Tichla (commune)

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Tichla
Administration
Pays Sahara occidental
sous contrôle marocain
Région Dakhla-Oued Ed Dahab
Province Aousserd
Président du conseil communal
Mandat
El Kouri Essayed
2009-2015
Démographie
Population 6 036 hab.[1] (2004)
Géographie
Coordonnées 21° 36′ 36″ nord, 15° 00′ 00″ ouest
Altitude 280 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sahara occidental
Voir sur la carte topographique du Sahara occidental
Tichla
Géolocalisation sur la carte : Sahara occidental
Voir sur la carte administrative du Sahara occidental
Tichla

Tichla est une localité de la partie du Sahara occidental sous administration, de facto, du Maroc. Dans le cadre de l'organisation territoriale marocaine, c'est une commune rurale de la province d'Aousserd, dans la région Dakhla-Oued Ed Dahab.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Tichla se trouve au centre de l'extrême sud du Sahara occidental : aux portes de la Mauritanie, dans la zone sous contrôle du Maroc (le Sahara occidental dans son ensemble étant inclus, pour le Maroc, dans ses provinces du Sud), et du mur des Sables.

Elle fait partie d'une aire de nomadisme[2].

Relief, géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de Tichla a une altitude moyenne de 280 m[3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Une route provinciale de 83 km relie Tichla à Aousserd[4] (P1105[5]).

L'aéroport le plus proche est celui de Dakhla, dans la province d'Oued ed Dahab.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du temps du « Sahara espagnol », un dispensaire fut ouvert sur le territoire de Tichla[6]. Le 8 juillet 1987, pendant la guerre du Sahara occidental, le mur des sables construit par l'armée marocaine est attaqué avec succès par les indépendantistes du Front Polisario[7].

Administration et politique[modifier | modifier le code]

Cadre général marocain[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l'administration territoriale marocaine, Tichla est une commune rurale (collectivité territoriale) qui dépend de la province d'Aousserd[8] et, au-delà, de la région Oued Ed Dahab-Lagouira (autres collectivités territoriales). Au sein de la province d'Aousserd, elle fait partie de subdivisions purement administratives (autrement dit, qui ne sont pas des collectivités territoriales, mais pouvant servir à des services déconcentrés de l'État) : le caïdat de Tichla, relevant lui-même du cercle d'Aousserd[8].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le président de son conseil communal est El Kouri Essayed, né le 1er janvier 1970 et affilié à l'Union socialiste des forces populaires[9] (donnée liée aux élections communales de 2009).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon les recensements, tels que successivement pratiqués dans une aire de nomadisme, la population totale de la commune de Tichla était de 152 habitants pour 33 ménages en 1982[10], de 290 pour 57 ménages en 1994 et de 6 036 pour 102 ménages en 2004[11].

Santé[modifier | modifier le code]

D'après une donnée de 2013, la construction d'un centre de santé communal avec module d'accouchement (CSCA) y est projetée[8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités de la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir « Démographie »
  2. « Décret n° 2-08-736 du 2 moharrem 1430 (30 décembre 2008) fixant la liste des communes situées dans des aires de nomadisme », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, Rabat, Secrétariat général du gouvernement, no 5696,‎ (lire en ligne)
  3. « Tichla », sur GeoNames, Zürich, Unxos GmbH (consulté le )
  4. M. R., « L'autre face de Dakhla : 225 millions [de] DH pour de nouvelles infrastructures », L'Économiste, Casablanca, no 2538,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Carte routière 2012 de la province d'Oued Ed Dahab-Lagouira » [PDF] (consulté le ), issue de « Cartes routières », sur Ministère de l'Équipement, du Transport et de la Logistique
  6. Attilio Gaudio, Les Populations du Sahara occidental : Histoire, vie et culture, Paris, Karthala, , 359 p. (ISBN 978-2-86537-411-3, lire en ligne), p. 62
  7. (es) Ignacio Fuente Cobo et Fernando M. Mariño Menéndez, El conflicto del Sahara occidental, Ministerio de Defensa de España & Universidad Carlos III de Madrid, coll. « Conflictos internacionales contemporáneos » (no 4), , 220 p. (ISBN 84-9781-253-0, lire en ligne), p. 114-115
  8. a b et c « Offre de soins disponible dans les communes rurales de la province d'Aousserd » [PDF], sur Offre de soins de santé 2013, ministère de la Santé (consulté le )
  9. « Données sur les collectivités territoriales », sur Portail national des collectivités territoriales, ministère de l'Intérieur (consulté le ) — Selon une version dont la mise à jour date du 21 mars 2014.
  10. « Décret no  2-83-371 du 20 rejeb 1403 (4 mai 1983) authentifiant les nombres fixant la population légale du Royaume du Maroc d'après le recensement général de la population et de l'habitat du Royaume qui s'est déroulé du 14 kaada 1402 (3 septembre 1982) au 2 hija 1402 (20 septembre 1982) », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, Rabat, Secrétariat général du gouvernement, no 3679,‎ , p. 316
  11. Haut-commissariat au Plan, « Recensement général de la population et de l'habitat de 2004 : Population légale du Maroc » [PDF], sur La Vie éco, Casablanca (consulté le ), p. 27 — Document officiel.
  12. Mohamed Aswab, « Sahara : un ancien responsable du Polisario regagne la mère patrie », Aujourd'hui le Maroc, Casablanca,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]