Ulpiano Checa y Sanz

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Ulpiano Checa y Sanz
Ulpiano Checa y Sanz
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
DaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Ulpiano Fernández-Checa y SaizVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Ulpiano ChecaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
signature d'Ulpiano Checa y Sanz
Signature

Ulpiano Checa y Sanz né le à Colmenar de Oreja (Madrid) et mort à Dax (Landes) le est un peintre et graveur espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ulpiano Checa y Sanz commence sa formation artistique en 1873 à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando, où il est l'élève de Manuel Dominguez, Federico de Madrazo, Alejandro Ferrant et Pablo y Gonzalvo Peres. Il devient professeur à l'âge de 19 ans dans la même Académie.

L'Invasion des Barbares (1887), Madrid, Museo Ulpiano Checa (es).

En 1884, il obtint une place de pensionnaire à l'Académie Espagnole des Beaux-Arts de Rome, d'où il envoya son œuvre La Invasión de los bárbaros, qui obtint la médaille de 1re classe de l'Exposition nationale des beaux-arts de Madrid en 1887 et la médaille d'or de l'Exposition universelle de Vienne en 1888. L'œuvre fut acquise par le musée du Prado. Avec sa première exposition où il présente Nirma et Egérie, également acquise par le musée du Prado.

Il se spécialise très rapidement dans les représentations de chevaux, aussi bien dans des sujets orientalistes, antiques qu'avec ses peintures d'Indiens d'Amérique du Nord. Fin 1887, il s'installe à Paris et produit des dessins pour la revue L'Illustration dont il est correspondant. En 1894, il expose au Salon des artistes français, une toile intitulée La Naumaquia. Il fait la connaissance de Matilde Chaye Courtez, une jeune femme peintre argentine qu'il épousera. En 1895, il devient le professeur de Blanche Odin (1865-195) et s'installe à Bagnèrès-de-Bigorre. Il fera de nombreux voyages en Argentine où la haute société de Buenos Aires le sollicite pour des portraits. Il réalise de grandes compositions murales et parfois quelques scènes allégoriques. Il voyage également à Venise et en Algérie.

En 1900, il peint quatre tableaux pour la décoration du passage menant au restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.

Un peu plus de 250 de ses œuvres sont répertoriées[réf. nécessaire].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Argentine[modifier | modifier le code]

La Nymphe Égérie dictant les lois de Rome à Numa Pompilius, Madrid, Museo Ulpiano Checa (es).

Espagne[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Uruguay[modifier | modifier le code]

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • Espagne. Le Généralife. Sérénades et Songes, d'après Zacharie Astruc, Société française d'éditions d'art, 1897, 309 p.
  • Tabaré, de Zorilla de San Martin et Barreiro y Ramos, 1908 ; rééd. 1991.
  • Quo Vadis, de Henrick Sienkiewicz, 1910.

Affiches[modifier | modifier le code]

Ulpiano Checa manifeste sa sympathie et son intérêt pour la ville de Bagnères-de-Bigorre, en réalisant gracieusement des affiches publicitaires lithographiques, entre 1891 et 1897, pour le compte des Chemins de Fer d’Orléans, du Midi et du Nord. L'une d'elles présente une bagnéraise au capulet, sous les traits de Philadelphe de Gerde ; une autre fait La promotion de Bagnères-de-Bigorre et de ses thermes présentant un couple d’élégants à dos d’âne dans les alentours de Bagnères.

  • L'Andalousie au temps des Maures, affiche lithographiée, Paris, Imprimerie Lemercier, 131 × 354 cm, Exposition universelle de 1900, commande de l'État français.

Salons[modifier | modifier le code]

  • 1892, Salon des artistes français : Bacchanale.
  • 1893, Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris : Les Peaux-Rouges ; Le Fardier.
  • 1894, Salon des artistes français : La Naumaquia.
  • 1895 : Ravin de Waterloo.
  • 1911 : Entre dux oasis.
  • 1912 : Crépuscule.
  • 1913, Salon des artistes français : Départ pour la Fantasia.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1887, Exposition nationale des beaux-arts : Invasion des barbares.
  • 1900, Exposition universelle à Paris : L'Andalousie au temps des Maures.
  • 2006 : Ulpiano Checa, Buenos Aires, musée national des Beaux-Arts.
  • Exposition aux beaux-arts de Monaco : Combat entre Grec et Amazone .
  • 2007 : Fantaisie et mouvement, Académie royale des beaux-arts de San Fernando.

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1887 :
    • Médaille de 1re classe à l'Exposition nationale des beaux-arts à Madrid pour L'Invasion des Barbares.
    • Médaille d'or à l'Exposition universelle des beaux-arts de Viena pour L'Invasion des Barbares.
  • 1890 : médaille de 3e classe à l'Exposition nationale des beaux-arts pour La Course des voitures.
  • 1900 : médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900 à Paris pour Le Dernier jour de Pompéi.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Blanche Odin, Ulpiano Checa, la Rencontre par Xavier Etcheandia et Bénédicte Magnin, Bagnères-de-Bigorre, Musée des Beaux-Arts Salies, 2012.
  • (es) Ángel Benito García, Ulpiano Checa. Autobiografía apócrifa. Catálogo general del Museo, Colmenar de Oreja, 2010, Ayuntamiento de Colmenar de Oreja.
  • E. Dizy Caso, Les orientalistes de l'école espagnole, Paris, ACR, 1997, pp. 58-61.
  • (es) Carlos Gonzales et Marti de Montserrat, Américain dans Paris. 1850-1900, Barcelone, Tusquet, 1989.
  • Manuel Ossorio y Bernard, Biographie d'artistes espagnols du XIXe siècle, 1883-1884, Madrid (Giner, 1975, p. 157.)
  • Collectif, La peinture de l'Académie espagnole de Rome 1873-1903, [catalogue d'exposition], Madrid, Direction Générale du Patrimoine Culturel, 1992, p. 182.
  • Collectif, Le Train Bleu, Presse Lois Unis Service, 1990, 114 p. (ISBN 2-908557-01-0).
  • E. Cazenave, Les artistes de l'Algérie 1830-1962, Association Abd El Tif, 2001, pp. 196-197.
  • Collectif, Master dessin espagnol, 1500-1900, Rotterdam, Musée Boijmans.

Liens externes[modifier | modifier le code]