Trahison à Athènes

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Trahison à Athènes

Titre original The Angry Hills
Réalisation Robert Aldrich
Scénario A.I. Bezzerides
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film d'espionnage
Durée 105 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Trahison à Athènes (The Angry Hills) est un film en coproduction américano-britannique réalisé par Robert Aldrich et sorti en 1959.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Mike Morrisson, correspondant de guerre, reçoit la visite du docteur Stergiou qui lui demande de faire parvenir au gouvernement britannique la liste des responsables de la résistance grecque. Mike refuse tout d'abord, mais, apprenant la mort de Stergiou, il accepte la mission. Tassos, un Grec qui travaille pour les Nazis, essaie par tous les moyens de s'approprier les renseignements détenus par Mike...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Ces critiques sont tirées de la « revue de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) faite par la Cinémathèque Française à l'occasion de la rétrospective Aldrich ( au )

  • « Au cinéma, comme en littérature, le sujet n’est rien : seule compte la manière, et cette manière-là est étonnante. C’est du meilleur Aldrich (...). Rarement film n’a été plus fortement marqué par son auteur. Une direction d’acteurs ahurissante, chaque séquence, chaque plan, chaque raccord... tout est signé Aldrich. Et c’est une signature qui fait son poids. »
    Pierre Macabru, Combat,
  • « Où donc est dans tout cela le talent du réalisateur d’En quatrième vitesse, du Grand couteau, d’Attaque ? Dans le rythme de certaines séquences, certes, dans une sorte de frémissement occasionnel de l’image, dans un personnage comme celui de l’Allemand en uniforme. Mais il faut bien chercher. »
    René Guyonnet, L’Express,
  • « Ce qui est étonnant, c’est que Robert Aldrich n’ait pas su tirer parti de ce récit d’aventures pour lui donner un caractère plus personnel (...). Pour le reste, rien ne distingue ce film d’un récit d’espionnage conventionnel qu’aurait pu signer n’importe quel tâcheron du cinéma. »
    Gilbert Salachas, Radio Cinéma Télévision,

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le film fut tourné en Grèce, à Athènes.
  • Selon Aldrich, "C'est un film décevant, non parce qu'il n'est pas bon, mais parce qu'il aurait pu être bon."[1]
  • Dans la version originale, l'opulente Cléopâtre danse seins nus. Pour la version française, des scènes supplémentaires ont été tournées dans lesquelles la danseuse est bien vêtue.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cité par Jean Tulard. "Guide des films". Robert Laffont. 2005.

Liens externes[modifier | modifier le code]