Tusson

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Tusson
Tusson
Vue générale du village de Tusson.
Blason de Tusson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Aigre
Maire
Mandat
Daniel Lherideau
2014-2020
Code postal 16140
Code commune 16390
Démographie
Gentilé Tussonnais
Population
municipale
234 hab. (2021 en augmentation de 5,41 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 06″ nord, 0° 04′ 09″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 149 m
Superficie 13,97 km2
Élections
Départementales Charente-Nord
Localisation
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Tusson
Liens
Site web www.tusson.fr

Tusson est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Tussonnais et les Tussonnaises[1].

Géographie

Géographie physique

Géomorphologie et relief

Le sous-sol de la commune est de nature calcaire. Comme tout le Nord-Charente, il date du Jurassique du Bassin aquitain. Le Kimméridgien et Oxfordien terminal au nord-est occupent l'essentiel de la surface communale (Jurassique supérieur)[2],[3],[4].

Le relief de la commune est celui d'une plaine avec des hauteurs au sud et une chaîne de basses collines à l'est. Le point culminant est à une altitude de 149 m, situé à l'orée de la forêt de Tusson au sud du bourg (borne IGN). Le point le plus bas est à 72 m, situé à l'extrémité orientale au nord de Ligné. Le bourg est à 115 m d'altitude[5].

Paysage et végétation

Tusson est surtout une commune boisée où tout le sud du finage est couvert par l'importante forêt de Tusson. Celle-ci recouvre près de la moitié de la superficie communale et s'étend également sur les communes voisines de Villejésus, Fouqueure, Ligné et Ébréon.

Le reste dt territoire de la commune de Tusson présente un paysage de champs ouverts (Openfield).

Hydrographie

Aucun cours d'eau n'arrose la commune et les fontaines elles-mêmes y sont des plus rares.

Climat

Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain.

Géographie humaine

Localisation

Tusson est une commune du Nord Charente située à 6 km au nord-est d'Aigre et 32 km au nord d'Angoulême, sur la rive droite de la Charente et au nord-est de la forêt de Tusson.

Le bourg de Tusson est aussi situé à 9 km au sud de Villefagnan, 11 km au nord-ouest de Mansle et 15 km au sud-ouest de Ruffec[6].

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitat groupé. Il existe un seul hameau, la Forêt, à 200 m au sud du bourg[5]. Le bourg de Tusson concentre l'essentiel de la population, des équipements et des activités économiques et de services.

Voies de communication

La principale voie de communication est la D 736 entre Aigre et Ruffec, et qui parcourt toute la commune du sud-ouest au nord-est. Tusson est aussi un carrefour de routes départementales secondaires la reliant aux communes voisines, en particulier la D 40 en direction de Mansle. La D 19 entre Aigre et Villefagnan passe à l'ouest de la commune[5].

La gare la plus proche est celle de Luxé, à 6 km, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Tusson
Souvigné Bessé Charmé
Ébréon Tusson Ligné
Villejésus Fouqueure

Toponymie

Les formes anciennes sont Tucione et Tussonio en 1227[7], Tuzconio en 1302[8], Tussione (non daté, Moyen Âge)[9].

L'origine du nom de Tusson remonterait à un nom de personne gallo-romain Tuscius auquel est apposé le suffixe -onem, ou Tuccio, ce qui correspondrait à Tuccione [villa], « domaine de Tuscius »[10],[11].

Histoire

Préhistoire

À l'est du bourg et au sommet d'un plateau apparaissent quatre énormes tertres, de forme ovale. Il s'agit de tumuli de l'époque néolithique, gros amas de pierres recouverts de terre. Le plus important des quatre est appelé le Gros Dognon ; son voisin, au nord-est, est connu sous le nom de Petit Dognon ; le Vieux Breuil est situé face au Gros-Dognon ; enfin le quatrième, dont le nom est la Justice, semble indiquer qu'il fut un lieu d'exécution sous la féodalité[12].

Moyen Âge

Abbaye des Dames.

Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Tusson se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Verteuil-sur-Charente, Marcillac-Lanville, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre. L'église de Tusson est l'une des sept églises charentaises à vénérer Jacques le Majeur[13],[Note 1].

Ce vieux bourg doit son existence à l'important prieuré qu'y fonda Robert d'Arbrissel et qui fut le plus ancien et l'une des plus importantes filiales de l'abbaye de Fontevraud.

Dans les premières années du XIIe siècle, il était possible de voir en cet endroit une vieille église en ruines. Le propriétaire de cette église, Foucaud Frénicard, en fit l'abandon, avec le consentement de son seigneur et de l'évêque de Poitiers, à Robert d'Arbrissel qui entreprit d'y fonder un couvent de religieuses. Mais cela ne se fit pas sans difficultés ; les religieux de Nanteuil s'opposèrent en effet à l'établissement de la nouvelle abbaye, prétendant que l'ancienne église était leur propriété, et il fallut que l'évêque de Poitiers vînt lui-même à Nanteuil avec Frénicard, pour obtenir le désistement des moines, moyennant une compensation (1112).

Six ans plus tard, les moines de Nanteuil contestèrent de nouveau la possession de Tusson à la congrégation de Fontevraud, et l'affaire dut être portée devant un concile tenu à Angoulême, sous la présidence de l'évêque Girard II[12].

Un conflit (mineur) est réglé à la cour du roi en 1273 entre la prieuresse de Tusson et l'abbé de Nanteuil[14].

Après avoir appartenu au comté d'Angoulême avant le XIVe siècle, Tusson a été une enclave du Poitou, entre la Saintonge et l'Angoumois, et ressortissait de la principauté de Marcillac.

Epoque moderne

Marguerite de Navarre par Jean Clouet.

Le souvenir de Marguerite de Valois, sœur du roi François Ier, se rattache au monastère de Tusson. Après la mort de son frère, la reine de Navarre s'est retirée quelque temps à Tusson, où, tout en se consacrant à la prière, elle continua à se livrer à ses études littéraires. En effet, deux volumes manuscrits de ses compositions inédites découverts en 1895 à la Bibliothèque nationale, où ils étaient oubliés depuis des siècles, renferment deux grands poèmes : le Navire et les Prisons, ainsi que diverses pièces de poésie, qui auraient été composés pendant son séjour à Tusson.

L'abbaye de Tusson ne cessa de prospérer et elle devint la plus importante de l'ordre après la maison-mère de Fontevraud. Au début du XVIIe siècle, alors que la plupart des établissements monastiques commençaient à péricliter, le monastère de Tusson comptait encore 26 religieuses.

C'est à cette époque qu'un grave différend éclata entre Fontevraud et Tusson. L'abbesse de Fontevraud était alors de 1611 à 1637, Louise de Bourbon, dame de Lavedan. Afin de marquer son autorité, elle voulut imposer aux religieuses de Tusson une prieure de son choix, contrairement aux statuts de l'ordre, qui reconnaissaient à chaque maison le droit d'élire sa prieure. Ne pouvant arriver à fléchir l'abbesse, les religieuses confièrent leur cause à Nicolas Pasquier, lieutenant-général du bailliage de Cognac, maître des requêtes de l'Hôtel du roi, seigneur de Mainxe, qui avait une terre dans les environs de Tusson, et qui s'entremit d'abord, en bon voisin, pour rétablir la paix. Madame de Lavedan étant restée intraitable, l'affaire fut portée devant le Parlement qui reconnut le droit des religieuses et confirma la liberté du suffrage[12].

Époque contemporaine

Le XIXe siècle : exode rural et crise du phylloxéra

La commune de Tusson connut son maximum de population dans la première moitié du XIXe siècle. En 1831, elle comptait 1 094 habitants. Depuis lors, elle connaît un inexorable déclin démographique. Cette évolution peut s'expliquer par plusieurs facteurs : progrès de l'industrialisation, arrivée du chemin de fer (tronçon Poitiers-Angoulême mis en service en 1853), baisse de la rente foncière... qui furent à l'origine de l'exode rural. En 1861, la population de la commune était tombée à 914 habitants, mais ce n'était encore qu'un fléchissement. Bien que le vignoble fut en plein essor et que le négoce des eaux de vie du cognac commençait à prendre son envol, la commune de Tusson ne profita pas véritablement du bel « âge d'or » du cognac pendant le Second Empire. Cette prospérité économique profita surtout à la vallée de la Charente et aux villes de négoce des eaux de vie comme Cognac et Jarnac.

Tusson fit partie des nombreuses communes rurales de la Charente pour lesquelles la disparition du vignoble, après la crise du phylloxéra survenue dans les années 1870, porta un grand préjudice autant économique que social. En 1901, la commune ne comptait plus que 558 habitants soit une division par deux de sa population en 70 ans[12].

Le XXe siècle : guerres mondiales et poursuite du déclin démographique

Le déclin démographique continua jusque 1936 où une légère augmentation de la population dura jusque 1946 avec 546 habitants puis, la diminution du nombre d'habitants reprit sans discontinuer.

Seconde Guerre mondiale : arrestation et déportation d'habitants de la commune

Une garnison allemande fut installée à Tusson de 1940 à 1942. Les Allemands transformèrent la halle derrière la mairie, en y installant des douches.

Les 23 et 24 octobre 1943, André Chinier et André Nadaud, habitants de Tusson, furent arrêtés par la police allemande dans la forêt, pour activités « anti-allemandes ». Incarcérés à Angoulême puis à Fresnes près de Paris, ils furent déportés en Alsace au camp du Struthof. André Chinier fut crucifié le 7 avril 1944 au Kommando de Bruttig en Rhénanie et André Nadaud mourut le 4 avril 1945, dans le bombardement allié de la Boelkekaserne de Nordhausen en Allemagne[15].

Seconde moitié du XXe siècle

L'histoire de la commune de Tusson pendant la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par la personnalité Roger Ducouret, cué de Tusson de 1942 à 1981. Non content d'exercer son sacerdoce, Roger Ducouret fut auteur de romans policiers, de contes pour enfants, brocanteur, ami d'artistes comme Pierre Dac, Fernand Raynaud ou Jacques Brel... Il fut également un historien local et publia une monographie de Tusson en deux volumes : Tusson et alentours au XVIIIe siècle (1986) et Tusson et alentours, des origines au XVIIIe siècle (1989).

A partir de 1976, le village de Tusson bénéficia d'opérations de valorisation de son patrimoine architectural grâce à l'action du Club Marpen.

Le XXIe siècle : un espoir de renouveau?

En 2015 on comptait 222 habitants à Tusson.

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur à la croix échiquetée d'or et de sinople.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1995 2014 Jean Vinzent PRG puis SE Fonctionnaire
2014 En cours Daniel Lhérideau    

Fiscalité

La fiscalité est d'un taux de 19,49 % sur le bâti, 46,64 % sur le non bâti, 8,49 % pour la taxe d'habitation et 7,15 % de taxe professionnelle(chiffres 2007).

La communauté de communes prélève 2,61 % sur le bâti, 6,06 % sur le non bâti, 1,09 % pour la taxe d'habitation et 1,45 % de taxe professionnelle.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 234 habitants[Note 2], en augmentation de 5,41 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 0201 0141 0411 0591 0941 0351 0841 035965
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
914865832820778712621551558
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
540529529532509518527546494
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
441413389349317302247222234
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 52 % d’hommes (0 à 14 ans = 8,9 %, 15 à 29 ans = 23,7 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 28,6 %) ;
  • 48 % de femmes (0 à 14 ans = 9,7 %, 15 à 29 ans = 14,5 %, 30 à 44 ans = 14,5 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 38 %).

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52 % contre 48,4 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).

Pyramide des âges à Tusson en 2007 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ans ou +
1,4 
10,8 
75 à 89 ans
13,8 
17,8 
60 à 74 ans
22,8 
19,1 
45 à 59 ans
23,4 
19,7 
30 à 44 ans
14,5 
23,7 
15 à 29 ans
14,5 
8,9 
0 à 14 ans
9,7 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Économie

Agriculture

L'économie de la commune repose largement sur les activités agricoles.

L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture occupe une petite partie de l'activité, principalement dans l'est de la commune. Le territoire de Tusson est classé dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[22].

Secteur tertiaire

  • Les activités de services donnent à Tusson l'essentiel de son dynamisme. Le club Marpen, dont le siège est à Tusson, est un des principaux employeurs de la commune.
  • Les éditions du Lérot fondées en 1982 à Tusson sont installées dans d'anciens bâtiments industriels (Les Usines réunies)[23].
  • Deux ateliers de fabrication de vitraux sont présents à Tusson.
  • On compte dans la commune également une activité d'hôtellerie et de restauration.

Enseignement

Tusson a créé un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune voisine de Fouqueure. Il n'y a plus d'école élémentaire à Tusson. Les élèves de Tusson sont scolarisés à l'école primaire de Fouqueure. La commune de Tusson fait partie du secteur du collège d'Aigre[24].

Culture et formation

Le Club Marpen

Le Club Marpen est une association loi de 1901 dont le siège est à Tusson (Charente). Il a été fondé en 1969 à Cognac. Sa vocation est d’agir pour le développement culturel, social et économique régional.

Histoire

Le Club archéologique Marpen a été fondé en 1969 par Jackie Flaud, jeune Cognaçais féru d’archéologie. Son action débuta par l’organisation de chantiers de jeunes avec le soutien de Paul Mallet, alors maire de Merpins, pour la mise en valeur des vestiges du château médiéval de Merpins-Vieux-Bourg. Le succès de l’entreprise permit l’extension des activités. Le Club Marpen entreprit la mise en valeur des ruines de l’abbaye de la Frenade (Merpins) puis, dans les années 1970, il organisa des chantiers de jeunes à Marcillac-Lanville (1971) pour la sauvegarde de l’église du prieuré Notre-Dame de Lanville alors à demi-ruinée. Vinrent ensuite les chantiers de Tusson (1976), de Maine-de-Boixe, de Saint-Ouen-la-Thène. Dès l’origine, le Club archéologique Marpen affilié à l’Union REMPART s’est ouvert à l’international en accueillant, l’été, des jeunes venus d’autres pays européens (Pays-Bas, Belgique, Italie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Espagne, Suisse…).

En 1976, le club archéologique Marpen bénéficia d’une aide financière substantielle de la société Rank Xéros qui lui permit de se doter de locaux adaptés à ses missions.

Les exigences de l’archéologie scientifique amenèrent le club à abandonner cette activité et à se recentrer sur les activités de mise en valeur du patrimoine et à l’action sociale. Le Club archéologique Marpen devint le Club Marpen et quitta Merpins-Vieux-Bourg pour fixer son siège à Tusson.

Activités

Le Club Marpen a, depuis sa fondation, restauré de nombreux monuments en Charente et Charente-Maritime : églises, prieurés, église prieurale, maisons rurales et logis, sites industriels etc.

Le Club Marpen a également mené à bien plusieurs projets à caractère socio-culturel en partenariat avec l’État, l’Union européenne, la région Poitou-Charentes, le Conseil général de la Charente et les communes et communautés de communes concernées, l’Union REMPART :

  • Chantier-École du patrimoine proposant depuis 1989 des formations : restauration et valorisation du patrimoine bâti, espaces verts,
  • Formation de base et de perfectionnement B.A.F.A.,
  • Chantiers d’insertion (espaces verts…),
  • Musée à Tusson,
  • Jardins (Jardin monastique de Tusson, Circuit Fleuri à Tusson, (ont été également conçus par le Club Marpen : les Jardins européens de Salles-de-Villefagnan le,verger conservatoire à Villesoubis).
  • Gîtes (hébergement collectif et individuel dans des bâtisses restaurées des XVII-XVIII° s.)
  • Chantiers de restauration de bâtiments pour adolescents et adultes venus de France ou de l’étranger pendant les vacances d’été…

Au fil des années, le Club Marpen est devenu un acteur socio-culturel essentiel du Nord-Charente.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Le Couvent des Dames

Cet ancien prieuré de l'Ordre de Fontevraud a été fondé au XIIe siècle[25].

Le Couvent des Hommes

Il ne subsiste du Couvent des hommes que le logis prieural, une grange, et les vestiges de l'église prieurale Saint-Jean-l’Habit.

L'église paroissiale Saint-Jacques

Construite au XIIIe siècle, a été détruite pendant la guerre de Cent Ans, sauf la base du clocher; elle a été reconstruite au XVe siècle[26]. C'est un édifice à nef unique. Son clocher octogonal surmonte une travée-porche romane. L'église renferme des objets religieux provenant pour certains du prieuré Notre-Dame de Tusson.

Modèle:Message galerie

Temple protestant

Tusson possède aussi un temple du XIXe siècle[27].

Patrimoine civil

Tumulus

Logo monument historique Inscrit MH (1960, 1962) Les quatre tumuli de Tusson datent du Néolithique : le Vieux Breuil, la Justice, le Gros Dognon, inscrits monument historique depuis 1960 et 1962[28] et le Petit Dognon Logo monument historique Inscrit MH (2012).

Le logis de Marguerite d'Angoulême

Logo monument historique Inscrit MH (1994)

Maison datant du XVIe siècle qui s'appuie sur un fragment de l'enceinte fortifiée du XIVe siècle où séjourna Marguerite d'Angoulême. Il est inscrit monument historique depuis 1994[29]. C'est actuellement la Maison du Patrimoine, gérée par le club Marpen[30]

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  • Il abrite un musée réunissant de nombreuses pièces de mobilier, des céramiques, ainsi que des salles reconstituant un intérieur XVIII°-XIX°, une salle est réservée à l'histoire du chanvre et du tissage.

Des salles sont également consacrées à des expositions temporaires. Prochainement un nouvel aménagement mettra en valeur les périodes néolithiques et fontevristes.

Le Jardin monastique de Tusson

C'est un jardin monastique médiéval recréé par le club Marpen ; il fait partie du réseau des parcs et jardins du Pays du Ruffécois.

Mairie

Mairie de Tusson.

La mairie est un bâtiment de style IIIe République prolongé par des halles fermées pendant la Seconde Guerre mondiale et transformées en salle des fêtes. Un bâtiment identique à celui de la mairie ferme les anciennes halles. Aménagé dans les années 1970 par le Club Marpen en musée d'arts et traditions populaires, il a été fermé pour raison de sécurité et d'accessibilité. Le musée a été transféré à la Maison du patrimoine de Tusson.

Habitat

Tusson possède également un patrimoine important de fermes et de maisons[31], des XIV° au XIX°s comme :

  • le logis Pasquier ou,
  • la ferme Robert.

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Personnalités liées à la commune

  • Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, sœur du roi de France François Ier, y a vécu quatre mois en 1547 à la mort de son frère.
  • Abbé Roger Ducouret (1912-1990), curé de Tusson[32], de 1942 à 1982, auteur de romans policiers de contes et autres ouvrages, membre de l'Académie d'Angoumois de 1970 à sa mort.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. En Charente, les églises consacrées à Jacques le Majeur sont Saint-Jacques d'Aubeterre, de Cognac, de Conzac, de l'Houmeau à Angoulême, de Roussines, de Salles-de-Barbezieux et de Tusson, toutes situées sur ces chemins de pèlerinage.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
  2. Carte du BRGM sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le )
  5. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  6. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  7. Cartulaire de l'évêché de Poitiers
  8. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 133
  9. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 245
  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 688.
  11. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  12. a b c et d Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 393
  13. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne), p. 9,28
  14. Olim, t. I, p. 930, XIX
  15. Histoire du pays d'Aigre et Alentours, n° 37, octobre 2017
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Évolution et structure de la population à Tusson en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  21. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  22. Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Crus du cognac par communes » [PDF], (consulté le )
  23. Du Lérot éditeur
  24. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
  25. « Abbaye des Dames (notice) », notice no IA00040858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Église Saint-Jacques », notice no IA00040859, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Temple protestant », notice no IA00040857, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. « Tumuli de Tusson », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. « Logis de Marguerite de Valois », notice no PA00132805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. « Club Marpen », (consulté le )
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