Tour albarrane


Une tour albarrane (de l'arabe barrani = extérieur) est un ouvrage défensif constituée par une tour détachée des murs de défense auxquels elle est reliée par un pont ou des arcatures [1].
La tour constituait une défense avancée par rapport à la muraille. À l'inverse, si la tour tombait aux mains de l'ennemi, le pont ou les arcatures étaient conçus pour être facilement détruits, par exemple avec un sol en bois facilement démontable [2].
Ces tours ont été construites par les musulmans occupant la péninsule Ibérique entre le VIIIe siècle et le XVe siècle, plus particulièrement à partir du XIIe siècle sous la dynastie Almohade. Et principalement dans le sud de l'Espagne où l'influence islamique a été la plus longue [2].
Elles ont peu diffusé à l'extérieur de ces deux pays. Les principales tours albarranes sont :
- Tour d'Espantaperros à Badajoz. Probablement la première tour albarrane, construite par Abu Yaqub Yusuf en 1170 sur un plan octogonal.
- Torre del Oro, à Séville
- Tour de la Malmuerta à Cordoue
- Ville de Talavera de la Reina dans la province de Tolède qui contient plusieurs restes de tours albarranes
- Chateau d'Òdena près de Barcelone
- Chateau de Paderne au Portugal
- 2 tours albarrane au chateau de Santa Catalina à Jaén
- Tour Albarrana du château de Loulé au Portugal
- Un des rares exemples de tour albarrane en dehors de la péninsule Ibérique est le château de Pontefract en Angleterre. Aujourd'hui en ruines, deux tours albarranes sont visibles sur les maquettes reconstituant le château [2].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (es) « http://www.elperiodicoextremadura.com/noticias/noticia.asp?pkid=435528 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) http://www.castlesofspain.co.uk/TorreAlbarrana.html
Notes et références[modifier | modifier le code]
- AndrŽ Collin, Voyages en Espagne musulmane, , 366 p. (ISBN 978-1-4466-0875-3, lire en ligne), p. 34.
- http://www.castlesofspain.co.uk/TorreAlbarrana.html
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Torre albarrana » (voir la liste des auteurs).