Torcé-Viviers-en-Charnie

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Torcé-Viviers-en-Charnie
Torcé-Viviers-en-Charnie
L'église.
Blason de Torcé-Viviers-en-Charnie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes des Coëvrons
Maire
Mandat
Joëlle Blanchard
2020-2026
Code postal 53270
Code commune 53265
Démographie
Population
municipale
772 hab. (2021 en augmentation de 1,18 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 56″ nord, 0° 15′ 42″ ouest
Altitude Min. 114 m
Max. 286 m
Superficie 48,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Évron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meslay-du-Maine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Torcé-Viviers-en-Charnie
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Torcé-Viviers-en-Charnie est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 772 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rouessé-Vassé à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Torcé-Viviers-en-Charnie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (33,5 %), terres arables (20,6 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), zones urbanisées (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité de Torcé est attesté sous la forme Tortiacum en 989[15]. Ce toponyme semble issu d'un anthroponyme latin tel que Torcius ou Tauricius[15]. Le locatif en Charnie a été ajouté en 1903[16].

Le nom du village de Viviers est attesté sous les formes villam Visveris en 989 et de Vivariis au XIe siècle[15]. Il pourrait être issu du latin vivarium, « vivier »[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1973, Torcé-en-Charnie (198 habitants en 1968[16]) fusionne avec Viviers (427 habitants[17]).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Torcé-Viviers-en-Charnie Blason
De gueules, à un château d’argent, maçonné et ouvert de sable, flanqué de deux tours du même, couvertes de sable ; le tout accompagné en chef d’un besant d’or ; à la champagne d’argent, chargée d’une truite d’azur.
Détails
Le gueules rappelle la forge qui était installée à l’étang de Saint-Nicolas.

Le château couvert indique qu’il s’agit là d’un des châteaux forts majeurs du secteur, même si aujourd’hui il est en mauvais état, d’où la couleur noire des toits. Cette forteresse était le pendant de celle de Sainte-Suzanne dont le passé est aussi glorieux.

Le besant symbolise le fait que de très nombreuses pièces de monnaie romaines et mérovingiennes ont été trouvées sur le territoire communal preuve d’un habitat très ancien.

La truite rappelle le nom de Viviers. Elle “baigne” dans l’Erve qui prend sa source ici.

Les ornements sont deux branches de chêne de sinople, fruitées d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’argent afin de rappeler la forêt de la Charnie.

Le listel d’argent porte le nom de la commune en caractères majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la fusion de Torcé et Viviers
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 1974 mars 2001 Maurice Pilon   Conseiller général de 1982 à 1994
mars 2001[18] septembre 2012 Daniel Lodé   Trésorier principal
septembre 2012[19] avril 2014 Colette Attrait   Retraitée
avril 2014[20] En cours Joëlle Blanchard   Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[21].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 772 habitants[Note 4], en augmentation de 1,18 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Torcé a compté jusqu'à 1 447 habitants en 1846. Le maximum démographique de Viviers avait été atteint au recensement précédent, en 1841, avec 1 138 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1001 1631 1851 3111 3261 3591 3591 4471 383
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 2761 2951 1961 1751 1511 1161 1631 010
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
946885848752721661611635602
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
539498791663647737730728761
2018 2021 - - - - - - -
756772-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Viviers avant la fusion en 1973
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
8509991 0411 1341 0881 0831 1381 114
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 0621 0531 0251 056971976952965
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
9821 013936824814652602559
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
521548477438427---
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[17])

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Activité culturelle, labels et manifestations[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Sulzheim (Allemagne) depuis 1967 (voir l'article en allemand).

Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne / communauté de communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alleaume d'Étival (mort en 1152), ermite à Saint-Nicolas, en forêt de Charnie.
  • Jacques Bouteloup (1776 - 1841 à Torcé-Viviers-en-Charnie), chef chouan de la Charnie ;
  • Ludovic Dugas (1857 à Torcé-en-Charnie - 1942), professeur, agrégé de philosophie.
  • Clément Durand (1914-1998), syndicaliste, a été scolarisé à Viviers à l'âge de 5 ans.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 654
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Torcé-Viviers-en-Charnie et Rouessé-Vassé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouessé-Vassé », sur la commune de Rouessé-Vassé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rouessé-Vassé », sur la commune de Rouessé-Vassé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Viviers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  18. « Daniel Lodé a passé la main », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  19. « Colette Attrait élue maire haut la main - Torcé-Viviers-en-Charnie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  20. « Joëlle Blanchard a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. « Torcé-Viviers-en-Charnie (53270) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM53000559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. « Tableau : la Vierge du Rosaire », notice no PM53000558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  27. https://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/linventaire/detail-notices/IA53003548/
  28. « Tableau : la Remise du scapulaire à saint Simon Stock », notice no PM53000565, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. « Œuvres mobilières à Torcé-Viviers-en-Charnie », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. « Manoir de Longuefougères », notice no PA00109623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.