Tony Vairelles

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Tony Vairelles
Image illustrative de l’article Tony Vairelles
Vairelles sous le maillot du FC Gueugnon en 2009.
Biographie
Nom Tony-Mickaël Patrice Yves Vairelles[1]
Nationalité Français
Naissance (51 ans)
Nancy (France)
Taille 1,86 m (6 1)
Période pro. 1991-2011
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
1981-1991 AS Nancy-Lorraine
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1991-1995 AS Nancy-Lorraine 136 (39)
1995-1999 RC Lens 156 (38)
1999-2003 Olympique lyonnais 093 (21)
2001 Bordeaux 015 0(2)
2001-2002 SC Bastia 039 (19)
2003 RC Lens 012 0(2)
2003-2004 Stade rennais 023 0(1)
2004-2005 SC Bastia 030 0(5)
2005-2006 Lierse SK 015 0(0)
2006-2007 Tours FC 024 0(5)
2007 CA Bastia 013 0(2)
2008-2009 F91 Dudelange 030 (24)
2009-2011 FC Gueugnon 065 (19)
2012-2013 Saint-Max Essey
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1996 France olympique
1998-2000 France 008 0(1)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Tony Vairelles, né le 10 avril 1973 à Nancy (Lorraine), est un footballeur international français. Ailier de formation, il a surtout évolué au poste d'attaquant, voire de meneur de jeu.

Il a cumulé, en plus de son rôle de footballeur, la casquette d'actionnaire principal du FC Gueugnon, à partir du mois d'août 2009 [2]. Mais cela sera un échec car le club, à la suite de nombreux problèmes financiers, sera dissous en avril 2011[2]. Son cousin, David Vairelles, est également footballeur professionnel et est son partenaire en club. Certains de ses frères, dont Giovan, son ancien coéquipier au F91 Dudelange, et Diego, sont aussi footballeurs.

En outre, la coupe de cheveux (coupe mulet, ou nuque longue) qu'il arborait notamment au Racing Club de Lens est passée à la postérité grâce à un reportage diffusé dans l'émission sportive dominicale de TF1, Téléfoot[3]. On le surnomme alors Tony le Rockeur, Tony le Gitan ou le Magicien du ballon rond[3]. Il est le premier joueur de la communauté gitane (par son grand-père biologique) à compter des sélections en équipe de France[3].

Biographie

Jeunesse et formation nancéienne

Dès ses quatre ans, Tony Vairelles joue au football dans l'appartement familial de la cité HLM d'Essey-lès-Nancy, en deux-contre-deux en compagnie de son père contre ses deux grand frères. Le chef de famille, Guy, est métreur dans le bâtiment et aussi buteur du FC Nancy en CFA. Toute la famille, qui comprend sept enfants dont une seule fille, suit le football. Tony est accro à ce sport et, pour suivre les grands frères, il enfile le maillot de l'AS Nancy-Lorraine en poussin deuxième année. Rapidement, après les entraînements avec l'ASNL, Tony rejoint le stade de Tomblaine où son père s'occupe des Seniors et encaisse sept entraînements par semaine[4].

Sa première émotion sous le maillot au chardon a lieu en lever de rideau de l'équipe fanion[Quoi ?]. Son équipe s'impose 11-1 et Vairelles inscrit quatre buts. Sélectionné en équipe de Lorraine, l'attaquant au petit gabarit à l'époque s'inscrit au Sport-étude à Laxou. Mais l'aventure est un cauchemar pour l'élève de sixième, il se casse la jambe au sein de l'établissement et sa progression est stoppée net. Il retourne au sein de sa famille soudée et franchit les étapes à l'AS Nancy-Lorraine aux côtés de Rabésandratana en minimes puis Lécluse en cadets tout en passant un BEP vente et travaillant dans un magasin de jouets. Amateur, il participe à une demi-finale de Coupe Gambardella, gagne celle de Lorraine avec l'équipe seniors de DH.

Révélation à l'ASNL (1991-1995)

Lors d'un match de l'équipe réserve contre le RC Strasbourg à La Meinau, Tony Vairelles est repéré par Olivier Rouyer, après avoir inscrit deux buts et offert la victoire à son équipe (2-1)[4]. Il débute en équipe première, à la suite d'une avalanche de blessures, le 25 janvier 1992 face au PSG, à seulement 18 ans. Titulaire sur l'aile gauche, Tony se souvient : « Premier ballon, je vais à la tête avec Kombouaré, je retombe [...]. Je lui tends la main pour le relever. Il me regarde et me dit : "Tu recommences ça, je te pète les deux jambes." »[5]. Il inscrit son premier but en professionnel la semaine suivante, le 2 février 1992, à l'occasion d'une victoire à Nîmes (1-2). Pour sa première saison, il dispute 14 matchs et marque 7 buts, soit une moyenne d'un but tous les deux matchs. En D2 la saison suivante, il inscrit 39 buts en 136 matches toutes compétitions confondues en quatre saisons avec Nancy[4]. En 1995, il est élu meilleur joueur de Division 2[6].

Balle au pied, « Tony est une perle. Il transperce les défenses comme un couteau transperce du beurre » selon entraîneur Olivier Rouyer[7]. Le père de Michel Platini, Aldo, a confié un jour à Arsène Wenger, alors entraîneur d'Arsenal, avant un match opposant Lens aux Gunners en 1998 : « Il est rapide et puissant et aime beaucoup faire courir les défenses en s'infiltrant dans les intervalles. Ce qui m'impressionne le plus, c'est sa vitesse et son refus de se laisser intimider »[8].

Confirmation lensoise (1995-1999)

Il est transféré au RC Lens en 1995, car Gervais Martel, le président lensois pense qu'il est celui qui « mènera le club au sommet »[9].

Il s'impose très vite dans le 11 de départ mais se fracture le tibia au retour des JO de 1996 et est absent quatre mois des terrains[10]. Lors de la saison 1997-1998, le RC Lens devient champion de France devançant à la différence de buts le FC Metz. Le club manque même de peu le doublé, mais s'incline en finale de la Coupe de France face au Paris SG (2-1) qui l'avait déjà éliminé en demi-finale de la coupe de la ligue sur le même score. Durant cette saison, Tony Vairelles marque 12 buts.

La saison suivante, il découvre la Ligue des champions, marquant notamment un but contre Arsenal[11]. Lens remporte la Coupe de la Ligue aux dépens de Metz (1-0). Après quatre saisons, Vairelles rejoint le club montant de D1, l'Olympique lyonnais, alors que des clubs plus prestigieux, tels que la Juventus, l'AS Monaco ou le Paris SG, s'intéressaient à lui[11]. Au total avec le RC Lens, Tony a disputé 156 matchs et inscrit 38 buts, ce qui lui vaut d'obtenir le surnom de « Tonygol » de la part des supporters. Des supporters fidèles qui scanderont même son nom durant le 1/8e de finale de la Coupe du monde de football de 1998, disputé au Stade Félix-Bollaert, opposant la France au Paraguay de José Luis Chilavert (1-0, b.e.o.)[12].

Transfert à Lyon et prêt à Bordeaux (1999-2001)

Sa première saison à Lyon est marquée par 6 buts en 33 matches de L1 et 3 en 7 dans les coupes nationales. Surtout, il brille sur la scène européenne : 5 buts en 6 matchs en UEFA, dont notamment l'unique but de la victoire lyonnaise au Parkhead, face au Celtic Glasgow au deuxième tour[13]. La saison suivante, ses rapports conflictuels avec l'entraîneur d'alors, Jacques Santini, le contraignent à être prêté aux Girondins de Bordeaux pour six mois, mais barré par Pedro Miguel Pauleta, Christophe Dugarry et Lilian Laslandes, il joue et marque peu (2 buts en 15 matchs).

En équipe nationale

Tony Vairelles est d'abord sélectionné avec les espoirs, par Raymond Domenech. Il termine troisième au Championnat d'Europe espoirs 1996, puis participe au Tournoi olympique d'Atlanta, aux côtés de joueurs tels que Vincent Candela, Patrick Vieira, Claude Makélélé, Robert Pirès ou Sylvain Wiltord. La France est éliminée par le Portugal en 1/4 de finale (2-1, ap, sur un but en or)[14].

Bien que champion de France 1998 avec le RC Lens, « Tonygol » n'est pas retenu pour la Coupe du monde. Raymond Kopa dira dans les journaux : « Si j'étais sélectionneur, je prendrais Tony Vairelles ». Après le mondial, il est convoqué par son ancien entraîneur au RC Lens, Roger Lemerre. Sa première sélection remonte donc au contre l'Autriche. Devant 40 000 spectateurs présents au stade Ernst-Happel de Vienne, Vairelles dispute l'intégralité du match en attaque, aux côtés de Thierry Henry, et obtient le match nul 2-2. Il marque son premier et unique but en sélection le , contre la Croatie (troisième de la Coupe du monde 1998), pour sa sixième sélection.

Sa huitième et dernière sélection date du contre la Slovénie au Stade de France (3-2). Lors de ce match, David Trezeguet, avec qui il est en concurrence pour une place dans le groupe qui sera retenu pour l'Euro 2000, signe un doublé et valide son billet pour la Belgique et les Pays-Bas.

Bastia (2001-2002)

En juillet 2001, Tony Vairelles débarque en Corse. En cette saison pré-Coupe du monde, il lui faut retrouver du temps du jeu et des sensations pour prétendre à une place dans la liste des 23 que Roger Lemerre emmènera en Asie en juin. Atout offensif numéro 1 du club, il marque 14 buts en 30 matchs de championnat (dont 5 pénaltys), offrant 4 passes décisives, sans oublier quelques autres buts décisifs en Coupe de France. À la suite de la saison la plus prolifique de sa carrière (9 buts en 39 matchs), Jean-Michel Aulas le rappelle à l'Olympique lyonnais.

Échecs successifs (2002-2005)

À l'inter-saison, László Bölöni veut le recruter au Sporting Portugal et propose un échange comprenant deux joueurs, dont un certain Cristiano Ronaldo, contre lui[5]. L'Olympique lyonnais, qui voulait un transfert, refuse. Surtout que le nouvel entraîneur rhodanien, Paul Le Guen compte plus sur lui que son prédécesseur et les supporters l'accueillent chaleureusement avec une banderole "Bienvenue chez toi neuneu". Cependant, malgré un doublé en Ligue des champions contre le Rosenborg Ballklub, il ne convainc pas, marquant quatre buts en 24 matchs, et il est prêté durant le mercato au RC Lens. Mais après 12 matchs et 2 buts, l'OL se sépare définitivement de lui. Il rejoint le Stade rennais mais, en raison d'une préparation physique ratée et des relations conflictuelles avec l'entraîneur, László Bölöni[5], il ne parvient pas à retrouver son niveau d'antan, 1 but en 23 matchs, et il quitte donc le club en fin de saison.

Après un gros sacrifice salarial, il rejoint Bastia, où il s'était distingué deux saisons auparavant et où il avait largement brillé. Malgré un premier but dès la première journée, il ne marque au total que 5 buts en 30 matchs.

La traversée du désert (2005-2008)

Il rejoint le championnat de Belgique avec Lierse SK (club de la ville de Lierre) qui voit sa saison gâchée par l'affaire des matchs truqués. Privé de compétition pendant un mois en raison d'une blessure, il est placé sur le banc par l'entraîneur et Tony Vairelles n'inscrit pas le moindre but en quinze matchs. Laissé libre en fin de saison, il signe, pour la saison 2006-2007 à Tours en L2 avec la ferme intention de sauver le club de la relégation. Il inscrit 5 buts en 24 matches, sans empêcher le club de descendre en National.

Après son aventure tourangelle, Vairelles tente un nouveau retour en Corse et signe au CA Bastia, qui évolue en CFA. Malgré le niveau assez bas dans lequel évolue à présent le joueur, il n'est pas souvent utilisé : 13 matchs, marquant 2 buts. En manque de sensations, il résilie son contrat début 2008 et part pour l'Amérique du Nord. Il effectue un test en Major League Soccer, avec l'équipe B du Real Salt Lake, puis avec le Toronto FC, mais il n'est retenu par aucun de ces clubs[15].

La résurrection au Luxembourg (2008-2009)

De retour en Europe, il joue quelques matches et marque plusieurs buts avec l'équipe de l'UNFP, puis il rejoint le club luxembourgeois du F91 Dudelange, où il retrouve son petit frère Giovan. Dans un championnat assez faible, Tony Vairelles ne tarde pas à briller : il aura inscrit 24 buts en 30 matchs, et remporte le championnat du Luxembourg, ainsi que la Coupe du Luxembourg contre l'UN Käerjeng.

Autant créateur que finisseur, Tony Vairelles est surnommé le « Van Basten du Sud »[réf. nécessaire], en référence au footballeur néerlandais Marco van Basten.

Reprise puis liquidation de Gueugnon (2009-2011)

Au terme de son aventure luxembourgeoise, Vairelles tente un retour dans le championnat français en s'investissant financièrement et sportivement dans la reprise d'un club français évoluant en National, l'équivalent de la troisième division. Après deux tentatives de reprises ratées au Football Club de Sète 34 et à l'AS Beauvais[16], il arrive au FC Gueugnon où il poursuit sa carrière de footballeur et propose un projet de reprise retenu par le CA du 6 juillet 2009[17].

À cette occasion, trois footballeurs de sa famille le rejoignent : son cousin David et ses frères Giovan et Diego. Fin 2009, c'est même le père du joueur-actionnaire, Guy, qui arrive à la présidence du club. Tony réalise une belle saison, puisqu'il inscrit 9 buts en 34 matchs, toutes compétitions confondues, et le club assure son maintien en National, à une journée de la fin. À l'inter-saison, le club, bien que maintenu sur le terrain, est relégué administrativement par la DNCG. Néanmoins, les dettes seront épongées au dernier moment, et les Forgerons peuvent donc toujours jouer en National.

Le début de la deuxième saison est très délicat, car le club concède cinq défaites d'affilée, ne signant sa première victoire que lors de la 6e journée à Rodez (0-2). Tony Vairelles inscrit son premier but lors de la 9e journée, à l'occasion d'un match nul face au RC Strasbourg (1-1). Il inscrit 3 buts lors des 4 matchs suivants, atteignant le total de 9 buts à la fin de la saison…

Les Forgerons passent toute leur saison en queue de peloton et le club est confronté à de gros problèmes financiers, frôlant une grève des joueurs en mars 2011[18]. Le 8 avril, le tribunal de commerce de Mâcon prononce la liquidation du club bourguignon. Les dirigeants, Tony Vairelles en tête, n'ont pas pu fournir les garanties financières nécessaires. Les trente-six salariés du FCG font l'objet d'une procédure de licenciement économique et l'équipe première disparaît du National[19]. Dans un entretien accordé à L'Équipe, Tony Vairelles explique : « J'étais prêt à continuer si tout le monde me suivait. Mais j'ai été obligé de dire stop. Les collectivités locales n'ont pas tenu leurs engagements. Jusqu'au 2 mars, on a reçu au total de 23 500 euros de subventions. Pouvez-vous me dire quel club de National, avec un budget de 1,75 M€, aurait pu tenir jusqu'au 3 mars avec si peu ? Si je n'avais pas remis 250 000 euros de ma poche l'été dernier, le club n'aurait pas redémarré la saison. J'avais clairement expliqué que je remettrais 250 000 euros de mon argent personnel pour terminer la saison et boucler le budget. J'ai senti qu'on ne me suivait pas et que ce serait à fonds perdus ». Le club repart en Division d'Honneur[20].

D'un point de vue sportif et individuel, le joueur n'a pas grand chose à se reprocher car à l'annonce de la liquidation du club, et alors qu'il reste plusieurs journées de championnat, il totalise déjà 9 buts en championnat.

Fin de carrière (2011-2012)

Durant l'été 2011, il propose notamment ses services à l'US Raon-l'Étape (CFA) et à son club formateur, l'AS Nancy, sans succès. En octobre, il est mis à l'essai par un club de Division 3 belge, le FC Bleid, et testé lors d'un match amical face au CS Sedan mais il ne donne pas suite, affirmant vouloir finir sa carrière aux États-Unis.

Après avoir été tenté par un retour en National, au FC Metz par exemple[21], puis évoqué du côté du CSO Amnéville (actuel pensionnaire de CFA)[22], il s'engage, le 15 septembre 2012, dans le club de Saint-Max-Essey, en Division d'honneur (DHR). Là bas, il rejoint ses cousins Ludovic (entraineur) et surtout David, lui-même ancien pro avec qui il avait évolué à Gueugnon[23]. Pour son deuxième match, il participe au 4e tour de la Coupe de France face à Blénod (DH), perdu 3-0 après prolongations[24]. Il raccroche les crampons après cette ultime saison à l'âge de 40 ans et prépare sa reconversion en tant qu'entraineur.

L'après footballeur

L'ancien footballeur a sorti un album de slam intitulé "Des gens bien" [25].

En 2016, il joue dans une série web humoristique appelée "4-4-2" [26].

Mise en examen pour tentative d’assassinat et emprisonnement

Le 25 octobre 2011, Tony Vairelles est mis en examen[27] pour tentative d'assassinat puis incarcéré à la maison d'arrêt de Metz[28], après une fusillade dans une discothèque à Essey-lès-Nancy. Bien que restant mis en examen, il est libéré le 27 mars 2012 et placé sous contrôle judiciaire[29], dénonçant une injustice.

Vie privée

Tony est fan du Racing Club de Lens et chante le texte pour les « sang et or » en slam [30].

Il est en couple avec une femme qui se prénomme Audrey, avec qui il a eu deux garçons[31].

Palmarès

En club

En équipe de France

Distinction individuelle

Statistiques

En club

Statistiques individuelles[33]
Saison Club Championnat Coupes Europe Total
Div. Matchs Buts Matchs Buts Comp. Matchs Buts Matchs Buts
91-92 AS Nancy D1 14 7 4 - - - - 18 7
92-93 AS Nancy D2 34 9 1 - - - - 35 9
93-94 AS Nancy D2 39 11 - - - - - 39 11
94-95 AS Nancy D2 40 12 4 - - - - 44 12
95-96 RC Lens D1 38 9 2 - C3 6 1 46 10
96-97 RC Lens D1 23 5 4 - C3 2 0 29 5
97-98 RC Lens D1 32 9 8 3 - - - 40 12
98-99 RC Lens D1 30 8 6 1 C1 5 2 41 11
99-00 Lyon D1 33 6 7 3 C1+C3 2+6 0+5 48 14
00-01 (janv.) Lyon D1 15 3 - - C1 6 - 21 3
00-01 Bordeaux D1 11 2 4 - - - - 15 2
01-02 SC Bastia D1 30 14 9 5 - - - 39 19
02-03 (janv). Lyon D1 15 2 2 - C1+C3 5+2 2+0 24 4
02-03 RC Lens D1 12 2 - - - - - 12 2
03-04 Rennes D1 21 1 2 - - - - 23 2
04-05 SC Bastia D1 27 4 3 1 - - - 30 5
05-06 Lierse SK D1 15 0 - - - - - 15 0
06-07 Tours FC D2 24 5 1 - - - - 25 5
07-08 CA Bastia CFA 13 2 - - - - - 13 2
08-09 F91 Dudelange D1 29 22 1 2 - - - 30 24
09-10 FC Gueugnon N 32 8 2 1 - - - 34 9
10-11 FC Gueugnon N 28 9 3 1 - - - 31 10
1991-2011 Total - 556 152 62 15 - 34 10 652 178
  • D1 = Ligue 1 - Division 1
  • D2 = Ligue 2 - Division 2
  • N = National - Division 3
  • CFA = Championnat de Football Amateur - Division 4
  • C1 = Ligue des Champions
  • C3 = Ligue Europa - Coupe UEFA

But internationaux

Buts internationaux de Tony Vairelles
00 Date Lieu Compétition Résultat Adversaire Détails Sél.
1er Stade de France, Saint-Denis, France Match amical V 3 - 0 Croatie But inscrit après 73 minutes 73e du pied gauche 3-0 6e

Matchs internationaux

Culture

Musique

Le groupe de punk Nantais Justin(e) lui rend hommage à la fin de sa chanson Affreux, sales et méchants[34] parue sur l'album "Accident numéro 7".

Références

  1. Maxime Marchon et Franck Annese, « Tony Tony Run Run », So Foot, no 100,‎ , p. 55
  2. a et b « Football : le FC Gueugnon de Tony Vairelles mis en liquidation judiciaire », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c « Tonygoal, Elvis du ballond rond », sur estrepublicain.fr,
  4. a b et c Laurent Maltret & Guy Jeffroy, « Buteur : Vairelle, au nom de tous les siens », Onze Mondial, no 118,‎ , p. 34 à 37 (ISSN 0995-6921)
  5. a b et c Maxime Marchon et Franck Annese, « Tony Tony Run Run », So Foot, no 100,‎ , p. 58
  6. « Football: Tony Vairelles, un personnage atypique du football français », sur lequotidien.lu,
  7. Jean Grondin, « Phrase du jour 04/06/2010 - Tony Vairelles », sur les3points.com,
  8. « (0) 1 - 1 (0) Arsenal », sur arseweb.com
  9. Constant Deram, « Tony Vairelles, à contre sens », sur carnetsport.com,
  10. « Vairelles attendu comme le sauveur », sur http://www.tonyvairelles.fr/
  11. a et b « Tony Vairelles : Plus vous êtes gentil, plus on en profite », La Voix des Sports, no 3312,‎ , p. 60, 61
  12. Maxime Marchon et Franck Annese, « Tony Tony Run Run », So Foot, no 100,‎ , p. 60
  13. UEFA.com, « Celtic-Lyon 1999 Histoire | UEFA Europa League », sur UEFA.com (consulté le )
  14. « Tony Vairelles: «À Atlanta? On s’est rasé le crâne, car des cheveux, ça repousse!» », sur lavoixdunord.fr,
  15. « Toronto - Essai non concluant pour Vairelles », sur fr.fifa.com,
  16. « Tony Vairelles : « Je suis prêt à m'investir à Beauvais » », sur leparisien.fr,
  17. « Gueugnon : Tony Vairelles a signé au FCG », sur foot-national.com,
  18. « Tony Vairelles, patron du FC Gueugnon, confronté à une grève de ses joueurs », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. Alexandre Chochois, « Gueugnon : Le dépôt de bilan vient d'être prononcé », sur foot-national.com,
  20. Alexandre Chochois, « Gueugnon : Le club repartira bien en DH », sur foot-national.com,
  21. « Vairelles tenté par Metz », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  22. « T.Vairelles à Amnéville (CFA) ? », sur football365.fr,
  23. « Tony Vairelles en DRH », sur lequipe.fr,
  24. Alexandre Chochois, « Coupe de France : Tony Vairelles et St-Max s'arrêtent là », sur foot-national.com, .
  25. « Tony vairelles  » cd 2 titres », sur tonyvairelles.fr (consulté le )
  26. « 4-4-2 // épisode 5 // Tony l'Anguille - SO FOOT.com », sur SOFOOT.com (consulté le )
  27. « Le footballeur Tony Vairelles mis en examen pour tentative d'assassinat », liberation.fr, 25 octobre 2011.
  28. SudOuest.fr avec AFP, L'ex-Girondins de Bordeaux Tony Vairelles incarcéré à Metz sur sudouest.fr, 26 octobre 2011
  29. L'ancien footballeur Tony Vairelles bientôt libre. France 2, 27 mars 2012.
  30. La Voix du Nord, « Tony Vairelles aime le slam, aime le RC Lens, alors il slame son amour du RC Lens (VIDEOS) » (consulté le )
  31. Photo Fabien Cottereau, « Tony Vairelles, vivre malgré tout », sur SudOuest.fr (consulté le )
  32. a et b « Fiche de Tony Vairelles », sur FFF.fr
  33. « Fiche de Tony Vairelles », sur footballdatabase.eu
  34. « Paroles Affreux, Sales Et Méchants - Justin(e) », sur www.parolesmania.com (consulté le )

Liens externes