Ultra-Trail du Mont-Blanc

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UTMB Mont-Blanc
Description de l'image UTMB Logo.png.
Généralités
Sport Course à pied
Création 2003
Autre(s) nom(s) Ultra-Trail du Mont-Blanc
Éditions 20 (en 2023)
Catégorie Ultra-trail
Périodicité Annuelle (fin août)
Lieu(x) France
Italie
Suisse
Statut des participants Amateur et professionnel
Distance 171 km
Dénivelée 10 000 m D+
Site web officiel utmbmontblanc.com

Palmarès
Tenant du titre masculin Jim Walmsley
féminin Courtney Dauwalter
Plus titré(s) féminin Elizabeth Hawker (5)
masculin François D'Haene (4)
masculin Kilian Jornet (4)

L'Ultra-Trail du Mont-Blanc ou UTMB, également appelé Dacia-UTMB par un contrat de nommage depuis 2023, est un évènement sportif composé de sept trails (course à pied) dont quatre en ultra-endurance en pleine nature et de très longue durée, qui traverse trois pays (France / Italie / Suisse), trois grandes régions alpines (Auvergne-Rhône-Alpes / la Vallée d'Aoste / le Valais) et dix-huit communes françaises, italiennes et suisses du pays du Mont-Blanc. Il emprunte principalement le sentier de grande randonnée Tour du Mont-Blanc.

Origines[modifier | modifier le code]

L'Ultra-Trail du Mont-Blanc a été créé en 2003 en remplacement d'une course de 150 km qui faisait le tour du massif du Mont-Blanc à effectuer en relais de sept personnes[1]. Cette course empruntait quelques sections de route. Mais le grave incendie du tunnel du Mont-Blanc en mars 1999 a empêché cette épreuve de se tenir jusqu'en 2002 pour finalement s'éteindre définitivement face à la faible participation[1].

En octobre 2002, neuf personnes dont Michel et Catherine Poletti décident de créer une épreuve pour remplacer celle-ci sauf que la course se déroulera en individuel. Catherine Poletti est la première directrice de la course, les huit autres figurant parmi les participants de la première édition en 2003[1]. Michel et Catherine Poletti tenaient une boutique de disques à Chamonix et étaient adeptes du ski nordique. Ils avaient par ailleurs été bénévoles en 1987 lors de championnats du monde de parapente et à plusieurs reprises sur le Marathon du Mont-Blanc[1].

Participation[modifier | modifier le code]

Lors de la première édition courue en 2003, l'objectif était fixé à 300 participants. Ce fut un succès car 722 répondirent à l'appel et la participation a augmenté rapidement et nettement lors des éditions suivantes avec près de 1 400 concurrents en 2004 et environ 2 000 personnes en 2005[1]. Pour l'édition 2007, les inscriptions sont complètes en dix heures et en 2008 celles-ci furent clôturées en huit minutes sur la course de l'UTMB[2]. Face au succès grandissant de l'épreuve, les inscriptions sont limitées à 2 500 personnes pour éviter trop de bouchons sur les sentiers et d'autres courses naissent sur l'évènement: la CCC en 2006, la TDS en 2009.

Malgré l'instauration de points nécessaires pour pouvoir prendre le départ de l'une des courses en 2008, le succès de l'évènement ne se démentait pas, obligeant à procéder dès 2009 à des tirages au sort[2]. En 2017, l'organisation enregistra 18 000 demandes pour seulement un peu plus de 8 000 retenues, (8 075 ont pu prendre le départ[3]). Avec 10 000 places disponibles après, 21 700 tentaient de s'inscrire en 2018 et encore 26 022 en 2019[2].

Lors des inscriptions en 2020, avant l'annulation causée par la crise de COVID-19, 111 nationalités étaient représentées. En dehors des Français, les pays les mieux représentés sont européens (Espagne, Italie, Royaume-Uni...) mais on compte d'importants contingents de coureurs chinois, américains et japonais[4].

Les courses[modifier | modifier le code]

L'UTMB est un évènement qui comporte plusieurs épreuves et a lieu chaque année la dernière semaine d'août.

  • 2003 - : L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc) 171 km et 10 000 m de dénivelé positif[O 1]
  • 2006 - : La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) 101 km et 6 100 m de dénivelé positif[O 1]
  • 2008 - : La PTL (La Petite Trotte à Léon) 300 km et 28 000 m de dénivelé positif (par équipe de 2 ou 3 personnes)[O 1]
  • 2009 - : La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie) 121 km et 7 300 m de dénivelé positif[O 1]
  • 2014 - : L'OCC (Orsières-Champex-Chamonix) 56 km et 3 500 m de dénivelé positif[O 1]
  • 2016 - : La YCC (Youth Chamonix Courmayeur) 15 km et 1 000 m de dénivelé positif, challenge destiné aux jeunes qui ont entre 14 et 22 ans[5]
  • 2018 - : La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix) 40 km et 2 300 m de dénivelé positif[6]
  • 2022 - : L'ETC (Experience Trail Courmayeur) 15 km et 1300 m de dénivelé positif[7]

L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc)[modifier | modifier le code]

L'arrivée de l'UTMB en 2015

Épreuve « mythique[8] » créée en 2003, il s'agit de la course phare de l'évènement. Dès la première édition, elle a été qualifiée de « course de tous les superlatifs »[9],[10] et comptait 722 coureurs au départ[11]. Kilian Jornet la considère comme « la course la plus mythique et la plus prestigieuse au monde »[12]. Le tracé s'apparente à un tour complet du massif du Mont-Blanc, traversant trois pays (France, Suisse, et Italie)[8]. Plus tard, pour l'UTMB, le nombre de coureurs a dû être limité à 2 300[8] ; ceux-ci doivent avoir participé préalablement à des courses qualificatives[8]. Ils doivent parcourir les 170 km sans étape pour 10 000 m de dénivelé positif[8] en moins de 46 heures et 30 minutes.

Lors de sa première édition, l'UTMB comptait 155 km. Puis, au fil des éditions, l'organisation a cherché le meilleur parcours du point de vue à la fois des coureurs et des gens du pays[source secondaire souhaitée]. En particulier, l'organisation a cherché le lieu d'arrivée le plus motivant entre Vallorcine et Chamonix-Mont-Blanc. C'est la première raison de cette évolution des distances et dénivelés positifs. En 2006, il est passé à 158 km puis à 163 km en 2007 et enfin à 166 km en 2008. Cette année-là, un jeune Espagnol domine l'épreuve pour la première fois : Kílian Jornet[13]. La modification de 2012 (168 km) est simplement due à une amélioration des moyens de mesure, le parcours restant le même[14][source insuffisante].

Les coureurs partent de Chamonix-Mont-Blanc le vendredi[15]. Ils rejoignent d’abord Les Houches, grimpent au-dessus du col de Voza, descendent vers Saint-Gervais, se dirigent ensuite vers Les Contamines-Montjoie puis les Chapieux par le col du Bonhomme. Le col de la Seigne (2 516 m) les amène à Courmayeur à travers le val Vény et les concurrents entrent en Italie. Depuis 2015, les coureurs enchainent le col de la Seigne par le col des Pyramides calcaires (2 573 m). Vient ensuite le val Ferret par l'ascension vers le refuge Bertone, une longue section plus roulante avec le passage par le refuge Bonatti et une descente jusqu'à Arnouvaz, la montée du Grand col Ferret (2 537 m). De là, ils entrent en Suisse. Après La Fouly, les coureurs continuent de descendre avant de remonter vers Champex-Lac. Ils effectuent ensuite la montée des alpages de Bovine, culminant à (2 049 m) au Portalo[16] avant de descendre vers le col de la Forclaz puis Trient. Après l'ascension de la verticale des Tseppes[17] et Catogne (ne pas confondre avec Le Catogne, un sommet voisin plus élevé), les coureurs redescendent vers Vallorcine où ils font leur retour en France. Les coureurs sont ramenés dans la vallée de Chamonix par l'ascension du col de la Tête aux Vents (2 133 m) et le passage à La Flégère avant la descente finale[18][source insuffisante]. Au total, les participants franchissent dix cols de plus de 2 000 m d'altitude[19].

La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix)[modifier | modifier le code]

En 2006, en raison de la forte demande de participation, les organisateurs ont créé une seconde course, la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix). D'une distance de 86 km lors de sa première édition[20], elle est ensuite passée à 101 km (déclarée à 98 km jusqu'en 2011) et constitue la porte d'entrée dans le monde de l'ultra-endurance. La CCC, considérée par la plupart des coureurs comme « la petite », constitue pourtant elle aussi l’un des défis les plus difficiles de l’Hexagone en trail d'ultra-endurance. Le nombre de coureurs est limité à 1 900[21]. Ils s’élancent sur les 100 km aux 6 100 m de dénivelé, afin de parcourir en un maximum de 26 h 45 min le parcours[22].

Le parcours reprend celui de l’UTMB à partir de Courmayeur, en y ajoutant toutefois l’ascension de la tête de la Tronche (2 584 m) en début de parcours[23].

La PTL (La Petite Trotte à Léon)[modifier | modifier le code]

C'est une épreuve par équipe et sans classement final, qui surplombe le tracé de l’UTMB, avec des passages très engagés. Le parcours n'est pas balisé et le plus souvent loin des zones habitées[24].

Le tracé est le plus long des sept courses. Au départ de Chamonix-Mont-Blanc le lundi à h, les trailers ont à parcourir 300 km, sur environ 25 000 m de dénivelé positif. Le tout s'effectue en autonomie complète en 152 heures au maximum[25].

Non compétitive, elle se fait en équipe de deux ou trois coureurs indissociables du début à la fin du parcours[26].

La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie)[modifier | modifier le code]

En 2009 l'organisation crée une 3e course : la TDS (Sur les Traces des ducs de Savoie) qui part de Courmayeur pour arriver à Chamonix-Mont-Blanc[27]. Contrairement à l'UTMB et la CCC, elle s'oriente vers le Beaufortain. Au début, son parcours s'étirait sur 112 km à la dénivellation positive de 7 150 m, le tout s'effectuant en 31 heures maximum. Le nombre de coureurs est limité à 1 600[28]. Dès 2013, le parcours est passé à 119 km et 7 250 m de dénivelé[29].

Le départ était donné depuis Courmayeur le jeudi à h jusqu'en 2018. La première montée est celle du Col Chécrouit, poursuivie par l'arête du Mont-Favre à plus de 2 400 m et la descente sur le lac de Combal au km 15 où a lieu le second ravitaillement. Pour rejoindre le col du Petit-Saint-Bernard au km 66, les coureurs passent par le col de Chavannes (2 603 m). Autrefois, la course passait par le col de la Youlaz et La Thuile pour rejoindre ce même col marquant la frontière entre l'Italie et la France. Un ravitaillement s'y tient avant une grande descente vers Séez et Bourg-Saint-Maurice au km 51 où a lieu un autre ravitaillement et un point de contrôle. À partir de là, les trailers s'engagent vers un long tronçon aboutissant au Cormet de Roselend (1 968 m). Il commence par une montée pénible de deux forts, celui du Truc (à 1 545 m) puis celui de la Platte (à 1 993 m). Les kilomètres suivants sont moins pentus, mais après il faut à nouveau passer par une plus courte mais éprouvante ascension, celle du Passeur de Pralognan (2 567 m). Les premiers hectomètres de la descente de ce col se font grâce à une corde[30]. Quelques kilomètres plus loin, les coureurs rejoignent le ravitaillement du Cormet de Roselend (Beaufort) au km 66. Les coureurs rejoignent 19 km plus loin le ravitaillement du col du Joly (Hauteluce, 1 989 m) en marchant par le passage du curé, et le lieu-dit "La Gittaz". La plupart des concurrents évoluent désormais de nuit. Suit une descente de 10 km vers Les Contamines-Montjoie où se tient un nouveau ravitaillement au km 95. C'est là le point de départ de la dernière principale difficulté du parcours, le col du Tricot (2 120 m). Après une portion très raide aboutissant aux chalets du Truc, les coureurs effectuent une petite descente vers les chalets de Miage au pied d'une série de lacets pédestres finissant au col. Les coureurs entament ensuite une descente technique mais courte puisqu'il faut remonter un peu après la traversée d'un pont suspendu[31] avec une vue sur le glacier de Bionnassay plus haut. Après avoir atteint la gare de tramway de Bellevue, les coureurs descendent enfin véritablement jusqu'aux Houches où les attend le dernier ravitaillement. Dès lors, il ne reste plus que 8 km sur une large piste avec de faux-plats montants et descendants pour finir sur la ligne d'arrivée à Chamonix-Mont-Blanc.

Cependant le parcours est rallongé en 2019, avec 145 km et 9 100 m de dénivelé[32] avec plus de kilomètres encore dans le Beaufortain, le parcours passant notamment Hauteluce. Avec le durcissement en 2019 de l'attribution des points ITRA pour la qualification à l'UTMB, ce parcours rallongé permettrait notamment aux coureurs qui terminent la course d'obtenir comme les années précédentes une dotation de six points.

L'OCC (Orsières-Champex-Chamonix)[modifier | modifier le code]

À partir de 2014, la course OCC est créée avec un départ de Orsières le jeudi matin, une distance prévue d'environ 53 km pour 3 300 m de dénivelé cumulé. Elle reprend des éléments de la fin de l'UTMB et de la CCC avec les montées de Bovine (La Giète) et les alpages de Catogne (Les Tseppes) à grimper[33]. Cependant, une fois le col des Montets franchi, les coureurs se dirigent vers Argentière pour monter vers le téléphérique de La Flégère (1 860 m) sans passer au préalable par la Tête aux Vents.

La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix)[modifier | modifier le code]

La MCC est une course créée en 2018. Elle se compose d'un parcours de 40 km pour un dénivelé positif de 2 300 m et une seule véritable grande ascension, celle du col de Balme (2 191 m). Elle part de Martigny-Combe et se termine à Chamonix.

L'ETC (Expérience Trail Courmayeur)[modifier | modifier le code]

L'ETC est créée en 2022 afin d'offrir une épreuve de trail court à l'événement. Situé entièrement sur la commune de Courmayeur, le parcours de 15 km et 1 200 m de dénivelé effectue une boucle depuis le village jusqu'à la Suche avant de redescendre.

Organisation[modifier | modifier le code]

Direction[modifier | modifier le code]

En avril 2020, Michel Poletti, le directeur général de l'UTMB annonce sa démission, à 65 ans et après 17 années à la tête de l'organisation. Il est remplacé par Frédéric Lénart, ancien membre exécutif du comité d'organisation de la course automobile des 24 Heures du Mans. En parallèle, Michel Poletti quitte également l'ITRA, dont il était le président depuis sa fondation, en 2013. Enfin, son épouse, Catherine Poletti, reste présidente d'UTMB Group[34].

Secours[modifier | modifier le code]

Patrick Basset est le directeur médical de l'UTMB[35]. La société Dokever, qui gère le PC médical de l'UTMB[35] est dirigée par son frère Bruno Basset. La société Dokever spécialisée dans l'assistance médicale événementielle s'occupe autant des blessures légères que des hélitreuillages après accident et organise le transfert vers les hôpitaux[36].

Inscriptions[modifier | modifier le code]

En raison du nombre de demandes d'inscription largement supérieur à celui des coureurs autorisés à prendre le départ, un système de tirage au sort détermine les participants. Pour l'édition 2013, les chances d'obtenir un dossard étaient d'environ une sur trois pour l'UTMB et d'une sur deux pour la CCC.

De 2008 à 2022, l'inscription à l'une des courses se faisait en justifiant des points acquis en finissant des courses qualificatives faisant partie du réseau ITRA. En finissant une de ces courses qualificatives, les coureurs obtenaient des points selon la longueur et le dénivelé de l'épreuve, 1 à 3 points jusqu'en 2015 puis 1 à 6 après, pour que les trails plus courts donnent également des points[37]. Terminer une course non membre de l'ITRA, même parmi les plus difficiles, le Grand Raid des Pyrénées par exemple, n'apportait pas de points en vue de l'UTMB.

Un coureur pouvant justifier de ces points ITRA pouvait se pré-inscrire au tirage au sort numérique (par Excel), effectué en général au mois de janvier. Un coureur refusé au tirage au sort une première fois avait une chance double l'année suivante et un coureur refusé deux fois était inscrit d'office, à condition d'avoir conservé les points ITRA nécessaires à une inscription.

Pour participer à l'UTMB en 2016, 15 points étaient nécessaires à acquérir en trois courses maximum à effectuer dans les deux ans précédant l'évènement, 7 points en deux courses pour la CCC et la TDS[37]. Mais deux durcissements de l'obtention de ces points (14 points étaient nécessaires en 3 courses maximum pour participer à l'UTMB 2015; puis en 2019 un barème plus difficile d'acquisition des points sur les courses, d'où par exemple le rallongement des Traces des Ducs de Savoie pour gagner le même nombre de points ITRA) n'ayant pas endigué l'accroissement des demandes d'inscriptions et pour éviter des pousser les coureurs à courir plus d'ultra-trails et au surentraînement, l'organisation a réfléchi dès les inscriptions pour l'édition 2020[38] à un nouveau système de qualification sur la base de Running Stones engrangés sur des événements sportifs partenaires de l'UTMB (Ushuaia by UTMB[2], Oman by UTMB[2], Val d'Aran by UTMB, Mozart 100...). Par ailleurs, en 2020, l'accès à l'UTMB ne demandait plus que 10 points[38] en deux courses maximum.

Plus un coureur en accumulait des running stones plus il pouvait prétendre à s'inscrire à des courses plus longues et difficiles de l'évènement UTMB puisque comme pour les points ITRA, les Running Stones acquis variaient selon la difficulté de la course.

Quatre catégories de courses apparaitront :

  • les courses de 20 K donneront 1 running stone
  • 50 K correspondra à 2 running stones
  • 100 K donnera 3 running stones
  • 160 K l’équivalent de 4 running stones[39].

Par exemple, une course de 80 km et 3 000 m de dénivelé sera considérée comme 110 K (100 m de dénivelé équivalent à 1 km, donc 80+30) et donnera donc 3 running stones.

Pour justifier ce changement, Catherine Poletti explique à un journaliste en 2021 : « Devant le succès de nos courses, on a créé un système de qualification depuis 2009 qui est devenu complexe. Ce système avec près de 4000 courses qualificatives dans le monde a notamment permis de développer de nombreuses courses. Mais on fait face au nombre exponentiel de demandes d’inscriptions à l’UTMB : 32000 en 2020, pour seulement 10000 places. Les coureurs sont chaque année plus nombreux à postuler, chaque année mieux qualifiés. On était arrivé à 15 points nécessaires collectés sur trois courses en moins de deux ans. On ne pouvait pas aller plus loin… » avant d'ajouter en réponse à une question : « Oui, on commençait à trop leur en demander. On poussait les gens à trop courir, avec un risque de surentrainement. Et puis, il y avait une autre problématique, c’est que certaines élites n’avaient pas leurs points de qualification. On a cherché le moyen de baisser cette obligation. Notre credo, avec le nouveau système, c’est de voyager moins pour voyager mieux. »[40].

Sponsoring[modifier | modifier le code]

Les sponsors principaux de l'évènement ont été The North Face jusqu'en 2016, Columbia Sportswear (2017-2021), Hoka en 2022 puis Dacia depuis 2023.

Le salon de l'UTMB comptait 146 exposants pour 2021[41].

Animations[modifier | modifier le code]

Pour stimuler les coureurs du parcours de l'UTMB, la musique Conquest of paradise de Vangelis est diffusée juste avant les départs[41].

Depuis 2006, Ludovic Collet est le speaker officiel de l'évènement[42]. L’évènement étant international et pour pouvoir commenter toutes les courses de la semaine, il est entouré par Sébastien Lopez, Karla Valladares-Palluel (française parlant couramment l’anglais et l’espagnol), Monica Dellevaux (parlant français et anglais), Vicky Pieniazeck (multilingue), l’italien Silvano Gadin, Christopher Hardy et l’irlandais Eoin Flynn[36].

À Chamonix, Olivier Darcy (alias « DJ Chouch ») et Sébastien Sliwinski (alias « DJ Djib ») assurent la musique et l'ambiance[36].

Lutte contre le dopage et la triche[modifier | modifier le code]

Les athlètes élites sont suivis depuis 2008 par le programme Quartz. Une première analyse est effectuée un mois avant le départ de la course, avec un prélèvement sanguin pour l'analyse biologique; et une analyse toxicologique pouvant comporter soit un prélèvement d'urine, de salive ou un prélèvement capillaire. L'athlète peut choisir pour effectuer ces tests le laboratoire le plus proche de sa localisation. Deux nouveaux contrôles sont effectués, l'un 24 h avant le départ, l'autre à l'arrivée à Chamonix[36].

Depuis 2021, en plus des substances interdites par l'AMA, le programme Quartz vérifie que des athlètes n'aient pas ingéré en quantité anormale des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Le programme Quartz exclut également des médicaments non interdits par l'AMA comme le tramadol et le levothyrox[35].

De plus, l'organisation est dotée d'un PC anti-triche pour contrôler la cohérence de l'avancée d'un coureur entre deux points de ravitaillement[36].

Presse et suivi de la course[modifier | modifier le code]

Les journalistes qui couvrent l'évènement, qui proviennent de 24 pays différents, sont rassemblés à Chamonix au centre des congrés Le Majestic. La WebTV qui diffuse les images de l'évènement se trouve également dans ce même centre[36]. Les proches des coureurs ont accès à la progression des coureurs grâce au site Livetrail, comme sur d'autres évènements majeurs du trail.

Moments importants de l'évènement[modifier | modifier le code]

Performances marquantes[modifier | modifier le code]

  • Lors de la première édition en 2003, seuls 67 finishers terminent l'épreuve à l'église de Chamonix[43],[44].
  • En 2006, lors de la première édition de la CCC, c'est une femme, Corinne Favre, qui remporte le classement scratch général, un fait inédit. Menant la course de bout en bout[44], elle a franchi la ligne d'arrivée dix-huit minutes devant son dauphin masculin[20].
  • En 2008, Kilian Jornet, alors âgé de 20 ans et le plus jeune concurrent de l'UTMB, remporte l'épreuve en devançant d'une heure un ancien vainqueur, Dawa Sherpa. Sa victoire fut dans un premier temps contestée par certains de ses adversaires, car il ne disposait pas de sac, ce qui fit douter qu'il avait emporté tout le matériel obligatoire[44]. Mais son succès fut confirmé par les organisateurs, Kilian expliquant par ailleurs que la seule banane dont il disposait durant la course était optimisée pour y rentrer tout le matériel nécessaire, tel qu'il le faisait en ski-alpinisme[45].
  • En 2012, Elizabeth Hawker établit son 5e succès dans le classement féminin de l'UTMB, un record.
  • En 2013, l'américaine Rory Bosio arrive 7e du classement scratch en battant le record du temps de courses chez les femmes. En 2021, une autre américaine, Courtney Dauwalter égale le classement scratch établi 8 ans plus tôt par Rory Bosio en améliorant son temps de quelques minutes.
  • En remportant Les Traces des Ducs de Savoie en août 2014, Xavier Thévenard est devenu le seul coureur à établir un triplé en ayant gagné trois courses de l'événement, à savoir la CCC, la TDS et l'UTMB.
  • En 2016, Ludovic Pommeret remporte l'UTMB à l'issue d'une remontée mémorable. Alors qu'il figure au début de la course dans le groupe des favoris, il est à partir des Contamines-Monjoie diminué par des problèmes gastriques[46] et recule dans le classement, jusqu'à être pointé à la 53e place[47]. Alors qu'il songe à l'abandon, il retrouve sa famille au ravitaillement des Chapieux et retrouve l'énergie pour continuer l'épreuve. Puis il remonte un à un ses concurrents, prend la tête de la course sur les alpages sous le sommet de Catogne[47]avant de l'emporter à Chamonix.
  • En 2019, l'Espagnol Pau Capell a établi le temps de référence sur le parcours de l'UTMB. François D'Haene avait certes remporté l'UTMB en 2014 avec quelques minutes en moins mais ce n'est que depuis 2015 que par temps sec les coureurs doivent franchir le col des Pyramides calcaires[48] après le col de la Seigne.
  • En 2022, le Catalan Kílian Jornet bat le record de Pau Capell en passant sous la barre symbolique des 20 heures. Il égale le record de quatre victoires de François D'Haene[49].

Parcours de repli face aux conditions climatiques[modifier | modifier le code]

À plusieurs reprises, l'évènement n'a pas été épargné par le froid et la pluie. Déjà, lors de la première édition, le vainqueur Dawa Sherpa témoignait de conditions dantesques: « Je ne suis pas très attiré par les grosses organisations et donc par ce qu’est devenu l’UTMB, mais en 2003, quand j’ai couru, c’était vraiment l’aventure. Personne n’avait encore couru sur le parcours. On avait trois possibilités de distance et on ne nous imposait pas une liste de matériel obligatoire comme aujourd’hui. On se protégeait comme on pouvait de la pluie. Je me souviens du passage au col de la Seigne, entre la France et l’Italie, il grêlait tellement que les contrôleurs s’étaient abrités sous des rochers à 300 mètres du chemin. Ils me faisaient des signes de loin pour me dire de redescendre. On était vraiment seul avec la nature ! »[42].

L'édition 2010 a été suspendue quelques heures après le départ pour des raisons de sécurité liées à la météo. En effet, l'organisation n'a pas voulu laisser les coureurs s'engager en pleine montagne avec des conditions qui empiraient. Ce fut une grande déception pour les coureurs ainsi que tous les bénévoles mobilisés. Conscients de cette déception et, grâce à un formidable élan de solidarité entre les communes, les administrations et les bénévoles, les organisateurs ont proposé une course de remplacement le lendemain de l'annulation, course raccourcie à 88 km pour laquelle 1 238 coureurs ont pris le départ 650 coureurs de l'UTMB se sont présentés, ainsi que 588 des coureurs de la TDS pour qui le départ a complètement été annulé[50].

En 2011, face aux orages et aux chutes de neiges sur les plus hauts cols, le parcours fut prolongé de quelques kilomètres en Suisse, passant de 166 km à 170 km (peut-être plus avec l'amélioration postérieure des moyens de mesure). Cependant, des changements notables furent décidés: d'abord un départ retardé de 5 heures[51]. Ensuite, le parcours fut poussé jusqu'à Martigny au lieu de passer par la montée de Bovine où les conditions de sécurité n'étaient plus assurées; puis l'organisation faisait monter les coureurs directement vers La Flégère sans passer par le col de la Tête aux Vents[51]. Les mêmes modifications de parcours furent instaurés sur la CCC avec en plus une montée au traditionnel refuge Bertone mais sans passer par la tête de la Tronche, et de même les alpages de Catogne furent évités. Ces ajustements ont tout de même permis à la CCC de garder une distance de 93 km pour 5 100 m de dénivelé[51].

La course fut également raccourcie à 103 km et 5 600 m de dénivelé en 2012, en raison de conditions climatiques défavorables les jours précédents l'épreuve, notamment des chutes de neige à partir de 1 800 m d'altitude[52], rendant les sentiers des plus hauts cols impraticables. De plus le parcours fut intégralement en France puisqu'il était inenvisageable de franchir le col de la Seigne à la frontière franco-italienne et le Grand col Ferret permettant de passer en Suisse.

Sur l'édition 2017, des modifications mineures furent apportées au parcours pour faire face à la pluie et au froid (jusqu'à −9 °C annoncés en altitude): après le col de la Seigne devaient descendre directement vers le lac Combal en évitant le col des Pyramides Calcaires, et enfin sur le final les coureurs montaient directement à La Flégère sans passer par le col de la Tête aux Vents[53]. Pour franchir le Grand col Ferret, les concurrents ont dû affronter la grêle, les bourrasques de vent et la neige[53].

Drames[modifier | modifier le code]

En 2021, un drame s'est produit sur les Traces des Ducs de Savoie. La course est neutralisée après la chute mortelle d'un concurrent tchèque, Ondrej Tabarka, âgé de 35 ans[54], au Passeur de Pralognan. Seuls 293 coureurs passés avant rallient la ligne d'arrivée[55].

En 2022, une nouvelle chute mortelle s'est produite pour un coureur brésilien[56] sur le parcours de la Petite Trotte à Léon[57], dans la nuit entre le col du Tricot et le refuge de Plan Glacier[58]. L'année suivante, encore sur le parcours de la Petite Trotte à Léon, Bernard Mayencourt, un coureur suisse de 59 ans, faisait un malaise deux heures après son départ lundi[59], dans l'ascension du plan de l'Aiguille. Evacué à l'hôpital d'Annecy, il décède 6 jours plus tard soit le dimanche malgré les soins prodigués. Il avait souffert d'insuffisance cardiaque[60].

Critiques[modifier | modifier le code]

Avec près de 10 000 coureurs réunis au cours de l'évènement, l'UTMB est notamment critiqué pour son gigantisme[41],[61]. Certains le qualifient également de « machine à fric »[61].

L'édition 2023 voit les coureurs signer une pétition, contre le nouveau nom officiel de l'épreuve Dacia-UTMB, un collectif de compétiteurs écologiques dénonce le partenariat avec cette entreprise de l’industrie automobile, qui selon eux cherche principalement à verdir son image[62].

Palmarès[modifier | modifier le code]

UTMB[modifier | modifier le code]

Édition Date Hommes
1er Temps 2éme Temps 3éme Temps
1re Drapeau du Népal Dawa Sherpa 20 h 5 min 59 s Topher Gaylord 22 h 15 min 17 s Brandon Sybrowsky 22 h 15 min 17 s
2e Vincent Delebarre 21 h 6 min 18 s Drapeau du Népal Dawa Sherpa 23 h 2 min 28 s Jean Clause Pache 23 h 40 min 8 s
3e Christophe Jaquerod 21 h 11 min 7 s Vincent Delebarre 21 h 25 min 2 s Marco Olmo 21 h 49 min 57 s
4e Marco Olmo 21 h 6 min 6 s Csaba Németh 21 h 37 min 32 s Vincent Delebarre 21 h 59 min 29 s
5e Marco Olmo2e victoire 21 h 31 min 58 s Jens Lukas 22 h 23 min 55 s Nicolas Mermoud 22 h 30 min 51 s
6e Kílian Jornet 20 h 56 min 59 s Drapeau du Népal Dawa Sherpa 21 h 56 min 52 s Julien Chorier 22 h 31 min 35 s
7e Kílian Jornet2e victoire 21 h 33 min 18 s Sébastien Chaigneau 22 h 36 min 45 s Tsuyoshi Kaburaki 22 h 48 min 36 s
8e[N 1] Jez Bragg 10 h 30 min 37 s Mike Wolfe 10 h 37 min 38 s Zigor Iturrieta Ruiz 10 h 49 min 18 s
9e[N 2] Kílian Jornet3e victoire 20 h 36 min 43 s Iker Karrera Aranburu 20 h 45 min 30 s Sébastien Chaigneau 20 h 55 min 41 s
10e[N 3] François D'Haene 10 h 32 min 36 s Jonas Buud 11 h 3 min 19 s Mike Foote 11 h 19 min 0 s
11e Xavier Thévenard 20 h 34 min 57 s Miguel Angel Heras Hernandez 20 h 54 min 8 s Javier Dominguez-Ledo 21 h 17 min 38 s
12e François D'Haene2e victoire 20 h 11 min 44 s Iker Karrera Aranburu 20 h 55 min 42 s Tofol Castaner Bernat 20 h 55 min 42 s
13e Xavier Thévenard2e victoire 21 h 9 min 15 s Luis Alberto Hernando Alzaga 21 h 57 min 17 s David Laney 21 h 59 min 42 s
14e[63] Ludovic Pommeret 22 h 0 min 2 s Gediminas Grinius 22 h 26 min 5 s Tim Tollefson 22 h 30 min 28 s
15e[64],[N 4] François D'Haene3e victoire 19 h 1 min 54 s Kilian Jornet 19 h 16 min 57 s Tim Tollefson 19 h 53 min 0 s
16e Xavier Thévenard3e victoire 20 h 44 min 16 s Robert Hajnal 21 h 31 min 37 s Jordi Gamito 21 h 57 min 1 s
17e[65] Pau Capell 20 h 19 min 7 s Xavier Thévenard 21 h 7 min 56 s Scott Hawker 21 h 48 min 4 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
18e François D'Haene4e victoire 20 h 45 min 59 s Aurélien Dunand-Pallaz 20 h 58 min 31 s Mathieu Blanchard 21 h 12 min 44 s
19e Kílian Jornet4e victoire 19 h 49 min 30 s Mathieu Blanchard 19 h 54 min 50 s Tom Evans 20 h 34 min 35 s
20e[N 5] Jim Walmsley 19 h 37 min 43 s Zach Miller 19 h 58 min 59 s Germain Grangier 20 h 10 min 52 s

Le temps établi par Jim Walmsley sur l'édition 2023 n'a pas été validé comme un record car la fin du parcours a été modifiée, ne passant pas par le col de la Tête aux Vents[66] mais plutôt par le Béchar (1 724 m) pour rejoindre La Flégère. Ceci est dû non seulement à cause de la météo des jours précédents (le froid ayant pu rendre glissants certains passages) mais aussi à cause d'un désaccord avec certains propriétaires de la montagne des Chéserys, certains réclamant à l'organisation un paiement pour droit de passage au col de la Tête aux Vents, chose refusée[67].

Édition Date Femmes
Rang
Scratch[N 6]
1re Temps 2éme Temps 3éme Temps
1re 2003 24e Krissy Moehl 29 h 38 min 24 s Anne-Marie Bais 32 h 19 min 36 s Monique Gauthier 33 h 3 min 55 s
2e 2004 14e Colette Borcard 26 h 8 min 54 s Martina Juda 32 h 31 min 14 s Monique Muhlen 32 h 33 min 9 s
3e 2005 25e Lizzy Hawker 26 h 53 min 51 s Simone Kayser 27 h 13 min 19 s Magali Juvenal 32 h 22 min 57 s
4e 2006 25e Karine Herry 25 h 22 min 20 s Simone Kayser 26 h 5 min 58 s Patricia Signorio 27 h 45 min 51 s
5e 2007 19e Nikki Kimball 25 h 23 min 45 s Mònica Aguilera Viladomiu 27 h 18 min 17 s Karine Herry 29 h 26 min 3 s
6e 2008 14e Lizzy Hawker2e victoire 25 h 19 min 41 s Karine Herry 27 h 38 min 35 s Catherine Dubois 28 h 30 min 59 s
7e 2009 11e Krissy Moehl2e victoire 24 h 56 min 1 s Lizzy Hawker 26 h 4 min 42 s Mònica Aguilera Viladomiu 29 h 17 min 31 s
8e[N 1] 2010 19e Lizzy Hawker3e victoire 11 h 47 min 30 s Nerea Martínez-Urruzola 12 h 49 min 27 s Agnès Hervé 14 h 11 min 35 s
9e[N 2] 2011 13e Lizzy Hawker4e victoire 25 h 2 min 0 s Nerea Martínez-Urruzola 27 h 55 min 34 s Darcy Piceu Africa 28 h 30 min 28 s
10e[N 3] 2012 16e Lizzy Hawker5e victoire 12 h 32 min 13 s Francesca Canepa 13 h 17 min 1 s Emma Roca 13 h 23 min 37 s
11e 2013 7e Rory Bosio 22 h 37 min 26 s Núria Picas 24 h 32 min 20 s Emma Roca 24 h 48 min 14 s
12e 2014 14e Rory Bosio2e victoire 23 h 23 min 20 s Núria Picas 24 h 54 min 29 s Nathalie Mauclair 25 h 47 min 35 s
13e 2015 19e Nathalie Mauclair 25 h 15 min 33 s Uxue Fraile Azpeitia 26 h 29 min 35 s Denise Zimmermann 27 h 33 min 51 s
14e[63] 2016 20e Caroline Chaverot 25 h 15 min 40 s Andrea Huser 25 h 22 min 56 s Uxue Fraile Azpeitia 27 h 10 min 22 s
15e[64],[N 4] 2017 41e Núria Picas 25 h 46 min 43 s Andrea Huser 25 h 49 min 18 s Christelle Bard 26 h 39 min 3 s
16e 2018 33e Francesca Canepa 26 h 3 min 48 s Uxue Fraile Azpeitia 26 h 8 min 7 s Jocelyne Pauly 26 h 15 min 11 s
17e[65] 2019 21e Courtney Dauwalter 24 h 34 min 26 s Kristin Berglund 25 h 34 min 12 s Maite Maiora 25 h 41 min 30 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
18e 2021 7e Courtney Dauwalter2e victoire 22 h 30 min 54 s Camille Bruyas 24 h 9 min 42 s Mimmi Kotka 25 h 8 min 29 s
19e 2022 22e Katie Schide 23 h 15 min 12 s Marianne Hogan 24 h 31 min 22 s Kaytlyn Gerbin 25 h 7 min 44 s
20e[N 5] 2023 25e Courtney Dauwalter3e victoire 23 h 29 min 14 s Katharina Hartmuth 24 h 10 min 52 s Blandine L'Hirondel 24 h 22 min 50 s

Classements par nation de l'UTMB[modifier | modifier le code]

Classement par nation de 2003 à 2023 - Hommes
Rang Nation 1er 2e 3e Total
1 Drapeau de la France France 9 5 7 21
2 Drapeau de l'Espagne Espagne 5 5 4 14
3 Drapeau de l'Italie Italie 2 0 1 3
4 Drapeau des États-Unis États-Unis 1 3 5 9
5 Drapeau du Népal Népal 1 2 0 3
6 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1 0 1 2
7 Drapeau de la Suisse Suisse 1 0 0 1
8 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 0 1 0 1
8 Drapeau de la Hongrie Hongrie 0 1 0 1
8 Drapeau de la Lituanie Lituanie 0 1 0 1
8 Drapeau de la Roumanie Roumanie 0 1 0 1
8 Drapeau de la Suède Suède 0 1 0 1
13 Drapeau du Japon Japon 0 0 1 1
13 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 0 0 1 1
Classement par nation de 2003 à 2023 - Femmes
Rang Nation 1re 2e 3e Total
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 9 0 2 11
2 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 5 1 0 6
3 Drapeau de la France France 3 3 10 16
4 Drapeau de l'Espagne Espagne 1 7 5 13
5 Drapeau de la Suisse Suisse 1 2 1 4
6 Drapeau de l'Italie Italie 1 1 0 2
7 Drapeau du Luxembourg Luxembourg 0 2 1 3
8 Drapeau de la Suède Suède 0 1 1 2
9 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 0 1 0 1
9 Drapeau du Canada Canada 0 1 0 1
9 Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 0 1 0 1

CCC[modifier | modifier le code]

Édition Date Hommes Femmes
Rang Athlète Temps Rang Athlète Temps
1re 2e Alun Powell 10 h 53 min 17 s 1re Corinne Favre 10 h 35 min 55 s
2e 1er Julien Chorier 10 h 19 min 46 s 23e Andrea Zimmermann 12 h 28 min 5 s
3e 1er Guillaume Le Normand 12 h 26 min 4 s 12e Lucy Colquhoun 14 h 33 min 37 s
4e 1er Jean-Yves Rey 11 h 40 min 47 s 79e Chantal Begue 16 h 51 min 0 s
5e 1er Xavier Thévenard 11 h 57 min 13 s 29e Maud Giraud 14 h 7 min 38 s
6e 1re Emmanuel Gault 10 h 10 min 25 s 37e Virginie Govignon 12 h 47 min 11 s
7e[N 7] 1er Cristòfol Castanyer h 57 min 4 s 34e Ellie Greenwood 11 h 17 min 24 s
8e 1er Jordi Bes 11 h 23 min 1 s 17e Caroline Chaverot 14 h 12 min 0 s
9e 1er Pau Bartolo 11 h 21 min 16 s 34e Anne-Lise Rousset 14 h 28 min 48 s
10e 1er Zach Miller 11 h 53 min 32 s 8e Ruth Croft 12 h 54 min 53 s
11e 1er Michel Lanne 12 h 10 min 4 s 14e Mimmi Kotka 13 h 42 min 46 s
12e[N 7] 1er Hayden Hawks 10 h 24 min 30 s 26e Clare Gallagher 12 h 13 min 57 s
13e 1er Thomas Evans 10 h 44 min 32 s 11e Miao Yao 11 h 57 min 46 s
14e 1er Luis Alberto Hernando 10 h 28 min 49 s 23e Ragna Debats 12 h 10 min 33 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
18e 1er Thibaut Garrivier 10 h 23 min 26 s 39e Marta Molist Codina 12 h 50 min 48 s
19e 1er Petter Engdahl h 53 min 2 s 24e Blandine L'Hirondel 11 h 40 min 55 s
20e 1er Jonathan Albon 10 h 14 min 25 s 18e Yngvild Kaspersen 11 h 51 min 22 s

TDS[modifier | modifier le code]

Dawa Sherpa, vainqueur en 2012, suivi de Lionel Trivel et Antoine Guillon
Édition Date Hommes Femmes
Rang Athlète Temps Rang Athlète Temps
1re 1er Patrick Bohard 14 h 1 min 48 s 26e Fernanda Maciel 17 h 17 min 43 s
2e édition annulée en raison des intempéries
3e 1er Franck Bussière 15 h 51 min 37 s 56e Jolanda Linschooten 20 h 57 min 32 s
4e 1er Drapeau du Népal Dawa Sherpa 14 h 37 min 7 s 34e Agnès Hervé 19 h 7 min 0 s
5e 1er Arnaud Julia Bonmati 15 h 9 min 59 s 14e Nathalie Mauclair 17 h 36 min 41 s
6e 1er Xavier Thévenard 14 h 10 min 37 s 34e Teresa Nimes Pérez 18 h 41 min 12 s
7e 1er Pau Bartolo 14 h 26 min 40 s 13e Andrea Huser 16 h 35 min 29 s
8e 1er Pau Capell 14 h 45 min 44 s 30e Delphine Avenier 18 h 46 min 24 s
9e 1er Michel Lanne 14 h 33 min 9 s 10e Mimmi Kotka 15 h 47 min 7 s
10e 1er Marcin Świerc 13 h 24 min 0 s 23e Audrey Tanguy 16 h 5 min 22 s
11e 1er Pablo Villa González 18 h 3 min 6 s 23e Audrey Tanguy2e victoire 21 h 36 min 15 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
12e 1er Erik-Sebastian Krogvig 18 h 49 min 58 s 26e Manon Bohard 23 h 11 min 14 s
13e 1er Ludovic Pommeret 18 h 37 min 4 s 13e Martina Valmassoi 22 h 42 min 47 s
14e 1er Christian Meier 19 h 36 min 35 s 21e Maryline Nakache 23 h 37 min 57 s

Le parcours a été rallongé à partir de 2019 d'où des durées de courses plus longues.

OCC[modifier | modifier le code]

Édition Date Hommes Femmes
Rang Athlète Temps Rang Athlète Temps
1re 1er Nicolas Martin h 7 min 45 s 19e Sonia Glarey h 37 min 40 s
2e 1er Marc Pinsach Rubirola h 21 min 38 s 37e Célia Chiron h 41 min 53 s
3e 1er Xavier Thévenard h 28 min 37 s 27e Mercedes Arcos Zafra h 54 min 13 s
4e 1er Marc Lauenstein h 19 min 31 s 41e Eli Gordon Rodriguez h 12 min 16 s
5e 1er Erenjia Jia h 28 min 44 s 18e Ruth Croft h 53 min 9 s
6e 1er Stian Angermund-Vik h 19 min 24 s 15e Ruth Croft2e victoire h 50 min 14 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
7e 1er Jonathan Albon h 2 min 57 s 20e Blandine L'Hirondel h 45 min 8 s
8e 1er Manuel Merillas h 18 min 29 s 30e Sheila Avilés Castaño h 10 min 16 s
9e 1er Stian Angermund-Vik2e victoire h 42 min 40 s 22e Toni McCann h 18 min 21 s

MCC[modifier | modifier le code]

Édition Date Hommes Femmes
Rang Athlète Temps Rang Athlète Temps
1re 1er César Costa h 35 min 41 s 18e Kate Pallardy h 30 min 54 s
2e 1er César Costa — 2e victoire h 40 min 46 s 23e Laure Desmurs h 41 min 25 s
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19
3e 1er Anthony Felber h 39 min 23 s 23e Lucille Germain h 23 min 20 s
4e 1er Ludvik Fernandes h 54 min 0 s 10e Candice Fertin h 24 min 22 s
5e 1er Simon Paccard h 20 min 52 s 24e Clémentine Geoffray h 47 min 2 s

ETC[modifier | modifier le code]

Édition Date Hommes Femmes
Rang Athlète Temps Rang Athlète Temps
1re 1er Jan Margarit Solé h 24 min 5 s 20e Ikram Rharsalla h 49 min 24 s
2e 1er Roberto Delorenzi h 19 min 34 s 31e Sara Alonso h 37 min 18 s

Résultats par nation[modifier | modifier le code]

Tableau mis à jour après l'édition 2023[68],[69],[70].
Bilan des podiums obtenus par nations sur les courses Élites des six formats différents ;

  • 2003-2023 : L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc)
  • 2006-2023 : La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix)
  • 2009-2023 : La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie)
  • 2014-2023 : L'OCC (Orsières-Champex-Chamonix)
  • 2018-2023 : La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix)
  • 2022-2023 : L'ETC (Experience Trail Courmayeur)
Classement par nation de 2003 à 2023
Rang Nation 1er 2e 3e Total
1 Drapeau de la France France 48 44 52 144
2 Drapeau de l'Espagne Espagne 24 27 24 75
3 Drapeau des États-Unis États-Unis 14 13 13 40
4 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 12 6 5 23
5 Drapeau de la Suisse Suisse 9 2 4 15
6 Drapeau de l'Italie Italie 5 7 14 26
7 Drapeau de la Norvège Norvège 4 0 0 4
8 Drapeau de la Suède Suède 3 4 3 10
9 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 3 2 3 8
10 Drapeau du Népal Népal 2 3 0 5
11 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 2 2 2 6
12 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 2 0 0 2
13 Drapeau du Canada Canada 1 2 0 3
13 Drapeau de la Pologne Pologne 1 2 0 3
15 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 1 0 0 1
15 Drapeau du Brésil Brésil 1 0 0 1
17 Drapeau du Japon Japon 0 2 2 4
18 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 0 2 1 3
18 Drapeau du Luxembourg Luxembourg 0 2 1 3
20 Drapeau de Hong Kong Hong Kong 0 2 0 2
21 Drapeau de la Grèce Grèce 0 1 2 3
21 Drapeau de la Hongrie Hongrie 0 1 2 3
21 Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 0 1 2 3
24 Drapeau de la Russie Russie 0 1 1 2
25 Drapeau de l'Équateur Équateur 0 1 0 1
25 Drapeau de la Lituanie Lituanie 0 1 0 1
25 Drapeau du Maroc Maroc 0 1 0 1
25 Drapeau de la Roumanie Roumanie 0 1 0 1
25 Drapeau de l'Ukraine Ukraine 0 1 0 1
25 Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe 0 1 0 1
31 Drapeau de la Belgique Belgique 0 0 1 1
Total 132 132 132 396

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Épreuve de 166 km annulée du fait des intempéries et ramenée à 88 km
  2. a et b Épreuve allongée à 170 km pour éviter des risques de glissement de terrain
  3. a et b Épreuve raccourcie à 103 km en raison des conditions météorologiques défavorables sur le massif du Mont-Blanc
  4. a et b Parcours modifié
  5. a et b Le tracé a été modifié et légèrement simplifié à cause de la météo désastreuse ayant touché la région durant les jours précédents
  6. Place occupée par la première athlète à l'arrivée sur la liste complète Hommes + Femmes
  7. a et b Epreuve raccourcie
  1. a b c d et e Données 2016.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Audrey Duquenne, « La naissance du mythe », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 94-95
  2. a b c d et e Guillaume Lamy, « L'UTMB revoit ses règles d'inscription », sur lyoncapitale.fr,
  3. Fred Bousseau, « Bilan UTMB 2017 en chiffres », sur trails-endurance.com,
  4. « UTMB 2020 : record du nombre de demandes d'inscriptions, 111 nationalités au départ », sur lequipe.fr, L’Equipe,
  5. « YCC », sur utmbmontblanc.com.
  6. « MCC ».
  7. UTMB, « UTMB® - Sommet Mondial du Trail, », sur utmbmontblanc.com (consulté le )
  8. a b c d et e A. Josselin, « UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc) », Joggeur, Éditions Larivière, no 1,‎ , p. 98.
  9. « UTMB - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag (consulté le ).
  10. Franck Grassaud, « L'Ultra-Trail du Mont-Blanc, "la course de tous les superlatifs" », sur france3.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  11. « Catherine Poletti (UTMB) | Podcast MaBoite.com », sur maboite.com (consulté le )
  12. Kilian Jornet (trad. de l'espagnol par Patricia Jolly), Courir ou mourir : Journal d'un ultra-terrestre [« Córrer o morir »], Arthaud poche, (1re éd. 2013), 220 p. (ISBN 978-2-0813-4807-3, présentation en ligne), chap. 6 (« La victoire des sens »), p. 159.
  13. Résumé de l'article Une cure de jouvence du numéro de septembre-octobre 2008 in : Luc Beurnaux, « 100 numéros - 10 dates », Trails endurance, Outdoor Éditions, no 100,‎ , p. 12.
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