Tzantzismo

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Le tzantzismo est un mouvement culturel des années 1960, en Équateur. Fondé en 1962 par Marco Muñoz et Ulises Estrella, il fut rejoint par d'autres membres au cours des années 1960, dont le poète Rafael Larrea, et influença certains écrivains et intelluctuels équatoriens d'importance comme Jorge Enrique Adoum, César Dávila Andrade, Abdón Ubidia ou encore Agustín Cueva. Le tzantzismo s'exprime notamment au travers de la poésie, et dans une moindre mesure du théâtre et des romans. Ce mouvement littéraire qui se revendiquait révolutionnaire surgit en réaction à la dégradation et à l'embourgeoisement supposé de l'art littéraire. Le tzantzismo revendique au contraire une attitude révolutionnaire, dans l'art aussi bien que dans la politique[1]. Toutefois, le mouvement a été critiqué comme étant resté au niveau de la proclamation et de la geste politique (abolition de la culture officielle, lectures publiques). L'un des principaux représentants du mouvement est sans doute Raúl Arias, dont le recueil Poesias en bicicleta est peut-être l'une des illustrations les plus authentiques du tzantzismo[2]. Le mouvement se dissout en 1969, en particulier à la suite de divergences idéologiques entre ses fondateurs[1].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Freire García, S., Tzantzismo: tierno e insolente. Ed. Libresa (Quito), 2008.
  • (es) Polo Bonilla, R., Crítica y modernidad: de la emergencia tzántzica al Frente cultural. Quito en la década de los sesenta, in Transiciones y rupturas: El Ecuador en la segunda mitad del siglo XX, Burbano de Lara, F. (Coord.), Ed. FLACSO., 2010. pp. 341-375.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carrera Testa, Fernando, article Tzantzismo, in Diccionario de Filosofía Latinoamericana
  2. Edwin Madrid, Poesia contemporánea del Ecuador, Revue Isla negra, janvier 2008