Une journée bien remplie
Réalisation | Jean-Louis Trintignant |
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Scénario |
Jean-Louis Trintignant Vincenzo Labella |
Musique | Bruno Nicolai |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cinétel Euro International Film (EIA) Président Films |
Pays de production |
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Genre | Comédie |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Une journée bien remplie est un film franco-italien réalisé par Jean-Louis Trintignant et sorti en 1973.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Au fil d'une journée, un homme parcourt les routes du Gard au guidon d'une moto en compagnie de sa mère assise dans un side-car, tuant des personnes de façon insolite et selon un itinéraire bien établi.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre complet : Une journée bien remplie ou Neuf meurtres insolites dans une même journée par un seul homme dont ce n'est pas le métier
- Réalisation : Jean-Louis Trintignant
- Scénario : Jean-Louis Trintignant et Vincenzo Labella
- Photographie : William Lubtchansky
- Montage : Nicole Lubtchansky
- Musique : Bruno Nicolai
- Production : Jacques-Éric Strauss
- Sociétés de production : Cinétel, Euro International Film (EIA), Président Films
- Société de distribution : Valoria Films (France)
- Pays :
France/
Italie
- Langue : français
- Dates de sortie :
- France :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Jacques Dufilho : Jean Rousseau
- Luce Marquand : la mère de Jean
- Franco Pesce : le père de Jean
- Albin Guichard : Jean Rousseau 15 ans plus tôt
- Andrée Bernard : la mère de Jean, 15 ans plus tôt
- Louis Malignon : le père de Jean, 15 ans plus tôt
- Antoine Marin : Albert Roux / l'autre Roux
- Pierre Dominique : le maître-nageur
- Vittorio Caprioli : Mangiavacca
- Gisèle Abetissian : la veuve Lacour
- Gérard Streiff : M. Person
- Maurice Duc : M. Leluc
- Manuel Segura : M. Sauler
- Denise Péron : Mme Bertrand
- Jacques Doniol-Valcroze : Jacquemont
- Jean-Louis Trintignant : le metteur en scène de Hamlet
- Georges Koulouris : un inspecteur
- André Falcon
Production[modifier | modifier le code]
Selon la biographie Trintignant l'Insoumis de Vincent Quivy, le court extrait de théâtre dans le film, avec Doniol-Valcroze et Trintignant lui-même est une référence à une période trouble de l'acteur-réalisateur : il joua Hamlet en 1971 sur une mise en scène de Maurice Jacquemont. Les mauvaises critiques et l'échec de la représentation furent très blessantes pour l'acteur qui abandonna le théâtre pour plus d'une décennie.
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Cela faisait vingt ans que Jean-Louis Trintignant voulait réaliser un film, d'ailleurs à ses débuts, il voulait être réalisateur et non pas acteur[1].
- Avant de devenir un réalisateur célèbre avec Diva, en 1981 Jean-Jacques Beineix fut notamment assistant-réalisateur sur ce film aux côtés du beau-frère du réalisateur, l'acteur Serge Marquand.
- Si la mère s'appelle Rousseau et qu'elle née Cheval, c'est parce que dans l'esprit de Jean-Louis Trintignant, ce sont des naïfs, descendants du douanier Rousseau et du facteur Cheval[2].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Monsieur Cinéma
- Objectif Cinéma
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cinématographe, no 1, février 1973, p. 19, interview de Jean-Louis Trintignant : "Il y a vingt ans que j'y pense ; je ne voulais pas être acteur, je voulais être metteur en scène"
- Cinématographe, no 1, février 1973, p. 20, interview de Jean-Louis Trintignant : "La mère s'appelle Rousseau, née Cheval. Dans mon imagination, ce sont des descendants du douanier Rousseau et du facteur Cheval. Ce ne sont pas des très intelligents, mais ce sont des naïfs"