Tourisme en Chine

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Une foule de touristes sur la Grande Muraille de Chine.

Le tourisme en Chine est devenu une activité importante pour le pays. Il s'est largement développé au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, plus précisément depuis la réforme économique chinoise. En 2011, le pays était en effet la troisième destination touristique mondiale, derrière les États-Unis et la France, et juste devant l'Espagne. En 2010, la Chine a accueilli près de 56 millions de touristes étrangers.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le tourisme en Chine n'est pas une simple transposition des pratiques touristiques occidentales de l'époque contemporaine. Le tourisme était notamment une pratique habituelle des lettrés chinois aux XVe siècle et XVIe siècle[1]. La ville de Yangshuo dans le Guangxi fait par exemple l'objet de visites pour ainsi dire touristiques depuis des siècles[2].

Le tourisme domestique est particulièrement important en Chine en regard du tourisme international[3]. Selon le géographe Benjamin Taunay, cette montée en puissance du tourisme domestique est restée méconnue dans la littérature scientifique occidentale jusque dans les années 2000[4]. Timothy Leicester affirme en 2008 que « La croissance fulgurante du tourisme chinois au cours des vingt dernières années est une des transformations majeures du paysage touristique mondial. »[2]

Le tourisme est très utilisé par le pouvoir pour promouvoir le récit historique national[5]. Dans les années 1980, une politique publique nationale a mené à la création sur tout le territoire de villages folkloriques tenant à la fois du musée ethnographique et du parc d'attractions[6].

Pour autant, le tourisme en Chine participe également de la mondialisation des pratiques touristiques. Le tourisme balnéaire et la fréquentation des plages sont ainsi des nouveautés d'inspiration étrangère[7].

Flux touristiques[modifier | modifier le code]

Principaux points d'entrée et formalités[modifier | modifier le code]

La plupart des touristes arrivant en Chine continentale ont besoin d'un visa. Suivant la destination et la nationalité, une entrée sans visa est possible pour 24, 48, 72 ou encore 144 heures pour les voyageurs en transit[8].

Air[modifier | modifier le code]

L'aéroport international de Pékin-Capitale est le plus fréquenté de Chine.

Mer[modifier | modifier le code]

Terre[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Tourisme culturel[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

Chuansha[modifier | modifier le code]

Hangzhou[modifier | modifier le code]

Harbin[modifier | modifier le code]

Pékin[modifier | modifier le code]

Qingdao[modifier | modifier le code]

Shanghai[modifier | modifier le code]

Shenyang[modifier | modifier le code]

Shenzhen[modifier | modifier le code]

Tianjin[modifier | modifier le code]

Wuhan[modifier | modifier le code]

Tourisme naturel[modifier | modifier le code]

Baies[modifier | modifier le code]

Chutes[modifier | modifier le code]

Grottes[modifier | modifier le code]

Lacs[modifier | modifier le code]

Monts[modifier | modifier le code]

Parcs nationaux[modifier | modifier le code]

Tourisme balnéaire[modifier | modifier le code]

Le littoral de la Chine continentale s’étend sur environ 18 000 km.

Tourisme thermal[modifier | modifier le code]

Tourisme sportif[modifier | modifier le code]

Snooker[modifier | modifier le code]

Plusieurs grands tournois de snooker du circuit WPBSA se déroulent en Chine durant une saison.

Tennis[modifier | modifier le code]

Plusieurs grands tournois de tennis du circuit ATP Tour ou WTA Tour ont lieu en Chine durant une saison.

Tourisme culturel et patrimonial par région[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Evelyne Gauché, « Mise en tourisme d’un village shui dans la province montagneuse du Guizhou (sud de la Chine) : imaginaires et instrumentalisation politique du paysage », Journal of Alpine Research | Revue de géographie alpine, nos 105-3,‎ , §11 (ISSN 0035-1121, DOI 10.4000/rga.3830, lire en ligne, consulté le ) :

    « Pour créer ce sentiment d’unité nationale, l’État chinois a construit les sites touristiques en filiation directe avec les « lieux pittoresques célèbres » (mingsheng) visités par les artistes de la dynastie Tang et Song (618-1279) puis par les nobles lettrés de l’époque classique (XVème-XVIème siècles), en remettant au goût du jour, au début des années 1980, les carnets de voyage de ces nobles (Taunay, 2009). Ceci façonna chez la population chinoise un imaginaire de son territoire notamment construit autour des « beaux paysages » qu’il recèle, en particulier les paysages de shanshui (littéralement « les montagnes et les eaux »)7. Ces paysages font partie de ceux que tout un chacun, en Chine, connaît et convoite de visiter au moins une fois dans sa vie, en tant que quintessence du paysage (Taunay, 2010). »

  2. a et b Timothy Leicester, « Conflits et enjeux identitaires dans le tourisme rural à Yangshuo, Chine », Civilisations. Revue internationale d’anthropologie et de sciences humaines, no 57,‎ , p. 223–241 (ISSN 0009-8140, DOI 10.4000/civilisations.1370, lire en ligne, consulté le )
  3. Timothy Leicester, « Conflits et enjeux identitaires dans le tourisme rural à Yangshuo, Chine », Civilisations. Revue internationale d’anthropologie et de sciences humaines, no 57,‎ , p. 223–241 (ISSN 0009-8140, DOI 10.4000/civilisations.1370, lire en ligne, consulté le ) :

    « (...) les touristes domestiques représentent plus de 95% du nombre total des touristes (CNTA 2008). »

  4. Benjamin Taunay, Le Tourisme intérieur chinois, Rennes (France), Presses universitaires de Rennes, , 255 p. (EAN 9782753512887)
  5. Béatrice David, « Tourisme et politique : la sacralisation touristique de la nation en Chine: », Hérodote, vol. n° 125, no 2,‎ , p. 143–156 (ISSN 0338-487X, DOI 10.3917/her.125.0143, lire en ligne, consulté le ) :

    « Le tourisme comme projet du nationalisme contribue fortement à la diffusion de l’image de la nation comme espace atemporel, et à la création d’une géographie essentialiste d’un espace défini comme « éternel et immuable » [Oakes, 1999]. »

  6. Béatrice David, « Tourisme et politique : la sacralisation touristique de la nation en Chine: », Hérodote, vol. n° 125, no 2,‎ , p. 143–156 (ISSN 0338-487X, DOI 10.3917/her.125.0143, lire en ligne, consulté le )
  7. Christophe Guibert et Benjamin Taunay, Les Chinois à la plage en Chine, l'Harmattan, coll. « Recherches asiatiques », (ISBN 978-2-343-24659-8)
  8. https://www.voyageschine.com/guidedevoyage/visa-chine/comment-transiter-en-chine-visa-144-heures.htm

Articles connexes[modifier | modifier le code]

en anglais[modifier | modifier le code]