Tocqueville (Manche)

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Tocqueville
Tocqueville (Manche)
Le château de Tocqueville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Chantal Ducouret
2020-2026
Code postal 50330
Code commune 50598
Démographie
Gentilé Tocquevillais
Population
municipale
262 hab. (2021 en diminution de 7,09 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 14″ nord, 1° 20′ 12″ ouest
Altitude Min. 8 m
Max. 71 m
Superficie 5,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tocqueville
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Tocqueville
Liens
Site web www.tocqueville50330.fr

Tocqueville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 262 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le nord-est de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 4 km à l'est de Saint-Pierre-Église, à 5 km à l'ouest de Barfleur et à 10 km au nord de Quettehou[1].

Le point culminant (71 m) se situe en limite ouest, près du carrefour des Mares. Le point le plus bas (8 m) correspond à la sortie du ruisseau de la Couplière du territoire, au nord. La commune est bocagère.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gatteville-le-Phare à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tocqueville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,9 %), prairies (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tokevilla vers 1165 et Toquevilla vers 1180[16],[17].

Ce type toponymique répandu en Normandie est basé sur l'anthroponyme norrois Toki[18],[19],[17],[20], cependant Toki est plutôt la forme prise par l'ancien danois, l'ancien norrois notant Tóki (islandais Tóki)[21].

Il est suivi de l'appellatif ancien français vile (> français moderne ville) dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica[22].

Le gentilé est Tocquevillais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[23].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Gilles de Gouberville (1521-1578), sieur du Mesnil-au-Val s'approvisionne en pierre à couvrir (schiste bleu du Cotentin) dans une carrière située à Tocqueville[24].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Gabriel du Mesnildot, qui avait émigré, reprit possession de ses biens et dut affronter, à propos de l'étang de Gattemare, un procès contres les communes de Gouberville, Gatteville et Tocqueville, qui ne se terminera qu'en 1842[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Nicolas Rouxel    
1791 1792 Bernardin Rouxel    
1792 1794 Jacques Le Gangneur    
1794 1795 André Saillard    
1795 1797 Bernardin Rouxel    
1797 1798 Jacques Doublez    
1798 1798 Bon Corbin    
1798 1800 Charles Bon Doublet    
1800 1816 Bernardin Rouxel    
1816 1821 Jacques Pesnelle    
1821 1823 Jacques Doublez    
1823 1830 Charles Birette    
1830 1860 Jean Rouxel    
1860 1865 Pierre Lefèvre    
1865 1870 Bernardin Rouxel    
1870 1871 Bienaimé Lecrivain    
1871 1872 Jean Rouxel    
1872 1893 Bernardin Rouxel[26]    
1894 1899 Gustave Lefèvre    
1899 1908 C. Clérel de Tocqueville    
1908 1912 Léon Debroize    
1912 1924 C. Clérel de Tocqueville    
1924 1944 R. Clérel de Tocqueville    
1945 1953 Paul Roupsard    
1953 1989 Maurice Anthouard   Agriculteur
1989 2001 Charles Guérard[27]    
2001[28] avril 2014 Michel Leclerc SE Agriculteur
avril 2014[29] En cours Chantal Ducouret SE Auxiliaire ambulancière
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 262 habitants[Note 4], en diminution de 7,09 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Tocqueville a compté jusqu'à 785 habitants en 1821.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
732724733785745757727645690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
647620550502476456475478443
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
420398364385371359348305291
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
309310299291300280275273260
2015 2020 2021 - - - - - -
282266262------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Dans le cimetière adjacent, contenu dans un mur d'enceinte, se trouve le caveau des comtes de Tocqueville dans lequel est enterré Alexis.
  • Croix de cimetière du XVIIe siècle, et if funéraire.
  • Ancien presbytère du XVIIIe siècle.
  • Château de Tocqueville des XVIe, XVIIIe – XIXe siècles classé au titre des monuments historiques[39]. Il abrite diverses œuvres classées[40]. Il fut la demeure d'Alexis de Tocqueville. C'est au château qu'est remis le prix Alexis-de-Tocqueville crée en 1979 par Pierre Godefroy avec Alain Peyrefitte.
  • Manoir d'Ozeville des XVIe – XIXe siècles. Lorsque la Révolution éclate, le manoir est occupé par Jean-François, comte du Moncel[Note 5], capitaine des gardes françaises, et sa sœur. Ayant émigré, tous ce qu'il possédait à Tocqueville est vendu, bien que sa mère et sa sœur soient restées[41].
  • Manoirs de la Valette des XVIe – XVIIe siècles, de la Roque du XVIIe siècle, de Birette du XVIe siècle.
  • Ancienne laiterie du Val-de-Saire créée en 1909 par le baron Alonzes d'Espinose. Elle a été transformée en gîtes et chambres d'hôtes.
  • Buste en bronze d'Alexis de Tocqueville réalisé par Ernest-Charles Diosi, situé rue Alexis-de-Tocqueville (RD 901), au bord du parking. Il est inauguré le [42] selon le buste daté de 1850 de Brion. René de Tocqueville le fait déboulonner en 1943, pour le sauver de la fonte, décidée par les autorités dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Il le confie au sacristain Hyacinthe Anfray, qui le cache chez lui dans la chambre de sa fille, puis dans un fenil, puis l'enterre dans son potager à Ozeville[réf. nécessaire]. Sous le buste, une plaque surmontée des armes des Clérel : d'argent à la fasce de sable accompagnée de trois merlettes de sable et de trois tourteaux d'azur en pointe, 2 et 1 et d'une couronne de comte[43].

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

L'Élan de Tocqueville fait évoluer une équipe en Ligue de Normandie et deux équipes de football en divisions de district[44]. Tocqueville joue ses matchs à domicile sur le stade communautaire de Saint-Pierre-Église doté d'une pelouse synthétique.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alexis de Tocqueville (1805-1859), qui se retire dans le château familial en 1851 pour poursuivre son œuvre littéraire.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 249.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 647.
  • Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 37-38.
  • Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 136-139.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. La famille du Moncel portait : de gueules à trois losanges d'argent.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. « Orthodromie entre Tocqueville et Gatteville-le-Phare », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Barfleur » (commune de Gatteville-le-Phare) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Barfleur » (commune de Gatteville-le-Phare) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  16. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 224.
  17. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1025.
  18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  19. François de Beaurepaire, op. cit.
  20. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 51.
  21. Site de Nordic Names : Tóki [1].
  22. ibidem
  23. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
  24. Comité Gille de Gouberville et al. (préf. Annick Perrot, ill. Kévin Bazot, sous la direction de Julien Deshayes), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, , 95 p., 30 cm, illustrations couleur (ISBN 978-2-84048-581-0, EAN 9782840485810, BNF 46897276), p. 25.
  25. Gautier 2014, p. 225.
  26. Annuaire du département de la Manche, 33e année 1861, p. 102.
  27. « Élections municipales 2001 - Tocqueville », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. « Maire depuis 2001, Michel Leclerc cède sa place », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. a et b « Tocqueville (50330) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Thin 2009, p. 136.
  35. « Tableau : Le Sacrifice d'Abraham, cadre », notice no PM50001343.
  36. Œuvres mobilières inscrites à Tocqueville.
  37. « Statue : Sainte Marthe et la tarasque », notice no PM50011486 et « Fonts baptismaux », notice no PM50011488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  38. Gautier 2014, p. 647.
  39. « Château », notice no PA00110618, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Œuvres mobilières du château de Tocqueville.
  41. Jeannine Bavay, « Angoville-en-Saire », Vikland, la revue du Cotentin, no 6,‎ juillet-août-septembre 2013, p. 49 (ISSN 0224-7992).
  42. Blasons du Clos du Cotentin, 1996, p. 176.
  43. Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 176.
  44. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – Él. de Tocqueville » (consulté le ).