Université Cheikh-Anta-Diop

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Université Cheikh-Anta-Diop
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L'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), également connue comme l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, est la principale université de Dakar, la capitale du Sénégal, en Afrique de l'Ouest. Inaugurée en 1959 sous le nom d'université de Dakar, l'université porte le nom de l'historien et anthropologue Cheikh Anta Diop depuis 1987. Elle accueille des étudiants de plusieurs pays africains et européens et fut fréquentée par de nombreux cadres sénégalais.

Descriptif[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Entrée de l'UCAD.
Faculté des sciences juridiques et politiques.
Faculté de médecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie à Fann.

L'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) est l'héritière de l'École de médecine de l'AOF datant de l'Afrique-Occidentale française. Créée à Dakar au Sénégal le , elle est officiellement inaugurée le [1]. C'est l'une des plus anciennes d'Afrique de l'Ouest. De nombreux cadres sénégalais et étrangers y ont d'ailleurs été formés.

Elle doit son nom de l'historien et anthropologue sénégalais Cheikh Anta Diop. La dénomination de l'université est instituée le .

Des étudiants de plusieurs pays africains fréquentent l'établissement. Des étudiants de pays européens sont également inscrits dans les différentes facultés.

Depuis plusieurs années, l'établissement connait un trop-plein d'étudiants près de 69 000 étudiants fréquentent l'université en 2011 pour seulement 23 253 places. Malgré une augmentation des ressources financières entre 2000 et 2010, budget passé de 13 à 32 millions d'euros sur la période, elles restent insuffisantes pour faire face à la situation. Dans les années à venir, l'UCAD prévoit de réguler les flux à l'entrée de ses facultés par un système de présélection et de développer l'enseignement à distance. Elle espère aussi la création d'une nouvelle université à Dakar qui permettrait ainsi de diviser les effectifs entre les deux institutions[2].

Devise[modifier | modifier le code]

Au fronton de l'université, on peut lire la devise de l'établissement : « Lux mea lex » soit « La lumière est ma loi ». L'université doit cette devise au poète et homme politique sénégalais Léopold Sédar Senghor[3].

Emblème[modifier | modifier le code]

L'emblème de l'UCAD est conçu par le professeur Théodore Monod et a été adopté par le recteur Lucien Paye (1957 - 1960). Il est formé de deux antilopes chevalines se faisant face et qui symbolisent la fécondité, l'abondance et la procréation ; de part et d'autre des antilopes, figure un flambeau représentant la lumière, la connaissance.

Organisation[modifier | modifier le code]

L'UCAD est composée de six facultés, quatre écoles et douze instituts.

Liste des facultés[modifier | modifier le code]

  • Faculté de sciences et techniques[4] (FST)
  • Faculté de lettres et sciences humaines[5] (FLSH)
  • Faculté de sciences juridiques et politique[6] (FSJP)
  • Faculté de sciences économiques et de gestion[7] (FASEG)
  • Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation[8] (FASTEF)
  • Faculté de médecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie[9] (FMPOS)

Liste des écoles[modifier | modifier le code]

Sa faculté de médecine, son école de journalisme et son école de formation de bibliothécaires et archivistes sont particulièrement réputées[2] en Afrique francophone.

Liste des instituts[modifier | modifier le code]

Écoles doctorales[modifier | modifier le code]

L'UCAD propose sept écoles doctorales[18] :

  • Eau, Qualité et Usage de l'eau
  • Sciences de la vie, de la santé et de l'environnement
  • Physique, Chimie, Sciences de la Terre, de l'Univers et de l'ingénieur
  • Mathématique et Informatique
  • Arts, Culture et Civilisations
  • Études de l'homme et de la Société
  • Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

  • Roger Decottignies, premier doyen de la faculté de droit.
  • Malick Ndiaye, sociologue, maître de conférences[19].
  • Saliou N'diaye, professeur d'histoire, ancien assesseur, ancien doyen de la faculté des lettres et sciences humaines promu recteur de l'université en 2010.
  • Souleymane Bachir Diagne, ancien enseignant de philosophie et ancien vice-doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l'université.
  • Abdoulaye Wade, chef du parti libéral, et candidat aux élections présidentielles à partir de 1978, il est président de la république du Sénégal du au .

Recteurs[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Étudiants[modifier | modifier le code]

Équipes sportives[modifier | modifier le code]

Basket-ball féminin[modifier | modifier le code]

En décembre 2022, l'UCAD obtient sa promotion en première division sénégalaise[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Serge Robert, « Afrique : Le cas de l'université de Dakar montre qu'une adaptation aux nécessités du continent s'impose », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  2. a et b GEO no 403 de septembre 2012, p. 65
  3. GEO no 403 de septembre 2012, p. 68
  4. « Plateforme de cours en ligne de la Faculté des Sciences et Techniques », sur fad.fst.ucad.sn (consulté le )
  5. « Faculté des Lettres et Sciences Humaines - Accueil », sur flsh.ucad.sn (consulté le )
  6. « Faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) », sur www.ucad.sn (consulté le )
  7. « Faculté des Sciences Economiques et de Gestion », sur faseg.ucad.sn (consulté le )
  8. « Fastef - Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation », sur fastef.ucad.sn (consulté le )
  9. « Bienvenue sur FMPO UCAD | FMPO UCAD », sur fmpos.ucad.sn (consulté le )
  10. « curi – Curi Sénégal » (consulté le )
  11. « NICSénégal – Gestionnaire nom de domaine .SN » (consulté le )
  12. demoadmin, « Welcome to JSN Pixel 2 », sur www.ised.sn (consulté le )
  13. « IST - Institut des Sciences de la Terre », sur ist.ucad.sn (consulté le )
  14. « Institut des sciences de l'Environnement », sur ise.ucad.sn (consulté le )
  15. « IFAN Ch. Anta Diop », sur ifan.ucad.sn (consulté le )
  16. « INSEPS », sur www.ucad.sn (consulté le )
  17. « Index of / », sur www.iupa.sn (consulté le )
  18. « ucad.sn/cdp/index.php?option=c… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. Malick NDIAYE, sociologue, maître de conférences université Cheikh-Anta-Diop de Dakar
  20. Papa Lamine Ndour, « Sénégal-Basket (F) : Diamaguene et UCAD en D1 », sur sportnewsafrica.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Eckhard Rattunde, « Studentenunruhen in Dakar/Senegal », Afrika Heute, 1968, no 13-14, p. 193-196.
  • (en) Lydia Polgreen, « Africa's Storied Colleges, Jammed and Crumbling », The New York Times,‎ (lire en ligne). La situation à l'UCAD.
  • Abdoulaye Bathily, Mai 1968 à Dakar ou la Révolte universitaire et la démocratie, Paris, Chaka, coll. « Afrique contemporaine » (no 15), , 191 p. (ISBN 2-907768-19-0).
  • Jean Capelle, « L'université de Dakar », Revue maritime, no 135, , p. 908-913.
  • Jacques Duprey, L'université de Dakar, nouvelle université de la nouvelle Afrique, Montevideo, El Siglo ilustrado S.A., 1961, 69 p.
  • Pierre Fougeyrollas, Notes sur la réforme de l'université de Dakar, Dakar, 1968, 23 p.
  • Robert Sevigny, « Les contestations étudiantes à l'université : Quelques éléments d'analyse », Sociologie et sociétés, vol. 12, no 2,‎ , p. 143-168 (DOI 10.7202/001693ar).
  • Abdou Salam Sall, Mutations de l'enseignement supérieur en Afrique : Le cas de l'UCAD, Dakar/Paris, L'Harmattan, , 199 p. (ISBN 978-2-296-99521-5, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]