Uguccione della Faggiola

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Uguccione della Faggiola
Portrait d'Uguccione della Faggiola (gravure de Francesco Allegrini da Gubbio)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Uguccione della FaggiuolaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Della Faggiola (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ranier della Faggiuola (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Neri Montefeltro de Borgo San Sepolcro (d)
Francesc I Montefeltro de Borgo San Sepolcro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Uguccione della Faggiola (Casteldelci, 1250Vicence, ) est un condottiere italien de la seconde moitié du XIIIe et du début du XIVe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Condottiere et homme politique, Uguccione della Faggiola fut parmi les protagonistes de la vie politique et militaire du Moyen Âge, particulièrement dans les différends qui opposeront la papauté et l'Empire.

Né à Casteldelci en 1250, qui était sous l’administration de Massa Trabaria [1], aux confins entre la Romagne, Marches et Toscane, après avoir tenté de devenir seigneur de Forlì (1297), comptant sur la sympathie gibeline de la cité, et après avoir été podestat et seigneur d’Arezzo en 1295, puis encore en 1302 comme vicaire du roi Henri VII du Saint-Empire à Genève en 1311 et 1312, fut appelé à Pise en 1313 pour entraîner les troupes.

1315, marque l’année de sa meilleure étoile car, à la bataille de Montecatini le fait d’armes consolida sa renommée et sa position d’habile condottiere. En fait, cette bataille opposait deux camps de force inégale avec :

Dans ce contexte de faiblesse, Uguccione pouvait compter sur une force représentée par un contingent de 1 800 cavaliers allemands, mercenaires qui faisaient partie des troupes impériales mises au service de Pise, mais aussi animées d’une haine féroce envers les Guelfes et les Angioini.

À la suite de cette victoire inattendue, Florence fut abandonnée par une grande part des cités toscanes qui s’empressèrent de demander la paix avec Pise, et réussit à se sauver grâce seulement à une concorde interne retrouvée.

En 1316, les Pisans chassèrent Uguccione, fatigués de ses méthodes autoritaires et de ses exigences d’ordre militaire. Ce fait l’obligea à chercher refuge auprès de Cangrande della Scala qui le fit podestat de Vicence. Avec cette autorité, Uguccione reprit la révolte guelfe en et durant son service auprès du seigneur de Vérone, il dirigea également la guerre contre Brescia et Padoue.

Uguccione della Faggiola mourut le , son corps fut porté de Vicenza à Vérone pour y être enseveli dans l’église Santa Anastasia.

Les amitiés[modifier | modifier le code]

  • Uguccione avait des amis inconditionnels parmi lesquels Dante Alighieri, ainsi que Corso Donati qui lui donna une de ses filles en mariage.
  • L’emblème héraldique d’Uguccione était l’aigle sur fond rouge[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eugenio Lenzi, Uguccione della Faggiuola e Castruccio nel Trecento toscano, Lucques 2001, p. 11
  2. Prospero Baldasseroni, Istorie di Pescia e della Nievole, p. 158, Pescia, 1784

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christine E. Meek, [1], Dizionario Biografico degli Italiani, vol. XXXVI, Istituto dell'Enciclopedia Italiana Treccani.
  • Eugenio Lenzi, Uguccione della Faggiuola e Castruccio nel Trecento toscano, M. Pacini Fazzi, Lucques, 2001

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]