Université royale des beaux-arts
| Fondation |
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| Type |
Université publique |
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| Membre de | |
| Site web |
| Étudiants |
1 600 |
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| Enseignants |
357[1] |
| Pays | |
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| Ville |
L'université royale des beaux-arts du Cambodge (khmer : សាកលវិទ្យាល័យភូមិន្ទវិចិត្រសិល្បៈ, anglais : Royal University of Fine Arts) est une université publique du Cambodge située à Phnom Penh offrant plusieurs programmes reliés aux arts cambodgiens. Son campus est situé aux côtés du musée national du Cambodge et du palais royal de Phnom Penh.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ses origines datent de la création de l'École des arts cambodgiens[2],[3],[4], fondée en 1918 par George Groslier. L'école est fermée durant la période du Kampuchéa démocratique. En 1965, l'institution fusionne avec l'École nationale de théâtre pour former l'Université royale des beaux-arts. Durant la période du Kampuchéa démocratique, l'université ferme ses portes comme la majorité des écoles supérieures du pays.
L'établissement rouvre ses portes en 1980 sous le nom d'École des beaux-arts. La même année, un deuxième campus est fondé sur un ancien quartier militaire dans le nord de la ville. L'obtention du statut d'université s'opère en 1989, et le suffixe « royale » est ajouté avec la restauration de la monarchie en 1993.
Facultés
[modifier | modifier le code]- Faculté d'archéologie
- Faculté d'architecture
- Faculté d'urbanisme
- Faculté d'arts plastiques
- Faculté d'arts chorégraphiques et de musique
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en) « The Royal University of Fine Arts in Phnom Penh, Cambodia », sur Your Phnom Penh / Online Ordering, (consulté le ).
- ↑ Gabrielle Abbe, « Le développement des arts au Cambodge à l'époque coloniale : George Groslier et l'école des arts cambodgiens (1917-1945) », Udaya, vol. 12, , p. 7-39 (lire en ligne)
- ↑ Gabrielle Abbe, « Le Service des arts cambodgiens mis en place par George Groslier. Genèse, histoire et postérité, 1917-1945: », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, vol. N° 53, no 2, , p. 175–181 (ISSN 1276-8944, DOI 10.3917/bipr1.053.0175, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Gabrielle Abbe, « La « rénovation des arts cambodgiens » », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, vol. N° 27, no 1, , p. 61–76 (ISSN 1276-8944, DOI 10.3917/bipr.027.0061, lire en ligne, consulté le )
