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Trachycephalus resinifictrix

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Trachycephalus resinifictrix
Description de cette image, également commentée ci-après
Trachycephalus resinifictrix
Classification ASW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Super-ordre Salientia
Ordre Anura
Sous-ordre Neobatrachia
Famille Hylidae
Sous-famille Lophyohylinae
Genre Trachycephalus

Espèce

Trachycephalus resinifictrix
(Goeldi, 1907)

Synonymes

  • Hyla resinifictrix Goeldi, 1907
  • Phrynohyas resinifictrix (Goeldi, 1907)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Trachycephalus resinifictrix ou Rainette Kunawalous (Rainette Kunawalu) est une espèce d'amphibiens de la famille des Hylidae[1].

Description

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détail de l'œil de Trachycephalus resinifictrix. La forme en croix de l'iris est caractéristique.

Il s'agit d'une rainette de très grande taille, pouvant mesurer 8 cm pour les mâles et 10 cm pour les femelle[2]. La coloration générale de cette espèces est grise à verdâtre avec des larges macules sombres. Son iris en forme de croix est caractéristique.

Répartition

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Cette espèce se rencontre jusqu'à 450 m d'altitude dans la forêt amazonienne : au Brésil, en Bolivie, au Pérou, en Équateur, en Colombie, au Suriname, en Guyane, au Guyana et au Venezuela[3].

Cette espèce arboricole vie exclusivement dans la canopée des forêts de terre ferme. Elle se reproduit dans les larges cavités d'eau présentes dans le houppier des grands arbres, jusqu'à 30 m du sol[4]. De fait, il s'agit d'une espèce souvent très difficile à observer depuis le sol. Son chant est très puissant et porte à plusieurs centaines de mètres. Une fois le mâle accouplé, il va continuer de chanter afin d'attirer une autre femelle, dont les œufs serviront à nourrir les têtards déjà présents[5]. On parle alors de têtards oophages.

Exceptionnellement, il peut arriver que des mâles chantent dans des mares ou dans des ornières, sans que l'on sache si la reproduction peut aboutir[6].

Cette espèce est facile à maintenir et à reproduire en captivité[7], et est de fait souvent présente dans les parcs zoologiques, comme au jardin des plantes de Paris, mais également chez des particuliers. Néanmoins, en France, sa détention est réglementée et est soumise à un certificat de capacité du fait de sa présence naturelle en Guyane[8].

Publication originale

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  • Goeldi, 1907 : Description of Hyla resinifictrix Goeldi, a new Amazonian treefrog peculiar for its breeding habits. Proceedings of the Zoological Society of London, vol. 1907, p. 135–140 (texte intégral).

Liens externes

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Notes et références

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  1. Amphibian Species of the World, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Maël Dewynter, « L’identification des rainettes des genres Osteocephalus et Trachycephalus (Hylidae : Lophyohylinae) en Guyane. », Les cahiers de la fondation, no 7,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. UICN, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  4. (en) Luis Schiesari, Marcelo Gordo et Walter Hödl, « Treeholes as Calling, Breeding, and Developmental Sites for the Amazonian Canopy Frog, Phrynohyas resinifictrix (Hylidae) », Copeia, vol. 2003, no 2,‎ , p. 263–272 (ISSN 0045-8511 et 1938-5110, DOI 10.1643/0045-8511(2003)003[0263:TACBAD]2.0.CO;2, lire en ligne, consulté le )
  5. Les grenouilles des cimes - Guyane française, Les animaux du Monde (, 51:57 minutes), consulté le
  6. « Résultat de la recherche - www.faune-guyane.fr », sur www.faune-guyane.fr (consulté le )
  7. Fabien Mignet, « Biology and Captive Breeding of the Amazonian Milk Frog, Trachycephalus resinifictrix (Goeldi 1907) », Reptiles & Amphibians, vol. 22, no 2,‎ , p. 68–75 (ISSN 2332-4961 et 2330-3956, DOI 10.17161/randa.v22i2.14047, lire en ligne, consulté le )
  8. « Arrêté du 19/11/20 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés dans le département de la Guyane protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection | AIDA », sur aida.ineris.fr (consulté le )