Toyota GR010 Hybrid

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Toyota GR010 Hybrid
Toyota GR010 Hybrid
La Toyota GR010 lors des 6 Heures de Spa-Francorchamps 2023.
Présentation
Équipe Toyota Gazoo Racing
Constructeur Toyota
Année du modèle 2021-
Concepteurs Toyota Gazoo Racing Europe
Spécifications techniques
Châssis Monocoque en fibre de carbone et en nid d'abeille d'aluminium
Suspension avant Double bras triangulaires
Suspension arrière Double bras triangulaires
Nom du moteur Toyota 3,5 L V6 Bi-Turbo
Cylindrée 3 500 cm3
Configuration V6 Bi-Turbo essence : arrière
Moteur électrique à l'avant
Position du moteur Centrale arrière
Boîte de vitesses Séquentielle
Nombre de rapports 7 rapports
Système de freinage Etriers en alliage monobloc avec disques ventilés en carbone Akebono (en)
Cockpit Fermé
Poids 1 040 kg
Dimensions Longueur : 4 900 mm
Largeur : 2 000 mm
Hauteur : 1 150 mm
Carburant Essence
Pneumatiques Michelin
Partenaires Denso, Mobil 1, Aisin, Acronis (en)
Histoire en compétition
Pilotes
Début 6 Heures de Spa-Francorchamps 2021
CoursesVictoiresPoleMeilleur tour
20 16 13 7
Championnat constructeur 3
Championnat pilote 3

Chronologie des modèles (2021)

La Toyota GR010 Hybrid est une voiture de course d'endurance, qui court en Championnat du monde d'endurance FIA avec l'écurie officielle du constructeur Toyota, Toyota Gazoo Racing. Elle succède en 2021 à la Toyota TS050 Hybrid, qui fut utilisée de 2016 à 2020.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au bout de 18 mois de conception et de réalisation à Cologne et au Higashi-Fuji Technical Center (en), la Toyota GR010 Hybrid est présentée dans sa livrée officielle le 15 janvier 2021[1],[2].

Technique[modifier | modifier le code]

Le design de la Toyota GR010 Hybrid est inspiré de la Toyota GR Super Sport Concept (en) présentée en 2018 lors du Tokyo Auto Salon[3].

Elle a effectué son premier roulage sur le circuit Paul-Ricard en octobre 2020[4].

Pilotes[modifier | modifier le code]

Les pilotes engagés pour la saison 2021 sont Mike Conway, Kamui Kobayashi, José María López, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley. Nyck de Vries a été le pilote d’essai et de réserve.

Championnat du monde d'endurance[modifier | modifier le code]

2021[modifier | modifier le code]

L'équipe Toyota Racing aligne deux prototypes, portant les numéros 7 et 8, pour les six épreuves du championnat dont les 24 Heures du Mans.

6 Heures de Spa-Francorchamps

Pour la première course de l'histoire des LMH, c'est la Toyota n°7, aux mains de Kamui Kobayashi, qui signe la pole position devant la voiture sœur. La concurrente la plus directe, l'Alpine A480, se situe à la 4e place sur la grille de départ.

Après h 17 min 733 s, c'est finalement la n°8 qui l'emporte avec plus d'une minute d'avance sur l'Alpine, deuxième, et un tour sur la n°7.

8 Heures de Portimão

Au Portugal, c’est l’Alpine qui part de la première place devant la n°8 qui devance la n°7.

Après 300 tours marqués par l’accident de la Glickenhaus 007 LMH pour sa première participation, c’est encore la n°8 qui s’impose devant la n°7 et l’Alpine A480.

24 Heures du Mans

2022[modifier | modifier le code]

1000 Miles de Sebring

Toyota n°7 (au 2ème rang), au départ de la course

Les Toyota GR010 Hybrides connaissent une qualification difficile, avec la voiture n°8 de Brendon Hartley qui démarre en 4e position[5], devancée de peu par le leader des LMP2. La Toyota n°7, pilotée par Jose Maria Lopez, rencontre des difficultés et se retrouve en 7e position[5], derrière deux autres voitures LMP2 de United Autosports. Filipe Albuquerque dans la voiture n°22 de United et Paul di Resta dans la machine n°23 surpasse la Toyota n°7[6]. Lors de la course, l'Alpine maintient la tête devant les deux Toyota. À mi-chemin de la quatrième heure, la course est interrompue par un drapeau rouge en raison d'un violent accident du pilote Toyota José María López. Malgré son retour en piste avec des dommages, López perd le contrôle de la voiture et est victime d'un accident. Alpine tire parti d'un arrêt stratégique au stand de Brendon Hartley et creuse un écart de 80 secondes sur la Toyota restante à deux heures de la fin. Les orages qui s'abattent sur le circuit contraignent les organisateurs à lever un drapeau rouge et écourter la course. La Toyota n°8 termine 2e[7] derrière l'Alpine, mais devant l'unique Glickenhaus[8].

2023[modifier | modifier le code]

6 heures de Monza

En qualifications, la Toyota n°7 arrache la pole position avec un écart minime de 17 millième de seconde sur la Ferrari n°50[9]. La Toyota n°8 se positionne à la 3eplace[9] de la grille de départ. Dès les premiers instants, Mike Conway prend la tête de la course aux commandes de la Toyota n°7, suivi de la Ferrari n°50 de Miguel Molina et de la Peugeot n°93 de Michael Jensen. Dans le même temps, Sebastien Buemi avec la voiture n°8 réalise un début de course très perturbé à cause de deux accidents en l'espace de 20 minutes. Il percute la Ferrari n°51 dès le premier tour, puis plus tard l'Aston Martin n°777[10]. La Toyota n°8 subit de ce fait une pénalité stop and go de 1 minute. Toyota, Ferrari et Peugeot sont à la lutte, mais finalement, c'est la Toyota n°7 qui remporte la course[11], la Toyota n°8 terminant à la 4e place[11]. Cependant, après la fin de la course, celle-ci reçoit une pénalité de 50 secondes car elle a dépassé la puissance maximale autorisée par la Balance de Performance[12].

6 heures de Fuji

L'écurie place les deux voitures aux deux premières places de la grille de départ, avec la voiture n°7 en pole position[13],[14]. En course, elles se font dépasser dès le premier tour. Le premier virage est assez chaotique avec un nombre conséquent de voitures qui sortent de la piste, les Toyota se retrouvant ainsi 3e et 6e. Elles passent la première partie de la course à rattraper la Cadillac n°2 puis ensuite les deux Ferrari n°50 et n°51. Alors que plus de 3 heures de courses se sont écoulées, José María López au volant de la Toyota n°7 et Kévin Estre aux commandes de la Porsche n°6 luttent pour la première place. Alors que les deux pilotes s'affrontent en tête, la Toyota n°8 se rapproche. L'écurie décide de faire rentrer celle-ci au stand avant les deux leaders. Ce choix stratégique se révèle avantageux pour la Toyota n°8 qui prend la tête de la course[15]. Elle ne la conserve pas car la Toyota n°7 prend à son tour l'avantage. Les Toyota n°7 et n°8 finissent la course 1re et 2e[15],[16].

8 Heures de Bahrein

La Toyota n°8 se place en pole position devant la voiture sœur n°7[17]. Lors de la course, une manœuvre d'Earl Bamber aux commandes de la Cadillac n°2 envoie la Toyota n°7 de Mike Conway en tête-à-queue dès les premiers instants. L'équipage de la Cadillac n°2 est pénalisé pour cet accrochage. Pendant ce temps, la Toyota n°8 réalise une course solitaire en avant du peloton et remporte la course. L'équipage de la n°8, Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa, remportent donc la course mais aussi le titre mondial des pilotes. La Toyota n°7 remonte une large partie du retard accumulé lors de l'accrochage pour s'adjuger la 2e place[18],[19],[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Mercier, « La Toyota GR010 HYBRID montre ses couleurs », sur www.endurance-info.com, (consulté le )
  2. David Bristol, « La Toyota GR010 HYBRID, place à la technique ! », sur www.endurance-info.com, (consulté le )
  3. (en) Ben Zachariah, « Toyota Gazoo Racing unveils GR010 hybrid racer », sur www.caradvice.com.au, (consulté le )
  4. (en) Daniel Lloyd, « Toyota Gazoo Racing unveils GR010 hybrid racer », sur www.sportscar365.com, (consulté le )
  5. a et b « IMSA 2023 Road America: Grille de départ », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  6. (en) Jamie Klein, « WEC Sebring 1000 Miles: Alpine beats Glickenhaus to pole », sur motorsport.com, (consulté le )
  7. « IMSA 2023 Road America: Grille de départ », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  8. (en) « Wec: alpine takes maiden victory at sebring », sur fia.com, (consulté le )
  9. a et b « WEC 2023 6 Heures de Monza : Grille de départ », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  10. Aurélien Attard, « Toyota triomphe sur les terres de Ferrari, Peugeot sur le podium », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  11. a et b « WEC 2023 6 Heures de Monza : Course », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  12. Basile Davoine, « Toyota perd sa quatrième place à Monza », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  13. Valentin Glo, « 6H de Fuji – Qualifications : Kobayashi place Toyota en pole à domicile », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  14. « WEC 2023 6 Heures de Fuji : Grille de départ », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  15. a et b (en) Gary Watkins, « Ferrari's WEC deficit to Toyota no greater at Fuji than Monza », sur motorsport.com, (consulté le )
  16. « WEC 2023 6 Heures de Fuji : Course », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  17. Vincent Lalanne-Sicaud, « Toyota survole les qualifications aux 8H de Bahreïn », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  18. Basile Davoine, « Toyota agacé par certains pilotes : "Triste que ça arrive à ce niveau" », sur fr.motorsport.com, (consulté le )
  19. « La Toyota n°8 s’offre la finale des 8 Heures de Bahreïn et le titre mondial », sur fiawec.com, (consulté le )
  20. Valentin Glo, « VIDEO – L’accrochage entre Cadillac et Toyota aux 8 Heures de Bahreïn », sur autohebdo.fr, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]