Trophime Bigot

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Trophime Bigot
Chanteur à la chandelle
Naissance
Décès
Nom de naissance
Trophime Bigot ou Théophisme Bigot[1]
Autres noms
Maître à la Chandelle
Nationalité
Activité
Mouvement
Influencé par
Œuvres principales
Saint Sébastien soigné par Irène, Saint Jérôme, Allégorie de la Vanité

Trophime Bigot ou Théophisme Bigot, parfois assimilé avec le « Maître à la Chandelle[1] » (, Arles -, Avignon[2]) est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Trophime Bigot naît à Arles en 1579 où il reçoit sa formation artistique ; il aurait été en particulier l'élève de Louis Finson lors du passage de ce dernier à Arles vers 1613[3]. Entre 1620 et 1634, il passe de nombreuses années en Italie, en particulier à Rome. On le retrouve à Arles dès 1634 où il exécute des tableaux, une Assomption de la Vierge (1635) et un Saint Laurent condamné au supplice (1638) pour des églises locales, notamment l'église Saint-Trophime. Propriétaire en Camargue, il y fait exploiter quelques biens. De 1638 à 1642, il vit à Aix-en-Provence, place des Prêcheurs[3], où il peint une autre Assomption de la Vierge. Il revient à nouveau à Arles et partage à cette date ses activités entre sa ville natale et Avignon où il meurt en 1650.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Dans les années 1960, l’historien d’art américain Benedict Nicolson a réuni plusieurs tableaux caravagesques, non signés, tous éclairés par une lanterne ou une bougie et offrant un caractère stylistique homogène, et les a attribués à un maître anonyme désigné comme « Le Maître à la chandelle ». En 1964, il proposa d'y voir l’œuvre de Trophime Bigot. Aujourd'hui, cette attribution est très contestée, car ne sont réellement connues de Bigot que trois œuvres signées et datées, au style différent. Des études récentes (Maria Beatrice De Ruggieri, Le tele della cappella della Passione a Santa Maria in Aquiro, 2018, 8 pages, libre accès sur internet. L’article traite d’autres tableaux), confirment deux attribution et une à son atelier (Dans l'église de Santa Maria in Aquiro, à Rome). Pour d'autres, l’attribution la plus probable serait celle d’un anonyme caravagesque, français ou nordique, du début du 17e siècle ayant séjourné à Rome.

Une quarantaine d’œuvres éparpillées dans des musées européens restent néanmoins le plus souvent présentées comme des attributions à Trophime Bigot. Onze toiles se trouvant à Rome, dans des Galeries-Musées et des églises, lui sont attribuées ou pourraient être de son atelier. Parmi celles-ci :

Quelques œuvres attribuées à Trophime Bigot

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bénézit 1999, p. 310.
  2. « Musée des Beaux-Arts du Canada »
  3. a et b René Garagnon, « Un peintre arlésien oublié : Trophime Bigot », Bulletin des amis du vieil Arles, no 26,‎ , p. 13 (lire en ligne [PDF])
  4. Ministère de la Culture, « Saint Sébastien soigné par Irène » (consulté le )
  5. Ministère de la Culture, « Le Repas d'Emmaus » (consulté le )
  6. Anne Tuloup-Smith - Rues d'Arles, qui êtes-vous ? page 63.
  7. (it) Governorate of Vatican City State – Directorate of the Museums and Cultural Heritage, « San Sebastiano curato da Irene » (consulté le )
  8. Il existe au moins quatre versions de St. Sébastien soigné par Ste. Irène : à Bordeaux, à la Pinacothèque du Vatican, à l'Université Bob Jones en Caroline du Sud, et au Portland Art Museum dans l'Oregon.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]