Une femme fuyant l'annonce

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Une femme fuyant l'annonce
Auteur David Grossman
Pays Israël
Genre Roman
Version originale
Langue Hébreu
Titre אשה בורחת מבשורה
Date de parution
Version française
Traducteur Sylvie Cohen
Éditeur éditions du Seuil
Collection Cadre vert
Date de parution
Nombre de pages 672
ISBN 978-2021004625

Une femme fuyant l'annonce (en hébreu אשה בורחת מבשורה dont la translittération est Icha boharat mibsora) est un roman israélien de David Grossman publié originellement en 2008.

La traduction en français paraît le aux éditions du Seuil. Le roman reçoit le prix Médicis étranger en 2011 et est consacré la même année Meilleur livre de l'année du magazine Lire. Lors de sa parution en livre de poche, il reçoit le prix du meilleur roman des lecteurs de Points en 2013.

Résumé[modifier | modifier le code]

Deux quinquagénaires, Ora et Avram, partent, en 2003, sac au dos, sur le sentier national israélien, délibérément sans téléphone portable. Ora, mariée à Ilan, mère d'Adam et Ofer, est à l'initiative, malgré elle.

Son mari s'est séparé d'elle et a entraîné son premier fils dans un trek en Amérique du sud. Elle a organisé ce trek israélien pour fêter la fin du service militaire (de 3 ans) de son second fils, Ofer. Mais Ofer s'est porté volontaire pour une opération surprise de la seconde intifada. Et elle craint qu'on ne vienne lui annoncer sa mort au combat.

Elle sort de sa léthargie Avram, le père véritable d'Ofer, qui n'a pas pu, en trente ans, surmonter les tortures subies au cours de sa détention par des soldats égyptiens lors de la Guerre du Kippour (1973).

Les vies croisées des trois adultes, et les vies contrastées des deux jeunes, sont au centre du roman. Leur survie et leurs rencontres ébauchent une vision du monde israélien de ces années-là.

La première partie, plus angoissante encore, évoque l'époque où les trois enfants se sont rencontrés dans un hôpital pour enfants traumatisés, dans les années 1960.

Une approche serrée figure sur le blog jacquesdesrosiers.

Réception critique[modifier | modifier le code]

Le magazine Télérama lui accorde sa note maximale de TTT[1] tandis que le critique du Monde considère que ce « roman grave, profond, éminemment bouleversant » est « tout à la fois hommage et tombeau, hymne à la vie et oratorio de la douleur[2] ».

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Une femme fuyant l'annonce par Marine Landrot dans Télérama no 3216 du 29 août 2011.
  2. David Grossman et le fils éternel par Florence Noiville dans Le Monde du 25 août 2011.