Thomas Reid Peacock

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Thomas Reid Peacock
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Peddie & Kinnear (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
George Washington Browne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Empire Theatre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Thomas Reid Peacock ( - ) était un architecte écossais ayant émigré au Canada pour y poursuivre sa carrière. La ville de Québec lui doit de nombreuses réalisations. Malheureusement, bien qu'une partie de son œuvre soit parvenue jusqu'à nous, certaines des constructions dont il est l'auteur furent plus tard démolies pour diverses raisons.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Fils de Thomas Reid Peacock et de Catherine Binny Webster, Thomas Reid Peacock naît à Édimbourg, en Écosse dans une famille qui ne comptera que trois enfants. Ses années de scolarité le conduisent d'abord à fréquenter l’Edinburgh High School (en). C'est à Édimbourg qu'il acquiert sa formation d'architecte de 1885 jusqu'en 1890 auprès de George Washington Browne (en). Il fit ses débuts comme dessinateur pour le cabinet d'architectes Peddie & Kinnear, fondé par John Dick Peddie (en) et Charles Kinnear (en). Il y reste deux années. Par la suite, il travailla de 1893 à 1896 sous la houlette de Robert Rowand Anderson. Son parcours professionnel se poursuit ensuite à Glasgow; il est engagé par la firme Thomson & Turnbull à titre d’assistant principal. Il en devient l'un des associés en 1898 pour former la Thomson, Turnbull & Peacock. La mort de Robert Turnbull en le décide à ouvrir son propre bureau d'architecte. C'est pourtant à Québec qu'il passera le reste de sa vie à partir de 1906 choisissant le Canada comme terre d'accueil pour émigrer[1].

Arrivé à Québec en , il travaille au bureau de l'architecte Georges-Émile Tanguay à titre de dessinateur en chef et plus tard il se joindra à celui de René-Pamphile Lemay en tant qu'assistant architecte. Quatre années se seront alors écoulées et, en 1910, Peacock décide d'ouvrir son propre cabinet sur l'avenue de Salaberry. Entre-temps, il devient membre de la Literary and Historical Society of Quebec et de la St. Andrew's Society. En 1910, il retourne brièvement en Écosse pour épouser Ena Stewart à Glasgow pour revenir s'installer définitivement avec son épouse à Québec. En 1911 il devient membre du Royal Institute of British Architects (RIBA) et, en 1921, il est fait compagnon de cet institut britannique fondé en 1834[1],[2].

Activités non professionnelles[modifier | modifier le code]

Outre ses occupations professionnelles, Thomas Reid Peacock a partagé son temps entre diverses activités tant administratives que sportives ou autres. En 1935, il devient président de la Literary and Historical Society of Quebec et, en 1937, s'ajoute la charge de président de la St. Andrew's Society. Il a été membre du Garrison Club et marguillier de la cathédrale Holy Trinity. Aimant s'adonner au golf, au curling et à la pêche, il était membre du Kent Golf Club, du Victoria Curling Club et du Colbert Fishing and Game Club. Il décède le des suites d'une brèves maladie ne laissant qu'un fils[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b www.scottisharchitects.org.uk
  2. www.dictionaryofarchitectsincanada.org
  3. Quebec Chronicle Telegraph, 11 novembre 1937, p. 3

Sources[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Les informations pour cet article proviennent en grande partie de l'article intitulé "Thomas Reid Peacock, un grand architecte méconnu", Jean-François Caron, publié dans la revue Québecensia, bulletin de la Société historique de Québec, vol. 32, no 2, , p. 9 à 13, Lire en ligne Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Découvrez l'héritage d'un architecte marquant de Québec en 10 réalisations, Journal de Québec, Jean-François Caron, Société historique de Québec, (collaboration spéciale), 10 avril 2022, Lire en ligne