Tréca
| Tréca
Centre Bedding | |
| Création | 1935 |
|---|---|
| Dates clés | 8 juillet 2016 : immatriculation de la société actuelle |
| Forme juridique | Société par actions simplifiée |
| Siège social | Paris 750152 |
| Direction | Charles-Henri Déon |
| Actionnaires | Fonds Perceva (majoritaire) |
| Activité | Commerce de détail de meubles (donnée INSEE)
Fabrication de matelas (dans les faits) |
| Produits | Matelas |
| Société mère | Adova Group |
| Effectif | 162 en 2018 |
| SIREN | 820 273 860 |
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Tréca est une marque de literie créée en 1935.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'histoire de Treca est liée à une famille protestante, les Moritz, qui s'installent à Reichshoffen au XVIe siècle. La famille saisit des opportunités au XXe siècle en fabricant tantôt de la teinture rouge pour les uniformes français, tantôt de la bière pour les ouvriers d'Alstom, puis des fils d'acier pour l'industrie automobile, puis des matelas pour les hôpitaux militaires de la Seconde Guerre mondiale. En 1935, ils inaugurent une Tréfilerie et Câblerie et usine de matelas à Reichshoffen. Le nom Tréca est une abréviation de TRÉfilerie et CÂblerie[1].
En 1947, Victor Moritz, propriétaire de la Tréfilerie et Câblerie de René Moritz située à Reichshoffen, rachète la licence Pullman pour fabriquer des sièges de wagons comportant des ressorts à spirales. Il commence alors à fabriquer aussi des matelas à ressorts en spirale ensachés.
En 1964, Tréca commence à fabriquer des sommiers électriques[1].
En 1982, Tréca crée la suspension brevetée Air Spring qui promet un soutien optimal du corps pendant le sommeil[2]. Il s'agit de ressorts ensachés.
En 1990, Tréca est vendu à Sumitomo, qui le vend en 2004 à Cauval[1].
En 2012, une nouvelle usine est inaugurée à Mer de 17 000 mètres carrés pour remplacer celle de Beaugency. La capacité de production passe à 700 unités par jour et le site emploie 150 salariés[3].
En , le groupe Cauval est en cessation de paiement[4].
En , le site de Mer est repris par le fonds Perceva[5] via le holding Adova Group présidé par Jacques Schaffnit de 2017 à 2020, puis par Charles-Henri Déon. Une nouvelle société est créée pour exploiter le site : Centre Bedding.
Activité[modifier | modifier le code]
La société Adova commercialise sous les marques Tréca et Simmons, Aube Sofa et Hotelys (literie pour hôtels) et fait en 2023 un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros et emploie 900 personnes.
La fabrication est réalisée en France, y compris celle des ressorts ensachés. Le statut d'entreprise à mission obtenu en 2023 récompense l'utilisation de certains matériaux comme le latex naturel et la laine mérinos, et la production cousu mains en France[1].
Les matelas et sommiers se situent dans le haut de gamme, la plupart des matelas étant vendus autour de 4 000 €, et le très haut de gamme à 100 000 €.
Tréca vend surtout en France avec une centaine de boutiques. Son 2e marché est l'Allemagne, avec environ 50 boutiques[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Bruna Basini, « Les matelas Tréca à la conquête du marché américain », Les Echos, (lire en ligne)
- Anne-Laure Murier, « Tréca, un "savoir-dormir" à la française », sur IDEAT, (consulté le )
- « Cauval inaugure une nouvelle usine Tréca à Mer », sur lsa-conso.fr (consulté le ).
- « https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/mer/les-difficultes-de-cauval-penalisent-treca-a-mer », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
- « https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/mer/le-site-treca-de-mer-est-repris-en-totalite », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
