Traité de Corbeil (1326)

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Acte de ratification par Robert Bruce le 12 juillet 1326 à Stirling du traité passé en avril avec Charles IV

Le traité de Corbeil est signé en avril 1326 entre l'Écosse et la France, au prieuré de Saint-Jean-en-l'Isle à Corbeil-Essonnes[1], et plus particulièrement entre Robert Ier d'Écosse (plus connu sous le nom de Robert De Brus) et Charles IV.

Historique[modifier | modifier le code]

Le traité de Corbeil renouvelle l'Auld Alliance de 1295. Il confirma l'obligation de chacun de déclarer la guerre et de se joindre à l'autre si l'un des deux était attaqué par l'Angleterre. Thomas Randolph (1er comte de Moray) était à la tête de la délégation écossaise[2] (alors sous le règne de Robert Ier d'Écosse). Outre le fait d'être un jalon important pour les relations entre le royaume de France et le royaume Écosse, il constitue pour Robert I un moyen d'affirmer sa légitimité en tant que souverain d'Écosse[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire : Commémoration du 750e anniversaire du Traité de Corbeil
  2. Ronald McNair Scott: Robert the Bruce, King of Scots, Hutchinson & Co 1982, p. 216.
  3. Clément Guézais, « Par-delà le sang et la guerre : les enjeux de la conceptualisation diplomatique de l’Alliance franco-écossaise au Moyen Âge », E-rea. Revue électronique d’études sur le monde anglophone, no 19.2,‎ (ISSN 1638-1718, DOI 10.4000/erea.13998, lire en ligne, consulté le )