Teréga

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Teréga
logo de Teréga
logo de Teréga

Création
Forme juridique société anonyme
Siège social Pau
Drapeau de la France France
Actionnaires
Activité Transport et stockage de gaz naturel
Effectif 582 (en 2016)
SIREN 095580841[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.terega.frVoir et modifier les données sur Wikidata

Fonds propres en diminution 264 M (-66,87 %; 2015)[3]
Dette 1,5 Md € (+70,44 %; 2015)[3]
Chiffre d'affaires en augmentation 467 M (2016)[3]
+5,89 %
Résultat net en augmentation 74,2 M (2015)[3]
+2,07 %

Teréga, antérieurement TIGF du jusqu'au , est l'un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France avec GRTgaz, qui gère le réseau en dehors du quart Sud-Ouest de la France. L'entreprise a également des activités de stockage de gaz naturel.

Précédemment filiale de Total, TIGF créée dans le cadre de la restructuration du marché européen du gaz, avait repris les activités antérieurement assurées par les anciennes sociétés SNGSO puis GSO (Gaz du Sud-Ouest).

Activités[modifier | modifier le code]

Film institutionnel du site de stockage souterrain de gaz naturel à Lussagnet.

Teréga gère l'une des deux zones d’équilibrage du réseau de transport de gaz, celle du Sud-Ouest de la France, tandis que GRTgaz gère l'autre zone.

Le réseau de transport de Teréga comprend plus de 5 000 kilomètres[1], soit 16 % du réseau français de gazoducs de grand transport, et six stations de compression[4].

Teréga gère également deux sites de stockage souterrain de gaz naturel à Lussagnet et Izaute, ce qui représente 24 % des capacités françaises de stockage de gaz[1].

Elle est active dans la promotion du biométhane[5], qui peut être injecté directement sur son réseau[6].

En , le PDG de Teréga, Dominique Mockly annonce que sa société a l'intention de participer avec dix autres gestionnaires européens d’infrastructures gazières à la création d'ici à 2040 d'une "dorsale hydrogène" de 23 000 km au sein de l’Union européenne en convertissant notamment des canalisations actuelles de gaz naturel au transport de l’hydrogène pour un coût d'exploitation estimé entre 0,09 et 0,17 euro par kilo d’hydrogène pour 1 000 km.

Gouvernance[modifier | modifier le code]

2012 : À la suite de la décision de l'assemblée générale des actionnaires, la dénomination sociale de Total Infrastructures Gaz France a été modifiée et devient à compter du Transport et Infrastructures Gaz France.

2013 : Le TIGF est cédée par Total à un consortium d’entreprises constitué par l'opérateur de transport et de stockage de gaz italien (Snam), le fonds de l'État de Singapour (GIC), et EDF (via sa filiale Ouestgaz)[7],[8].

 : TIGF change de nom pour devenir Teréga. Cette même année, une filiale d'assurances du Crédit agricole, Predica, a pris 10 % du capital, réduisant les parts de SNAM à 40,5 %, de GIC (Singapour) à 31,5 % et d'EDF - Ouestgaz à 18 %.

Territoire[modifier | modifier le code]

Au premier , Teréga couvre 15 départements du Sud-Ouest de la France[9] :

Attributs de la marque[modifier | modifier le code]

Nom et signature[modifier | modifier le code]

En 2018, l'entreprise adopte son nom actuel et choisit pour signature « Le gaz, accélérateur d'avenir »[1]. Chacune des syllabes du nom de l'entreprise est censée évoquer ses principales composantes : « Te » pour les « territoires » sur lesquels elle intervient, « Ré » pour les « réseaux » qu’elle développe et « Ga » pour le « gaz », l'énergie exploitée[10].

[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Aurélie Barbaux, « Pourquoi TIGF devient Teréga », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  2. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. a b c et d « Bilan 2015 de la société TIGF », sur societe.com (consulté le ).
  4. Chiffres clés (site institutionnel de Teréga).
  5. Aurélie Barbaux, « TIGF se rêve en producteur de biométhane », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  6. Marina Angel, « Trifyl va investir plus de 60 millions d'euros dans sa nouvelle usine tarnaise de méthanisation », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  7. geoscopie.fr (Enerzine.com).
  8. Total finalise la cession de TIGF à un consortium réunissant Snam, GIC et EDF (site bmftv.com, citant Dow Jones Newswires, 30 juillet 2013, consulté le 18 novembre 2013).
  9. Annuaire des communes du sud-ouest concernées, Teréga, (lire en ligne)
  10. « TIGF n’est plus, vive Teréga ! », sur gazprom-energy.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]