Un Indien dans la ville
Réalisation | Hervé Palud |
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Scénario |
Igor Aptekman Philippe Bruneau |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | ICE3 |
Pays d’origine |
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Genre | Comédie |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1994 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Un Indien dans la ville est un film français d'Hervé Palud, sorti en 1994.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
Parti en Amazonie retrouver son ex-femme Patricia afin de lui faire signer l'acte de divorce dans le but de pouvoir se remarier, Stéphane Marchadot, fringant opérateur de marché français, découvre avec stupeur qu'il est le père de Mimi-Siku, un enfant âgé de 13 ans. Convaincu par son fils qui rêve de découvrir la tour Eiffel, Stéphane décide de l'emmener avec lui, même s'il sait que le moment est mal venu. Il ne vit que pour son travail et n'a donc pas de temps à consacrer à son fils, d'autant plus qu'il est mêlé à une « sale » affaire d'argent par la faute de Richard Montignac, son colérique associé, qui n'en est pas à sa première bavure.
Pas facile de garder l'œil sur un adolescent qui n'a jamais vu la ville et qui outre cela, tombe amoureux de Sophie, la fille de Richard. Mimi-Siku et Sophie sont deux adolescents que tout rapproche puisqu'ils connaissent des rapports difficiles avec leur père dû à un investissement excessif dans leur métier.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Un Indien dans la ville
- Réalisation : Hervé Palud, assisté Alain Nauroy et Antoine Santana
- Scénario : Igor Aptekman et Philippe Bruneau, Thierry Lhermitte et Hervé Palud (adaptation)
- Production : Louis Becker et Thierry Lhermitte pour ICE3
- Musique : Tonton David, Manu Katché et Geoffrey Oryema
- Photographie : Fabio Conversi
- Montage : Roland Baubeau
- Décors : Ivan Maussion
- Costumes : Martine Rapin
- Pays d'origine : France
- Format : Couleurs - 1,85:1 - 35 mm
- Genre : Comédie
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie :
France : 14 décembre 1994
Distribution[modifier | modifier le code]
- Thierry Lhermitte : Stéphane Marchadot, opérateur de marché de France
- Patrick Timsit : Richard Montignac, autre opérateur de marché de France, collègue et ami de Stéphane
- Ludwig Briand : Mimi-Siku, fils indien de Stéphane
- Miou-Miou : Patricia, ex-femme de Stéphane devenue indienne
- Arielle Dombasle : Charlotte, fiancée de Stéphane
- Tolsty : Pavel Koutchnoukov, homme d'affaires russe
- Sonia Vollereaux : Marie Montignac, femme de Richard
- Jackie Berroyer : Maître Joanovici, avocat de Pavel
- Marc de Jonge : Roustan, patron de Stéphane et Richard
- Louba Guertchikoff : Mme Godet, voisine de Stéphane
- Philippe Bruneau : M. Maréchal, concierge de Stéphane
- Dominique Besnehard : Maître Dong, prof de Yoga de Charlotte
- Cheik Doukouré : Me Bonaventure
- Marie-Charlotte Leclaire : secrétaire de Rossberg
- Olga Jirouskova : Sonia Koutchnoukov, sœur de Pavel
- Chick Ortega : l'homme de main des Koutchnoukov
- Paco Portero : l'homme au serpent
- Sonia Lezinska : une hôtesse de l'air
- Marc Brunet : un policier
- Olivier Hémon : un policier
- Thierry Desroses : un douanier
- Katja Weitzenböck : Mlle Van Hodden
- Pauline Pinsolle : Sophie Montignac, fille de Richard et Marie
- Stanley Zana : Jonathan Montignac, fils de Richard et Marie
- Gaston Dolle : Benjamin
Bande originale[modifier | modifier le code]
- Un Indien dans la ville, composé par Manu Katché, interprété par Geoffrey Oryema
- Chacun sa route, composé par Ras Tea, Yovo et J-M Vespasien, interprété par Tonton David
- Mother & Father, composé par Geoffrey Oryema, Manu Katché et Jean-Pierre Alarcen, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
- Sunshine, composé par Jean-Pierre Alarcen, Yovo et Jean-Claude Nemro, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
- Hello You, composé par Yovo et Manu Katché
- La Misère, composé par Ras Tea et Yovo, interprété par Tonton David
- You and I, composé par Manu Katché
- Douce enfance, composé par Manu Katché
- Innocence, composé par Manu Katché
- Veillé, composé et interprété par Geoffrey Oryema
- Eiffel Song, de Deep Forest
Adaptation[modifier | modifier le code]
Le film connaît en 1996 une adaptation en jeu vidéo, développée par Titus Interactive pour la console Game Boy de Nintendo. Ce jeu vidéo de plateformes consiste à faire évoluer Mimisiku à travers différents niveaux illustrant la jungle amazonienne et la ville[1].
Autour du film[modifier | modifier le code]
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- Ce film relança la carrière de Thierry Lhermitte après que ce dernier eut connu plusieurs échecs. Il totalise 7 870 802 entrées.
- Thierry Lhermitte s'est particulièrement occupé de la promotion du film à l'étranger. Cela a été une réussite puisqu'il s'est très bien vendu aux États-Unis (moins de 750 000 $ de recette[2]). Le film a obtenu le trophée du film français en 1994 et le prix Georges de Beauregard en 1995 dans la catégorie meilleurs producteurs (Thierry Lhermitte et Louis Becker).
- Le critique américain Gene Siskel, du Chicago Tribune, à l'occasion d'une projection houleuse, fit la remarque suivante après que le technicien s’excusa du fait que la dernière bobine était perdue et qu'il l'aura le lendemain : « Si cette bobine contenait miraculeusement les rushs d'édition de La Splendeur des Amberson d'Orson Welles (considéré comme le second plus grand film américain, violemment émasculé par les studios RKO, les rushs ayant été détruits), ce film n'en restera pas moins une nullité[3] ». Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, adresse également à ses lecteurs la rarissime remarque suivante : « Little Indian Big City est l'un des plus mauvais films jamais faits. J'en ai détesté chacune de ses moindres minutes imbéciles. [...] Si jamais j'apprends, quelles qu'en soient les circonstances, que vous avez vu ce film, vous serez interdit à vie de lire mes critiques[2] ». Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, le second pire film de l'année 1996 dans la liste de Ebert & Siskel (choix de Ebert). En conclusion de leur très courue émission Siskel & Ebert (en), Siskel fait la relation entre le succès français du film et le fait, qu'au même moment, le taux de chômage du pays culmine à plus de 12 %, tandis que Ebert dit mieux comprendre pourquoi les Français pensent que Jerry Lewis est l'homme le plus drôle de la Terre.
- Walt Disney Pictures a produit un remake de ce film intitulé Jungle 2 Jungle (Un Indien à New York) (1997). Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, « le » pire film de l'année 1997 dans la liste de Ebert & Sickel (choix de Sickel)[4]. Sickel compare ce remake et l'original à Crocodile Dundee, qui a su faire auparavant de la même formule d'histoire un authentique succès.
- Dans le film, il est dit que Mimi-Siku a choisi ce nom lui-même parce qu'il sonnait bien et que cela veut dire « pipi de chat ». Cette anecdote est réelle. De fait, elle est citée dans le livre Antecume ou une autre vie d'André Cognat publié en 1977[5].
Lieux de tournage[modifier | modifier le code]
- Paris
- 16e arrondissement : Pont de Bir-Hakeim[6]
- Parc national Canaima au Waku Lodge, Venezuela ; le Salto Sapo et la lagune ont servi de lieux de tournage du films Un Indien dans la ville mais aussi Le Jaguar.
Références[modifier | modifier le code]
- Un Indien dans la ville - Consoles + n°48 - p.170 (novembre 1995).
- http://www.rogerebert.com/reviews/little-indian-big-city-1996.
- Siskel & Ebert : Worst of 1996.
- http://siskelandebert.org/video/A3BB15HDNMH5/Worst-of-1997.
- Antecume ou une autre vie, André Cognat - Planche photos après la page 128.
- Anne-Charlotte de Langhe et Aude Vernuccio, « Le cinoche à la trace », in Le Figaroscope, semaine du mercredi 10 au 16 avril 2013, page 6.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Un Indien dans la ville sur l’Internet Movie Database
- (fr) Un Indien dans la ville sur Allociné
- Film français sorti en 1994
- Film réalisé par Hervé Palud
- Film sur l'enfance
- Film se déroulant au Brésil
- Film se déroulant à Paris
- Film tourné au Venezuela
- Film tourné à Miami
- Film tourné dans le 15e arrondissement de Paris
- Film se déroulant au Venezuela
- Film mettant en scène des indiens d'Amazonie
- Film évoquant le divorce