Université Paris Sciences et Lettres

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Université PSL
Histoire
Fondation
2010 (Fondation)
2012 (PRES)
2015 (ComUE)
2019 (établissement expérimental)
2022 (Grand établissement)
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Alain Fuchs (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Devise
Sapere aude (« Ose savoir ! »)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
17 000
Enseignants-chercheurs
2 900
Classement
Rang national
2e/85 ARWU (2023)
1e/85 THE (2022)
Rang international
38e/1 000 ARWU (2022)
40e/1 600 THE (2022)
Localisation
Pays
Campus
Quartier latin, Campus Condorcet, Jourdan, Porte Dauphine, Meudon
Localisation
Carte

L’université Paris Sciences & Lettres (ou université PSL) est un établissement d'enseignement supérieur français bénéficiant du statut de Grand établissement depuis 2022. Elle s'est constituée par l'intégration de onze institutions académiques et de recherche, avec le soutien de trois organismes de recherche.

Située à Paris, elle est principalement implantée dans le Quartier latin, mais aussi sur le campus de Jourdan (annexe École normale supérieure), à la porte Dauphine (campus Dauphine), dans le nord de Paris, sur le campus Condorcet, au carré Richelieu (campus École nationale des chartes) et à Meudon (site de l'Observatoire).

Histoire[modifier | modifier le code]

En 2010, conscients du manque de visibilité internationale de leurs établissements et des difficultés pour financer et mettre en œuvre des projets de recherches, cinq grandes écoles et institutions académiques parisiennes se regroupent en tant que pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) au statut de fondation de coopération scientifique (FCS)[1]. Cette nouvelle entité nommée « Paris Sciences et Lettres - Quartier latin » est dans un premier temps une coopération principalement scientifique entre ces établissements du Quartier latin et vise aussi à obtenir les financements issus du grand emprunt[2].

Les cinq premiers membres du regroupement sont le Collège de France, Chimie ParisTech, l'École normale supérieure (Paris), l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris et l'Observatoire de Paris[3].

Huit nouveaux membres rejoignent ensuite la fondation : deux en tant que membres fondateurs (l’université Paris-Dauphine et l’Institut Curie[4]) et six en tant que membres associés (le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, l'École nationale supérieure des arts décoratifs, l'École nationale supérieure des beaux-arts, la Fondation Pierre-Gilles de Gennes pour la recherche et l'Institut Louis Bachelier).

En 2011, PSL est retenue parmi les trois premières initiatives d'excellence[5],[6].

Un établissement public de coopération scientifique (EPCS) « PSL-formation » est créé en 2012 afin d’« assurer des formations initiales et continues conduisant à la délivrance de diplômes propres et de diplômes nationaux »[7].

En 2012, l’école nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech) rejoint PSL en tant que membre associé. Elle deviendra membre fondateur l’année suivante[8]. Quatre nouveaux membres, précédemment associés à Hesam Université, rejoignent alors PSL : l'École nationale des chartes et l’École pratique des hautes études (EPHE), comme membres fondateurs, ainsi que l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et l’École française d'Extrême-Orient comme membres associés[9].

En 2015, conformément à la loi ESR de 2013, l’EPCS est dissous, et la communauté d'universités et établissements (ComUE) « Université de recherche Paris sciences et lettres - PSL Research University » lui succède[10]. C'est à partir de cette année que les nouveaux doctorants préparent leurs thèses dans un établissement, mais sont diplômés du collège doctoral de PSL[11].

La formation du groupement est très critiquée par la communauté universitaire française. La diversité des établissements participant au projet a été parfois mentionnée comme une source de faiblesse pour le projet[12]. Sa création reçoit un avis défavorable de la part du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche. Le mode de regroupement des établissements a été jugé aux « antipodes de la philosophie de la loi sur l’enseignement supérieur ». Le salaire de ses dirigeants est jugé « inacceptable » par des membres du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche[13]. Des doutes sur la qualité réelle du projet sont rendus publics. En 2016, le jury des IDEX chargé de l'évaluation et du suivi des investissements rend une décision critique sur PSL. Il lui reconnaît une grande qualité de recherche et de formation, mais des insuffisances dans les synergies visant à créer une université intégrée et dans la mise en commun des ressources humaines[14],[15]. Par conséquent, il donne un délai supplémentaire de 18 mois à PSL pour pallier ces faiblesses.

Cette même année, PSL crée l’École nationale de mode et matière de PSL[16].

Le 21 septembre 2017, le Tribunal administratif de Paris enjoint à l'université de recherche Paris Sciences et Lettres de procéder au retrait de la mention « Research University » de son logotype sur l'ensemble des supports sur lesquels il figure, en application de la Loi Toubon sur l'usage du français[17],[18],[19],[20]

En mars 2017, l'École nationale d'administration (ENA) et PSL annoncent la création d'une chaire commune et la signature d'un partenariat stratégique[21]. L'ENA intègre la liste des partenaires de PSL en décembre 2018[22]

En 2019, l'université Paris sciences et lettres devient un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental dans le cadre de l’ordonnance du qui organise de nouveaux modes de regroupement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche[23].

En novembre 2020, sur recommandation du jury international, l’État annonce la pérennisation de l'initiative d'excellence de l'université Paris sciences et lettres (en même temps que celle de l'université Paris-Saclay), ce qui se traduit par le maintien de son soutien annuel et par la dévolution à PSL de la dotation non consomptible[24]. Elle est membre de Udice depuis sa création.

En novembre 2022, l'université PSL sort de sa période d’expérimentation. Le décret pérennisant les statuts de l’Université PSL a été publié au journal officiel du 27 novembre 2022. L’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel est constitué sous la forme de grand établissement[25].

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

PSL est de taille moyenne (17 000 étudiants). Son périmètre, selon le décret du 5 novembre 2019[23], est celui de ses neuf établissements-composantes et de ses deux membres-associés au 1er janvier 2020 ; il pourrait s’étoffer graduellement avec l’inclusion de tout ou partie des établissements partenaires ayant contribué à la fondation de l’IDEX. En outre, le CNRS, l'INSERM et l'INRIA participent à la gouvernance et à la définition de l’Université PSL, avec laquelle ils coordonnent leur stratégie.

Établissements-composantes[modifier | modifier le code]

Membres-associés[modifier | modifier le code]

Organismes de recherche et partenaires[modifier | modifier le code]

Historique des présidents[modifier | modifier le code]

PrésidentsVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériode
DébutFin
Monique Canto-Sperber[26]
Thierry Coulhon
Marc Mézard
Alain Fuchs[27]En cours
Observatoire de Paris

Labels et financements liés aux « investissements d'avenir » (2010-2012)[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des investissements d'avenir, de nombreux projets de PSL ont été retenus et ont bénéficié de financements : Initiative d’Excellence (Idex), laboratoires d’excellence (Labex), équipements structurants (Equipex), Instituts Carnot.

Initiative d'excellence PSL*[modifier | modifier le code]

Le pôle de recherche et d'enseignement supérieur Paris Sciences et Lettres - Quartier latin a été à l'origine de l'IDEX baptisée PSL*. Le 25 mars 2011, le projet PSL* a intégré un groupe restreint de 7 projets pré-sélectionnés[28]. Le 19 mai 2011, le dossier de sélection Idex a été déposé, donnant lieu à la publication d'un résumé opérationnel[29]. Le projet était finalement sélectionné en juillet 2011, en même temps que deux autres projets, présentés par les universités de Bordeaux et de Strasbourg[30].

Le groupe ainsi formé représente à l'époque le 17e groupe par son nombre de doctorats décernés par an, ainsi que par son nombre de membres de l'institut universitaire de France, le 15e par son nombre de chercheurs travaillant dans un laboratoire classé « A » ou « A+ » par l'AERES, le 3e par son nombre de financements obtenus auprès de l'European research council, le 7e par son nombre de titulaire d'une médaille du CNRS, soit le 13e groupe en général en utilisant l'ensemble de ces critères[31].

ESPCI Paris.

Équipements d'excellence[modifier | modifier le code]

Les établissements-composantes de PSL ont obtenu en 2011 le soutien de 8 projets dans le cadre des équipements d'excellence (Equipex). Les projets disposent d'un financement qui va de deux à dix millions d'euros. Ils recouvrent l'ensemble des domaines des sciences humaines et sociales aux sciences exactes. Plusieurs ont un caractère interdisciplinaire. Ils associent, dans la plupart des cas, des institutions extérieures à PSL, de même que les équipes de PSL appartiennent souvent à des Equipex portés par d'autres centres[32].

Laboratoires d'excellence[modifier | modifier le code]

Onze Labex portés par PSL ont été initialement retenus. D'autres sont soit portés par un établissement membre de PSL dans le cadre d'un projet régional ou national, soit portés par un réseau thématique de recherche avancée dont les membres de PSL sont fondateurs : FIRST-TF, L-IPSL, OSE et SMP. Par-delà les 11 Labex sélectionnés, les institutions de PSL sont impliquées, par leurs unités de recherche, dans de nombreux autres Labex : on peut ainsi citer Laboratoire des arts et médiations humaines, Industries culturelles et création artistique. Numérique et internet, Lifesenses, UnivEarthS, MiChem, Matisse et l’Institut Lagrange de Paris[33]. Les établissements entrés dans PSL en 2015 sont également porteurs de Labex (Corail, Hastec et Tepsis) et participent à d'autres comme CAP, Dynamite, SITES.

Projets de recherche financés par PSL[modifier | modifier le code]

Paris-Dauphine

Projets généraux[modifier | modifier le code]

Destinés à l'ensemble des chercheurs et enseignants-chercheurs de PSL, les appels à projets internes sont destinés à structurer les principaux domaines de recherche sur l'ensemble de l'Idex.

Ils recouvrent trois domaines :

  • des « chaires d'excellence » avec leur environnement de recherche sur des thématiques stratégiques pour PSL. Ces chaires pourront conduire au recrutement de chercheurs ou de professeurs.
  • le financement d'équipes de recherche recrutées sur des projets structurants qui peuvent être transdisciplinaires.
  • le financement de restructuration/rapprochement entre équipes existantes au sein d'une même thématique entre plusieurs institutions de PSL ou à l'échelle de PSL.

À l'issue du premier appel, 11 projets ont été retenus, impliquant 10 établissements membres de PSL (1 chaire d'excellence junior, 1 chaire d'excellence sénior, 3 financements d'équipes recrutées sur un projet structurant, 6 rapprochements d'équipes).

Projets exploratoires premier soutien[modifier | modifier le code]

L'IdEx PSL et le CNRS ont lancé en juillet 2012 un premier appel à projets commun, dit Projets exploratoires premier soutien (PEPS), visant à favoriser la recherche interdisciplinaire sur le site de PSL. 18 projets, toutes disciplines confondues, ont été retenus à l'issue de ce premier appel [34].

Instituts Carnot[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des différents appels d'offres pour les Instituts Carnot cinq regroupements impliquant des composantes de PSL ont bénéficié du label Carnot[35] :

  • COGNITION, Institut porté par le CNRS et impliquant l'ENS, l'ENSAD et l'EPHE.
  • Curie-Cancer (porté par l'Institut Curie) pour faciliter les transferts vers l'industrie dans la lutte contre le cancer.
  • INRIA, porté par INRIA et impliquant l'ENS, pour promouvoir les usages industriels des technologies numériques.
  • IPGG Microfluidique, porté par PSL et impliquant ESPCI Paris, ENS, Chimie ParisTech et le CNRS.
  • M.I.N.E.S. impliquant Mines ParisTech.

Le label Carnot est un label attribué pour 5 ans qui vise à encourager la recherche partenariale (public-privé). Il permet aux projets concernés d'obtenir des financements supplémentaires de l'État en même temps que des revenus issus de leurs accords avec le secteur privé.

École normale supérieure

Formations et diplômes[modifier | modifier le code]

PSL dispose d'une offre de formation globale, et délivre 60 diplômes de la licence au doctorat[36]. Au travers des différents établissements, une grande variété de champs disciplinaires sont enseignés : de l'astrophysique à la création artistique, des mathématiques aux humanités classiques.

En plus des diplômes d'établissement traditionnellement délivrés par chacun des membres de PSL, leur réunion a permis de créer des nouveaux cursus : le cycle pluridisciplinaire d'études supérieures (CPES), l'Institut de technologie et d'innovation (PSL-ITI) et le doctorat en sciences, arts, création, recherche (SACRe).

Cycle pluridisciplinaire d'études supérieures (CPES)[modifier | modifier le code]

Le cycle pluridisciplinaire d'études supérieures (CPES)[37] est une formation créée en 2012 par PSL et le lycée Henri-IV, membre associé de PSL. Depuis 2013, le lycée Louis-le-Grand s'est joint au projet. Ce nouveau cursus succède à l'ancienne classe préparatoire aux études supérieures (abrégée CPES) mise en place par le lycée Henri-IV et qui avait pour but de préparer des élèves à l'entrée dans une CPGE.

Le cycle pluridisciplinaire se veut proposer « une formation innovante et de haut niveau, qui combine le meilleur des deux filières de l'enseignement supérieur français en premier cycle » avec d'une part « l'intensité et la qualité des cours, l'encadrement et le suivi pédagogique, les effectifs limités dans des groupes-classes, autant de caractéristiques qui sont celles des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) » et d'autre part « l'apprentissage de l'autonomie, la diversité des choix de spécialisation, la formation par la recherche, sans l'obsession des concours, spécificités propres aux universités »[38].

Cette formation, qui « s'inspire des premiers cycles pluridisciplinaires des universités américaines », se fonde sur la spécialisation progressive à partir d'un socle commun d'enseignements littéraires et scientifiques. Ce cursus se situe « à mi-chemin entre l’université et la classe préparatoire »[39].

La formation dure trois ans et délivre un diplôme d'établissement.

Institut de technologie et d'innovation (PSL-ITI)[modifier | modifier le code]

Lancé à la rentrée 2014, l'Institut de technologie et d'innovation (PSL-ITI) était l'œuvre de quatre des institutions membres de PSL (Chimie ParisTech, ESPCI Paris, MINES ParisTech et l'École normale supérieure). Le projet inclut le concours d'autres membres de PSL : l'université Paris-Dauphine, l'Institut Curie, l'Observatoire de Paris, le Collège de France, l'École nationale supérieure des Arts décoratifs. Il reposait aussi sur partenariat renforcé avec l'École nationale des ponts et chaussées. Le programme PSL-ITI a été interrompu en 2019.

École des mines de Paris

Le doctorat à PSL[modifier | modifier le code]

Les étudiants qui obtiennent un doctorat à Paris Sciences et Lettres obtiennent un diplôme intitulé « doctorat de Paris Sciences et Lettres »[40].

Le doctorat SACRe[modifier | modifier le code]

Le doctorat SACRe (sciences, arts, création, recherche) est une formation doctorale créée avec le rassemblement de six des établissements membres ou partenaires de PSL : le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, l'École nationale supérieure des arts décoratifs, l'École nationale supérieure des beaux-arts, l'École normale supérieure et La fémis. Le but est de stimuler les échanges et les synergies entre des domaines des sciences humaines et sociales, des sciences de l'ingénieur et de la création artistique afin de rénover aussi bien les méthodes d’expérimentation et de pensée des plasticiens, musiciens, cinéastes, metteurs en scène, acteurs ou designers, que celles des chercheurs académiques[41].

Education aux Objectifs du Développement Durable[modifier | modifier le code]

PSL est co-responsable avec Kedge Business School et l'Université de Cergy-Pontoise du réseau français du SDSN (Sustainable Development Solutions Network) sous l'égide des Nations unies[42]. Dans ce cadre, PSL agit pour promouvoir la formation aux enjeux du développement durable, du changement climatique et de la biodiversité pour tous les étudiants de l'université.

Une licence des Sciences pour un monde durable est ouverte en 2020[43].

Ce lancement a donné lieu à des polémiques[44],[45],[46] qui ont conduit à retarder d'un an l'ouverture de la licence, initialement prévue en 2019, et à revoir son organisation.

Les problématiques du Développement durable sont très présentes dans les Écoles de PSL, à l'exemple du programme Dauphine Durable de Paris-Dauphine.

Polémique[modifier | modifier le code]

Par une décision du tribunal administratif de Paris, saisi par le collectif « PSL contre-attaque », la fondation PSL est tenue d'informer sur les montants des conventions de mécénat de la licence « Sciences pour un monde durable » consacrée aux enjeux de la transition écologique, financée notamment par la banque BNP Paribas[47],[48] dont le bilan carbone a été qualifié de désastreux par Oxfam[49],[50]. Le Monde a révélé en 2022 que ce don défiscalisé à hauteur de 60 % s’élèverait à environ 8 millions d’euros sur cinq ans[50]. PSL avait invoqué la loi protégeant le secret des affaires pour refuser de divulguer les montants[50]. Finalement, les montants du financement, révélés après la décision de justice, s'élèvent en effet à près de 8 millions d'euros répartis sur six ans pour BNP Paribas et à 300000 euros répartis sur trois ans pour l'entreprise Foncia, ce qui fait de la banque le financeur majoritaire de la formation[51]. L'entreprise Engie n'est finalement pas mécène de la formation, contrairement à ce qui avait été avancé durant un Conseil d'administration de l'établissement[51].

Collège de France

Scientométrie et classements universitaires[modifier | modifier le code]

En 2021, l'Université PSL est classée 38e dans le classement de Shanghai (ARWU)[52], 40e dans le Times Higher Education World University Rankings[53],[54], 44e dans le Classement mondial des universités QS[55] et 21e dans le Center for World University Rankings[56].

En 2022, l'Université PSL est au premier rang du classement mondial des Universités fondées depuis moins de 50 ans: Young University Rankings 2022[57]. Elle est classée au 26e rang mondial dans le classement QS paru en juin 2022[58].

International[modifier | modifier le code]

PSL a noué des accords globaux avec de nombreuses universités prestigieuses dans le monde entier, telles que l’Université de Cambridge, UCL, Berkeley, NYU, Technion, ANU, Shanghai Jiao Tong, Nanyang Technological University, EPFL, Columbia, Tsinghua et l'Université de Pekin. Elle mène de grands programmes de recherche internationaux, tels que QLife ou Scripta, et favorise la circulation et les échanges de chercheurs et d’étudiants.

Vie étudiante[modifier | modifier le code]

Les différents campus de l'Université PSL bénéficient des infrastructures parisiennes pour développer activités culturelles, sportives et festives. PSL propose à ses étudiants l’accès à une offre de logement, de bourses et d'emplois étudiants.

Les bureaux des élèves des établissements-composantes proposent aux étudiants des événements ponctuels.

Orchestre et Chœur de PSL[modifier | modifier le code]

L'Orchestre et Chœur de PSL est un ensemble symphonique ouvert à tous les membres de la communauté universitaire de PSL. La saison annuelle inclut en général cinq programmes différents, avec des œuvres contemporaines de différents pays, et une tournée internationale[59].

Vie associative[modifier | modifier le code]

Les étudiantes et étudiants de PSL s'engagent dans des projets culturels, citoyens et solidaires, sportifs : TREVE[60],[61], Dauphine Discussion Débat[62], le projet Lutetium[63], Spi Dauphine, entre autres. L’université compte plus de 100 associations étudiantes. Chaque année, un programme d’aide financière dédié aux initiatives étudiantes (« Appels à initiatives étudiantes ») sélectionne et finance une trentaine de projets associatifs.

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Lauréats de Prix Nobel ou Médaille Fields[modifier | modifier le code]

Liste de personnalités ayant été élève, étudiant, ou Professeur dans l'un des établissements de l'université PSL.

Anciens étudiants[modifier | modifier le code]

Anciens élèves du Conservatoire national supérieur d'art dramatique[modifier | modifier le code]

Anciens étudiants de l'École nationale des chartes[modifier | modifier le code]

Anciens étudiants de l'École normale supérieure[modifier | modifier le code]

Anciens élèves de l'École des mines de Paris[modifier | modifier le code]

Anciens élèves de l'École nationale supérieure de chimie de Paris[modifier | modifier le code]

École nationale supérieure de chimie de Paris

Anciens élèves de l'École pratique des hautes études[modifier | modifier le code]

Anciens élèves de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris[modifier | modifier le code]

Anciens étudiants de l'université Paris-Dauphine[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la population universitaire

2019 2020 2021 2022 - - - -
18 120[64]18 029[64]18 083[64]18 378[64]----

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cinq grandes écoles parisiennes créent une fondation, Le Monde, 16 avril 2010.
  2. « Fondation "Paris sciences et lettres" : cinq grandes écoles s'unissent dans le Quartier latin », sur letudiant.fr/educpros, (consulté le ).
  3. « Décret du 8 juillet 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Paris Sciences et Lettres - Quartier latin » », JORF, no 0158,‎ , p. 12809 (lire en ligne).
  4. « L'université Paris-Dauphine intègre le PRES "Paris Sciences et Lettres" », sur letudiant.fr/educpros, .
  5. AFP, « Grand emprunt/Idex: 3 projets choisis », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  6. Sylvie Lecherbonnier et Camille Stromboni, « Confidentiel – IDEX : Paris Sciences et Lettres et Sorbonne Universités seraient les deux projets franciliens retenu », sur www.letudiant.fr/educpros, .
  7. Décret n° 2012-952 du 1er août 2012 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « PSL-formation ».
  8. « Mines ParisTech rejoint PSL », sur école nationale supérieure des mines de Paris (consulté le ).
  9. « L'EHESS choisit Paris Sciences et Lettres », sur letudiant.fr/educpros, .
  10. Décret no 2015-408 du 10 avril 2015 portant approbation des statuts de la communauté d'universités et établissements « Université de recherche Paris sciences et lettres - PSL Research University ».
  11. « doctorat à l'ENS », sur ENS.fr, (consulté le ).
  12. / Blog de Gilbert Béréziat, professeur à l'UPMC (membre de l'Initiative d'excellence concurrente SUPER).
  13. https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/l-elitisme-de-paris-sciences-et-lettres-chahute-en-cneser.html EducPros, L’Étudiant, 25 novembre 2015
  14. « hécatombe chez les pôles universitaire "d'excellence" », sur lemonde.fr, (consulté le )
  15. (en) « Rapport officiel de l'évaluation de Psl par le jury Idex », sur enc-sorbonne.fr, (consulté le ).
  16. « Une nouvelle école de mode publique ouvre à Paris », Le Figaro Etudiant,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. [1]
  18. [2].
  19. [3]
  20. [4]
  21. « Annonce d’un partenariat stratégique entre l’École Nationale d’Administration (ENA) et l’université Paris Sciences & Lettres (PSL) », (consulté le )
  22. « L'ENA rejoint PSL », (consulté le )
  23. a et b Décret no 2019-1130 du portant création de l'Université Paris sciences et lettres (Université PSL) et approbation de ses statuts
  24. « Confirmation de l'IdEx PSL et de l'IdEx Université de Paris-Saclay », sur Communiqué de presse MESRI, (consulté le ).
  25. Décret n° 2022-1475 du 24 novembre 2022 pérennisant les statuts de l'Université Paris sciences et lettres (Université PSL)
  26. « http://www.letudiant.fr/educpros/nominations/monique-canto-sperber-prend-la-tete-de-psl-et-quitte-la-direction-de-l-ens.html »
  27. « http://www.letudiant.fr/educpros/nominations/alain-fuchs-devient-president-de-paris-sciences-et-lettres.html »
  28. http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid55559/initiatives-d-excellence-7-projets-pre-selectionnes.html Communique du MESR, 25 mars 2011.
  29. Résumé opérationnel du projet PSL*, 19 mai 2011.
  30. Communiqué du MESR, 4 juillet 2011.
  31. Philippe Jacqué, « Initiatives d'excellences : l'état des forces scientifiques en présence », blog sur Le Monde, 11 mars 2011 (consulté le 16 avril 2011).
  32. Descriptif des participants aux 52 Equipex retenus, 20 janvier 2011.
  33. « Communiqué de presse PSL*, 25 mars 2011. »
  34. [5]
  35. Instituts Carnot sur le site du ministère de la Recherche
  36. « Formations 2020/2021 - 60 diplômes », sur psl.eu (consulté le )
  37. « PSL CPES », sur univ-psl.fr (consulté le ).
  38. « Cycle pluridisciplinaire d'études supérieures PSL-Henri IV - Cycle pluridisciplinaire d'études supérieures PSL - Henri IV - Paris Sciences et Lettres - PSL - Research University », sur univ-psl.fr (consulté le )
  39. Marie-Estelle Pech, « Le lycée parisien Henri-IV teste une classe prépa «à l’américaine» », sur le figaro étudiant,
  40. « Spécialités doctorales », sur Le Collège doctoral de PSL (consulté le ).
  41. Assma Maad, « SACRe, un doctorat inédit alliant sciences et arts », sur Le Figaro économie,
  42. « SDSN France »,
  43. « Sciences pour un monde durable », sur psl.eu (consulté le )
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  51. a et b « Un diplôme d’excellence « pour un monde durable » financé principalement par la BNP, grand argentier des pétroliers », Basta !,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  61. Elle : Women4Climate : découvrez qui sont les héroïnes du climat - 16 octobre 2017 Lire en ligne
  62. Le Parisien :Ils transforment le grand amphi de Dauphine en agora politique - Lire en ligne
  63. France culture : Lutétium : montrer que la science est belle - 04/10/2016 Lire en ligne
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Céline Authemayou, « Idex : PSL demande à ses membres de se prononcer sur son projet stratégique », Educpros,‎ (lire en ligne)
  • Étienne Gless, « Classement 2018 du Times Higher Education : PSL sort du lot », Educpros,‎ (lire en ligne)
  • Maxime François, « Regroupement des universités : quel statut ? », Le Monde Education,‎ (lire en ligne)
  • Isabelle Rey-Lefebvre, « ITI : dénicher des inventeurs parmi les étudiants ingénieurs », Le Monde Education,‎ (lire en ligne)
  • Adrien de Tricornot, « Entre fac et prépa, un nouveau cursus pour étudiants curieux de tout », Le Monde Campus,‎ (lire en ligne)
  • Adrien de Tricornot, « Si les universités françaises fusionnaient, à quoi ressemblerait le classement de Shanghaï ? », Le Monde Education,‎ (lire en ligne)
  • Dominique Leglu et Olivier Lascar, « 1ère université française au classement international THE, qu'est-ce que PSL ? », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne)

Textes réglementaires[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]