Aller au contenu

Torquéole de Java

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arborophila javanica

Arborophila javanica
Description de cette image, également commentée ci-après
Une Torquéole de Java.
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Galliformes
Famille Phasianidae
Genre Arborophila

Espèce

Arborophila javanica
(Gmelin, JF, 1789)

Statut de conservation UICN

( LC )( LC )
LC  : Préoccupation mineure

La Torquéole de Java (Arborophila javanica) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae.

Répartition

[modifier | modifier le code]

Montagnes de l’ouest et du centre de Java, des monts Karang à l’ouest aux monts Tengger, Semeru à l’est[1].

Sous-espèces

[modifier | modifier le code]

Selon la classification de référence du Congrès ornithologique international (version 15.1, 2025)[2], la Torquéole de Java est représentée par 2 sous-espèces (ordre phylogénique) :

  • Arborophila javanica javanica (Gmelin, JF, 1789) — régions montagneuses de l'ouest et du centre-ouest de Java ;
  • Arborophila javanica lawuana Bartels, M, 1938 — régions montagneuses du centre-est de Java.

La sous-population bartelsi qui se rencontre sur le mont Ciremai est incluse avec la sous-espèce nominale.

Forêts et clairières forestières entre 500 et 3 000 m, le plus souvent au-dessus de 1 000 m.

Cette espèce est le plus souvent observée en couples, éventuellement avec une nichée de un à quatre jeunes, cherchant sa nourriture dans la litière végétale en bordure de chemin ou en lisière forestière (Madge & McGowan 2002, Hennache & Ottaviani 2011).

La torquéole de Java peut être aisément détectée par son chant qu’elle pousse toute l’année sauf au mois de décembre, c’est-à-dire hors saison de reproduction ; il s’agit d’une série de doubles notes poussées de plus en plus vite et de plus en plus fort, portant très loin (Madge & McGowan 2002, Hennache & Ottaviani 2011).

Nidification

[modifier | modifier le code]

La saison de reproduction semble s’étendre sur une longue période de l’année. En captivité les mâles construisent des nids dômés à l’aide de longues tiges herbacées, comme le font ceux des espèces voisines (Hennache & Ottaviani 2011).

Statut, conservation

[modifier | modifier le code]

Cette espèce est encore largement répandue mais son avenir pourrait être compromis par l’accès de plus en plus facile aux forêts d’altitude et donc par la chasse. Sa présence est de plus en plus fréquente sur les marchés en raison de sa chair délicieuse et de la facilité avec laquelle elle s’adapte à la vie en captivité (Hennache & ottaviani 2011).

Références

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Hennache, A. & Ottaviani, M. (2011). Cailles, Perdrix et Francolins de l’Ancien Monde, 400 pages. Éditions W.P.A. France, Clères, France.
  • (en) Madge, S. & McGowan, P. J. K. (2002). Pheasants, Partridges & Grouse. Helm, London.

Liens externes

[modifier | modifier le code]