Thomas Watson
Thomas Watson (1557?-1592), était un poète anglais qui fit ses études propédeutiques à l'Université d'Oxford puis de droit à Londres. Son De remedio amoris, qui fut sans doute sa première composition importante, est perdu, ainsi que son Piece of work written in the commendation of women-kind (De l'Éloge des femmes), qui était également écrit en latin. Son ouvrage le plus ancien à nous être parvenu est sa version latine de l'Antigone de Sophocle, parut en 1581, dédié à Philip Howard.
L'année suivante, Watson publie ses premiers vers en anglais en préface du Heptameron de George Whetstone, puis dans son fameux Hecatompathia or Passionate Centurie of Love[1], dont on dit qu'il lui fut inspiré par la très belle Frances Walsingham[2], dédié à Édouard de Vere, qui ayant lu le manuscrit, encouragea Watson à le publier.
Quelques œuvres
- Sophoclis Antigone ; Londini : Excudebat Johannes Wolfius, 1581. (OCLC 10044119)
- An Eglogue upon the death of the Right Honorable Sir Francis Walsingham... ; London, 1590. (OCLC 78487103)
- The first sett, of Italian madrigalls Englished. ; London : Imprinted ... by Thomas Este, 1590. (OCLC 25893427)
Notes et références
- (en) « Thomas Watson », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], (lire sur Wikisource).
Bibliographie
- The Complete Works of Thomas Watson (1556-1592), 2 vol., éd. Dana F. Sutton, Lewiston, Queenston et Lampeter, Edwin Mellen Press, coll. « Studies in Renaissance Literature », 1996.
- Cesare G. Cecioni, Thomas Watson e la tradizione petrarchista, Milan et Messine, Casa Editrice Giuseppe Principato, 1969.
- Janet G. Scott, Les Sonnets élisabéthains. Les sources et l’apport personnel, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1929. Chapitre IV sur Watson.