Transports en Algérie
Les transports en Algérie sont diversifiés en raison de l'étendue de l'échelle géographique de l'Algérie, en relation avec la superficie de son territoire estimé à 2 381 774 km². L'Algérie est dotée d'un réseau routier structurant qui s'étend sur une longueur totale de 141.500 km, équipé de 4 815 ouvrages d'art. En 2023, le nombre des véhicules présents en Algérie est de 6,3 à 7,7 millions selon les sources.
Un réseau important qui reste dans un sens plus significatif, déterminant pour l'économie du pays et donc essentiel également pour permettre les voies de communication entre les villes et les villages en vue de réduire au maximum le désenclavement des régions lointaines. Le secteur des travaux publics lié au développement du réseau routier est en pleine expansion, et donc porteur de croissance économique car dans ce contexte, le Ministère des Travaux Publics (MTP) algérien a confié à l’Organisme National de Contrôle Technique des Travaux Publics (CTTP) l’amélioration des performances de gestion et d’entretien du réseau routier. Même si quelques régions algériennes demeurent encore isolées en raison de l'absence d'infrastructure routière, le réseau routier demeure l'un des plus denses du continent africain. L'Algérie compte également un réseau ferroviaire, aérien et maritime.
Situation du réseau de transport
[modifier | modifier le code]| Indicateur | Valeur |
|---|---|
| Routes | 141.000 km [2] |
| Autoroutes | 2.541 km (2 x 3 voies), 6.459 km (2 x 2 voies ) |
| Nombre d’aéroports | 95 (2025)[3] dont 13 internationaux (2009) |
| Voies ferrées | 4 020 km (2019)[3] |
| Nombre de ports | 17 dont 3 destinés aux hydrocarbures (2024)[3],[2] |
| Nombre de véhicules | 7,7 millions en 2023[2] |
Transport terrestre
[modifier | modifier le code]Réseau routier
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Description
[modifier | modifier le code]En 2023, le réseau routier a une longueur de 141 000 kilomètres, la circulation s'y effectue à droite[2]. Le taux d’asphaltage est de 83% en 2025[4].
- Font partie du réseau en 2025 :
- Autoroute Est-Ouest à 2 x 3 voies : 1.216 km , reliant la Tunisie et le Maroc.
- Pénétrantes à 2 X 3 voies: 1.325 km
- Rocades à 2 x 2 voies : 6.459 km
- Route transsaharienne Nord-Sud : longueur 2 400 km dans sa section algérienne, reliant Alger à Lagos (Nigeria)[5].
- Sont en projet :
- Projet d'autoroute des hauts plateaux (1 330 km)
- Projets 2024 - 2026 : réalisation de 19 000 km de routes
Coût d'entretien
[modifier | modifier le code]En 2024, 60 milliards de dinars sont affectés à l’entretien et la remise à niveau du réseau routier algérien. Néanmoins dans certaines régions la dégradation des routes persiste[6].
Depuis 2015, un budget de 12 milliards de dinars est affecté pour rénover les tronçons dégradés de l’autoroute Est-Ouest, en particulier dans les wilayas de Blida et d’Alger. Afin de pallier les dégradations anormales de cette autoroute, une étude est engagée en 2025 afin d'en connaitre les raisons et mettre en place des solutions pérennes[4].
Galerie
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Route nationale No 5 traversant le centre de la ville de Bordj Bou Arreridj.
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Autoroute algérienne A3 aux environs d'Oran.
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Rocade Nord d'Alger près de la sortie d'El Harrach.
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Rocade Sud d'Alger près de Hydra.
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Rocade Sud d'Alger au niveau des Eucalyptus.
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Autoroute Est-Ouest sur 1 216 km
Véhicules
[modifier | modifier le code]Le nombre des véhicules présents en Algérie varie de 6,3 à 7,7 millions selon les sources ; pour ce dernier chiffre, cela correspond à environ 0,17 véhicule par habitant. L’Office nationale des statistiques d'Algérie précise qu'un cinquième (19,30 %) ont plus de vingt ans et 22,08 % entre dix et quatorze ans. La vétusté mécanique générale a pour conséquence des pannes répétitives, des coûts d’entretien importants, une pollution excessive et des risques significatifs pour les passagers[2],[7].
Automobiles
[modifier | modifier le code]Le marché algérien présente une pénurie de véhicules automobiles[8].
Autobus
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Les premiers autobus apparaissent à Alger en 1935 ; ils assurent alors le transport des usagers entre Marsa Ben M'Hidi et El-Harrach (respectivement Port-Say et Maison Carrée pendant la colonisation française). Les autobus, plus rapides que les tramways, remplacent peu à peu ceux-ci et en 1959 et assurent alors l'ensemble du transport en commun à Alger[9].
Dans la majorité des villes, les autobus du secteur privé et du secteur public exploitent des lignes qui desservent la plupart des quartiers. Les autorités algériennes ont libéralisé le transport urbain en [10], mais sans définir d'offre minimale pour les opérateurs privés. En 2010, à la suite de ce constat, l'État algérien crée plusieurs opérateurs publics tel que l'ETUSTO pour Tizi Ouzou ou l'ETUSB à Béjaïa[11]. En 2025, le secteur privé assure 95 % du transport urbain[7].
En août 2025, à la suite de l'accident d’un autobus tombé dans l’Oued El Harrach à Alger, ayant provoqué près d'une vingtaine de morts[12], le président de la République Abdelmadjid Tebboune ordonne l'interdiction de circulation des bus âgés de plus de 30 ans et ce dans un délai de six mois[13]. Selon Saïd Sayoud, ministre des transports, plus de 84 000 autobus doivent être changés à terme[14]. Le 25 août, il précise qu'il s'agit de 5 400 véhicules d’ici février 2026. Les bus de plus de vingt ans sont estimés à 28 000 unités et leur renouvellement doit s'effectuer progressivement[7]. Afin de juguler la crise, le président Abdelmadjid Tebboune décide plusieurs mesures importantes dont l'importation de 10 000 autobus et ce sous l'autorité de Sifi Ghrieb, ministre de l'Industrie[15].
Taxis
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En Algérie, il existe des taxis individuels et des taxis collectifs, ces derniers effectuant des trajets prédéfinis et les horaires n'étant pas fixes. Pendant les heures de pointe, il est indispensable de partager le taxi avec d’autres personnes. Il existe aussi dans les gares routières des grandes villes des taxis inter-wilayas reliant les grandes villes.
Accidents de la route
[modifier | modifier le code]De 2015 à 2019, la moyenne annuelle est de 8 726 morts[2]. En 2024, la délégation nationale à la sécurité routière algérienne annonce, sur les routes du pays, la mort de 3 740 personnes et 35 000 blessées[7].
Mesures de protection
[modifier | modifier le code]En août 2025, le président Abdelmadjid Tebboune décide la mise en œuvre de plusieurs mesures pour réglementer la circulation : modes de délivrance du permis de conduire, contrôles périodiques des conducteurs, augmentation des centres de contrôle de consommation de drogues et de stupéfiants. De plus, la responsabilité des accidents doit être étendue aux entités chargées des voieries et de leur entretien, aux organismes d'auto-écoles, aux centres de contrôle technique des véhicules. Enfin, pour limiter la « criminalité routière », les services de gendarmerie et de sécurité nationale doivent contrôler le strict respect du code de la route[15].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Chemins de fer
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Le réseau ferroviaire est estimé à 4 200 km en 2011, il connaît depuis peu une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays[16]. Le trafic du réseau ferroviaire est géré par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Ce réseau s'étend sur 4 209 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le Nord du pays. Il est constitué de 2 888 km de voies normales dont :
- 299 km de voies électrifiées
- 305 km à doubles voies.
- 1 085 km de voies étroites.
Il connaît depuis 2004 une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays (Zéralda-Birtouta, Bordj Bou Arréridj-Khemis Miliana, Boumedfaa-Djelfa, Touggourt-Hassi Messaoud, Oued Tlilat- frontières marocaines, Relizane-Tiaret-Tissemsilt, Oued Sly-Yellel, Alger-Annaba, Alger-Sétif-Tizi Ouzou, Alger-Oran, Oran-Tlemcen, etc.).
Parmi les projets ferroviaires en cours figurent notamment l'électrification de 1 000 km de voies ferrées, et la réalisation de 3 000 km de voies ferrées.
Le réseau algérien est le deuxième en kilomètres du continent africain[17].
Métro
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L'ouverture du métro d'Alger le 31 octobre 2011, reliant la Tafourah - Grande Poste à Haï El Badr d'une longueur de 9 km et desservant 10 stations, fait d'Alger, la première ville du Maghreb à être équipée d'un métro souterrain. Son exploitation est assurée par RATP El Djazaïr filiale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour un contrat de huit ans avec l’Entreprise du métro d’Alger[18].
Les travaux d’extensions de la ligne 1 du métro d'Alger ont été achevés en 2015 et mis en service le 5 juillet 2015[19]. Il s'agit de la première extension de la ligne 1 du métro d'une longueur de 4 km reliant station Hai el Badr vers El Harrach. D'autres extensions ont été inaugurés en avril 2018, telles que la 2e extension de la ligne 1 d'une longueur de 3,7 km reliant Station Haï El Badr à Station Ain Naâdja, et la 3e extension de la ligne 1 reliant Tafourah - Grande Poste vers la Place des Martyrs d'une longueur de 1,9 km[20].
L'Algérie engage un autre projet phare dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, qui est le métro d'Oran. Un avis d'appel d'offres national et international est lancée par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA), le 12 septembre 2010 pour la désignation d'un bureau d'études pour la réalisation du métro d'Oran[21]. Le tracé de la ligne doit partir de Haï Bouamama jusqu’au pôle universitaire de Belgaïd soit d'une longueur de 17 km et desservira 20 stations[22]. Mais le chantier n'a jamais démarré et, en 2024, le projet de métro est au point mort[23].
Tramway
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Les projets de réalisation de tramways dans les grandes villes, ont été retenus dans le cadre d'un plan quinquennal (2010-2014) relatif au développement et la modernisation du transport urbain ou interurbain. Les premiers travaux ont été lancés à partir de Février 2007 à Alger.
- Tramway d'Alger :
- Mise en service : 08/11/2011
- Longueur : 23.7 km - Extension à atteindre un tracé de 67 km
- Tramway d'Oran :
- Mise en service : 2 mai 2013
- Longueur : 18.7 km - Extension prévue à atteindre un tracé de 48 km
- Tramway de Constantine
- Mise en service : 4 juillet 2013
- Longueur : 18.6 km - Extension prévue à atteindre un tracé de 27 km
- Tramway de Sidi Bel Abbès :
- Mise en service : 26 juillet 2017
- Longueur : 13.7 km - Extension prévue à atteindre un tracé de 21 km
- Tramway de Ouargla :
- Mise en service : 01/03/2018
- Longueur : 10 km - Extension prévue à atteindre un tracé de 17 km
- Tramway de Sétif :
- Mise en service : 8 mai 2018
- Longueur : 22.4 km - Extension prévue à atteindre un tracé de 28 km
- Tramway de Mostaganem :
- Mise en service : 18 février 2023
- Longueur : 14.2 km - Extension prévue à atteindre un tracé de: 23 km
D’autres projets ont été lancés en 2016 mais ils furent gelés et retardés pour des raisons techniques et financières en ce qui concerne la ville de Batna (absence de subvention du projet) et à Annaba ; il y a lieu de mettre en évidence la mésentente sur le tracé de la ligne dans la ville entre les services techniques et les habitants de certains quartiers.
Les projets de tramway sont prévus dans 14 autres villes : Blida, Djelfa, Biskra, Tébessa, El Oued,Skikda, Tiaret, Béjaïa, Tlemcen, Béchar, Médéa, Jijel, M'Sila, Bouira. Les études techniques sont déjà finalisées dans certaines des villes citées ci-dessus.
Un accord de partenariat a été signé le 14 novembre 2010 par Entreprise Métro d'Alger (EMA), l’entreprise FERROVIAL et le groupe français Alstom, visant la création d’une usine pour l'assemblage de rames au niveau du complexe ferroviaire d’Annaba, dénommé CITAL, dont les activités ont débuté au mois de juin 2011, après avoir procédé à l'assemblage et la maintenance dans le domaine ferroviaire des systèmes de tramway d’ Alger d’Oran , de Constantine de Sidi-Bel-Abbès , de Ouargla , de Sétif , de Mostaganem , ajouté à la maintenance des trains de la grande ligne CORADIA ALGERIE .
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Aéroports
[modifier | modifier le code]L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux qui sont tous gérés par l'Établissement de gestion de services aéroportuaires. Le plus important est l'Aéroport d'Alger avec une capacité, depuis 2019, de 22 millions de passagers par an.
Aérodromes
[modifier | modifier le code]Compagnies aériennes
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La compagnie aérienne nationale Air Algérie domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence huit autres compagnies privées. Elle s'occupe de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont des vols vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, ASL Airlines France, Vueling, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways, etc.).
En octobre 2011, le ministère des transports autorise la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines, alors filiale de la compagnie pétrolière Sonatrach à effectuer des vols grand public[24], en plus de ses vols réguliers domestiques et le transport des ouvriers vers les gisements de pétrole et de gaz du Sahara algérien. En 2025, la compagnie est intégrée à une filiale d'Air Algérie, Domestic airlines.
Transport maritime
[modifier | modifier le code]Deux filiales du Groupe algérien de transport maritime (GATMA), la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN EL DJEZAIR) pour le transport des marchandises et Algérie Ferries pour le transport de voyageurs sont les principaux acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs ferries font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde[25].
Le trafic maritime de marchandises
[modifier | modifier le code]La quasi-totalité du commerce international est réalisé par la voie maritime, via onze ports de commerce : Alger, Oran, Annaba, Skikda, Arzew/Bethioua, Béjaïa, Mostaganem, Ghazaouet, Jijel, Ténès et Dellys. À l'exception des terminaux gaziers et pétroliers, il y eut très peu de travaux d'aménagements des infrastructures portuaires. Il n'y a pas de transport maritime en cabotage, ni pour les marchandises - à l'exception du gaz - ni pour les passagers, malgré quelques tentatives de courtes durées et des projets inachevés.
Transport maritime des voyageurs
[modifier | modifier le code]Les pouvoirs publics avaient la mainmise sur le transport maritime de voyageurs entre l'Algérie et la France par le biais de l'entreprise publique Algérie Ferries. Cependant, à la suite du boom migratoire des années 2000, ses capacités se sont révélées insuffisantes et les autorités publiques ont dû ouvrir leur ports à des concurrents. En 2024, la première compagnie maritime privée algérienne, Nouris ElBahr Ferries, débute son activité[26].
Historique
[modifier | modifier le code]Historiquement, la CNAN est créée en 1964, qui se voit attribuer le monopole du transport maritime de marchandises, passagers et hydrocarbures, ainsi que le remorquage, la manutention portuaire et les activités annexes au transport maritime : consignation maritime, avitaillement de navires, etc.. À cette époque les ports sont gérés par un organisme d'État unique : l'Office National des Ports (ONP). Au milieu des années 1980, la CNAN est divisée en trois compagnies : la SNTM/CNAN chargée du transport des marchandises, l'ENTMV chargée du transport maritime de passagers qui prendra plus tard le label d'Algérie Ferries et la SNTM/HYPROC qui est chargée du transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques.
Depuis 2016, CNAN EL DJAZAIR, issu de la fusion de CNAN Nord et CNAN MED, est chargée du transport maritime de marchandises.
Historiquement toujours, le remorquage est attribué aux ports, la manutention et l'accostage portuaire de tous les ports sont dévolus à la Société nationale de manutention (SONAMA). Les ports deviennent des Sociétés par actions (SPA) autonomes, qui prendront aussi en charge la manutention et le remorquage. La Consignation maritime est dévolue quant à elle, à l'Entreprise nationale de consignation et d'activités annexes au transport maritime (ENCAATM), qui prendra plus tard le nom de Générale Maritime (GEMA) et qui gardera le monopole de son activité jusqu'en 1997. La Société nationale de transit et de magasinage (SONATMAG) dont l'activité est clairement définie dans son appellation prendra plus tard le nom de la Maghrébine de transport et auxiliaire (MTA).
Depuis 2016, trois filiales de GATMA, ERENAV, chargée de la réparation et de la construction des navires, GEMA (consignation et avitaillement) et NASHCO (consignation, avitaillement, transit, logistique) assurent ces fonctions auparavant dévolues aux sociétés citées précédemment.
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Vue générale du port d'Oran.
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Vue du quartier de Belcourt sur le port d'Alger.
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Vue sur le port de Béjaïa.
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Le port de Mostaganem.
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Les bateaux de pêche du port de Ghazaouet.
Transport par câble
[modifier | modifier le code]L'entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) est la société qui assure l'exploitation, la maintenance et l'ingénierie des téléphériques et des télécabines en Algérie.
Téléphériques
[modifier | modifier le code]L'Algérie a accordé un intérêt particulier au transport par câble vu que c’est un mode de transport écologique, sécurisé et touristique. Elle possède deux systèmes de transport par câble, la télécabine et le téléphérique à Alger, Constantine, Skikda, Annaba, Tlemcen, Blida, Oran et Tizi Ouzou. Certains téléphériques et télécabines ont fait l’objet d’une rénovation technologique comme les téléphériques d'Alger à El Madania, le Mémorial du martyr, celui de Bologhine et la Télécabine de Constantine.
L’Algérie sera doté, au fil des années à venir, d’un programme de projets neufs, de modernisation et de maintenance de tous les téléphériques du pays. En effet, beaucoup d'ouvrages viendront renforcer le moyen de transport en commun par câble du pays[27].
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Station du Téléphérique d'El Madania à Alger.
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Station Grand Bassin du Télécabine de Tlemcen.
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Une cabine du téléphérique de Skikda.
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Téléphérique d'Oran.
Les autorités organisatrices des transports urbains
[modifier | modifier le code]Afin de définir et d'harmoniser l'organisation et le développement des transports publics de voyageurs à l'intérieur d'un périmètre de transport urbain, le décret exécutif no 12-109 du fixe l'organisation, le fonctionnement et les missions de l'autorité organisatrice des transports urbains (AOTU) en Algérie. Cette autorité a le statut juridique d'établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière ; elle est placée sous l'autorité du ministère des Transports algérien[28].
Le décret exécutif no 12-190 du créé neuf autorités organisatrices des transports urbains dans les périmètres des transports urbains des villes d'Alger, Annaba, Batna, Constantine, Mostaganem, Oran, Sidi Bel Abbès, Sétif et Ouargla, au sein de leur wilayas respectives[29].
Seule l'Autorité organisatrice des transports urbains d'Alger (AOTU-A) est mise en place en [30].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ (fr) - http://www.elmouradia.dz/, site de la présidence de la République algérienne.
- « Infrastructures et transports en Algérie », sur Donneesmondiales, (consulté le )
- Transportation in Algeria, site cia.gov, consulté le 25 août 2025.
- Lyes Mechti, « Dégradation de l’autoroute Est-Ouest, une étude approfondie pour déterminer les causes », sur Horizon, (consulté le ).
- ↑ Mohamed Boufatah, « La transsaharienne est déjà une réalité », sur L'Expression, (consulté le ).
- ↑ Samira Imadalou, « Le réseau routier en manque d’entretien », sur El Watan, (consulté le ).
- Hamid Nasri, « L’Algérie, endeuillée par plusieurs accidents de bus, s’inquiète de la vétusté de ses transports en commun », sur Le Monde, (consulté le )
- ↑ Maher Hajbi, « Industrie automobile : l’Algérie a-t-elle revu ses ambitions à la baisse ? », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
- ↑ Hakim Amara, « Transport dans la capitale. Notre avenir est dans le passé », sur El Watan, (consulté le ).
- ↑ Décret n° 87-42 du 10 février 1987 modifiant et complétant le décret n° 82-148 du 17 avril 1982 portant mesures relatives à l'exercice des activités des transports terrestres (voir article 14), site joradp.dz, 11 février 1987.
- ↑ Université de Constantine, Idjeraoui Ouahiba, Boutabba Hynda et Université de M’sila, « Problématique de la mobilité urbaine dans les villes algériennes. Cas de la congestion routière à Bejaia », Analele Universitatii Bucuresti: Geografie/Annals of the University of Bucharest – Geography Series, vol. 68, no 1, , p. 25–44 (DOI 10.5719/AUB-G/68.1/2, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Chute d'un bus de voyageurs dans l'Oued El Harrach : le bilan s'élève à 18 morts et 9 blessés, site aps.dz, 15 août 2025.
- ↑ Sur instruction du président de la République, tous les bus de transport de voyageurs vétustes retirés du parc national, site aps.dz, 16 août 2025.
- ↑ Rafik Tadjer, « Le drame de Oued El Harrach ravive le débat sur les bus en Algérie », sur TSA, (consulté le ).
- Ali Idir, « Transports en Algérie : six mesures fortes de Tebboune », sur TSA, (consulté le ).
- ↑ Trains à grande vitesse en Algérie
- ↑ « Le marché des transports ferroviaires et urbains ferrés en Algérie 2013 », Ubifrance
- ↑ Abdelaziz Bouteflika inaugure le métro d'Alger, Mélanie Matarese, Le Figaro, le 31 octobre 2011
- ↑ Sellal en visite de travail à Alger - APS - 04 juillet 2015
- ↑ « aps.dz/fr/algerie/72361-le-pre… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ Le métro d'Oran bientôt en chantier , D.T. , Le Maghreb, le 13 septembre 2010.
- ↑ Métro d’Oran L’espagnol Sener retenu , Reguieg-Issaad. K., Journal Liberté, le 7 juillet 2012.
- ↑ « Métro ou l’Arlésienne d’Oran », sur L'Expression , (consulté le )
- ↑ Algérie: Tassili Airlines se lance dans les vols grand public. Site internet d'Air Journal, consulté le 5/10/2011.
- ↑ Algérie Ferries
- ↑ En direct de Marseille : La compagnie Nouris Elbahr Ferries creuse son sillage en Méditerranée, site econews.fr, 22 novembre 2024.
- ↑ Algérie - Mise à niveau des téléphériques et projets en cours, Synthèse de l'article - Équipe Algerie-Monde.com, D'après El Watan. www.elwatan.com. Par M. Tchoubane , Le 3 décembre 2008.
- ↑ « Décret exécutif no 12-109 du fixant l’organisation, le fonctionnement et les missions de l’autorité organisatrice des transports urbains », Journal officiel de la République algérienne, vol. 51, no 15, , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Décret exécutif no 12-190 du portant création des autorités organisatrices des transports urbains de certaines wilayas », Journal officiel de la République algérienne, vol. 51, no 25, , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « L’AOTU-A… », sur aotu-alger.dz (consulté le ).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Économie de l'Algérie » (voir la liste des auteurs).