Urbain Bonivard

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Urbain Bonivard
Fonctions
Évêque de Verceil
Diocèse de Verceil (d)
à partir du
Amedée de Nores (d)
Abbé
Abbaye Sainte-Marie de Pignerol (d)
à partir de
Prieur commendataire
Prieuré Saint-Victor de Genève
-
Biographie
Naissance
Date et lieu inconnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activités
Famille
Parentèle
Autres informations
Ordre religieux

Urbain Bonivard, mort le , est un religieux de la fin du XVe siècle, évêque de Verceil, issu de la famille Bonivard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Urbain Bonivard naît dans la première moitié du XVe siècle, dans le duché de Savoie[1]. Il est le fils de Pierre, seigneur de Saint-Michel et Déserts, et de Marguerite de Grolée, fille du seigneur de Saint-André de Briord[1]. Il appartient à la famille Bonivard, installée à Chambéry, capitale de la Savoie, au siècle précédent[1],[2]. Il a pour frère, Louis, qui sera chambellan et principal maître d'hôtel du duc de Savoie[3],[4].

Il a pour neveu Jean-Amédée Bonivard († 1514), qui lui succède à Saint-Victor de Genève (1483-1510)[5] et à Sainte-Marie de Pignerol (it) (Piémont, 1493)[6].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il entre dans les ordres en devenant moine profès. Sans précision de dates, la société locale « Les Amis de la Grande Maison » indique qu'il l'est au monastère bénédictin de Lemenc, près de Chambéry[5], tandis que l'encyclopédie Treccani le donne profès de l'Abbaye Sainte-Marie de Pignerol (it)[1].

Il devient prieur commendataire de Contamine, le , prieur de Contamine, avant de devenir chambrier du prieuré de Lutry[1],[5].

Il est dit, dans les documents, prieur ou administrateur perpétuel de Saint-Victor de Genève[1] (1458/1459 — 1483)[5].

Il en nommé abbé de Pignerol, en 1466[1].

Il est nommé le , évêque de Verceil, confirmé par bulle papale le 4 du mois suivant[1]. Le site Catholic-hierarchy.org donne le [7].

Il semble avoir un rôle important auprès de la duchesse de Savoie, Yolande de France, qui assure une forme de régence en raison de la santé du duc[1].

Urbain Bonivard meurt le [1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j (it) Francois-Charles Uginet, « urbain-bonivard_(Dizionario-Biografico) », dans Enciclopedia Treccani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana
  2. Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 247-252, « Bonivard ».
  3. Archivum heraldicum, Société Suisse d'Héraldique, Volumes 48 à 49, 1934, p.103.
  4. Henri Buathier, Histoire des communes de l'Ain : Le Haut-Bugey, Le Valromey, Le pays de Gex, vol. 4, Horvath, , 519 p. (ISBN 978-2-7171-0315-1), p. 422-425.
  5. a b c et d « Les Bonivard, à Genève et à Contamine », publié sur le site de la société locale « Les Amis de la Grande Maison » - www.lesamisdelagrandemaison.com.
  6. Claire Martinet, « Bonivard, Jean-Amédée ou Jean-Amé » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  7. « Bishop Urbano Boninvardo, O.S.B. † » sur le site Catholic-hierarchy.org.

Voir aussi[modifier | modifier le code]