Tin Zaouatine (Mali)
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Cet article est une ébauche concernant une localité malienne.
Pour les articles homonymes, voir Tin Zaouatine.
| Tinzawatène | |
 Carte administrative | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Mali
|
| Région | Kidal |
| Cercle | Abeïbara |
| Maire | Tiglia ag Sidi |
| Code | 08020301 |
| Démographie | |
| Population | 10 250 hab. (2015) |
| Densité | 1,1 hab./km2 |
| Population précédent recensement | 2 300 hab. |
| Géographie | |
| Coordonnées | 19° 57′ 46″ nord, 2° 52′ 58″ est |
| Superficie | 950 000 ha = 9 500 km2 |
| Localisation | |
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Tinzawatène ou Tin Zaouatine (en tifinagh : ⵜⵉⵏⵣⴰⵡⴰⵜⴰⵏ), parfois aussi appelée Achibriche, est une localité et une commune rurale malienne, chef-lieu d'arrondissement du cercle d'Abeïbara, dans la région de Kidal.
Géographie
[modifier | modifier le code]La localité se trouve au sud de l'oued Tin Zaouatène qui marque la frontière entre l'Algérie et le Mali établie en 1905, située en face de sa jumelle Tin Zaouatine (wilaya d'In Guezzam) en Algérie. La commune est limitrophe de trois communes rurales maliennes et frontalière de l'Algérie au nord et à l'est.
Création
[modifier | modifier le code]Tin Zaouatine est une extension en territoire malien de la ville de Tin Zaouatine en Algérie, les deux parties de la ville étant séparées par un oued asséché[1]. La partie de la commune malienne directement en face de la localité algérienne s'appelle Ikhraben[2].
En 2009, on estime à 300 personnes les Maliens, Sénégalais, Nigérians, Libériens, Camerounais ou ressortissants d'autres pays d'Afrique qui y vivent après s'être fait refouler à la frontière par les autorités algériennes ou libyennes[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Après l'indépendance du Mali en 1961, Tin Zaouatène est l'un des 4 arrondissements de la subdivision de Kidal dans le cercle de Gao[4].
En , lors de la guerre du Mali, a lieu la bataille de Tin Zaouatine entre les forces rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et l'armée malienne (FAMa) pour le contrôle de la ville. Une autre bataille oppose les FAMa, aidée du Groupe Wagner et les rebelles touaregs en juillet 2024.
Le , des combats opposent l'armée malienne et le Groupe Wagner aux rebelles du CSP-DPA. Après trois jours de combats, les forces russo-maliennes sont repoussées et laissent des dizaines de morts ou de prisonniers sur le terrain[5].
Fractions
[modifier | modifier le code]La commune s'étend sur 2 fractions relevées lors du recensement général de 2009[6].
- Tizawatène (648 habitants) ;
- Chibil Ifargoumissène (1 721 habitants) .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Au Mali, le camp du diable 31 décembre 2009
- ↑ « Violents heurts à Tinzaouatine à la frontière algéro-malienne », RFI, (lire en ligne)
- ↑ Hassane Boukar, A Tinza, l’espoir déçu des jeunes africains, 4 décembre 2009
- ↑ Ceped, base de données Ireda, Mali, situation administrative 1961, UMR 196, Université Paris Cité, IRD
- ↑ Mali : revers et lourdes pertes de l'armée malienne et de ses alliés russes, Le Figaro avec AFP, 28 juillet 2024.
- ↑ Instat Mali, 4e RGPH 2009, Répertoire des villages, p. 294, mars 2013
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Région de Taoudénit, Région de Kidal
- Adrar des Ifoghas
- Fort Pierre-Bordes
- Guerre du Mali depuis 2012
- Histoire du Mali
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Benjamin Roger et Frédéric Bobin, « Entre le Mali et l’Algérie, la reconquête avortée de Tin Zaouatine », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
