Théoule-sur-Mer

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Théoule-sur-Mer
Théoule-sur-Mer
Vue du chef-lieu (bourg) de Théoule-sur-Mer.
Blason de Théoule-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins
Maire
Mandat
Georges Botella
2020-2026
Code postal 06590
Code commune 06138
Démographie
Gentilé Théouliens
Population
municipale
1 362 hab. (2021 en diminution de 11,15 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 28″ nord, 6° 56′ 27″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 440 m
Superficie 10,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mandelieu-la-Napoule
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Théoule-sur-Mer
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Théoule-sur-Mer

Théoule-sur-Mer est une commune française située à l'extrémité sud du département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La commune se situe à l'est du massif de l'Esterel, dont elle est située sur les contreforts, ainsi qu'à l'ouest de la baie de Cannes. Elle fait partie de l'agglomération de Cannes. Ses habitants, au nombre de 1 350 en 2018, sont appelés les Théouliens.

Sa côte et ses plages sauvages, plus préservées que celles de Cannes, en font un lieu particulièrement apprécié, bien que relativement peu fréquenté par le tourisme de masse en été.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Théoule-sur-Mer est la première commune des Alpes-Maritimes par la côte du Var vers les Alpes-Maritimes.

Elle est située à 6 kilomètres de Mandelieu-la-Napoule, 9 de Cannes, 40 de Nice, 30 de Fréjus et 37 de Saint-Raphaël.

Elle est également à quelques milles nautiques des îles de Lérins (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Théoule-sur-Mer fait partie de la communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune, vaste de 1 049 hectares, s'étend le long du littoral méditerranéen du vallon de Maurevieille (ou Maure Vieille) à l'est à la pointe du Trayas à l'ouest sur une longueur d'une quinzaine de kilomètres et sur environ 7 kilomètres de largeur à partir de son littoral, un tronçon de la « corniche d'Or ».

Celui-ci est découpé en calanques (notamment la calanque des Deux Frères ou celle de La Figueirette, aux rochers de porphyre rouge), criques , plages (du Maurin, du Suveret, de la Petite Fontaine, de la Figueirette) et pointes (de l'Aiguille, Saint-Marc, de la Galère, des Deux Frères, de l'Esquillon, Notre-Dame, du Trayas) aux falaises rougeoyantes de porphyre, l'intérieur étant occupé par le versant sud-est de l'Esterel, dont les sommets atteignent 440 mètres au sommet des Grosses Grues, 418 m à celui des Petites Grues, 300 m au Rocher des Monges, 266 m au mont de Théoule à l'intérieur des limites communales, davantage à proximité (492 m au Pic de l'Ours, 455 m au Pic du Cap Roux, 323 m au Pic d'Aurelle situés sur le territoire de la commune de Saint-Raphaël, mais qui sont visibles d'une bonne partie du territoire théoulien.

Le col de Théoule est un point de convergence de plusieurs sentiers piétonniers parcourant la partie théoulienne du massif de l'Estérel.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité 1b[1],[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Commune classée en loi littoral, catégorie Mer.

Syndicat Intercommunal des communes alimentées par les canaux de la Siagne et du Loup[3].

Théoule-sur-Mer dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 4 000 équivalent-habitants. [4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mandelieu la Napoule », sur la commune de Mandelieu-la-Napoule à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 925,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Panneaux indicateurs des sentiers de randonnée au col Notre-Dame.

Si les sentiers de randonnée sont nombreux dans la commune (surtout dans le massif de l'Estérel), il n'existe pas par contre de sentier littoral (celui-ci est presque totalement privatisé en dépit de la « loi Littoral »), sauf en de rares endroits (plage de la Petite Fontaine, plage du Suveret par exemple) et sur de courtes distances[12] ; une « promenade de la mer » a été créée récemment au port de la Figueirette.

On peut également y venir en empruntant le GR[13] de Chemins de Compostelle[14]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La route de la corniche d'Or et la voie ferrée vues depuis le belvédère du Trayas ; à l'arrière-plan la pointe de l'Esquillon.

La RN 98 (précédemment route nationale 559 et déclassée en RD 6098 depuis 2016), dite « route de la corniche d'Or », longe pour l'essentiel le littoral de Théoule, venant de Saint-Raphaël et se dirige vers Mandelieu-La Napoule et Cannes ; c'est aussi un tronçon de la route du bord de mer (Alpes-Maritimes). L'autoroute A8 passe un peu au nord de la commune, desservie par l'échangeur numéro 40, dit de Mandelieu.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![15].

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

La ligne ferroviaire de Marseille-Saint-Charles à Nice traverse la commune par une succession de viaducs, tranchées et tunnels, ne s'écartant du littoral que pour le franchissement du pédoncule de la presqu'île des pointes de l'Esquillon, de la Galère et de l'Aiguille grâce au tunnel des Saumes. La gare de Théoule et la halte ferroviaire du Trayas desservent la commune.

Cette voie ferrée a joué parfois un rôle de protection pour limiter la propagation des incendies, comme l'indique par exemple cet article de journal concernant un incendie survenu les 17 et  : « Le promontoire de Théoule étant entouré de tous côtés par la mer, sauf à sa racine, qui est coupée par une tranchée de chemin de fer, on laisse brûler, espérant que le feu ne se communiquera pas au reste du massif [de l'Estérel][16]. »

Ports[modifier | modifier le code]

Théoule-sur-Mer dispose de quatre ports de plaisance : la Rague (à cheval sur la commune de Mandelieu-La Napoule), du Suveret (au bourg), Port-La Galère (accès réservé aux ayants droit) et la Figueirette[17].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Habitat[modifier | modifier le code]

L'habitat se concentre exclusivement le long du littoral, l'intérieur montagneux étant inhabité ; mais, depuis le littoral souvent très escarpé, il s'est étendu le long des pentes, surtout celles bénéficiant d'une « vue sur la mer » (accessible souvent par des routes étroites, très pentues et en lacets, souvent en impasse) formant une urbanisation linéaire certes par endroits peu dense en raison de l'étendue de certaines propriétés (par exemple dans le Domaine de Théoule ou le quartier de La Californie), plus dense avec la prolifération de lotissements touristiques, notamment en arrière du Trayas, dans le quartier de Miramar ou celui de Saint-Hubert.

C'est un habitat essentiellement pavillonnaire, constitué souvent de villas cossues, voire luxueuses, avec de vastes jardins.

Typologie[modifier | modifier le code]

Théoule-sur-Mer est une commune rurale[Note 2],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[21] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %), zones urbanisées (21,8 %), eaux maritimes (1,4 %)[30].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Il est vraisemblable que Théoule provienne du nom de la déesse de la mer ligure Telo, qui a donné de nombreux dérivés dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur : Le Tholonet, Toulon, Le Thoronet, la Touloubre, Tholon (site antique proche de Martigues), etc., tous lieux où l'eau est omniprésente, rivière ou mer. Les Grecs de l'Antiquité auraient installé un bâtiment de douanes à Télonium. La baie de Théoule a été dénommée dans l'Antiquité successivement Télé, Teule ou encore Telonius[31]. Selon d'autres auteurs, le nom proviendrait de sainte Tullia, qui auraient été ensevelie sous un tertre du futur Théoule[32].

Le nom est provençal est Tèule[33].

Le hameau de Miramar est un mot composé en occitan provençal désignant littéralement « vue sur la mer ». Il contient le verbe mirar (regarder avec attention, observer) et mar (mer). On retrouve le même mot avec le même sens en langue espagnole.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans l'Antiquité, Théoule est un des ports les plus importants entre Toulon et Antibes. À l'origine, la localité ne compte qu'une trentaine d'habitations et abrite un port de pêche auquel on peut accéder par un petit chemin dit « Trayas ».

À partir du IVe siècle, la région dépend des moines de Lérins, qui ont fondé une abbaye sur l'île Saint-Honorat.

Saint Eucher (370 - 449) fut seigneur d'Avinionet[34] (Avignonet) et d'Estérel ; son domaine englobant notamment la région de Mandelieu et Théoule ; il fut par la suite ermite un temps dans une grotte du Cap Roux, puis se rendit près de Saint-Honorat sur les îles de Lérins, et devint plus tard archevêque de Lyon. Une légende dit que sa fille sainte Tullia (sainte Tulle) aurait été enterrée dans un jardin du vallon de Telo à Théoule, mais aucun indice archéologique n'est venu le confirmer.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Pendant le haut Moyen Âge, la région reste sous la prépondérance des moines de Lérins.

En 1284 l'abbaye de Lérins cède ses droits sur la région, notamment sur le domaine d'Avinionet, aux seigneurs de Villeneuve, aussi seigneurs de La Napoule ; le plus connu de ces derniers est Guillaume de Villeneuve (1335 - 1403).

Entre 1300 et 1380, la région est dévastée lors des conflits qui opposent les ducs de Savoie aux comtes de Provence. Elle l'est à nouveau en 1387 par les troupes de Raimond de Turenne, qui détruisent notamment le château, le prieuré et les habitations d'Avinionet. Guillaume de Villeneuve, époux d'Agnès de Castellane, fit reconstruire le château de la Napoule, non à l'endroit de l'ancien castrum situé à l'intérieur des terres, mais à un nouvel emplacement, en bordure de la mer sur les rochers de La Napoule.

Jusqu'au début du XVIe siècle la région est régulièrement victime de bandes de pirates (dont le célèbre Barberousse).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Plan de la rade de Tuellé (Théoule) dans le golfe de la Napoulle (la Napoule) datant du XVIIIe siècle.

La famille de Villeneuve furent pendant quatre siècles seigneurs de La Napoule ; en 1460 Antoine de Villeneuve fit repeupler la région désertés par une vingtaine de familles venues d'Italie ; Jean de Villeneuve, époux de Pierrette d'Oraison, s'étant converti au protestantisme, la région souffrit aussi des Guerres de Religion à la fin du XVIe siècle. Les seigneurs de Villeneuve contrôlaient aussi la pêcherie de Théoule, qui couvrait la majeure partie du golfe de La Napoule. Seul un petit sentier muletier allant jusqu'au Trayas permettait alors, depuis La Napoule, d'accéder au hameau d'une trentaine de cabanes qui se trouvait alors sur le site du futur bourg de Théoule. Les Rochers des Pendus (ou Portes des Pendus), entre Théoule et La Napoule[35], auraient servi de gibet pour les seigneurs de Villeneuve qui y exerçaient leurs droits de haute justice[36].

La plage, difficilement accessible, de la pointe de l'Aiguille et l'arche naturelle dite "grotte de Gardanne".

Vers 1630, en pleine guerre de Trente Ans, face aux incursions espagnoles (ceux-ci occupaient alors les îles de Lérins), une tour de défense, dite « tour Richelieu », est construite au niveau de Théoule (présente sur un dessin de Christophe Tassin daté de 1631)[37] ; elle se situait au niveau de la propriété actuelle dite « de la Batterie ». Vers la même date, Gaspard de Villeneuve fait construire une fabrique de savon (un bâtiment de deux étages protégé par une enceinte, dénommé de nos jours « château de Théoule », et prolongé peut-être par une digue) par des Marseillais ; elle procurait environ 200 emplois.

En 1707 des troupes autrichiennes engagée par le duc de Savoie saccagent la région. En 1719 Dominique de Montgrand[38], seigneur de Mazade, achète la seigneurie de La Napoule (vendue par Pierre-Jean de Villeneuve, marquis de Trans et comte de Tourettes). La famille de Montgrand en reste propriétaire jusqu'à la Révolution française (aux mains de Jean-Baptiste de Montgrand jusqu'à son décès survenu le ). Un témoignage de ce dernier adressé au comte de Provence, en date du évoque un navire corsaire anglais sorti de la calanque de la Figueirette[31]. Gaspard de Besse, un célèbre brigand, rendait alors aussi peu sûr les chemins de l'Esterel.

L'arche naturelle située à l'ouest de la Pointe de l'Aiguille est dénommée « la Grotte de Gardanne » en souvenir d'un célèbre contrebandier dénommé Gardanne, qui s'y était réfugié à la fin du XVIIIe siècle.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Joseph Jean-Baptiste de Montgrand[39] fut le dernier seigneur de La Napoule. Son fils Jean-Baptiste Jacques de Montgrand, alors mineur, émigre à Vérone ; le château est abandonné et pillé. Le domaine de La Napoule est vendu comme bien national et acheté par Joseph Caudemon le 28 germinal an II (). En 1815, le marquis de Montgrand (qui fut maire de Marseille entre 1813 et 1830) racheta les terres et se fit restituer le château.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1851 le hameau de Théoule, qui dépend administrativement de la commune de La Napoule, ne compte que sept ménages et 23 habitants. En 1860 la région, qui faisait partie depuis la Révolution française du département du Var, est transférée dans le nouveau département des Alpes-Maritimes, créé en raison de l'annexion par la France du comté de Nice.

La construction de la voie ferrée[modifier | modifier le code]

L'inauguration de la gare de Théoule (journal Le Figaro du ).

Un décret du concède à la compagnie PLM la construction de la voie ferrée allant de Marseille à la frontière italienne.

Le tronçon Les Arcs - Cannes, qui longe la mer afin de contourner par le sud le massif de l'Estérel, est mis en service le , mais la gare de Théoule n'est construite qu'en 1883 (le conseil municipal de Mandelieu proteste contre le choix de Théoule, préféré à La Napoule[40], pour l'emplacement de la gare, en raison de l'influence de personnalités comme Paul Perron, propriétaire du château de la Galère)[41].

Les débuts du tourisme de villégiature[modifier | modifier le code]

La villa Saint-Camille vers 1900 (carte postale).

En 1864 Louis Frémy, un ami de l'impératrice Eugénie, inspecteur général des Chemins de fer, achète le domaine de Maurevieille (vaste de plusieurs centaines d'hectares, allant de La Napoule jusqu'à la Figueirette et englobant Théoule) aux descendants de Joseph Caudemon. En 1888, faisant face à des difficultés financières, Louis Frémy lotit sa vaste propriété et la plupart des lots sont achetés par des bourgeois lyonnais qui y construisent de somptueuses résidences secondaires ; parmi eux notamment Paul Pierron[42], qui achète près de 200 hectares aux alentours de la Pointe de la Galère et fait construire le château de la Galère ; Philippe Verzier[43], qui achète la propriété du « Belvédère ».

La famille Pierron fit don d'un terrain à la Congrégation de Saint-Camille de Lélis, qui y construisit une maison de convalescence ainsi qu'une chapelle.

En 1898 est créé un syndicat de propriétaires du quartier de Théoule, qui déplore l'isolement de la localité et le peu d'attention que lui porte la municipalité de Mandelieu ; André Capron, Louis Hourlier[44], Auguste Ferrouillat[45], Jousseaud de la Lateulière et Charles Dahon en furent successivement présidents.

Des parfumeurs de Grasse, notamment les familles Fragonard et Fanton d'Andon, firent aussi l'acquisition de villas luxueuses au début du XXe siècle.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Théoule faisait partie de la commune de Mandelieu. Abel Ballif[46], président du Touring club de France, qui avait fait construire à Théoule la villa Sainte-Luce, est à l'origine de la construction de la route de la Corniche d'Or, nom donné à la route qui longe la côte à cet endroit, et qui est prolongée jusqu'à Cannes en 1905. Cette route devint en 1935 la RN 98.

Le Trayas (à cheval sur Théoule et Saint-Raphaël) connaît à son tour un essor de fréquentation touristique, notamment à partir de la construction en 1906 de l'Estérel-Grand-Hôtel, d'une capacité d'accueil de 150 lits.

Des notabilités comme Henry Deutsch de la Meurthe, le général Paul Goudine Levkovitsch[47], le baron Albert de l'Espée, Léon Montier[48], Eugène de Quay[49], etc. habitèrent à Théoule. Un certain nombre de familles italiennes s'installèrent à Théoule vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le plus souvent celles d'hommes employés dans les travaux de construction du chemin de fer, puis de la route de la corniche d'Or.

L'ancienne savonnerie de Théoule, transformée en château par Auguste Ferrouillat, fut vendue en 1913 à Harry Crawford Leland de Langley[50], un aristocrate écossais, qui acheva les travaux.

Le mimosa, arbre emblématique de Théoule, a été importé d'Australie à la fin du XIXe siècle. Dès le début du XXe siècle, Théoule abrite l’une des plus grandes cultures de mimosa de Provence, comptant plus de 4000 arbres.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

Le monument aux morts de Théoule-sur-Mer porte les noms de 4 soldats (Joseph Berthi, Jean Marie Bonfiglio, Laurent Calzia, Benoît Fettuciari) morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[51].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Si le bureau de poste ouvre en 1913 et la gendarmerie en 1914, la création de la paroisse, puis de la commune, de Théoule sont plus tardives : l'église Sainte-Germaine est inaugurée le par l'évêque de Nice, Mgr Ricard, qui lui attribua le patronage de sainte Germaine de Pibrac en référence à la donatrice du terrain sur laquelle elle fut construite, Germaine Schlesinger.

Le château de la Galère est racheté en 1922 par Francis Perret[52] (un menuisier lyonnais enrichi pendant la Première Guerre mondiale par la construction de cercueils pour l'armée française) ; le château fut alors fréquenté par des aviateurs célèbres comme Jean Mermoz, Maryse Bastié, Hélène Boucher, Henri Guillaumet, ainsi que par des cinéastes, écrivains et artistes réputés. Pendant la décennie 1950 des réceptions liées au Festival de Cannes y furent organisées.

En 1925 l'architecte Barry Dierks fait construire la villa Le Trident, un édifice moderniste, à la pointe de l'Esquillon[53],[54].

La volonté de créer une commune indépendante à Théoule est critiquée par certains, comme l'illustre cet extrait d'un article du journal Comœdia datant de 1927 :

« Tous les familiers de l'Estérel connaissent, aiment, Théoule. La beauté vaut ici par la simplicité. Humble, minuscule, le hameau de Théoule est l'oasis où trouver une paix parfaite. (...) Un hameau ? Telle est la question. (...) [Un « syndicat des propriétaires de Théoule » a émis le vœu que ce hameau soit érigé en commune. (...) La limite du quartier de Théoule est en effet à presque 15 kilomètres de la mairie de Mandelieu, ce qui rend difficile les communications entre les habitants et les services municipaux. D'autre part Théoule connaît, par sa situation incomparable, la faveur toute particulière des estivants et des hivernants. (...) Les braves gens de Théoule n'ont pas trop de larmes pour déplorer d'avoir un hameau et non une commune ! (...) Théoule constituera, dans un avenir prochain, (...) une agglomération importante. Une agglomération faite de qui et de quoi? Anglais goguenards, Américains amoureux de champagne, palaces aussi luxueux que laids, villas genre normand ou breton ... (...) Les habitants de Théoule n'ont rien à gagner à devenir, de hameau, une commune, moins encre à étendre une agglomération jusqu’ici limitée à cette poignée de toits rouges (...). »[55]

Plaque commémorative en l'honneur de Charles Dahon (elle se trouve sur la place Charles Dahon).

Le , Théoule devient une commune (« les hameaux de Théoule, la Galère et la Figueirette sont distraits de la commune de Mandelieu et érigés en commune sous le nom de Théoule-sur-Mer »[56]) grâce à Charles Dahon[57], qui en fut le premier maire, et l'année suivante la municipalité fait l'acquisition de la villa Jeanne pour y aménager la mairie.

À partir de 1934, les travaux d'électricité et d'eau sont entrepris, cependant que la route nationale est élargie en 1938 pour permettre d'améliorer la circulation.

Il fallut attendre 1936 pour que soit enfin construite une école communale publique (une école privée catholique existait dès le dernières décennies du XIXe siècle, construite sur un terrain donné par la famille Pierron) et 1937 pour que soit créé un cimetière communal[58].

L'architecte Barry Dierks qui fait construire, le chanteur Jean Sablon et sa sœur Germaine Sablon figurent parmi les notabilités qui fréquentèrent Théoule pendant cette période. En , un violent incendie ravagea la forêt du massif de l'Esterel, notamment entre Théoule et Le Trayas, menaçant de nombreuses villas qui durent être momentanément évacuées[59].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Théoule est occupé par les troupes italiennes à partir de (leur commandement s'installe au château de Théoule), puis par l'armée allemande à partir de .

Le débarquement du raconté par le journal Le Matin (alors journal collaborateur des Allemands).
L'annonce du débarquement de Provence et de la présence de navires alliés dans la baie de Théoule (journal Le Petit Marocain du ).

Une partie de la population est évacuée le car les occupants allemands craignent une opération des Alliés.

Des bombardements visant les blockhaus allemands (une vingtaine avaient été construits entre la Rague et le Trayas) commencèrent en et détruisirent nombre de maisons et villas (car ils manquaient souvent leurs cibles) ainsi que les viaducs ferroviaires d'Anthéor (en Saint-Raphaël) et de la Rague. L'hôtel "Beau-Rivage" est détruit par un bombardement allié le .

Le , dans le cadre du Débarquement de Provence, une unité du Groupe Naval d'Assaut, venue de Corse et dirigée par le capitaine de frégate Seriot, accoste dans une crique de la pointe de l'Esquillon, l'anse des Deux-Frères, mais ce fut un échec qui fit 11 morts et 19 blessés graves, le lieu ayant été miné par les Allemands qui, de plus, étaient là en embuscade.

Ce furent les forces alliées débarquées au Dramont (le 141e régiment d'infanterie américaine, qui comptait dans ses rangs le capitaine René Delbos[60] de la Première division française libre) qui libérèrent Théoule ; le château de Théoule fut en partie détruit lors des combats.

Le général De Gaulle vint le à Théoule rendre hommage aux marins du Groupe naval d'Assaut. Des cérémonies sont organisées tous les ans à Théoule pour commémorer le débarquement du , avec la participation d'un bateau de guerre américain[61].

Le monument aux morts de Théoule-sur-Mer porte les noms de 6 personnes (Noël Aiguier, Adelin Calzia[62], Jean Calzia, Henri Louis Honoré d'Estienne d'Orves (résistant membre du réseau Nemrod, Chevalier de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, arrêté à Nantes le par les Allemands, fusillé au Fort du Mont Valérien le [63]), Georges Morel[64] et André Ostienrieder) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[51]. Des Théouliens ont aussi collaboré avec les Allemands.

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le lieutenant Gaël Hermellin, originaire de Théoule-sur-Mer est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine, deux (Thierry Di Masso et Pierre Grilli) au Liban en 1983 et un (Michel Croci) au Tchad en 1984[51].

Après la Deuxième Guerre mondiale, Théoule devint un véritable repaire de célébrités : Jean Sablon (déjà cité), André Dassary, Umberto II et son épouse Marie-José de Belgique, Raf Vallone, Martine Carol, Gisèle Pascal, Louis Féraud, Pierre Cardin (il acheta en 1979 le castel Hacket, à la pointe Saint-Marc, et en 1991 la "Maison Bulles" de 1200 m², création de l'architecte hongrois Antti Lovag, et fit construire le "Palais Bulle" et le théâtre de plein air), Serge Dassault, et de nombreux autres hommes politiques (par exemple Bernard Pons et Pierre Méhaignerie) et personnalités du monde du spectacle ou du milieu des affaires fréquentèrent Théoule.

Édouard Blondy a été président du Yachting Club de Théoule entre 1962 et 1979. Son nom a été donné au quai bordant le port.

En 1972, le château de Théoule est vendu au CCAS des industries électriques et gazières.

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le est inauguré le Mémorial de Notre-Dame d'Afrique (avec une réplique de la « Vierge noire » de la basilique Notre-Dame d'Afrique d'Alger ), voulu par une association de Pieds-noirs rapatriés d'Algérie , présidée par Joseph Ortiz.

Le bateau de sauvetage de la SNSM « Nicole Dassault » (SNS 221) dans le port de Théoule.

Le Parc départemental de la Pointe de l'Aiguille[65], créé en 1961 occupe 7 ha du littoral de Théoule. Le Parc naturel départemental de l'Estérel, vaste de 959 hectares, à cheval sur les communes de Mandelieu-La Napoule et Théoule-sur-Mer, acquis entre 1997 et 2017[66] et le Parc maritime départemental Estérel-Théoule, qui occupe 353 hectares[67] ; la Maison du Parc maritime départemental Estérel-Théoule a été inaugurée en 2019[68]; ces deux derniers parcs sont gérés par le Conservatoire du littoral.

Serge Dassault, qui avait une résidence à Port-la-Galère, a financé le bateau de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) « Nicole Dassault », basé à Théoule.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1929 1949 Charles Dahon    
1949 1951 Émile Carbon    
1951 1953 Raymond Herment   Notaire.
1953 1971 Gustave Bertrand   Officier de service du renseignement. Général.
1971 1981 André Pradayrol    
1981 1983 Joannes Gourgout[69]    
mars 1983 1998 André-Charles Blanc[70] RPR Avocat. Conseiller général du canton de Mandelieu-Cannes-Ouest.
1998 mars 2001 Henri Durand[71] CNIP  
2001 2014 Daniel Mansanti UMP Chef d'entreprise. Famille d'origine italienne.
2014 En cours Georges Botella PR-RE Médecin

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[72] :

  • total des produits de fonctionnement : 10 024 000 , soit 7 024  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 7 836 000 , soit 5 491  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 086 000 , soit 2 863  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 3 159 000 , soit 2 214  par habitant ;
  • endettement : 607 000 , soit 425  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 24,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,88 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,20 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 910 [73].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

En 2021, la commune comptait 1 362 habitants[Note 4], en diminution de 11,15 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
6166193677037557337981 0101 216
1999 2006 2008 2013 2018 2021 - - -
1 2961 4991 5561 5141 3501 362---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[78] :

  • Écoles maternelle et primaire,
  • Collèges à Mandelieu-la-Napoule, Cannes,
  • Lycées à Cannes.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[79] :

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture et aquaculture[modifier | modifier le code]

  • A l’origine, le château (XVIIe siècle) était une savonnerie, construite en 1630 par un groupe de marseillais, et alimentée par les oliveraies de la région. La soude nécessaire à la fabrication du savon venait d’Egypte[82].
  • L'aquaculture et Aquaculture biologique[83].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[87].
  • Artisanat / Métiers d’Art.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Caryatide Res. Aurelia. Jean-Yves Lechevallier.

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

Cloches d'Oranie réinstallées en France[97], par l'abbé Delmasure curé de Théoule à l'époque, dont celle baptisée Élisabeth et bénie en 1938[98],[99].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

À partir de Théoule on peut faire une jolie randonnée qui permet de découvrir la forêt du massif de l’Esterel en passant par le Parc naturel départemental de l'Esterel, le carrefour des Monges, le col du Trayas, le col de la Cadière et le col des Trois termes.

Pont naturel au-dessus de la mer[105].

À la pointe de l'Aiguille se trouve le parc départemental de la Pointe de l'Aiguille (7 ha).

Le parc maritime départemental Estérel-Théoule a une superficie de 353 hectares.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Théoule-sur-Mer Blason
Écartelé : au 1er d'azur au rameau de mimosa d'or posé en bande, au 2e d'azur à sainte Germaine d'or, au 3e d'azur à la tour d'or, ouverte du champ, posée sur une onde isolée d'or, au 4e d'azur à la rascasse d'or, au filet du même brochant sur le coupé, au pal d'or chargé de trois vergettes de gueules et d'un tau d'or brochant en abîme, ledit pal brochant sur la partition[106].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didacticiel de la réglementation parasismique
  2. Document d'information communal sur les risques majeurs : Le risque sismique, p.84
  3. Communauté d'Agglomération Cannes Pays de Lérins (CACPL)
  4. Station de traitement des eaux usées
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Théoule-sur-Mer et Mandelieu-la-Napoule », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Mandelieu la Napoule », sur la commune de Mandelieu-la-Napoule - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mandelieu la Napoule », sur la commune de Mandelieu-la-Napoule - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Notice no APGLT06101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Théoule-sur-Mer, sentier du bord de mer
  13. Un itinéraire de grande randonnée, balisé selon les standards de la Fédération française de la randonnée pédestre (FFRP), permet de parcourir un tracé, utilisant largement la via Aurelia, qu'empruntaient notamment les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle en provenance d'Italie. Il s'agit du GR 653A
  14. GUIDES DES CHEMINS PACA : GR 653A - GR 653D ET DE LEURS VARIANTES. Chemins de Compostelle "à travers les Alpes-Maritimes et le Var de Mandelieu-la-Napoule à Le Val via Théoule-sur-Mer, Boulouris-sur-Mer, Saint-Raphaël, Fréjus, Les Vernèdes, Puget-sur-Argens, Les Arquets, Saint-Barthélémy, Le Muy, Sainte-Roseline, Les Suous, Selves des Arcs, Le Fabrègue, Les Pailles, Lorgues, L'Adrech de Pommeret, Le Rocher de Madame, Le Thoronet, Les Camails, Sainte-Croix, Notre Dame, Carcès et Les Machottes.", pages 19 à 23
  15. Réseau régional de transports en commun
  16. « gallica.bnf.fr », Le Pays : journal des volontés de la France, .
  17. Ports de plaisance
  18. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. PLU sur Géoportail de l'urbanisme
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a et b Jean-Jacques Depaulis, Théoule-sur-Mer. Sentinelle de l'Estérel (ISBN 978-2-9525873-6-5).
  32. Jean-Baptiste Girard, Cannes et ses environs : guide historique et pittoresque, 1859, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522438d/f54.image.r=Th%C3%A9oule?rk=1373397;2
  33. Sang et Or, Rémi Venture, p. 114, Observatoire de la langue et de la culture provençales, 2014
  34. Avinionet se trouve dans la commune de Mandelieu-la-Napoule
  35. Le San Peyre et les Rochers des Pendus
  36. Xavier Eyma, La Croix-des-Gardes, Journal La Liberté, n° du 27 mars 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k47411949/f2.image.r=Th%C3%A9oule?rk=1309019;2
  37. Notice no IVR93_20000600369XAB, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Tour dite Tour de Théoule
  38. Dominique de Montgrand, décédé le .
  39. Joseph Jean-Baptiste de Montgrand, né en 1727 à Marseille, décédé le .
  40. La halte ferroviaire de La Napoule n'ouvrit qu'en 1911.
  41. « Rapports et délibérations / Conseil général des Alpes-Maritimes », avril 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5576948x/f160.image.r=Th%C3%A9oule?rk=1394856 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5576948x/f161.image.r=Th%C3%A9oule?rk=1394856;4
  42. Paul Pierron, né le à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), négociant, décédé le à la Galère en Théoule-sur-Mer.
  43. Marie Philippe Verzier, né le à Lyon (Rhône), avoué et notaire, décédé le à Lyon.
  44. Louis Hourlier (1847-1920), architecte, conseiller municipal de Cannes.
  45. Auguste Ferrouillat, né le à Lyon, créateur et directeur du journal Lyon républicain, propriétaire du château de Théoule.
  46. Charles Abel Ballif, né le à Tours (Indre-et-Loire), décédé le à Théoule-sur-Mer.
  47. Paul Goudine Levkovitsch, ancien commandant de cuirassiers de la Garde impériale du Tsar.
  48. Léon Montier, né le à Paris 2e, décédé le 15 avril 1944
  49. Eugène de Quay, né le à Cuyk, province du Brabant-Septentrional (Pays-Bas), décédé le à Théoule-sur-Mer.
  50. Harry Crawford Leland de Langley fit aussi construite entre les deux Guerres Mondiales le château de style écossais d'Agecroft dans la commune voisine de Mandelieu-La Napoule.
  51. a b et c « Monument aux Morts Théoule-sur-Mer », sur memorialgenweb.org.
  52. Francis Perret, né le à Lyon, décédé le à Lyon.
  53. Notice no IVR93_19960601171XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Maison dite le Trident de l'Esquillon
  54. Notice no IVR93_19980600644XA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Maison dite le Trident de l'Esquillon
  55. Gaston Picard, Plaidoyer pour Théoule, journal Comœdia, n° du 8 janvier 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7651720q/f3.image.r=Th%C3%A9oule?rk=343349;2
  56. « Impressions : projets, propositions, rapports... / Sénat », n° du 26 février 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65758902/f1.image.r=Th%C3%A9oule?rk=64378;0
  57. Charles Dahon, né le à Saint-Martin-Vésubie, président du syndicat d'initiative, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le à Théoule-sur-Mer.
  58. « Le président Baillif repose désormais dans le cimetière de Théoule », La Revue du Touring-club de France, mars 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6494495r/f6.image.r=Th%C3%A9oule?rk=493564;4
  59. Journal Le Figaro, n° du 7 septembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k409235t/f1.image.r=Th%C3%A9oule?rk=107296;4
  60. René Delbos (1908-1991)
  61. "Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française", n° du 5 septembre 1970, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763196b/f6.image.r=Th%C3%A9oule?rk=751076;4
  62. Adelin Calzia, soldat au 22e régiment d'infanterie coloniale, tué le à Huchenneville (Somme
  63. Il séjournait fréquemment à Théoule avant la guerre.
  64. Georges Morel, lieutenant au 12e bataillon de chars de combat, tué à l'ennemi le à Romorantin (Loir-et-Cher, décoré de la Légion d'honneur à titre posthume).
  65. « Parc de la Pointe de l'Aiguille », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le ).
  66. « Parc de l'Estérel », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le ).
  67. « Parc maritime départemental - Estérel Théoule », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le ).
  68. « Inauguration de la Maison du Parc Maritime Départemental Estérel-Théoule », sur NaturDive / Observer, Comprendre, Protéger la Biodiversité marine, (consulté le ).
  69. Joannès Gourgout (1914-1989).
  70. André-Charrles Blanc, né le à Marseille, décédé le à Théoule-sur-Mer.
  71. [Une élection municipale partielle eut lieu en 1999, le maire André-Charles Blanc étant décédé le
  72. Les comptes de la commune
  73. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  74. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  75. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  76. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  77. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  78. Établissements d'enseignements
  79. Professionnels et établissements de santé
  80. Paroisse Saint-Vincent de Lérins
  81. Lieux de culte
  82. L'ancienne savonnerie
  83. L’aquaculture rassemble la conchyliculture et la pisciculture (continentale ou marine)
  84. Hôtels
  85. Village vacances “Lou Castelet”
  86. Restaurants
  87. Commerces de proximité
  88. Château
  89. Notice no APGLT05515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Vue de la côte, vue d'angle sur une tour
  90. Temple du Paradis et Diane de l'Estérel, sur www.petit-patrimoine.com/
  91. Les œuvres d'art
  92. La rascasse du port de Théoule-sur-Mer
  93. Le patrimoine de la commune
  94. Restructuration de l'église de Sainte Germaine. Projet lauréat. Concours sur esquisse
  95. Théoule sur Mer : Notre Dame d'Afrique, Sainte Germaine de Pibrac
  96. L'église rendue à ses fidèle après un an de travaux
  97. De l'Algérie à la France : les transferts de Notre-Dame de Santa Cruz, Notre-Dame d'Afrique et Saint Michel, par Michéle Baussant. Diasporas. Histoire et sociétés Année 2008 12 pp. 145-168
  98. Statues, cloches et autres pièces d'églises réinstallées en France : Cloches des églises de Aïn Témouchent, Seraïdi, Nechmaya
  99. Cloches d'Oranie « Marie-Nancy »
  100. Le patrimoine religieux, sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  101. Notice no APGLT06105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Le premier bâtiment et la chapelle
  102. Notice no APGLT06111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture la chapelle
  103. Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962)
  104. Le mémorial inauguré par Christian Estrosi
  105. Notice no APDCL00892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture Pont naturel au-dessus de la mer
  106. « Communauté d'agglomération Cannes Pays de Lérins », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  107. Carole Bellemare, « Serge Dassault, un chef de famille très attentif », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  108. Lionel Paoli, « Claude François toujours vivant dans les mémoires », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
  109. Isabelle Forêt, Bernard Keller et Jany Keller (préf. Michel Drucker), Claude François, nos enfants et moi, Paris, Fayard, , 247 p. (ISBN 978-2-7062-1680-0, BNF 42992332, lire en ligne)
  110. Christophe Cirone, « « Claude François est devenu un mythe comme Presley » », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]