970[17], l'écrivain de science-fiction le plus souvent discuté dans les années 1970[18] et, au cours de sa carrière, elle a été étudiée de manière aussi intensive que Philip K. Dick[19].

Vers la fin de sa carrière, elle a également été reconnue par les critiques littéraires traditionnels : dans une nécrologie, l'écrivain Jo Walton a déclaré que Le Guin était une auteure « tellement bonne que le courant dominant ne pouvait plus ignorer la SF »[20]. Selon l'universitaire Donna White, Le Guin était une « voix majeure des lettres américaines », dont les écrits ont fait l'objet de nombreux ouvrages de critiques littéraires, de plus de deux cents articles scientifiques et de plusieurs thèses[15].

Ses écrits ont été reconnus par les médias populaires et les commentateurs. Le Los Angeles Times a publié en 2009 qu'après la mort d'Arthur C. Clarke, Le Guin était « sans doute l'écrivain de science-fiction le plus acclamé de la planète », et l'a décrite comme une « pionnière » de la littérature pour la jeunesse[21]. Dans une nécrologie, Clute a décrit Le Guin comme ayant « présidé à la science-fiction américaine pendant près d'un demi-siècle », et comme ayant une réputation d'auteur de « premier plan »[16]. En 2016, le New York Times l'a décrite comme « le plus grand écrivain de science-fiction vivant en Amérique »[22]. Les éloges de Le Guin se sont souvent concentrés sur les thèmes sociaux et politiques explorés dans son œuvre[23] et sur sa prose ; le critique littéraire Harold Bloom a déclaré que Le Guin était une « visionnaire qui s'opposait à toute brutalité, discrimination et exploitation » et l'a décrite comme une « styliste exquise », affirmant que dans ses écrits, « chaque mot était exactement à sa place et chaque phrase ou ligne avait de la résonance »[24]. En préambule à une interview en 2008, le magazine Vice l'a présentée comme l'auteure de « quelques-uns des récits de [science-fiction] et de fantasy les plus époustouflants de ces 40 dernières années »[25].

Plusieurs critiques français ont également classé Ursula K. Le Guin parmi les auteurs de fantasy et de science-fiction de premier plan. Ainsi dès 1975, Henri-Luc Planchat rapproche Ursula Le Guin, de par ses qualités d'écriture et ses thématiques, de Marguerite Yourcenar[26]. André-François Ruaud parle de Terremer comme l'un des « premiers chefs-d’œuvre de la Fantasy moderne », appréciant chez Ursula K. Le Guin sa profondeur et son souci de réalisme[27]. Irène Langlet, professeure de littérature contemporaine à l’Université de Limoges, considère qu' Ursula K. Le Guin « fait partie des grands classiques de la science-fiction, au moins à égalité avec Philip K. Dick »[4], même si elle reconnait que ses derniers romans des années 2000 semblent un peu en dessous du reste de sa production. Jacques Sadoul présente un avis beaucoup plus mitigé, dans les années 1980 en tout cas, évoquant une œuvre « pesante, ennuyeuse et écrite dans un style désespérément universitaire »[26].

D'autres auteurs ont également fait l'éloge de l'écriture de Le Guin. Après la mort de Le Guin en 2018, l'écrivain Michael Chabon l'a qualifiée de « plus grand écrivain américain de sa génération » et a déclaré qu'elle l'avait « impressionné par la puissance d'une imagination sans entraves »[24]. L'auteure Margaret Atwood a salué la « voix saine, intelligente, rusée et lyrique » de Le Guin et a écrit que l'injustice sociale était une motivation puissante dans la vie de Le Guin[28]. Zadie Smith a écrit avoir trouvé dans sa prose quelques-unes des phrases « parmi les plus belles et élégantes écrites au vingtième siècle »[24]. L'universitaire et auteure Joyce Carol Oates a souligné le « sens franc de la justice, de la décence et du bon sens » de Le Guin et l'a qualifiée de « l'un des grands écrivains américains et une artiste visionnaire dont l'œuvre perdurera longtemps »[24]. China Miéville a décrit Le Guin comme un « colosse littéraire » et a écrit qu'elle était un « écrivain d'une intelligence et d'une éthique professionnelle intenses, d'esprit et de fureur, de politique radicale, de subtilité, de liberté et d'ardeur »[24]. En réaction à l'annonce de son décès, l'écrivain Stephen King a déclaré qu'il la considérait comme « une icône de la littérature »[29].

Récompenses

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Ursula K. Le Guin a remporté huit prix Hugo, six prix Nebula (dont le jury lui décerne en 2002 le titre de Grand maître de la science-fiction) et 24 prix Locus[30],[11]. Deux de ses romans ont été récompensés par un prix Hugo et un prix Nebula : La Main gauche de la nuit et Les Dépossédés.

Elle a été mentionnée plusieurs fois comme possible lauréate du prix Nobel de littérature[29], notamment en 2017[31]. Elle a reçu en 2014 le National Book Award pour l'ensemble de sa carrière.

Œuvres traduites en français

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Œuvre d'Ursula K. Le Guin.

Cycle de Terremer

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Page de garde du Sorcier de Terremer en édition originale.

Cycle de l'Ékumen

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Cycle des chats volants

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  1. Les Chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2005 ((en) Catwings, 1988)
  2. Le Retour des chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2006 ((en) Catwings Return, 1989)
  3. Alexandre et les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2007 ((en) Wonderful Alexander and the Catwings, 1994)
  4. Au revoir les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2008 ((en) Jane on her Own, 1999)

Chronique des rivages de l'Ouest

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  1. Dons, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 ((en) Gifts, 2004)
  2. Voix, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 ((en) Voices, 2006)
  3. Pouvoirs, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2011 ((en) Powers, 2007)

Romans indépendants

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Recueils de nouvelles indépendants

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Recueil de nouvelles d'Ursula K. Le Guin.
  • Aux douze vents du monde, Le Bélial', 2018 ((en) The Wind's Twelve Quarters, 1975)
  • Chroniques orsiniennes, Actes Sud, coll. « Babel », 1989 ((en) Orsinians Tales, 1976)
    • Les Fontaines, 1989 ((en) The Fountains, 1976)
    • Le Galgal, 1989 ((en) The Barrow, 1976)
    • La Forêt d'Ile, 1989 ((en) Ile Forest, 1976)
    • Conversation dans la nuit, 1989 ((en) Conversations At Night, 1976)
    • La Route vers l'est, 1989 ((en) The Road East, 1976)
    • Frères et Sœurs, 1989 ((en) Brothers and Sisters, 1976)
    • Une semaine à la campagne, 1989 ((en) A Week In The Country, 1976)
    • An Die Musik, 1989 ((en) An Die Musik, 1961)
    • La Maison, 1989 ((en) The House, 1976)
    • La Dame de Moge, 1989 ((en) The Lady of Moge, 1976)
    • Pays imaginaires, 1989 ((en) Imaginary Countries, 1973)
  • Le Livre d'or de la science-fiction : Ursula Le Guin, 1978
    Réédité sous le nom Étoiles des profondeurs (la bibliographie a été complétée jusqu'en 1990)
  • Les Quatre Vents du désir, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1988 ((en) The Compass Rose, 1982)
    • L'Auteur des graines d'acacia, 1988 ((en) "The Author of the Acacia Seeds" and Other Extracts from the Journal of the Association of Therolinguistics, 1974)
    • La Nouvelle Atlantide, 1980 ((en) The New Atlantis, 1975)
    • Le Chat de Schrödinger, 1988 ((en) Schrödinger's Cat, 1974)
    • Deux retards sur la ligne du Nord, 1988 ((en) Two Delays on the Northern Line, 1979)
    • Le Test, 1983 ((en) SQ, 1978)
    • Une pièce d'un sou, 1988 ((en) Small Change, 1981)
    • Premier rapport du naufragé étranger au Kadanh de Derb, 1988 ((en) The First Report of the Shipwrecked Foreigner to the Kadanh of Derb, 1978)
    • Le Journal de la rose, 1976 ((en) The Diary of the Rose, 1976)
    • L'Âne blanc, 1988 ((en) The White Donkey, 1980)
    • Le Phœnix, 1988 ((en) The Phoenix, 1982)
    • Intraphone, 1977 ((en) Intracom, 1974)
    • L'Œil transfiguré, 1988 ((en) The Eye Altering, 1974)
    • Labyrinthes, 1988 ((en) Mazes, 1975)
    • Les Sentiers du désir, 1988 ((en) The Pathways of Desire, 1979)
    • La Harpe de Gwilan, 1988 ((en) Gwilan's Harp, 1977)
    • Malheur County, 1988 ((en) Malheur County, 1979)
    • L'eau est vaste, 1988 ((en) The Water Is Wide, 1976)
    • Le Récit de sa femme, 1988 ((en) The Wife's Story, 1982)
    • Quelques approches au problème du manque de temps, 1988 ((en) Some Approaches To The Problem of The Shortage of Time, 1979)
    • Sur, 1988 ((en) Sur, 1982)
  • Pêcheur de la mer intérieure[33], Souffle du Rêve, 2010 ((en) A Fisherman of the Inland Sea, 1994)
    • Première rencontre avec les Gorgonides, 2010 ((en) The First Contact with the Gorgonids, 1991)
    • Le Sommeil de Newton, 2010 ((en) Newton's Sleep, 1991)
    • L'Ascension de la face nord, 2010 ((en) The Ascent of the North Face, 1983)
    • La Première pierre, 2009 ((en) The Rock That Changed Things, 1992)
    • Le Kerastion, 2010 ((en) The Kerastion, 1990)
    • L'Histoire des Shobies, 2010 ((en) The Shobies' Story, 1990)
    • La Danse de Ganam, 2010 ((en) Dancing to Ganam, 1993)
    • Le Pêcheur de la mer intérieure, 2010 ((en) Another Story or a Fisherman of the Inland Sea, 1994)
  • Unlocking the Air, ActuSF, 2022 ((en) Unlocking the Air and Other Stories, 1996)
    • Quatre heures et demie, 2022 ((en) Half Past Four, 1987)
    • Les Maisons du professeur, 2022 ((en) The Professor’s Houses, 1982)
    • Ruby sur la 67, 2022 ((en) Ruby on the 67, 1996)
    • Limberlost, 2022 ((en) Limberlost, 1989)
    • Créatures de mon esprit, 2022 ((en) The Creatures on My Mind, 1990)
    • Tenir ses positions, 2022 ((en) Standing Ground, 1992)
    • Les Cuillères de la cave, 2022 ((en) The Spoons in the Basement, 1982)
    • Dimanche d’été à Seatown, 2022 ((en) Sunday in Summer in Seatown, 1995)
    • Saison sèche, 2022 ((en) In the Drought, 1993)
    • Ether, ou, 2022 ((en) Ether, OR, 1995)
    • La Clef des airs, 2022 ((en) Unlocking the air, 1990)
    • Une épouse enfant, 2022 ((en) A Child Bride, 1984)
    • Grimper jusqu’à la lune, 2022 ((en) Climbing to the Moon, 1992)
    • La Grande Fille à son papa, 2022 ((en) Daddy’s Big Girl, 1987)
    • Découvertes, 2022 ((en) Findings, 1992)
    • Anciens, 2022 ((en) Olders, 1995)
    • La Femme sage, 2022 ((en) The Wise Woman, 1995)
    • Le Braconnier, 2022 ((en) The Poacher, 1992)

Autres nouvelles parues en français

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  • Derniers poèmes (Late in the day, 2016, So far so good, 2018), Edition bilingue, Trad. Aurélie Thiria-Meulemans, Bussy-Saint-Martin, 2023, Aux forges de Vulcain, (ISBN 978-2-373-05691-4)

Adaptations de son œuvre

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Les œuvres d'Ursula K. Le Guin ont été adaptées à la radio[36],[37], au cinéma, à la télévision et sur scène. En 2012, Le Guin explique que les films et téléfilms l'ont déçue, et qu'elle préfère largement les adaptations théâtrales[38].

À l'écran

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Logo du film d'animation Les Contes de Terremer, réalisé par Gorō Miyazaki pour le studio Ghibli.

Son roman L'Autre Côté du rêve est adapté deux fois à l'écran, une première fois en 1979 (The Lathe of Heaven) par WNET, avec la participation de l'autrice. Dans une interview de 2008, elle déclare qu'il s'agit de « la seule bonne adaptation à l'écran » de son œuvre[39]. Une autre adaption, L'Autre Côté du rêve, est diffusée en 2002 sur A&E.

Au début des années 1980, Hayao Miyazaki demande les droits pour l'adaptation du Cycle de Terremer. Ne connaissant ni son travail ni le monde de l'anime en général, elle commence par refuser la demande. Elle accepte ensuite après avoir vu Mon voisin Totoro quelques années plus tard[40]. Les troisième et quatrième livres du cycle forment la base des Contes de Terremer, sortis en 2006. L'écrivaine est déçue d'apprendre que le film n'est pas réalisé par Hayao Miyazaki, mais par son fils Gorō Miyazaki. Si elle apprécie l'esthétique du film, elle en critique la morale, qu'elle trouve un peu confuse. Elle se porte en faux contre le recours à la violence de l'adaptation, et en particulier contre l'apparition d'un méchant, dont la mort permet la résolution du film : pour elle, « dans la fantasy contemporaine (littéraire ou gouvernementale), tuer des gens est la solution habituelle à la soi-disant guerre entre le bien et le mal. Je ne conçois pas mes livres en termes de guerre, et n'offre pas de réponses simples aux questions simplistes »[40]. Hayao Miyazaki critique lui aussi publiquement l'œuvre de son fils[41].

En 2004, la chaine Syfy adapte les deux premiers livres de Terremer sous la forme d'une mini-série intitulée La Prophétie du sorcier. Le Guin est très critique, trouvant la série « très loin de la Terremer que j'ai imaginée ». Elle reproche en particulier l'emploi d'acteurs blancs pour ses personnages à la peau rouge, brune ou noire, accusant la série de whitewashing[42].

photo d'une affiche avec deux personnages.
Affiche d'une représentation théâtrale de La Main gauche de la nuit à l'université de l'Oregon en 2017.

La compagnie théâtrale de Chicago Lifeline Theatre (en) fait une adaptation du roman La Main gauche de la nuit en 1995. Pour le critique du Chicago Reader Jack Helbig, si l'« adaptation est intelligente et bien conçue », elle reste un peu décevante, en grande partie parce qu'il est difficile de rendre compte de la richesse d'un roman de plus de 300 pages dans un spectacle de deux heures[43].

En , le programme opéra de l'université de l'Illinois propose une adaptation de la nouvelle Paradis perdu[44],[38]. La musique est écrite par le compositeur Stephen Andrew Taylor sur un livret de Kate Gale (en) et Marcia Johnson[44],[45]. Le Guin apprécie l'opéra, espérant que des producteurs en permettent une plus large diffusion[38].

En 2013, La Main gauche de la nuit est de nouveau adaptée par the Portland Playhouse et Hand2Mouth Theatre (en), sous la direction de Jonathan Walters, avec un texte de John Schmor[46].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ursula K. Le Guin » (voir la liste des auteurs).
  1. Ursula K. Leguin, « How to Pronounce Me », sur ursulaleguin.com, .
  2. (en-US) Gerald Jonas, « Ursula K. Le Guin, Acclaimed for Her Fantasy Fiction, Is Dead at 88 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  3. « L’auteure de science-fiction Ursula K. Le Guin est morte », sur lemonde.fr (consulté le ).
  4. a b et c « Science-fiction : pourquoi il faut absolument lire Ursula Le Guin », sur usbecketrica.com, (consulté le ).
  5. « Ursula K. Le Guin a quitté notre réalité », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en-US) « Ursula K. Le Guin — Blog », sur ursulakleguin (consulté le ).
  7. a b c et d Frédérique Roussel, « Ursula K. Le Guin : Finale Fantasy », libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Bibliographie

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Par ordre chronologique de publication

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  • (en) Ursula Le Guin, The Wind's Twelve Quarters Volume I, Granada Publishing, (ISBN 978-0-586-04623-4)
  • (en) Marshall B. Tymn, The Science fiction reference book, Starmont House, (ISBN 978-0-916732-49-3, lire en ligne)
  • (en) Charlotte Spivack, Ursula K. Le Guin, Twayne Publishers, (ISBN 978-0-8057-7393-4, lire en ligne)
  • (en) Lois R. Kuznets, « 'High Fantasy' in America : A Study of Lloyd Alexander, Ursula Le Guin, and Susan Cooper », The Lion and the Unicorn, vol. 9,‎ , p. 19–35 (DOI 10.1353/uni.0.0075, S2CID 143248850)
  • (en) Harold Bloom, « Introduction : Ursula Le Guin's The Left Hand of Darkness », dans Modern Critical Interpretations, Chelsea House Publications, , 1–10 p. (ISBN 978-1-55546-064-8)
  • (en) Elizabeth Cummins, Understanding Ursula K. Le Guin, University of South Carolina Press, (ISBN 978-0-87249-687-3, lire en ligne)
  • (en) Suzanne Elizabeth Reid, Presenting Ursula Le Guin, Twayne, (ISBN 978-0-8057-4609-9)
  • (en) Donna White, Dancing with Dragons : Ursula K. Le Guin and the Critics, Camden House, (ISBN 978-1-57113-034-1)
  • (en) Warren Rochelle, Communities of the Heart : The Rhetoric of Myth in the Fiction of Ursula K. Le Guin, Liverpool University Press, (ISBN 978-0-85323-876-8, lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Hélène Escudié, Ursula K. Le Guin, une alchimie de l'Ailleurs : de la structure au mythe (thèse de doctorat en langues vivantes menée à bien sous la direction d'André Bleikasten), Strasbourg, Université Marc Bloch, (lire en ligne)
  • (en) Mike Cadden, Ursula K. Le Guin Beyond Genre : Fiction for Children and Adults, Routledge, (ISBN 978-0-415-99527-6)
  • (en) Alexis Lothian, « Grinding Axes and Balancing Oppositions : The Transformation of Feminisms in Ursula K. Le Guin's Science Fiction », Extrapolation, vol. 47, no 3,‎ , p. 380–395 (DOI 10.3828/extr.2006.47.3.4)
  • (en) Susan M. Bernardo et Graham J. Murphy, Ursula K. Le Guin : A Critical Companion, Greenwood Press, (ISBN 978-0-313-33225-8)
  • (en) Warren G. Rochelle, « Ursula K. Le Guin », dans A Companion to Science Fiction, John Wiley & Sons, , 408–419 p. (ISBN 978-1-4051-4458-2, lire en ligne)
  • (en) Richard D. Erlich, Coyote's Song : The Teaching Stories of Ursula K. Le Guin, Wildside Press LLC, (ISBN 978-1-4344-5775-2, lire en ligne)
  • (en) Sandra J. Lindow, Dancing the Tao : Le Guin and Moral Development, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-4438-4302-7, lire en ligne)
  • (en) David Streitfeld, Ursula K. Le Guin : The Last Interview and Other Conversations, Melville House Publishing, , 208 p. (ISBN 978-1612197791).
  • (en) Peter Nicholls, John Clute et Graham Sleight, « Le Guin, Ursula K. », dans The Encyclopedia of Science Fiction, (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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